L’économie bleue générée par l’océan …n’est pas tombée à l’eau!
En raison de leur taille les Seychelles doivent utiliser l’immensité de l’océan pour améliorer leurs ressources, surtout financières. Il est bien
évident qu’à côté du tourisme, il est indispensable de développer et également d’entretenir toutes les richesses provenant de l’eau, qu’elles
soient en profondeur ou en surface.
Pour cela il est nécessaire d’être très vigilant et rigoureux. L’océan doit surtout être considéré comme un joyau rare qu’il faut protéger.
L’environnement doit s’intéresser à la flore et la faune. Si les coraux disparaissent c’est le risque de voir les plantes et les poissons suivre le
même chemin funeste. Cette éventuelle catastrophe ferait fuir également les touristes et leur manne financière. Pour ne pas en arriver là il n’y
a qu’une seule solution être intransigeant avec les fauteurs, véritables criminels en puissance!
Elisabeth Charles et Rebecca Loustau-Lalanne du département de l’économie bleue au sein du Ministère des Finances, du Commerce et de
l’Economie Bleue ont fait part d’un réel enthousiasme pour ce secteur essentiel de la vie sociale des Seychellois. Ces dames particulièrement
compétentes ont également annoncé la création d’une journée célébrée chaque année sur l’économie bleue afin de sensibiliser les citoyens et
les persuader que l’eau et l’océan sont l’un des piliers de l’économie Seychelloise. Joseph Nourrice, l’Ambassadeur des Seychelles en
Ethiopie qui, contrairement à ce que l’on peut croire n’est pas un concepteur de crèche pour bébés, fut un excellent modérateur de ce
passionnant atelier de travail.
Il faut faire face au changement climatique
La COP 21 tenue à Paris en Novembre 2015 a confirmé l’évolution inéluctable du climat et de la température dans le monde entier. Dans
l’antarctique la glace se rétrécie comme une peau de chagrin. Il faut monter de plus en plus haut pour découvrir la neige en montagne. Si cela
continue la pratique du ski sera considérée comme un luxe rare. Dans de nombreux pays nous avons l’impression qu’il n’y a plus de saison.
L’été brille parfois en hiver et en saison estivale la température peut passer de la fraicheur à une canicule insoutenable en quelques jours. Il
faudra s’adapter a une autre vie. Les pays les plus à plaindre se sont ceux, victimes de la sécheresse qui provoque l’arrêt des cultures, de
l’élevage et favorise une mortalité accrue chez les jeunes enfants et les personnes du trois et quatrième âge.
Ne soyons pas surpris par cet état de fait. Les premiers changements ont eu lieu vers 1830-1850. Depuis 1960 la population mondiale a
augmenté de façon vertigineuse et actuellement nous sommes sept milliards d’habitants et nous en serons à huit milliards dès 2024. Même les
Seychelles peuvent être touchées. Ces trois dernières années il n’y a pas eu de pluie à Mahé pendant trois mois et des coraux ont été
sévèrement touchés. Il faut prendre ce phénomène au sérieux, car le tourisme, un autre pilier de l’économie nationale, pourrait être également
atteint.
La production de l’électricité a elle été aussi évoquée ainsi que la recherche de pétrole ce qui peut être un bien ou un mal en présentant des
dangers notamment pour la pèche et les amoureux de la natation en mer. Et s’il faut synthétiser cette situation climatique nous apercevons
qu’il est très difficile de réaliser un juste équilibre entre la mer, l’océan, les bateaux, les poissons et les végétaux. Malgré tout il faudra faire
preuve d’ingéniosité car l’environnement ne doit pas être souillé notamment par l’amoncellement de déchets qui doivent représenter des
milliers et même des millions de tonnes dus en réalité à la négligence humaine. Si chacun reste ou redevient citoyen responsable, il sera donc
possible d’envisager l’avenir avec beaucoup de sérénité. Et les plongées sous-marines, les baignades, la découverte des fonds sous-marins et
manger du poisson frais sans risque d’intoxication, restera d’actualité. Il faudra ajouter à ce manuel du parfait petit citoyen la connaissance du
renouvellement des énergies durables, la gestion des forets et capter la chaleur venue du soleil en installant des panneaux spéciaux sur les
toits des maisons. Et enfin, et c’est une très bonne chose, le gouvernement a adopté des mesures fiscales pour tous ceux qui veulent suivre ses
mesures attrayantes.
Comme à l’habitude, Wills Agricole, Secrétaire General de l’Energie et du Changement Climatique et Bernard Shamlaye, Ambassadeur de la
République des Seychelles en France ont réussi à convaincre les consuls que rien n’était perdu mais qu’il fallait faire très attention sur les
changements climatiques et l’environnement aux Seychelles et partout dans le monde puisque chaque pays est dépendant de ses voisins.
Francis Herbet