AIH – Bactéries Gram négatif
,,-4! !#+%'% %#6%2+%'%"%829
Pouvoir pathogène :
Le gonocoque entraîne une infection sexuellement transmissible (IST).
•Chez l'homme : Cette IST entraîne une urétrite aiguë qui se manifeste par des brûlures urinaires
intenses (blennorragie) encore appelée la « chaude pisse » en terme populaire. On note également la
présence de pus au niveau du méat urinaire. L'urétrite est très douloureuse et peut se compliquer par des
orchites ou des épididymites.
•Chez la femme : L'infection est plus vicieuse car les manifestations cliniques sont moins flagrantes. Elle
engendre une dysurie (pertes urinaires moins importantes, inconfort urinaire) et une pesanteur sus-
pubienne. Les femmes peuvent donc garder l'infection relativement longtemps sans s'en apercevoir et
c'est ce qui explique que cette maladie ne disparaisse pas. Des complications sont également possibles :
salpingites purulentes, et cervicites (inflammation du col de l'utérus).
Diagnostic :
Chez l'homme la symptomatologie est évidente, on ne cherche qu'une confirmation, on n'attend pas le
diagnostic de certitude avant le traitement. On cultive alors la bactérie à partir du pus. Il s'agit d'une bactérie
très fragile et la culture est peu efficace. Ce qui fonctionne le mieux est la biologie moléculaire avec
amplification par PCR.
Chez la femme on fait un prélèvement cervical puis une biologie moléculaire.
Les infections à gonocoque peuvent se compliquer chez les deux sexes par des phénomènes bactériens.
La bactérie passe dans le sang et va se localiser dans d'autres endroits, notamment au niveau des articulations,
ce qui peut causer des arthrites infectieuses, relativement rares bien que cette bactérie en est la cause
principale. Chez la femme c'est au moment des règles que la localisation de la bactérie change : l'afflux de sang
stimule la bactérie et celle ci passe dans la circulation générale.
Traitement :
On fait un traitement-minute à l'aveugle. Quand on a un patient qui présente les signes cliniques du
gonocoque, on lui injecte des antibiotiques à longue durée de vie dans le sang directement au cabinet ou en salle
de consultation sans attendre. En effet si on ne le fait pas, le patient risque de mal prendre les antibiotiques ou
de ne pas les prendre du tout. En pratiquant cette méthode, on est certain que le patient sera guéri et qu'il n'ira
pas contaminer d'autres personnes. Ce traitement-minute fait donc partie du traitement, mais aussi de la
prévention. Une autre prévention est l'utilisation de moyens de contraception comme les préservatifs.
,,,-:% 5(&&#/ (2!
Pouvoir pathogène :
C'est une bactérie qui a pour particularité de secréter une toxine tussigène (qui fait tousser) et d’entraîner la
maladie de la coqueluche (appelée ainsi car la toux ressemble au chant du coq). La contamination se fait par
voies aériennes et la bactérie se multiplie au niveau du rhino-pharynx.
Selon l'âge l'infection est plus ou moins grave. Cette maladie est bénigne chez l'enfant et l'adulte, en revanche
elle est dangereuse pour les nourrissons : ils vont tousser au point de se mettre en détresse respiratoire, ne
plus arriver à reprendre leur respiration et s'asphyxier. Plus l'enfant est petit plus la maladie est sévère.
Cette maladie est donc responsable de mortalité/passage en réanimation.
5/14