Le verbe faire, est un verbe qui se perd : langage-toi!
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Si au relais, tu es là
J’entends du fin fond des temps
Les rebonds de mon nom taper mes tympans
Ça sonne comme l’homme qui nomme, se nomme lui-même autonome, autochtone de sa
propre personne
Il se somme de donner des mots la somme de sa propre donne-toi comme lui-sir
De mettre au repos l’oisiveté
Ce rouage de la fuite du langage-toi contre le tangage d’une langue qui ne s’arrime à rien
Et mène à un genre d’espèce de Moyen-Âge…
Tsé qu’ess j’veux dire… Euh…
Le politically correctness, ça m’agresse
Ça fait de tout de rien un Loch Ness… pas là que le bât blesse?
À trop vouloir louvoyer, voyez-vous, le verbe est vérolé
Pour répondre au besoin de l’éthique ethnique
Pour pallier la panique de la fuite du fric
-Hystérique crise de nerf de l’Amérique-
Le politique de 2 de pique de poétique
Incivique suicide Inique… ta mère, ton père
Par en avant, par arrière
En vers libres, mon frère, je me fraye un chemin dans la terre de ta tête
Et prêche cette prière: langage-toi
Et fais du verbe faire, un verbe qui s’OPÈRE
LANGAGE-TOI!
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