SW Schweizer Werbung Dachorganisation der kommerziellen Kommunikation | PS Publicité Suisse Organisation faîtière de la communication commerciale
PS Pubblicità Svizzera Organizzazione mantello della comunicazione commerciale | SA Swiss Advertising Umbrella organisation for commercial communications
Geschäftsstelle Zürich Kappelergasse 14, Postfach 3021, 8022 Zürich, T +41 44 211 40 11, F +41 44 211 80 18, info@sw-ps.ch, www.sw-ps.ch, PC 80-12689-7
Information aux médias
Message sur la procédure de consultation relative à la nouvelle loi sur les produits du tabac (LPTab)
Ni équilibrée, ni conforme à l’objectif
Zurich et Lausanne, le 11 juin 2015 – SW Schweizer Werbung et PS Publicité Suisse, les organisations
faîtières de la communication commerciale, désapprouvent le message du Conseil fédéral sur la
procédure de consultation relative à la nouvelle loi sur les produits du tabac (LPTab). Les interdic-
tions publicitaires ne sont pas un moyen approprié de poursuivre encore les restrictions en matière
de consommation de tabac alors que cette dernière accuse déjà un fort recul.
SW Schweizer Werbung und PS Publicité Suisse ne sont pas d’accord avec le message du Conseil fédéral
sur la procédure de consultation relative à la nouvelle loi sur les produits du tabac (LPTab), et en particulier
avec son argumentation. Lorsque le Conseil fédéral parle d’une «ligne équilibrée adoptée dans l’avant-
projet», il passe sous silence le fait que le secteur du tabac a déjà accepté depuis longtemps, de sa propre
initiative et sous la forme d’une autorégulation, des restrictions très étendues qui vont encore plus loin que
les prescriptions légales. Dès lors, il ne s’agit pas d’une ligne équilibrée, mais au contraire d’une nouvelle
concession à des organisations de défense de la santé qui argumentent de manière dogmatique.
La pression sociale au sein du groupe de pairs a des effets nettement plus importants
Au vu du fait que la consommation de tabac a reculé de 24 pour-cent en Suisse ces dix dernières années,
et qu’elle se situe entre-temps à un niveau inférieur à celui de l’UE, et qu’en France, p. ex., les interdictions
publicitaires existantes ne parviennent pas à faire baisser la consommation de tabac, ces restrictions
supplémentaires ne relèvent que d’un entêtement déplacé. Les frais qui, sur la base des chiffres actuels,
sont nécessaires pour réaliser d’infimes progrès, ne sont plus du tout en rapport avec les résultats. Malgré
toute la compréhension que suscite la nécessité de disposer d’une protection de la jeunesse efficace, il faut
donc remettre en question l’idée qu’une large interdiction de la publicité contre le tabac serait une stratégie
adéquate susceptible de réduire encore la consommation de tabac. Tout comme la problématique de
l’endettement des jeunes, ici aussi, il s’agit en priorité d’un travail de sensibilisation qui doit se faire dans un
cadre privé et scolaire. Une grande partie des jeunes ne touchent pas pour la première fois à la cigarette
parce qu’une affiche publicitaire les a particulièrement interpellés, mais parce qu’au sein du groupe de leurs
pairs, la pression sociale et le besoin d’appartenance ont des effets sensiblement plus importants.
Les interdictions de la publicité pour le tabac sont une distorsion de la concurrence
Les interdictions de la publicité pour le tabac touchent surtout la branche de la communication et représen-
tent une distorsion de la concurrence au profit des grandes marques. Ces dernières pourront en effet
tranquillement conserver leurs parts de marché et ne devront plus se défendre contre des prestataires
moins connus et de plus petite taille. De manière tout à fait générale, SW Schweizer Werbung et PS Publici-
té Suisse refusent toute restriction à la liberté dans la publicité tant qu’un produit peut être acheté légale-
ment sur le marché. Le danger est réel qu’après l’alcool et le tabac, d’autres denrées d’agrément comme
les douceurs, les boissons sucrées et les produits contenant du sel seront bannies à leur tour et seront de
plus en plus frappées d’interdictions publicitaires. Cela ne saurait être toléré, car cela constitue une mise
sous tutelle inadmissible des citoyennes et des citoyens. Le souci de la santé et du bien-être demeure en