Quelques conseils de prévention
Pour limiter les risques d’un environnement « pollinisé » et modérer les effets de
l’allergie, quelques conseils utiles :
• Les antihistaminiques
Ils sont un recours indispensable à toute personne sujette au rhume des foins. Afin
de prévenir les crises, ces médicaments peuvent être pris quotidiennement pendant
la saison allergique, surtout lorsque l’on souffre des yeux, les antihistaminiques étant
particulièrement efficaces pour soulager les conjonctivites.
• Garder les fenêtres fermées
Lorsque les vents sont forts, les pollens peuvent être transportés sur des dizaines de
kilomètres. Les courants d’air les véhiculent à l’intérieur des habitations. En
conservant les fenêtres closes pendant ces périodes venteuses, vous les
maintiendrez pour partie à l’extérieur du logement.
• La climatisation
La climatisation permet une circulation d’air interne à la maison en limitant l’apport
d’air extérieur, ce qui rejoint la précaution énoncée plus haut, mais il faut que les
gaines d’air soient entretenues régulièrement afin qu’il n’y ait pas substitution d’un
autre type de contamination à partir des poussières qui se déposent dans les
conduites.
• Le séchage du linge
Le séchage du linge à l’extérieur favorise, bien sûr, le dépôt de pollen sur les tissus
et son entrée « sans effraction » dans garde-robes et placards. Le sèche-linge ne
remplacera jamais la chlorophylle des champs du bon vieux temps de l’étendage
mais il préserve les sujets sensibles de ces visiteurs importuns.
• Changements climatiques
Il est des journées plus propices que d’autres au déclenchement de la crise
allergique. Les journées ensoleillées et venteuses qui suivent les jours de pluie sont
de celles-là. Quand il pleut, le pollen est projeté sur le sol et ruisselle avec les eaux
de pluie, ce qui limite fortement sa diffusion aérienne. Mais la pluie apportant de la
vigueur aux plantes, la fabrication de pollen s’accroît avec la chaleur du soleil, et le
vent en favorise la circulation. Il faut alors limiter ses sorties ou recourir aux
antihistaminiques.
Consultation médicale et traitements
Une consultation médicale sera nécessaire si vous n’obtenez pas de réponse
satisfaisante avec les antihistaminiques, que les signes cliniques perdurent et vous
gâchent l’existence.
Pour établir son diagnostic, le médecin pratiquera des tests cutanés afin de
déterminer à quel type de pollen votre corps réagit.
Si le traitement par antihistaminiques ne donne pas de résultats tangibles, votre
médecin pourra prescrire des anti-inflammatoires à base de corticoïdes qui
s’administrent par vaporisation nasale ou par inhalation.
L’immunothérapie par injections – également appelée désensibilisation – est un autre
mode de traitement, utilisé pour éviter à la fois les allergies chroniques et les risques
d’aggravation. Dans ces cas particuliers, une série de piqûres, à dose croissante, est
administrée sur une période de longue durée.