recherché est d’imprégner son esprit de l’Unicité et de la grandeur d’Allah et de le mettre à
l’abri de Chaytân. Les Hadiths nous montrent, en effet, qu’en entendant l’Adhân, Chaytân
s’enfuit. Dès cet instant, le lien est donc établi entre l’enfant et Son créateur.
ensuite, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a indiqué que la première
●
parole que nous devons essayer de faire prononcer à notre enfant est la profession de foi.
Et cela se passe bien avant l’âge de 4 ans.
La seconde raison qui fait que la Madressah seule ne peut suffire c’est que le temps que
l’enfant y passe ne représente pratiquement rien dans sa vie quotidienne. Il passe beaucoup
plus de temps à la maison et à l’école. Il serait vraiment irréaliste de penser que ces
quelques instants passés à la Madressah suffiraient à lui apprendre comment devenir un bon
musulman, c’est à dire à lui apprendre à réguler sa vie entière.
Qui de plus est, l’enseignement que l’enfant y acquiert est très souvent contredit ou remis en
question dans sa vie de tous les jours, en dehors de la Madressah. A titre d’exemple, on
pourrait citer la définition du « réel succès »: à la Madressah, l’enfant apprend que la
véritable réussite consiste à quitter ce monde avec la foi, après avoir mené une existence
suivant la volonté d’Allah. Dans sa vie de tous les jours, à la télévision, avec ses amis etc…, il
reçoit un message tout à fait différent: réussir, c’est avoir beaucoup d’argent, posséder de
belles choses, être le meilleur, le plus beau, le plus fort, être couvert de gloire… Face à ce
genre de contradiction, l’enfant donnera naturellement priorité à ce qui convient le mieux à
ses intérêts immédiats, et il aura tendance à mettre de côté ce qu’il aura appris à la
Madressah…
C’est la raison pour laquelle le rôle des parents est si important en ce qui concerne
l’éducation spirituelle. Il consiste donc à mettre en place les fondations religieuses, à
compléter l’enseignement dispensé à la Madressah par un suivi régulier et en veillant à ce
que l’enfant pratique ce qu’il y a appris, à rétablir l’équilibre dans son esprit et à éloigner de
lui toute forme de confusion.
Pour revenir donc à ce que l’on évoquait, l’éducation spirituelle de l’enfant consiste à:
Lui apprendre à connaître Son Créateur, Allah, et à connaître Ses attributs. Encore une fois, la
forme de cet apprentissage va varier avec l’âge de l’enfant. Lorsqu’il est encore en bas âge,
il ne sert à rien de se lancer avec lui dans de grands démonstrations théologiques; on se
contentera, par exemple de lui rappeler le plus souvent possible que sa subsistance vient de
la part d’Allah, qu’Il est le Seul capable de l’aider, de le protéger. Il doit donc apprendre à
toujours Lui exposer ses besoins. Par la suite, quand il avancera dans l’âge, on lui expliquera
de façon plus détaillée les différents articles de la foi islamique.
Lui enseigner certaines obligations et interdictions fondamentales de l’Islam, et ce, dès le