dimension religieuse étrangère à l’Islam, ou encore, celles qui n’ont
aucun rapport de près ou de loin avec notre religion.
On trouve une confirmation claire de cette proscription dans le Hadith suivant:
Anas (radhia Allâhou anhou) rapporte que lorsque le Prophète Mouhammad
(sallâllâhou alayhi wa sallam) arriva à Médine, il constata qu’il y avait deux jours
durant lesquels les gens avaient l’habitude de faire la fête. Le Prophète
Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) demanda: « Que sont donc ces deux
jours ? » Les gens dirent: « Nous avions l’habitude de les célébrer durant la
période de l’Ignorance. » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa
sallam) répliqua alors: « Allah vous a donné en échange deux jours bien
meilleurs que ces deux là, le jour de Ide oul Adha et le jour de Ide oul
Fitr. » (Aboû Dâoûd)
D’ailleurs, quand on prend les préceptes islamiques dans leur ensemble, on se
rend compte que cette volonté de distinction et de démarcation par rapport à ce
qui relève des signes caractéristiques des autres religions et cultures, que ce soit
au niveau des pratiques rituelles que des coutumes (et même, dans la tenue
vestimentaire) est omniprésente. Les propos du Prophète Mouhammad (sallâllâhou
alayhi wa sallam) sont, on ne peut plus clair, à ce sujet:
« Celui qui imite un peuple (dans ses signes caractéristiques) fait partie
d’eux. »
– C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, il a été interdit en Islam
d’accomplir n’importe quelle prière à trois moments de la journée: au
lever et au coucher du soleil, ainsi qu’à l’heure du Zénith. C’est en effet
durant ces trois moments spécifiques que les adorateurs du soleil et les
polythéistes accomplissaient leurs actes de culte.
– Il est également rapporté que, lorsque le Prophète Mouhammad
(sallâllâhou alayhi wa sallam) émigra à Médine, il vit que les juifs avaient
l’habitude de jeûner le 10ème Mouharram. Lorsqu’on lui apprit qu’ils le
faisaient parce qu’est c’est durant ce jour que Dieu avait sauvé Moïse, le
Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) s’exclama: « Nous
sommes plus proches de Moïse qu’eux. » Et il ordonna aux musulmans de
jeûner aussi en ce jour; cependant, il insista pour que ces derniers ne
jeûnent pas seulement le 10 Mouharram, mais qu’ils y adjoignent un
autre jour (la veille ou le lendemain), et ce, encore une fois, afin de se