
Amaury Lavaladas, Fiche lecture 1, 18 avril 2017
Le Pixel et le surplus
Rémi Rouyer
Contexte de l’ouvrage et de la recherche
Rémi Rouyer est architecte DPLG et docteur de l’université de Paris-1 Panthéon-Sorbone.
Il est également maître assistant à l’école d’architecture de Versailles. Cet article s’inscrit
dans unesa thèse de doctorat « Architecture et procès techniques :Les gures de l’imaginaire
» réalisé par Rémi Rouyer et dirigé par Antoine Picon. Cet article est à l’attention des archi-
tectes et philosophes qui cherchent à comprendre les mécanismes de transposition des gures
dans l’acte de projeter.
Résumé et analyse
Cet article prend deux exemples d’agences pour illustrer le procès des architectes du passage
de la gure au projet. La première gure analysée et « le surplus » avec l’agence « Lacaton &
Vassal », le second est « la gure » de la pixellisation avec l’agence « Herzog et De Meuron ».
Rémi Royer base sa réexion notamment sur l’ouvrage Der Stil de Gottfried. Basé notamment
sur l’observation des liens entre l’architecture, l’archéologie et l’histoire de l’art. Fort de cette
observation, il propose le concept de « gure-procédure » qui met en avant l’objet à l’origine
du procès. Par exemple da pixellisation dans l’expérimentation de la matérialité de projet pour
Herzog & De Meuron : Figure =>pixelisation ; Procès =>recherche matériaux. Le but de cet
article, et en perspective le but de sa recherche est de répondre à cette question : « De quelle
manière travaille l’imaginaire technique dans l’acte de projeter ?»
Appréciation
Ce qui m’intéresse dans cet article, c’est l’analyse de points de vue sur l’appropriation de la
gure dans le projet. La pixellisation du matériau dans les projets d’Herzog & De Meuron
apparaît comme objectif de requestionner la matière à travers le changement d’échelle de sa
texture. « La gure analogique [du pixel] est ainsi toujours évitée par le changement d’échelle
». Ce point de vue particulier d’user de la pixellisation sans dessiner de manière analogue un
pixel sur les façades est une approche que je souhaite développer dans ma recherche. Il aboutit
à cette conclusion de « gure-procédure » déduite à partir de ces exemples.
Citation importante
«La gure agirait comme une sorte de scanner qui permettrait à l’architecte de dénir l’algo-
rithme par lequel l’opération du projet va se dérouler. » p.83
Bibliographie liée
Rouyer Rémi (2006). Architecture et procès technique : Les gures de l’imaginaire, thèse de
doctorat sous la direction de Picon Antoine, Université de Paris I Sorbonne
Figures, transposition, pixel
Rémi Rouyer, article « le pixel et le surplus », Le visiteur, 2009, n°13, p77-84