La reproduction chez les végétaux Introduction Quelques rappels préliminaires Organisme végétal Organisme procaryote ou eucaryote autotrophe, pratiquant une photosynthèse oxygénique H2O + CO2 + Σ → Biomolécules (CHOH)n + 02 Phylogénie des eucaryotes Plantes terrestres PROTISTES Rhodophyta Hétérochontes Streptophyta Chlorophyta Glaucophyta Cercozoa Chlorarachniophyceae Amebozoa Phaeophyceae Bacyllariophyceae Chrysophyceae Autres familles Alveolata Dynophyta Cryptophyta Haptophyta Discicristata Opistochontes Metazoa Fungi Euglenophyceae Archezoa Plantes terrestres Hétérochontes Rhodophyta Streptophyta Chlorophyta Glaucophyta Cercozoa Chlorarachniophyceae Amebozoa Opistochontes Métazoa Fungi Phaeophyceae Bacyllariophyceae Chrysophyceae Autres familles Alveolata Dynophyta Cryptophyta Haptophyta Discicristata Euglenophyceae Archezoa La reproduction Deux formes fondamentales de reproduction : uniparentale et biparentale Uniparentale : reproduction asexuée, autofécondation La reproduction biparentale a un coût : moitié du génome transmit trouver un partenaire un des parents (généralement femelle) donne une contribution énergétique supérieur à la progéniture alors que la contribution génétique est égale La reproduction uniparentale devrait être sélectionnée La majorité des espèces se reproduisent partiellement ou totalement de manière biparentales Même si bcp sont capables de reproduction uniparentale La reproduction biparentale a un avantage qui dépasse son coût Deux hypothèses Reine rouge et mutations délétères Mutations délétères Des mutations perpétuelles convertissent de bons allèles A en allèles désavantageux ou délétères a Mutations délétères (fardeau génétique) sont majoritairement récessives : elles sont masquées chez un hétérozygote Aa Reproduction biparentale masque les mutations et la recombinaison les élimine L'autofécondation fait ressortir les homozygotes aa et les exposes à la sélection : dépression de consanguinité Reine rouge Recombinaison génétique, crossing-over, appariement de génomes différents : génère de la variabilité Augmente les capacités adaptatives face à la variabilité environnementale Dans une population autogame, une mutation bénéfique est figée dans son environnement génétique (1) L'environnement génétique peut avoir un lourd fardeau (2) Empêche la mutation bénéfique de s'associer à d'autres mutations bénéfiques apparues chez un autre ind. Évolution des cycles de reproduction chez les végétaux Cellules reproductrices Gamètes : cellules haploïdes dont la fusion (gamie) forme un zygote diploïde Les gamètes ne peuvent pas germer Spores : cellules reproductrice germant sans copulation Spores ou gamètes flagellés : zoospores, zoogamètes, -zoïdes Parfois spores ou gamètes non flagellés Cellules reproductrices Isogamie: Les gamètes ♂ et ♀ sont d’apparence identique Anisogamie: Les gamètes ♂ et ♀ sont ≠ (souvent taille) Des gamètes identiques en apparence peuvent différer (ultrastrucure, biochimie, physiologie, comportement) Isogamie morphologique mais anisogamie physiologique (ou comportementale) Anisogamie: Le gamète le plus grand (réserve) est ♀ Cellules reproductrices Oogamie (cas extrême d'anisogamie): gamète ♀ bcp plus grand que le gamètes ♂ et non mobile (oosphère) Anthérozoïde (spermatozoïde) : gamète ♂ mobile Algues rouges: gamète ♂ non flagellé (spermatie) Anthérozoïde Oosphère Organes reproducteurs - algues Les organes reproducteurs des algues sont des cystes: la paroi de l'organe est la paroi de la cellule mère qui en est à l'origine Cellule mère (n) Gamétocyste Gamètes (n) Sporocyste Oocyste: Gamétocyste ♀ (oogone si il produit des oosphères) Anthéridie: Gamétocyste ♂ Organes reproducteurs - algues Algues rouges: Gamétocyste ♀ (carpogone) prolongé par un trichogyne (et 1 seule oosphère) Algues rouges: Gamétocystes ♂ (spermatocystes) réunis en bouquets à 1 seule spermatie Algues brunes: cystes uniloculaires (contiennent toujours des spores) Cystes pluriloculaires : se cloisonnent en plusieurs loges contenant chacune une spore ou un gamète Organes reproducteurs - embryophytes Les organes reproducteurs des embryophytes sont des anges: structures pluricellulaires Sporange, gamétange ♂ (anthéridie), gamétange ♀ (archégone) Ventre: Assise ¢aire (entoure l’oosphère) Oosphère Cellules du canal Col de l’archégone Anthéridie de mousse Gamétange ♀ (archégone) Gamétange ♂ (anthéridie) Embryon et placentation Zygote Notion de cycles de vie Zygote : par mitose constitue un sporophyte Sporophyte : phase diploïde pluricellulaire du cycle de vie des végétaux qui produit des spores Méïospore : par mitose constitue un gamétophyte Gamétophyte : phase haploïde pluricellulaire du cycle de vie des végétaux qui produit des gamètes Cycle de développement avec alternance d’une phase haploïde ou haplophase (n) et d’une phase diploïde ou diplophase (2n) Cycle biologique des animaux Zygote (2n) Fécondation Gamète (n) Adulte (2n) Gamète (n) Méiose Animaux: haplophase réduite aux gamètes La seule forme biologique observée est diploïde Cycle de base des végétaux eucaryotes : 2 formes biologiques alternées (haploïde et diploïde) Cycle digénétique (diplobiontique) ou haplodiplontique SPOROPHYTE (2n) Fécondation Gamètes (n) Méiose Zygote (2n) Méiospores (n) Mitose GAMETOPHYTE (n) Variation autour des cycles Une infinité de variantes chez les algues Voir Biologie et Phylogénie des Algues (t1 et t2). Bruno de REVIERS (Belin sup) Cycles biologiques chez les algues Types de cycles définis par l'importance relative des périodes séparant la méiose de la fécondation et la fécondation de la méiose Cycle digénétique : alternance de deux générations Cycle monogénétique : disparition d’une des deux générations Cycle trigénétique : une génération supplémentaire Cycle digénétique M F Les + fréquents et diversifiés Isomorphes : gamétophytes et sporophytes morphologiquement semblables Hétéromorphes : gamétophytes et sporophytes morphologiquement différents Cycle digénétique isomorphe SPOROPHYTE (2n) Fécondation Méiose Zygote (2n) Gamètes (n) Méiospores (n) Mitose GAMETOPHYTE (n) Ulva lactuca Cycle digénétique hétéromorphe SPOROPHYTE (2n) Fécondation Gamètes (n) Méiose Zygote (2n) Méiospores (n) Mitose GAMETOPHYTE (n) Macrocystis pyrifera Gamétophyte ♂ Gamétophyte ♀ Cycle digénétique hétéromorphe Porphyra : sporophyte Conchocelis: gamétophyte Cycle monogénétique diplontique : disparition de la phase haploïde Gamète (n) Zygote (2n) Adulte (2n) Gamète (n) Fécondation Méiose Exemple : diatomées Cycle monogénétique haplontique : disparition de la phase diploïde Méiospores (n) Méiose Fécondation Zygote (2n) Gamètes (n) Mitose GAMETOPHYTE (n) Cycle de reproduction sexuée des embryophytes (1) Cycle digénétique (diplobiontique) ou diplohaplontique Méiospores avec sporopollénines (2) Développent une structure parenchymateuse qui produit les gamètes (anthéridies et archégone) (3) Retiennent l'œuf fertilisé (zygote) dans l'archégone : l'embryon est nourri et protégé (placentation et plasmodesmmes) Archégoniates ou embryophytes Les embryophytes sont monophylétiques Angiospermes Fougères Spermaphytes Lycophytes Tracheophytes Monophylie supportée par toutes les phylogénies moléculaires Mousses Anthocérotes Hépatiques Plantes Terrestres Charophyceae Origine des embryophytes Les algues vertes sont à l'origine des plantes terrestres Embryophytes : 500 000 sp. Chlorophytes : 10 000 sp. Charophytes : qqs milliers sp. Streptophytes Les charophytes ont un ancêtre commun plus récent avec les embryophytes qu'avec les chlorophytes Niklas & Kutschera, New Phytologist, 2009 Le cycle ancestral de la lignée des plantes vertes est monogénétique haplontique unicellulaire Cycle diplobiontique Cycle diplobiontique Évolution secondaire vers organismes pluricellulaires et cycles diplobiontiques Cycle monogénétique haplontique unicellulaire de Nephroselmis olivacea (Prasinophyceae) Le zygote va se fixer entre les filaments d'une algue rouge (Dilsea carnosa) Développe une cellule volumineuse uninuclée prolongée par un pédicelle (Codiolum) Méiose et mitoses successives : production de zoospores Cycle monogénétique haplontique pluricellulaire de Monostroma grevillei (Ulotrichales) Cycle monogénétique haplontique pluricellulaire de Chara Appendices et ramifications Entre nœud Entre nœud : 1 ¢ coenocytique (8 cm) gainée (ou non) de ¢ corticales Coronula ¢ corticales Nucule (oogone) Globule (anthéridie) Oosphère Assise pluri¢ Filaments de spermatocystes Anthéridies et pseudoarchégones parenchymateux, plasmodesmmes Choleochaetophyceae, Charophyceae : le zygote reste sur le gamétophyte Choleochaete Entouré de filaments ( gamétophyte) Choleochaete : filaments ou petits disques circulaires parenchymateux Placentation : reçoit ses réserves de cellules nourricières Si le zygote développe un petit sporophyte sur le gamétophyte : cycle des bryophytes ! Si le sporophyte se ramifie et devient dominant sur le gamétophyte : cycle des autres plantes terrestres ! Les grandes étapes évolutives de la transition Charophyceae embryophytes Choleochaetophyceae, Charophyceae (zygote reste sur le gamétophyte) Colonisation du milieu terrestre et plusieurs sporanges (?) Le zygote développe un sporophyte et un sporange sur le gamétophyte Évolution vers les mousses et trachéophytes Épopée des embryophytes : quelques repères Ordovicien moyen : 480-430 mA Pas de macrorestes : cuticules, tubes Spores trilètes Diagnostique des embryophytes Flore à bryophytes Reproduction des bryophytes actuels Forme végétative prédominante est un gamétophyte (grande diversité) Dépendance de l’eau pour la reproduction Anthocérotes Marchanthiophytes Mousses Gamétophore : porte anthéridies et archégone Sporophyte petit, non branché et dépendant du gamétophyte Un seul sporange par sporophyte Exemple : cycle d'une mousse Anthéridies : anthérozoïdes Archégone Coiffe = Calyptre Opercule Capsule Soie Pied: Encastré dans gamétophyte (vaginula) Méiospores qui germe un protonéma Une mutation découverte chez les mousses Physcomitrella patens Complexe PRC2 : arbitre le silençage transcriptionnel de gène basé une modification de la triméthylation de la Lysine 27 de l’histone H3 Mutant du gène PpCLF (CURLY LEAF) : des cellules végétatives du gamétophyte donnent des structures type sporophytes (apogamie) qui finissent par se ramifier (mais pas de sporange) Cooksonia (-430mA): Premier macrofossile de plante terrestre Sporophyte branché Plusieurs sporanges (polysporangiophytes) 6 cm Cooksonia pertonii Stomates Anatomie interne Diversification des Cooksonia (430 – 410mA) Diversification des polysporangiophytes (-410mA) Rhynia, Zosterophyllum, Baragwanathia, Trimerophyton…etc. Cuticule, stomates, appareil vasculaire, rhizome… Plusieurs embranchements, des essais évolutifs Zosterophyllum Horneophyton ligneri Rhynia major Stèle Sporange Épiderme Cortex Rhizome Pas de parois IIaires dans les tissus conducteurs : plus proches des mousses Lyonophyton rhyniensis (gamétophyte indépendant) Deux gamétophytes dimorphes et indépendant Homosporie mais détermination du sexe dans le sporange : hétérosporie instersporangiale Aglaophyton major Premiers stades de l’évolution vers l’hétérosporie Explosion et diversification des végétaux terrestres (400-360mA) Branchement pseudo-monopodiale : des axes végétatifs et des axes terminaux fertiles (sporanges) Appareil vasculaire complexe avec trachéïdes Pas de feuilles Psilophyton dawsonii une progymnosperme homosporée(-395 mA) Evolution du cycle • • • • Sporophyte devient progressivement dominant Fossiles de Rhynie Chert = Sporophytes Gamétophytes complexes et indépendants Tiges branchées portant des cupules (gamétangiophore) • Gamétangiophore: Archégone (col et chambre à oosphère) et anthéridie • Polysporangiophytes primitifs: Isomorphie Cycle des lycophytes et fougères isosporées (homosporées) Sporophyte dominant : sporanges Anneau mécanique Sores Spores Indusies Stomium Archégones Germination des spores : prothalle (gamétophyte) avec rhizoïdes Anthérozoïdes Anthéridies L'hétérosporie préfigure l'émergence de la graine L'hétérosporie apparaît avec les progymnospermes Progymnospermes : lignophytes par leur structure IIaire mais des monilophytes par leur reproduction (spores) Les fougères à graines (ptéridospermes) et toute la lignée des lignophytes ont évoluée à partir de progymnospermes hétérosporées Hétérosporie : micro- et macrosporange Sélaginelles (lycophytes), qqs monilophytes (Salvinia, Marsilea) Hétérosporie chez les sélaginelles Strobile Archégone Prothalle dans paroi (endoprothallie) ¢ prothallienne et anthéridie Gamétophyte ♂ Macrospores Microspores Macrosporophylle abritant un macrosporange Microsporophylle abritant un microsporange Archégones Rhizoïde Endoprothalle Anthérozoïdes Fécondation Paroi de la macrospore L'émergence de la graine Graines : produite par un ovule Plantes à graines : spermatophytes Clade des plantes à graines : préspermaphytes, conifères, plantes à fleurs Les premières graines apparaissent au Dévonien Origine du tégument Hypothèse des télomes : le tégument résulterait d’une régression d’un système de branches (télomes) protectrices qui fusionnent progressivement (Zimmermann, 1938) Hypothèse synangiale : le tégument dérive du premier anneau cellulaire du sporange (Benson, 1904) Le clade des spermatophytes L‘ovule est une acquisition capitale Protection des gamétophytes + réserves Indépendance de l’eau : reproduction dans envent bcp plus secs Colonisation de nelles niches : reproduction possible en saison sèche Transfert pollen - ovule : Processus de pollinisation Pollinisation : Vent puis animaux Des proto - ovules au Dévonien moyen (-385 mA) Mégasporange avec extension Chambre pollinique (?) Tégument à 16 lobes Hétérosporie très sophistiquée qui préfigure l’ovule Cupule Les ovules cupulées du Dévonien Cupules : structure extraovulaire accessoire formées de télomes de second ordre ± fusionnés abritant un ou plusieurs ovules Prépollinisation Postpollinisation Elkinsia Elkinsia polymorpha (-365 mA) Moresnetia Moresnetia Les cupules résultent de la fusion et de la réduction de branches (télomes) ou de feuilles Lobes du tégument Ouverture micropylaire Nucelle (sporange) Cupule Tétrade de mégaspore Ovule Endoprothalle Archaeosperma arnoldii : - 365mA (reprit de Pettitt & Beck 1968) A la fin du Dévonien : les Lyginopterides Des plantes à feuilles de fougères mais à graines et cupules (pteridospermes ou fougères à graines) Lyginopteris (fin Dévonien Sphenopteris (fin 360mA) Dévonien -360mA) Ovules hydraspermiennes : apex nucellaire modifié en chambre à pollen surmontée par un lagenostome (extension distale ouverte) Au Carbonifère : explosion des plantes à graines L‘évolution de la graine nécessite plusieurs changements structuraux et fontels 1 - Isosporie → Hétérosporie (- 400 mA) 2 - Une ¢ mère de mégaspore / sporange 3 - Une mégaspore / 4 persiste (3 dégénèrent) et est retenue dans le sporange charnu (nucelle) Isosporie Hétérosporie 1 Mégaspore 4 - Gamétophyte endosporique (endoprothalle ou endosperme) L‘évolution de la graine nécessite plusieurs changements structuraux et fontels 5 - Gamétophyte = Endoprothalle → archégones 6 - Zygote → embryon qui se développe à l’intérieur de l’ovule: Graine Évolution des microspores µsporanges (sacs polliniques) → µspores µspore : prothalle très réduit (grain de pollen) Vecteur du grain de pollen : vent puis animaux Germination du grain de pollen sur le nucelle : siphonogamie (au lieu de zoïdogamie) Prépollen (intermédiaire entre pollen et spore, - 365 mA) à caractère de spores trilètes mais germination sur nucelle Pollinisation des Lyginopterides (ptéridosperme) Pollen dans chambre → Tube → Anthérozoïdes Évolution des mécanismes de réception du pollen 1 - Bec tégumentaire 2 -Soies 3 - Goutte micropylaire 4 – Tube pollinique Le cycle d’un conifère Des cônes mâles et femelles Microspores Microsporophylle Cône mâle Microsporange (sacs polliniques) Microspores Exine Cellule végétative (ou ventre) Pollen 2 cellules prothalliennes dégénérées Cellule anthéridiale (gamétogène) Bractée Ecaille ovulifère Cône femelle ¢ mère de mégaspore Nucelle Ovule Pollen Mai-Juin: Deuxième printemps Tégument Archégone Mégaspore Nucelle Pollen Goutte micropylaire Gamétophyte (prothalle) Spermoderme (testa) Embryon Les angiospermes La fleur Aperture Cellule végétative Cellule générative Intine Exine Les pistil (ou gynécée) : ensemble des pièces femelles Stigmate Style Ovule et sac embryonnaire Ovaire (carpelle) Tube pollinique Papilles stigmatiques Grain de pollen (Riz) Développement du sac embryonnaire et double fécondation Évolution du cycle et de la reproduction chez les embryophytes (1) Le gamétophyte régresse (2) Le sporophyte devient dominant et indépendant (3) Le gamétophyte devient dépendant du sporophyte Stratégies de reproduction chez les plantes Évolution des stratégies de reproduction (Barrett, 1998) Communauté végétale : incroyable variété de systèmes de pollinisation et d’appariement Stratégies de reproduction : gouvernées par plusieurs classes d’adaptations florales Floral design (caractères floraux) Floral display (affichage) Allo vs autofécondation (mating strategies) Fonction mâle vs femelle (gender strategies) Deux formes de reproduction Apomixie : reproduction asexuée Reproduction végétative : reproduction par croissance végétative (croissance clonale) Agamospermie : Production de graines asexuées Reproduction sexuée Croissance clonale Parties de plantes avec racines propres et potentiellement indépendantes Possibilité d'individus totalement indépendants Tubercules Stolon: Cynodon dactylon Rhizomes Cana edulis (A); Nephrolepis exaltata (B) Phyllostachys nigra Pourquoi croissance clonale ? Capacité d’accroissement rapide des pops. (invasions) Exploitation des ressources dans envt hétérogène (intégration) Coûts de production de ramets potentiellement indépendants : faible / reproduction sexuée Intégration physiologique plante mère - ramets : répartition des ressources sur les autres modules Optimisation de la valeur sélective du genet MAIS avantages de la reproduction sexuée ! Variation génétique : adaptation aux changements envt à long terme Graines : dispersion dans l’espace Trade - off reproduction sexuée / clonale Allocation des ressources et contraintes structurales sur les méristèmes Classification des formes de croissance clonale ? Lovett Doust (1981) : Phalange vs guérilla Guérilla : des stolons ou rhizomes isolés pénètrent la végétation Stolons ou rhizomes à longs internoeuds Phalange : avance des ramets groupés sur un front Internoeuds courts Deux extrêmes entre lesquels se situent la majorité des plantes clonales Fragmentation clonale Les nouveaux ramets ne sont pas intégrés physiologiquement Plante d’aquarium (Angleterre, 1800) : Un ind. ♂ envahi le R.U. et l’Europe par fragmentation clonale) Elodea canadensis (Hydrocharitaceae) Cette plante a contribuée à la prédominance du chemin de fer / barges de transport Introduite en France en 1820 (Am. Sud) La Jussie Ludwigia peploïdes Bulbilles Petits organes en forme de bulbes produits dans les inflo. ou à la base des feuilles Allium canadense Amorphophallus muelleri (Araceae) Lilium bulbiferum Bulbilles de Fritilaria kalanchoe daigremontianum Halimeda tuna : chaque fragment peut donner un nouveau thalle Marchantia polymorpha : corbeille à propagules Les systèmes de reproduction chez les Angiospermes Stratégies de pollinisation, stratégies de fécondations…etc. Agamospermie Production d’une graine avec embryon sans fécondation ! Polyembryonie adventice, aposporie et diplosporie 35 familles, 130 genres, 400 sp. mais 75% dans 3 familles (Asteraceae, Poaceae, Rosaceae) Polyembryonie : une graine produits de multiples embryons Polyembryonie : un embryon zygotique + des embryons surnuméraires Embryonie nucellaire ou tégumentaire → ¢ du nucelle (téguments) deviennent des embryons Probent bcp sp. avec polyembryonie Polyembryonnie nucellaire chez les Citrus (Rutaceae) Aposporie et diplosporie : sac embryonnaire et parthénogenèse Parthénogenèse : une ¢ se développe en embryon sans fécondation Aposporie : ¢ nucelle → sac embryonnaire et parthénogenèse Diplosporie : ¢ mère de mégaspore → sac embryonnaire et parthénogenèse Nucelle 2n Agamospermie gamétophytique Sac embryonnaire 2n ¢ mère des mégaspores (2n) Agamospermie sporophytique Embryonie adventive Méïose Aposporie Diplosporie mitotique Mégaspores (n) Diplosporie méïotique Sac embaire n Sac embaire 2n Fécion Parthénogenèse Pas De sac Embaire Agamospermie gamétophytique Sac embaire 2n Parthénogenèse Oosphère 2n se développe en embryon Endospermie autonome Apogamétie Une ¢ ≠ oosphère se développe en embryon Pseudogamie Pseudogamie = Pollinisation nécessaire pour formation de l’endosperme Endospermie autonome = 2 noyaux polaires fusionnent et forment l’endosperme Aposporie et diplosporie : presque exclusivement associé à la polyploïdie 46 familles mais 3 prépondérantes : Poaceae, Asteraceae, Rosaceae Poaceae : 9% sp. sont agamospermes Aposporie Sac embaire 2n : une (ou plusieurs) ¢ nucelle qui n’est pas archésporiale Un sac embaire n peut aussi se déver : sexualité potentielle En général : compétition entre proembryon sexué et asexué(s) En général : proembryon asexué l’emporte Polyembryonie possible ! Aposporie est presque exclusivement associée à pseudogamie Une espèce aposporique pseudogame : Ranunculus auricomus (Renonculaceae) Diplosporie ¢ archésporiale : sac embryonnaire 2n Diplosporie mitotique : ¢ archésporiale mitose Diplosporie méïotique : méïose embaire → Sac embaire par → Restitution → Sac Diplosporie méïotique : recombinaison possible ⇒ Variabilité potentielle dans la descendance Diplosporie : pas de compétition possible entre sexué et asexué (apomictique obligé) Pas de pseudogamie : fusion des 2 noyaux polaires (endosperme) Taraxacum officinale (Asteraceae) = 2n sexué et 3n diplosporique méiotique Avantage apomixie Génotype bien adapté → Préservé et copié Moins d’effort reproducteur Assurance de la reproduction Désavantage apomixie Pas de brassage génétique Pops. génétiquement uniformes Niche écologique étroite La reproduction sexuée Interaction plantes pollinisateurs, syndromes floraux Systèmes de reproduction mixtes Mécanismes évitant les autofécondations Les Caractères Floraux Floral design (caractères floraux) Caractéristiques d’une fleur individuelle : Taille Structure Couleurs Odeurs Production de ressources (nectar, pollen…) Degré d’herchogamie et de dichogamie Floral display (affichage floral) Nbre de fleur ouverte dans une plante : Arrangement intra et inter inflorescence des fleurs Une unité fonctionnelle importante pour la pollinisation : Taille des inflorescences quotidienne Investissement dans la floraison Tendances évolutives à partir des lignées basales 1 - Différenciation calice / corolle (sép. / Pét.) 2 - Fusion calice et corolle : formes florales complexes 3 - symétrie radiale (actinomorphie) : symétrie bilatérale (zygomorphie) Zygomorphie Plusieurs plans de symétrie: Actinomorphes Un plan de symétrie: Zygomorphes (symétrie bilatérale) Actinomorphie → Zygomorphie Platte forme d’atterrissage, éperon ou autres structures La zygomorphie a évoluée et a été perdue de nombreuses fois Pollinisation Processus par lequel le pollen est transféré sur le stigmate Pollinisation est à la base de la fécondation et de la reproduction sexuée Vecteurs des grains de pollen Pollinisation abiotique Transfert sans assistance animale 18% des sp. 98 % vent – 2 % eau Anémophilie Pas d’investissement dans pétales et sépales Production massive de pollen Anthères pendantes et bien exposées Style qui capte le pollen Ratio pollen/ovule fort Pollinisation biotique (animale) Majorité : animaux volants Insectes (4 groupes dominants), chauves souris, oiseaux : forte proportion de pollinisateurs Autres pollinisateurs : mammifères non volants, fourmis Hyménoptères : abeilles, bourdons, guêpes Lépidoptères : papillons diurnes et nocturnes (11% des sp. décrites sur Terre) Pollinisateur de Gymnadenia conopsea Diptères Coléoptères Trianaea sp. (Solanaceae) Anoura fistulata Burmeistera sodiroana (Campanulaceae) Parkia biglobosa Lecythis poiteaui Oiseaux 6 groupes indépendants en phylogénies Convergence des pièces buccales Fig. 1. Illustration of (A) a Burmeistera borjensis flower and a bat head (Anoura geoffroyi) and (B) a B. rubrosepala flower and a hummingbird head (Adelomyia melanogenys) Autofécondation versus allofécondation Fécondation chez les fougères homosporées Plusieurs possibilités (1) Autofécondation intra-gamétophyte (2) Autofécondation inter-gamétophyte Individu 1 Individu 1 (3) Allofécondation inter-gamétophyte Individu 1 Individu 2 Fécondation chez les mousses Même possibilités que fougères homosporées Autofécondation intra-gamétophore : un anthérozoïde et un oosphère produits par mitose d’un même gamétophyte Un sporophyte strictement homozygote : une forme de reproduction asexuée car ttes les spores sont génétiquement équivalentes au gamétophyte Fécondation entre gamétophytes différents (unisexués) produits par le même sporophyte : équivalent à l’autofécondation chez les angiospermes Autofécondation intra-gamétophyte fréquente chez les fougères homosporées Des espèces à allofécondation prédominante Des espèces à systèmes mixtes Fleurs hermaphrodite Autocompatible : capable d’auto- et d’allo fécondation (AutoF, AlloF) Autoincompatible : seulement Capable d’alloF Autoincompatible : incapacité des plantes hermaphrodites à produire un zygote avec de l’autopollen Les systèmes d’autoincompatibilité (AI) Autoincompatibilité AI = incapacité pour une plante hermaphrodite fertile de produire un zygote par autopollinisation Incapacité de l'autopollen à adhérer ou germer sur le stigmate Incapacité du tube pollinique de l'autopollen à pénétrer ou croître dans le style Deux grandes familles d’AI AI homomorphe AI hétéromorphe : hétérostylie AI opère avant la fertilisation AI homomorphe Au moins 94 familles d'Angiospermes AI + Dioécie : 50 % Angiospermes AI hétéromorphe Au moins 25 familles d'Angiospermes Réaction physiologique codée par des gènes simples Germination, croissance du tube et fertilisation : Réactions antigène-anticorps multiples ⇒ Site d’action de l’autoincompatibilité Substances d’autoincompatibilité peuvent être sécrétées par le tapis staminal (diploïde) → Exine Substances d’autoI → Sécrétée par noyau spermique (haploïde) → Intine 2 grandes catégories: Gamétophytique et sporophytique AIG (Gamétophytique) : Génotype (haploïde) des noyaux du grain de pollen qui détermine l'autoincompatibilité AIG : le tube pollinique s'arrête de croître AIS (Sporophytique) : Génotype (diploïde) du tapetum (sporophyte mâle) qui détermine l'autoincompatibilité AIS : le pollen ne germe pas AIG : 36 familles documentées AIS : 10 familles documentées 47 familles : AI mais non documenté Supergène : des unités transcriptionnelles liées, arrangées par paires (1 déterminant ♂ et 1 ♀) Locus S : Complexe multigénique hérité comme 1 seule unité de ségrégation ♂ Déterminant ♂ ♀ Déterminant ♀ Toujours 1 supergène S multiallélique S1, S2, S3, S4, ...Sn De multiples allèles : Brassica oleracea >50 S-haplotypes AI gamétophytique : Solanaceae, Rosaceae … AI sporophytique : Brassicaceae Pollen grain (male gametophyte) S3S6 S2S6 S1S3 S1S2 Stigma Style S1S3 Toward the embryo sac (female gametophyte) Crédit: Yvon Jaillais (Thierry Gaude Lab) Incompatible pollination Compatible pollination AI sporophytique : Brassicaceae Locus S ♀ SLG ♂ SP11/SCR ♀ SRK SLG (S-locus glycoprotéin) : stigmate SRK (S-locus Receptor Kinase) : protéine kinase (stigmate) à trois domaines : (1) extracellulaire (similaire SLG); (2) transmembranaire; (3) intracellulaire (domaine kinase) SP11/SCR (S-locus Cystéine-Rich) : sécrétées par les cellules du tapetum et déposées sur l'exine Autopollen : SP11/SCR se lie à SRK (affinité augmentée par SLG) Phosphorilation de SRK : transduction de signal Dégradation des protéines stigmatiques qui favorisent la germination du pollen AI gamétophytique : ex Solanaceae ♂ Locus S SLF/SFB ♀ S-RNase S-RNase : protéine à activité ribonucléase S-RNase : sécrétées abondamment dans la matrice extracellulaire des cellules de la partie supérieure du style S-RNase : pénètre dans le tube pollinique SLF/SFB (S-locus F-box protein) : impliquée dans l'ubiquitination et la dégradation des protéines Autopollen : S-RNase ne se lie pas à SLF Activité RNase : dégradation des ARN et arrêt de croissance du tube Allotopollen : S-RNase se lie à SLF Ubiquitination de la RNase et dégradation (pas d'activité RNase) AI ont évolué plusieurs fois ! Ancêtre commun de 75% des dicots était AIG ! AIS évolue indépendamment > 10 fois chez eudicots AI hétéromorphe évolue au moins 22 fois chez angio. Mutation de pertes de fonctions des AI fréquentes ! Pertes de fonctions des AI : AutoCompatible (AC) Pertes de fonctions des AI très difficile à réverser Des individus ou des pops. sont devenues AC récemment MAIS généralement perte d’AI complète et irréversible ! (Igic et al., Int. J. Plant Sci. 2008) 20% des angio. : autogames exclusifs 30% des angio. : systèmes mixtes 50% des angio. : allogames strictes Les systèmes de reproduction peuvent évoluer! Avantage allogame Variabilité génétique Potentiel évolutif fort Adaptation à des environnements changeants Succès sur le long terme Désavantage allogame Détruit les combinaisons génétiques adaptée Coût de la reproduction Moitié du génome transmit Avantage autogame Préserve les génotypes bien adaptés Assurance de la reproduction (si pollinisateurs rares) Capacité de colonisation avec un individu Moins d’investissement dans la reproduction 2 lots de gènes transmit Désavantage autogame Érosion de la diversité génétique Impasse évolutive Peu de capacité d’adaptation à un nouvel envent Succès à cours terme Systèmes mixtes d’appariement chez les plantes : une énigme évolutive Stratégie mixte : 1 sp. Utilise plus d’une tactique, chacune ayant des conséquences en σ ≠te Stratégie mixte : Défense contre ennemis, dormance, dispersion, appariement (mating strategy) Maintien de stratégie mixte : sélection fréquence dépendante ou envt dépendant Fleur hermaphrodite : selfing (autoF) vs outcrossing (alloF) Le taux d’autoF est très variable Évolution des stratégie mixtes Darwin (1876) → Démonstration expérimentale de la dépression de consanguinité Quelle valeur adaptative de l’autofécondation ? Fisher (1941) → 1 allèle d’autofécondation doit se répandre dans une population allogame Un allèle favorisant l’autogamie se répand si la descendance autogame à un rapport de fitness / descendance allogame > 0.5 Coût génétique principal de l’autogamie : dépression de consanguinité MAIS → Dépression évolue en fonction du selfing (purge) Feedback positif : facilite le déploiement d’un allèle qui ↑ l’autogamie Lande & Schemske (1985) : 2 points finaux stables dans l’évolution des systèmes mixtes Allogamie prédominante Dépression de consanguinité forte δ = [ 1 - σ progéniture autogame / σ progéniture allogame] > 0.5 Autogamie prédominante Dépression de consanguinité faible δ = [ 1 - σ progéniture autogame / σ progéniture allogame] < 0.5 Les stratégies mixtes sont des états transitoires L’évolution des systèmes mixtes de reproduction pose un problème théorique !! Stratégie mixte ESS ou état transitoire? La dépression de consanguinité ne peut à elle seule expliquer l’évolution des systèmes mixtes Quels sont les facteurs qui empêchent l’évolution vers la fixation? Pollen et seed discounting Pollen discounting une ↑ de la qté de pollen pour autoF se traduit par une ↓ du pollen disponible pour l’alloF Pour une allogame, c’est un coût Seed discounting une ↑ de la qté d’ovule pour autoF se traduit par une ↓ des ovules disponible pour l’alloF Si "pollen and seed discounting" → ↓ valeur critique de la dépression de consanguinité (δ = 0.5) au-delà de laquelle le système de reproduction évolue vers l'allogamie Estimation du "pollen discounting" Utilisation de marqueurs génétiques en relation avec le taux d'autofécondation Quantification nbre de grains de pollen déposé sur les stigmates quand exclusion des pollinisateurs en autofécondation / nombre de grains de pollen collecté par les pollinisateurs pour les allofécondations Johnston (1998) : modèle qui intègre l’assurance de la reproduction, pollen discounting et purge Des taux d’allogamie intermédiaires sont une ESS 3 types de systèmes mixtes : Polymorphisme génétiquement codé : 1 pop contient des individus autoI et autoC (rare) Système floral hétéromorphique : ex. fleurs cléistogames et chasmogames Proportion variable dans une fleur d’autoF et d’alloF (le plus courrant) Fleurs cléistogames (≠ chasmogames) Feurs qui ne s’ouvrent jamais : autofécondation obligatoire Ressemblent à des bourgeons : donnent des graines 50 familles, 200 genres et 500 sp. : Violaceae, Fabaceae, Poaceae Toujours système mixte : fleurs cleistogames et chasmogames Fleurs cleistogames après floraison : assurance de la reproduction Viola pubescens (Violaceae) Viola canadensis (Violaceae) Fleurs chasmogames Fleurs cléistogames Salvia roemeriana (Lamiaceae) Epifagus virginiana (Orobanchaceae) Processus post-pollinisation Taux d’alloF est souvent > Qté relative d’auto vs allopollen déposé sur stigmate Il existe des filtres sélectifs ou des mécanismes d’avortement sélectifs des ovules auto vs allo Systèmes d’incompatibilité (SI) SI cryptique : croissance différentielle des tubes polliniques Approvisionnement différentiel des embryons et fruits Mort des embryons auto Différents types de selfing Autogamie (intrafleur) Geitonogamie (interfleur) Consanguinité biparentale (inbreeding apparent) Autogamie facilitée Un vecteur du pollen est nécessaire ou accroît l’efficacité de l’autoF Autogamie autonome AutoF sans vecteur Autogamie facilitée et geitonogamie Peuvent provoquer un sévère gamète discounting Considéré comme un by-product inévitable la sélection pour alloF si de nbses fleurs sont nécessaires pour attirer les pollinisateurs Susceptible d’être un coût fort par pollen discounting (se produit après que le pollen ait été déposé sur le pollinisateur) Geitonogamie et consanguinité biparentale Propriétés écologiques de l'allogamie mais propriétés génétiques de l'autogamie = descendance génétiquement - variable avec une mauvaise adaptation à la variabilité environnementale ex. Ipomopsis aggregata (Polemoniaceae) • 10 fleurs ouvertes → 12.8% geito et 87.2% exportation pollen • 50 fleurs ouvertes → 48.8% geito et 51.2% exportation pollen ex. Malva moschata (Malvaceae) • - 6 fleurs ouvertes → 0% geito • + 30 fleurs ouvertes → 65% geito Hibiscus trionum (Malvaceae): Annuelle Jeune fleur ouverte : séparation stigmate anthère importante Vieille fleur : stigmate se courbent vers les anthères Assurance de la reproduction Mécanismes pour réduire ou empêcher les autopollinisation Séparation physique entre parties reproductives : Herchogamie Intrafleur : séparation stigmate anthère Herchogamie interfleur : hétérostylie, monoécie et dioécie Enanthiostylie chez Chironia Hétérostylie (hétéromorphie) Deux (ou trois) morphes floraux existent à fréquence égale dans une population Distylie : 2 morphes floraux Tristylie : 3 morphes floraux Compatibilité inter morphe mais incompatibilité intra morphe 25 familles et 155 genres Distylie Primulaceae, Boraginaceae Style court, filet long Style long, filet court Fécondation intermorphe Tristylie connue dans trois familles uniquement Une espèce tristyle: Lithrum salicaria Monoécie, dioécie et polygamie Des fleurs unisexuées sont formées Fleur ♂ → Étamines produisant du pollen viable capable de féconder un ovule Fleur ♀ → possède un gynécée contenant des ovules fertiles Diclinie → Tous les individus d'une pop ne sont pas tous régulièrement hermaphrodites Monoécie: fleurs ♂ et fleurs ♀ sur la même plante (ex. Fagaceae, Betulaceae, Carex, Euphorbia) Monoécie chez Allophylus (Sapindaceae) Dioécie: fleurs ♂ et fleurs ♀ sur plante ≠ (ex. Salicaceae, Urtica, Ilex) Attention fleur pouvant être fonctionnellement femelle ! → Dioécie fonctelle Dioécie cryptique Morphologiquement androdioïque → Fonctment dioïque Les plantes ♀ fabriquent des étamines à pollen stérile Thalictrum pubescens Polygamie: fleurs unisexuées et hermaphrodites en proportion variée Andromonoécie: fleurs ♂ et hermaphrodites sur la même plante (ex: Apiaceae, Filipendula ulmaria) Gynomonoécie: fleurs ♀ et hermaphrodites sur la même plante (ex. beaucoup d'Asteraceae, avec fleurs ligulées ♀ et fleurs sans ligules hermaphrodites) Androdioécie: fleurs ♂ et hermaphrodites sur des plantes ≠ Fraxinus lanuginosa ♂ Androdioécie vraie : très rare (trois genres seulement) ♂ Datisca glomerata Gynodioécie: fleurs ♀ et hermaphrodites sur des plantes ≠ (7%) (ex. Lamiaceae Thymus vulgaris, Plantago, Saxifraga) ♀ Geranium richardsonii Wurmbea biglandulosa (Colchicaceae) Des populations gynodioïques (envt secs) et des pop. totalement hermaphrodites (envt humide) Trioécie: fleurs ♂ , ♀ et hermaphrodites sur des plantes ≠ (très rare) (ex. Pachycereus pringlei, Cactaceae) Silene acaulis (Caryophyllaceae) : expression du sexe instable (populations gynodioïques, dioïques ou trioïques Toutes les espèces dioïques : expression du sexe contrôlée par un chromosome sexuel. Plupart des espèces : ♂ est hétérogamètique XY , ♀ homogamètique XX Dioécie est d'origine IIaire : unisexualité causée par suppression d'une des fonction (♂ ou ♀) de la fleur hermaphrodite La dioécie peut être cryptique Séparation temporelle entre parties reproductives : Dichogamie Dichogamie intraflorale : Dans une même fleur Protandrie : maturation des anthères avant la réceptivité stigmatique Dispersion autopollen avant réception allopollen Le plus fréquent chez les plantes zoogames Protogynie : Réceptivité stigmatique avant maturation des anthères Fréquent chez les plantes anémogames Gender Strategies Angiospermes → systèmes sexuels différents Combinaison de fleurs hermaphrodites, pistillées ou staminées Gender: La contribution relative que les individus font à la σ à travers la fonction mâle ou la fonction femelle Gender strategy: La plupart des populations sont soit monomorphes soit dimorphes Gender Strategies Les individus peuvent réguler l’investissement relatif sur la fonction ♂ et ♀ Les individus peuvent réguler l’investissement dans la croissance et la maintenance de production de gamètes et des embryons Stratégie parentale: Nbre relatif et coût impliqué dans la production des organes ♂ et ♀ Stratégie parentale: Coût impliqué du soin parental Llyod (1975; 1979) Gender et sexe ne sont pas synonymes Les plantes peuvent augmenter σ comme parent ♂, parent ♀ ou les deux Femaleness ou maleness: La proportion de σ transmise à travers les ovules ou à travers les graines Trois formes d’expression ≠ du gender en f(envt) Canalisé, labile, alternatif (séquentiel) Canalisé: Ratio pollen / ovule relativement constant Labile: Ratio pollen / ovule varie de manière continue entre plantes Alternatif: Des individus avec des morphes ≠ existent en proportion variables selon les pops Alternatif: Il y a des choix et donc des stratégies Wurmbea dioica Ventre: Assise ¢aire qui entoure l’oosphère Oosphère Col de l’archégone Cellules du canal