Drosophila suzukii

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Contrôle biologique de
Drosophila suzukii
Rencontre du Vendredi 2/12/2016,
Soucieu-en-Jarrest
Projet réalisé en partenariat avec
COOPERATIVE SICOLY
Depuis 1962, au nord de la vallée du Rhône,
dans les Coteaux et Monts du Lyonnais
100
Groupe SICOLY
PRODUCTEURS
●●●●●●●●
500
Coopérative
SICOLY
SICA SICODIS
fruitsfrais
fruitssurgelés
ettransformés
HECTARES
●●●●●●●●
10 000
TONNES DE
FRUITS FRAIS/AN
2
Répar55ondesproduc5ons/espèce:
FRAMBOISE/
MURE
CASSIS/
GROSEILLE
MYRTILLE
FRAISE
POMME
POIRE
PRUNE
CERISE
ABRICOT
PECHE/
NECTARINE
Exploita5ons
familiales
pleinchamp,
soustunnels
ouhors-sol
Pluviométrie
annuelle:
800mm
T°Cmax
es5vales:33°C
100
PRODUCTEURS
●●●●●●●●
500
HECTARES
●●●●●●●●
10 000
TONNES DE
FRUITS FRAIS/AN
(35°Cjuillet2015)
3
Drosophila suzukii
•  Espèce invasive apparue en
France en 2008
•  Dégâts : pond ses œufs
dans fruits en maturation.
Les larves se nourrissent
de la pulpe
•  Une femelle pond plus de
600 œufs au cours de sa
vie
Des moyens de lutte limités
Prophylaxie systématique :
• 
• 
• 
Sols propres
Limitation hygrométrie proche récolte
Pièges de surveillance
En petits fruits :
• 
• 
• 
Récoltes rapprochées (2-3 j fraise/framboise, 4-5 j mûre/myrtille)
Filets insecte proof tunnels
Piégeage densifié avant, pendant, post récolte
En verger :
• 
• 
FORTE IMPLICATION
DES PRODUCTEURS :
ces bonnes pratiques
ont un coût non
négligeable.
Suppression plantes attractives dans l’environnement proche des parcelles
Gestion des déchets contaminés - Broyage fruits au sol dès récolte terminée
5
Lutte complémentaire : Utiliser des insectes parasitoïdes qui pondent
leurs œufs dans les larves ou les pupes de Drosophila suzukii
Trichopria drosophilae
•  Déjà présent en Europe
•  Pond dans derniers
stades larvaires et pupes
de DS
•  1 femelle peut parasiter
jusqu’à 100 pupes
Ponte de Trichopria drosophilae
dans pupes de drosophiles – BIOBEST
Þ  réaliser des lâchers préventifs et répétitifs dans les vergers
Matériel et méthodes
3 systèmes de culture :
•  Parcelle de Cerise
(L. Blanc, Soucieu en Jarrest)
•  Parcelle de Framboise
(C. Brosse,
Les Pierres Blanches à Soucieu en Jarrest)
•  Parcelles de Myrtille
(M. Boinon, Longessaigne)
Þ  Suivi des populations de DS par
piégeage (identification et comptage)
•  Lâchers de Trichopria drosophilae
•  Suivi population et parasitisme par pièges sentinelles.
Þ  Tester l’efficacité des augmentorium avec Trichopria drosophilae
en conditions terrain
Filet à mailles
fines
Intérieur de
l’augmentorium
Parcelle de Cerise
•  Parcelle d’essai :
Regina/Ferdiva en BIO
•  Parcelle 2 : Burlat en
conventionnel (1 mois
avant Regina/Ferdiva)
•  Parcelle 3 : Folfer/
Ferdouce en BIO (15
jours avant Regina/
Ferdiva)
•  Parcelle 4 : Staccato en
conventionnel (tardive)
Parcelle de Cerise
900
800
Parcelle de Cerise
Femelle
Mâles
NombremoyendeD.suzukii(±ET)
700
600
Récolte
500
400
D.s.mâle
D.s.femelle
300
200
100
0
Dates
Parcelle de Framboise
•  Parcelle d’essai :
3 tunnels de variété Amira
Variétés produites sur
l’exploitation:
§ 
§ 
§ 
§ 
Tulameen
Enrosadira
Amira
…
Production de mai à fin
octobre
0
Cerise
Tunnel1
Dateetenvironnement
Tunnel2
25/08/2016
18/08/2016
12/08/2016
04/08/2016
28/07/2016
Tailledes
plants
20/07/2016
15/07/2016
25/08/2016
18/08/2016
12/08/2016
04/08/2016
28/07/2016
20/07/2016
600
15/07/2016
25/08/2016
18/08/2016
12/08/2016
04/08/2016
28/07/2016
20/07/2016
15/07/2016
NombremoyendeD.suzukii(±ET)
Parcelle de Framboise
900
800
700
Tailledes
plants
500
400
300
D.s.mâle
D.s.femelle
200
100
Les 1ers résultats 2016
•  Amélioration de la connaissance de la dynamique du ravageur sur les
parcelles étudiées.
•  Etablissement de la liste des parasitoïdes endémiques présents sur
chaque parcelle.
Résultats à venir :
•  Résultats d’émergences (Trichopria et D.s .) en cerise et myrtille pour
déterminer l’implantation et les taux de parasitisme.
•  Framboise : confirmation de l’efficacité de Trichopria pour contrôler
l’évolution des populations de Drosophila suzukii.
Perspectives
•  Sur notre territoire les productions de cerises et petits fruits vont rester
dynamiques et en développement dans les prochaines années.
•  Nécessité de poursuivre l’acquisition de connaissances et développer des
stratégies alternatives de terrain.
•  La contrainte économique : Trouver une réponse terrain rapidement !
•  Mobiliser aussi les acteurs socio-professionnels locaux autour de ce ravageur.
•  Pour maintenir une activité agricole compétitive : Développer un système
d’utilisation efficace, simple, alternatif et peu couteux pour les producteurs.
La problématique Drosophila suzukii
est encore devant nous.
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