1. Présentation de l’unité
1.1 Introduction
L’UMR 5243 « Géosciences Montpellier » (GM - http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/index.php)
est née au premier janvier 2007 de la fusion de deux UMR préexistantes (« Dynamique de la
Lithosphère » et « Tectonophysique ») et d’une Fédération de Recherche (« Institut des Sciences de
la Terre, de l’Eau et de l’Espace de Montpellier »). L’UMR a tout d’abord été dirigée par Serge
Lallemand pendant son premier quadriennal (2007-2010), puis par Jean-Louis Bodinier pendant le
second (2011-2014). GM est membre de l’OSU OREME (« Observatoire de Recherche Méditerranéen
de l’Environnement »), créé en 2009 et dirigé par Nicolas Arnaud.
Géosciences Montpellier regroupe la totalité des moyens humains en Sciences de la Terre à
Montpellier : plus de 100 permanents (enseignants-chercheurs, chercheurs et ITA), 20 chercheurs
non permanents (postdocs, ATER, CDD, émérites et chercheurs en convention d’accueil) et 40
doctorants. Elle est localisée pour l’essentiel sur le campus Triolet de l’Université Montpellier 2
(bâtiments 21, 22, 24, et Maison des Sciences de l’Eau).
Notre mission consiste à développer des connaissances nouvelles sur la dynamique terrestre et
ses manifestations de surface, en prenant en compte les couplages entre les différentes enveloppes
(atmosphère, hydrosphère, croûte, manteau). L’objectif est d’améliorer la compréhension des
processus géodynamiques aux différentes échelles et d’apporter notre contribution aux problèmes
de société en matière d’évaluation des aléas naturels, et de gestion de l’environnement et des
ressources.
1.2 Politique scientifique
Géosciences Montpellier revendique une large diversité de pôles d’intérêt et d’expertises.
L’unité aborde plusieurs aspects de la dynamique terrestre, tels que la structure et la déformation
du manteau et de la lithosphère, depuis l’échelle atomique jusqu’à celle des plaques, en utilisant
les outils de la tectonique, de la géochimie, de la géochronologie, de la géophysique et de la
sédimentologie. Nos travaux concernent les différentes enveloppes depuis la terre interne
(processus de différenciation, structure et dynamique du manteau, fluctuations du champ
magnétique) jusqu’à la surface (morphogénèse, traceurs géochimiques) en passant par la
lithosphère (subduction, orogènes, fractures, failles actives, mouvements actuels et récents,
géochronologie de la déformation intracontinentale, marges passives) et ses interactions avec le
manteau (interaction asthénosphère-lithosphère, formation et évolution de la lithosphère
océanique).
Ce savoir-faire issu de problématiques fondamentales est mis à profit dans plusieurs thèmes de
recherche répondant à des attentes sociétales, tels que :
• les risques naturels (séismes, glissements de terrain, tsunamis, inondations, …),
• les changements environnementaux et climatiques à fort impact anthropique (évolution du
trait de côte, intrusions salées littorales, …),
• les choix énergétiques pour l’avenir, qu’il s’agisse de prolonger les réserves carbonées ou
de développer de nouvelles filières énergétiques (hydrogène naturel, géothermie, …),