SEQUENCE N°2 : Le Récit complexe Nouvelles réalistes et

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SEQUENCE N°2 : Le Récit complexe
Nouvelles réalistes et fantastiques
Support : Contes du jour et de la nuit, Guy de Maupassant (Œuvre complète).
Objectifs principaux :
- Savoir analyser et produire un récit complexe (variations de rythme et rupture de
l’ordre chronologique) ;
- Découvrir le mouvement réaliste et le fantastique ;
- Découvrir les caractéristiques du genre de la nouvelle.
Objectifs spécifiques :
- Grammaire : les types de phrases ;
- Grammaire : la valeur des temps du récit ;
- Orthographe - Conjugaison : le passé simple ;
- Grammaire : les déterminants.
SEANCE N°1 Jeudi 3/10
Objectif : Découverte de l’objet livre et entrée par le paratexte.
Dominante : Lecture
Supports : Photocopie de la couverture du livre ; incipit de la nouvelle « Le Vieux » (p.103)
Analyse de l’image :
- Quel est l’élément le plus important dans cette image, celui qui prend le plus de
place ?Le ciel : parallèle à établir avec le jour et la nuit, importance de l’arrière plan
qui semble beaucoup plus important que les personnages et qui les domine.
- A quelle époque à peu près se situe cette scène (interrogation sur le titre Promenade
aux Champs-Élysées, est-ce ainsi qu’un lecteur du XXe siècle se représente les
Champs -Elysées) ? Quels éléments permettent de le deviner ? La voiture à cheval, la
tenue des personnages laissent deviner que cette scène se situe à peu près au XIXe
siècle.
D’OU que peut-on en déduire sur l’auteur ? A votre avis, à quelle époque vit-il ?
Analyse du titre :
Mur parlant à propos du mot « contes » : à quoi cela fait-il penser ? Quels personnages,
quels lieux, à quels moments, quelles aventures ? « Merveilleux, princesses, lieux
extraordinaires reculés et moments imprécis « il était une fois » … »
- Puis lecture d’un extrait d’incipit pour invalider cette hypothèse : pas de « il était
une fois », pas de princesses, pas d’aventures extraordinaires mais au contraire des
personnages simples, des précisions, des pays bien réels ;
D’OU une conclusion : le mot « contes » recouvre ici un sens qui n’est pas celui que nous
lui donnons d’ordinaire. Il faut le prendre au sens de « récit bref » sans le merveilleux.
- Sens de l’expression « du jour et de la nuit » : 2 types de contes différents. Quelle
information cela apporte-t-il ? Que peuvent avoir de différent les contes de la nuit par
rapport à ceux du jour ? Atmosphère inquiétante introduite par le mot « nuit ».
Travail à la maison : Apprendre la leçon.
SEANCE N°2 Lundi 7/10 M
Objectif : Savoir reconnaître la valeur des temps dans le récit
Dominante : Grammaire
Support : Incipit du texte Le Vieux distribué à la séance précédente.
En début de séance : Compte-rendu de recherches effectuées au préalable.
CONCLUSION : Les Contes du jour et de la nuit ont été écrits par Guy de Maupassant au
XIXe siècle. Guy de Maupassant est un écrivain réaliste né en Normandie (chercher des
indices dans le texte distribué). Il meurt après avoir sombré dans la folie.
Activité n°1 : souligner les verbes conjugués de ce passage en utilisant une couleur différente
pour chaque temps.
Remarque : le passage est composé uniquement de deux temps, le passé simple et l’imparfait.
Activité n°2 : imaginer que vous tournez un film qui aurait pour scénario cette nouvelle. A
chaque verbe correspond un plan. Dessiner les plans pour les verbes « tombait »,
« semaient », « paissaient », « mettaient en mouvement », « chantaient », « s’ouvrit »,
« entra », « approcha », « pendaient » « se mit à japper ». Quelles remarques pouvez-vous
faire ?
Les verbes au passé simple amènent des gros plans, sur des personnages, des animaux ou des
objets vus de près. Les verbes à l’imparfait amènent des plans larges, sur des éléments du
décor et souvent descriptifs. Ex : « ses bras trop longs pendaient ».
Activité n°3 :
- Relever tous les verbes qui indiquent ce que fait l’homme. A quel temps sont-ils ?
Peut-on changer l’ordre de ces actions ? Non, les passés simples suivent donc l’ordre
chronologique et expriment une succession. Pour que l’homme approche de la ferme,
il faut d’abord qu’il entre : il faut, pour qu’une action s’effectue que la précédente soit
terminée. Le passé simple est donc borné, limité dans le temps.
- Relever tous les verbes qui évoquent le décor (imparfait). Peut-on les intervertir ? Oui,
les verbes à l’imparfait évoquent des actions qui ne sont pas successives mais
simultanées.
Peut-on donner un début et une fin précis à ces faits ? Non, ces faits ne sont pas
bornés.
LECON :
Le récit utilise essentiellement deux temps : le ………. et l’ ……….
Le passé simple est le temps des éléments de ………. plan. Les passés simples d’un
texte correspondent à des faits qui se ………. et sont ………. : leur début et leur fin se
produisent dans le texte.
L’imparfait est le temps des éléments de ………. plan. Les imparfaits d’un texte
correspondent à des faits ………. et qui ne sont pas ………. On l’utilise souvent dans les
textes ……….
Travail à la maison : exercice en dessous du texte. Amener le livre de grammaire.
SEANCE N°3 Lundi 7/10 AM et Mardi 8/10 M
Objectif : savoir conjuguer les verbes au passé simple.
Dominante : orthographe-conjugaison
Support : même extrait.
Souligner les verbes au passé simple dans le texte et les classer dans un tableau en trois
colonnes par groupes.
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
1e groupe : mettre à la première personne quelques verbes.
Remarque : il ne faut pas confondre imparfait et passé simple ( substitution par une autre
personne)
Conjugaison d’un verbe en soulignant en rouge les terminaisons : je regardai - tu regardas – il
regarda – nous regardâmes – vous regardâtes – ils regardèrent. Apprendre par cœur ces
terminaisons.
3e groupe : conjuguer le verbe :
- « venir » : je vins ; tu vins ; il vint ; nous vînmes ; vous vîntes ; ils vinrent ;
- « pouvoir » : je pus ; tu pus ; il put ; nous pûmes ; vous pûtes ; ils purent ;
- « asseoir » : j’assis ; tu assis ; il assit ; nous assîmes ; vous assîtes ; ils assirent.
2e groupe : conjuguer le verbe « finir »
Quelques cas particuliers : conjuguer le verbe « naître », le verbe « vivre », le verbe « voir ».
Distribution d’un tableau de conjugaison.
CONJUGUER AU PASSE SIMPLE
LES TERMINAISONS
Verbes en –er Verbes en –ir, -re,
Asseoir et voir
Ex : manger
Ex : prendre
Je mang
Je pr
Verbes en –oir, -oire, -aître, -oudre Tenir et venir
+ Lire, plaire, taire, conclure, vivre.
Ex : venir.
Ex : boire
Je b
Je v
LES DIFFICULTES
• Au Premier groupe :
Lancer
Manger
Naviguer
Aller
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….
•
Au troisième groupe :
Acquérir
Atteindre
Ecrire
Faire
Plaire
Pouvoir
Conduire
Fuir
Devoir
Joindre
Rire
Dire
Naître
Savoir
Valoir
Vivre
Vaincre
Livre de grammaire : extrait de La chevelure de Guy de Maupassant
Le meuble et son secret
J’ouvrais à chaque instant ses portes, ses tiroirs ; je le maniais avec ravissement,
goûtant toutes les joies intimes de la possession.
Or, un soir, je ……………. (s’apercevoir), en tâtant l’épaisseur d’un panneau, qu’il
devait y avoir là une cachette. Mon cœur ……………. (se mettre) à battre, et je …………..
(passer) la nuit à chercher le secret sans le pouvoir découvrir.
J’y ……………. (parvenir) le lendemain en enfonçant une lame dans la boiserie. Une
planche …………….. (glisser) et j’……………. (apercevoir), étalée sur un fond de velours
noir, une merveilleuse chevelure de femme !
Oui, une chevelure, une énorme natte de cheveux blonds, presque roux, qui avaient dû
être coupés contre la peau, et liés par une corde d’or. (…)
Je la ……………. (prendre), doucement, presque religieusement, et je la ……………
(tirer) de sa cachette. Aussitôt, elle se ……………. (dérouler), répandant son flot doré qui
……………. (tomber) jusqu’à terre, épais et léger, souple et brillant comme la queue en feu
d’une comète.
Guy de Maupassant, La Chevelure
1° Compléter les blancs en conjuguant les verbes entre parenthèse au passé simple à la
personne correspondante.
2° Transposer les verbes ainsi trouvés à la première personne du pluriel.
La première activité se fera à l’aide des tableaux de conjugaisons, la seconde se fera sans
aucun document.
Travail à la maison : ex 4 p54.
SEANCE N°4
Objectif : Reconnaître les différents déterminants.
Dominante : grammaire
Support : le même extrait.
Passage de « un bonnet blanc » à « des paysans » : relever les déterminants et classer les
déterminants selon la catégorie à laquelle ils appartiennent.
Exemples de pronoms dans le texte suivant qui ressemblent à des déterminants.
Reconnaître un déterminant. :
Le déterminant précède le nom pour constituer un groupe nominal.
Ex : Le chien aboie : « le » = article défini. « Il le détache de sa laisse » : « le » = pronom.
Exemples
Le, la, les, l’
Nom
Article défini
Un, une, des (aux, au, du,
des)
Article indéfini
Du, de la
Mon, ma, mes, ton… notre,
votre, leur(s), nos…
Article partitif
Adjectif possessif
Ce, cette, cet, ces
Adjectif
démonstratif
Adjectif indéfini
Chaque, certain, aucun,
même, quelque, tout, tous,
quelques, beaucoup de …
Place
Fonction
Devant un nom de chose
que l’on connaît.
Devant un nom que l’on ne
peut pas identifier
clairement dans le réel.
Devant le nom de quelquechose qui appartient à Détermine
le nom.
quelqu’un.
Devant le nom de quelquechose qu’on montre.
Un, deux, trois, mille, cent,
vingt…
Premier, second,
quatrième…
Quel(le)
Adjectif numéral
cardinal
Adjectif numéral
ordinal
Adjectif
exclamatif ou
interrogatif.
Devant un nom dont on
donne la quantité précise.
Devant un nom dont on
donne le rang
Devant un nom dans une
phrase interrogative ou
exclamative.
RECAPITULONS : LE GROUPE NOMINAL
DETERMINANTS
NOM
EXPANSIONS
NB : En général, le déterminant précède le nom. Mais les expansions nominales aussi peuvent
être placées devant. Ex :
Exercices :
I - Compléter par le déterminant qui convient.
1. A cet endroit, il y avait autrefois un très grand manoir, or … manoir était hanté.
2. J’ai perdu … lunettes et pourtant il me semble que je les avais mises dans … étui.
3. En découvrant le paysage qui s’offrait à lui, Fabrice s’exclama : … magnifique décor !
4. Il me semblait avoir emporté quatre livres, or je n’en vois … trace.
5. A quoi penses-tu ? Serait-ce encore à … interrogation que le professeur vous a rendue
hier ?
II –Lisez ce texte :
Lorsqu’une ville est pourvue d’un passé historique, si mince qu’il soit, lorsque son
château a appartenu autrefois à un Robert Stuart, elle n’est pas sans posséder quelques ruines.
Or, en Ecosse, toutes les ruines sont hantées par des esprits. Du moins, c’est l’opinion
commune dans les Hautes et Basses-Terres.
Les ruines les plus anciennes, et aussi les plus mal famées de cette partie du littoral,
étaient précisément celles de ce château de Robert Stuart, qui porte le nom de DundonaldCastle.
A cette époque, le château de Dundonald, refuge de tous les lutins errants de la
contrée, était voué au plus complet abandon. On allait peu le visiter sur le haut rocher qu’il
occupait au-dessus de la mer, à deux milles de la ville. Peut-être quelques étrangers avaientils encore l’idée d’interroger ces vieux restes historiques, mais alors ils s’y rendaient seuls.
[…] En effet, quelques histoires couraient sur le compte de certaines « Dames de feu » qui
hantaient le vieux château.
Jules Verne, Les Indes noires.
Travail à la maison : finir les exercices et apprendre la leçon par cœur.
CONTROLE
1° Dans les phrases suivantes, parmi les mots en gras, relever ceux qui sont des déterminants.
Les enfants sont allés jouer dans le jardin. Je les entends crier. – Quelques livres m’ont
marqué. Certains m’ont ennuyé. Dès qu’il est entré, je l’ai reconnu. – Achetez des oranges ;
vous éviterez ces rhumes qui durent trois semaines. – Tous les échantillons sont arrivés mais
je n’arrive toujours pas à prendre ma décision. Quelle couleur choisir pour notre nouveau
canapé ?
2° Donner la nature et la fonction des déterminants en caractères gras.
La fenêtre de mon donjon s'ouvrait sur la cour intérieure; le jour, j'avais en perspective les
créneaux de la courtines opposée, où végétaient des scolopendres et croissait un prunier
sauvage. Quelques martinets qui, durant l'été, s'enfonçaient en criant dans les trous des murs,
étaient mes seuls compagnons.
SEANCE N°5
Objectif : Savoir repérer les éléments qui insistent sur la cohérence du récit et réviser le
schéma narratif.
Dominante : Lecture
Support : « Une vendetta », nouvelle extraite du recueil Contes du jour et de la nuit,
Maupassant
Remettre dans l’ordre les éléments de la nouvelle.
Quel nom attribuer à chacun des éléments ?
Extrait n°3 (situation initiale) : quel est le temps utilisé ? Pourquoi ? Quelles sont les
indications données ? Qui sont les personnages présents ? Comment appelle-t-on ce passage
qui se situe à l’incipit du texte et qui sert à présenter les personnages, le temps, le lieu ?
Extrait n°8 (élément déclencheur ou perturbateur) Quel est le changement par rapport à la
situation initiale ? Quels sont les indices de ce changement ? ( indice de temps « un soir »)
Extrait n°6,2,1,5 : (péripéties) Souligner les indications de temps. Résumer ces trois
paragraphes en utilisant une phrase pour chaque paragraphe et en utilisant les indices de
temps repérés. A quoi correspondent ces paragraphes ?
Extrait n° 4 Quel était le but de la vieille dame dès le début de la nouvelle ?Que se passe-t-il
dans cet extrait ? Comment appelle-t-on le passage du récit qui résout le problème posé au
début ?
Extrait n°7 : Comment Maupassant conclut-il son texte ? Comparer avec le début du texte ?
Quels sont les changements, les points communs ? Pourquoi cette conclusion est-elle aussi
brève ? Quels éléments auraient été développés si la fin avait été plus longue ?
Envoyer deux élèves au tableau pour faire la leçon du jour : qu’est ce que le schéma narratif ?
On peut s’aider d’un dessin.
LECON : Le schéma narratif est constitué de ………. éléments.
La …………….. est le point de départ du récit : on y apprend où et quand se déroule l’action
et qui sont les personnages principaux.
Un élément …….………. perturbe cette situation.
Après cette perturbation se déroulent de nombreuses …………………..
Heureusement arrive un élément de …………….. et le calme est retrouvé dans la situation
………………
Travail à la maison : Apprendre la leçon, finir de remettre dans l’ordre la nouvelle si cela
n’est pas fait.
SEANCE N°6 Lundi 14/10
Objectif : Distinguer les différents types de phrases
Dominante : Grammaire
Support : « Une vendetta »
Les Types de phrases
Activité n°1 : Relever dans la partie du texte de « Toute seule (…) » à « (…) en levant le
doigt » :
- une phrase qui donne une information ;
- une phrase qui pose une question ;
- une phrase qui donne un conseil ou un ordre.
Comment appelle-t-on ces types de phrases ?
Leçon : La phrase peut être :
- ……………. : dans ce cas, elle donne une information et s’achève par un ………… ;
Exemple :
- ……………. : dans ce cas, elle pose une question et s’achève par un …………….
d’…………….
Exemple :
- ……………. : elle formule un ordre ou un conseil et s’achève par un point ou un point
d’exclamation.
Exemple :
Activité n°2 : Répondez à la question « Comment ferait-elle sans personne, infirme, si près
de la mort ? »
Suite du texte : elle dressera son chien, l’entraînera à tuer et se vengera du meurtrier de son
fils en lâchant son chien sur lui.
Sur quoi porte le mot interrogatif « comment » ? Sur la manière de procéder. On dit qu’il
s’agit d’une interrogation partielle car elle porte sur une partie de la phrase.
Répondez maintenant à la question « entends tu ? » Que remarquez vous ? On ne peut
répondre que par oui ou par non. Y a-t-il un mot interrogatif ? Non. L’interrogation porte sur
toute la phrase : il s’agit d’une interrogation totale.
Leçon : Il existe deux types de phrases interrogatives :
- l’……………. …………….. porte sur toute la phrase : on peut y répondre par ……
ou par ……. ;
- l’……………. ………………. porte sur une partie de la phrase : on attend alors une
réponse précise.
Les Formes de phrases
Activité n°1 :Relever les phrases négatives de ce passage :
« Elle ne dormait plus ; elle n’avait ni repos, ni apaisement » ; « la vieille ne lui donna encore
rien à manger ».
Quel rôle jouent ces phrases ? Elles donnent une information
Mettre à la forme négative :
- « Que ferait-elle ? » : la phrase pose-t-elle toujours une question ? Oui, elle est
toujours interrogative ;
- « Va ! » : la phrase donne-t-elle toujours un ordre ? Oui, elle est donc toujours
injonctive.
Leçon : Toute phrase, qu’elle soit ……………, …………….ou ………………, peut être
affirmative ou négative.
Activité n°2 : « Va ! » est une phrase injonctive. Elle se termine par un point d’exclamation.
Comparer : un peu plus haut, la vieille dit « C’est la mère qui le promet ! » Cette phrase estelle injonctive ? Quel est sa fonction ? Elle donne une information et est donc déclarative.
Pourquoi a-t-on donc ajouté un point d’exclamation ? Pour exprimer un sentiment ou une
émotion.
Une phrase interrogative peut elle-aussi être exclamative : « est-il bête ! »
Leçon : Toute phrase, qu’elle soit ……………., ……………. ou ……………. peut être
exclamative : elle exprime ainsi un ……………. ou une …………….
Un cas particulier : « Hé ! Nicolas ! » Quel phénomène rend ces phrases atypiques ? Il n’y a
pas de verbes.
Leçon : Il existe des phrases sans ……………. On les appelle phrases ………………
Travail à la maison : exercice 1 et 2 p119 du livre de Grammaire « Plus que parfait Bordas »
SEANCE N°7 Mardi 15/10
Objectif : Compréhension littérale : être acteur de sa lecture.
Dominante : Lecture/Ecriture
Support : La Parure
- Lecture par le professeur du début de la nouvelle. Les élèves écoutent et au fil de l’écoute
remplissent une grille de lecture. Le professeur effectue des pauses régulières pour faire le
bilan de la lecture.
Situation initiale
Les personnages
Quel problème
évoqué ?
est
Evénement
déclencheur
Péripéties
Résolution
Nouveaux
événements
- Imaginer la fin de ce texte en une quinzaine de lignes.
SEANCE N°8 Jeudi 17/10 M
Objectif : Comprendre le rôle de la chute et de ses indices tout au long du texte.
Dominante : Ecriture
Support : Productions des élèves
Lecture de productions des élèves et recherches personnelles : quels indices du début ont-ils
réutilisés dans leur production ? Les personnages en présence sont-ils toujours les mêmes ?
Ont-ils créés la surprise ?
A partir des éléments décelés et de la lecture de quelques chutes d’élèves, demander aux
élèves de dresser une liste des éléments à faire intervenir dans une chute.
Pour écrire une fin, il faut tenir compte :
- des indices grammaticaux (personne, temps, niveau de langue) ;
- des indices de temps et de lieu (compléments circonstanciels, adverbes) ;
- des indications sur les personnages : il faut régler leur sort ;
- des indices lexicaux et des figures de style (le vocabulaire, les figures de style) ;
- du point de vue adopté par le narrateur.
Une fin peut être : heureuse, comique, tragique, ouverte, sous forme de morale. (selon les
éléments présentés par les élèves)
Lecture de la véritable fin de la nouvelle : comment Maupassant reprend-il les éléments qu’il
a évoqués au début ? les personnages, la référence à la parure. Quels éléments ont évolué ?
Mme Loisel semble vieille, Mme Forestier a un enfant. Qu’est-ce qui crée la surprise dans la
nouvelle ? Tous les efforts accomplis s’avèrent inutiles car la parure était fausse. Mme Loisel
avoue son mensonge et Jeanne Forestier révèle que la parure était fausse. La chute est donc le
moment de la vérité. En même temps, il s’agit de révéler un non-dit et de créer la surprise.
Comparer la situation sociale de Mathilde Loisel au début et à la fin de la nouvelle : son désir
a-t-il abouti ? Pourquoi ?
CONCLUSION : Rédiger la leçon du jour en utilisant les mots « chute », « indices »,
« surprise », « vérité », « tragique ».
La chute est un élément très important dans la nouvelle. Elle est annoncée par
divers indices dans le texte mais elle permet aussi de créer la surprise auprès du lecteur
en révélant une vérité à laquelle on ne s’attendait pas.
La chute de La Parure est une chute tragique : Mathilde a échoué, elle est encore
plus pauvre qu’avant et cela pour rien car la parure était fausse.
Travail à la maison : Lire Cendrillon et établir le schéma narratif de ce conte.
SEANCE N° 9 Jeudi 17/10 AM
Objectif : Savoir repérer les variations de rythme du récit : la scène, l’ellipse, le sommaire ou
résumé d’action.
Support : extrait de Tintin et le crabe aux pinces d’or et de La Parure
- La Scène
p.82,83,84 : résumer cet épisode (le mari de Mathilde rentre chez lui avec une invitation du
ministère). Quelle est la caractéristique principale de la nouvelle ?Si l’on peut résumer ces
propos de manière très brève, pourquoi Maupassant le développe-t-il dans un récit très bref ?
Quelle information nous donne-t-il ? Ce type de passage s’appelle une scène.
- Le Sommaire ou résumé d’action
p.88 « elle connut… son misérable argent » : combien de temps dure cette vie ? Comparer le
nombre de lignes avec le passage précédent. Pourquoi ce passage est-il beaucoup plus court ?
Comment peut-on appeler ce type de passage ? (succession chronologique rapide).
- L’ellipse
Activité 1 : Tintin : Extrait de la bande dessinée. Que s’est-il passé entre la première et la
deuxième image ? Pourquoi le dessinateur n’a-t-il pas jugé nécessaire de montrer ce qui se
passe entre ces deux images ?
Activité 2 : La Parure, p.89 « Mme Loisel connut…ou vous sauver » : dans cet extrait, toute
la vie de Mme Loisel n’est pas racontée. Quel passage est passé sous silence ? « Et cette vie
dura 10 ans. »
Pourquoi Maupassant choisit-il de ne pas raconter ce qui s’est passé pendant ces 10 ans ? On
appelle ce type de passage sous silence une ellipse temporelle.
LECON : La nouvelle est un récit bref. L’auteur varie le rythme du récit afin d’être plus
efficace. La scène permet de développer de manière plus longue les passages importants. Le
sommaire ou résumé d’actions permet de résumer rapidement une suite d’actions L’ellipse
permet de passer sous silence certains passages inutiles pour comprendre l’histoire.
Travail à la maison :
SEANCE N°10 Lundi 21/10 M
Objectif : Distinguer le conte merveilleux du conte réaliste pour mettre en place les
caractéristiques de la nouvelle.
Dominante : Lecture
Support : La Parure et Cendrillon de Charles Perrault
Relire le début de La Parure : quelle vie mène l’héroïne ? Qu’apprend-on sur elle au 3e
paragraphe ? Qu’est ce qui est le plus développé ? Qu’en déduisez vous ?
L’héroïne mène une vie pauvre et est malheureuse. Ce sont ses rêves de luxe et de
merveilleux qui sont le plus développés. Maupassant veut montrer le contraste entre la réalité
et les rêves que les contes merveilleux font naître.
Remplir le tableau suivant :
La Parure
Cendrillon
La Situation initiale :
L’héroïne : qu’apprend-on
sur elle ?
La formule initiale
L’événement déclencheur
Comment l’héroïne se
procure-t-elle de quoi aller au
bal ?
Les péripéties : Par quel
événement se conclut le bal ?
La Situation finale : Quelle
fin conclut le récit ? Quelle
est la situation de l’héroïne ?
CONCLUSION : L’élève dressera pour chaque genre la liste des caractéristiques.
Les points communs :regarder la longueur approximative : deux récits brefs.
Cendrillon est un conte merveilleux : la résolution du conte fait appel à la magie, les héros
sont des types (ex : Cendrillon est simplement bonne et belle) et la fin est heureuse.
La Parure est une nouvelle réaliste : Maupassant y montre le contraste entre la réalité et les
rêves, il insiste longuement sur le portrait psychologique de Mathilde, sur sa situation sociale.
La fin est réaliste et ne fait pas appel à la magie.
La Parure reprend beaucoup d’éléments de Cendrillon tout en étant différente : il s’agit d’un
pastiche.
SEANCE N°11 Lundi 21/10 AM
Objectif : Reconnaître dans un texte les anticipations et les retours en arrière. Savoir les
utiliser dans ses propres productions.
Support : extrait de la nouvelle La Confession
Dominante : lecture-écriture
Question littérale : que raconte l’auteur dans cet extrait ?
Classer les événements de ce récit dans l’ordre chronologique. Que remarquez-vous ? Est-ce
l’ordre choisi par l’auteur ?
Quel est le récit principal, le moment à partir duquel se situent tous les autres ? A quel temps
est-il ?
La première phrase : Qu’est-ce qui peut sembler singulier dans ce début de récit ? La suite du
texte se passe-t-elle avant ou après la mort de Marguerite ? Comment appelle-t-on le fait
d’annoncer quelque-chose qui ne s’est pas encore passé ? Repérer les temps verbaux dans
cette phrase.
Le quatrième paragraphe : A quelle époque se déroulent les événements évoqués à partir de ce
paragraphe ? Quel temps est utilisé au début de ce paragraphe ?
LECON :
Le récit suit parfois l’ordre du temps que l’on appelle aussi ordre chronologique.
Mais il peut ne pas le suivre. Dans ce cas, il utilise :
- des retours en arrière qui rappellent des événements survenus antérieurement ;
- des anticipations qui évoquent des actions qui se passeront ultérieurement.
Dans un récit au passé, les anticipations se font généralement au conditionnel et les retours en
arrière au plus-que-parfait.
Remettre dans l’ordre ces scènes représentant l’assassinat de Marat par Charlotte Corday : cb-d-a.
Ecrire le récit de ce qui s’est passé en respectant l’ordre chronologique.
Réécrire ce récit en suivant l’ordre b-d-c-a. Le récit principal sera b : attention à la cohérence
du récit et au respect des temps.
Etablir une liste des éléments caractéristiques de la nouvelle.
Envoyer un élève au tableau pour inscrire un élément caractéristique de la nouvelle, puis un
autre…
Discussion de la classe sur ce qu’il faut garder ou non.
LECON : La nouvelle est un récit bref. Elle utilise l’ordre chronologique et ses ruptures
(ex : anticipations, retours en arrière, ellipse) pour créer le suspens et conclure sur une
chute surprenante.
Travail à la maison :
SEANCE N°12
Objectif : Contrôle final. Evaluer les connaissances des élèves concernant le récit complexe.
Support : Production des élèves.
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