16 juin 2010 | par La rédac'
Méfiez-vous des idées qui puent !
Le mot du jour : racisme
DES AFFICHES CHOC POUR FAIRE RÉFLÉCHIR : SOS RACISME, LANCE CETTE SEMAINE
UNE CAMPAGNE QUI S'ATTAQUE AUX PRÉJUGÉS ET AUX DISCRIMINATIONS RACISTES.
SELON L'ASSOCIATION, LES PROPOS RACISTES SONT TROP BANALISÉS EN FRANCE.
15.000 affiches seront placardées à partir du mardi 16 juin. (©SOS Racisme)
Que dit l’@ctu ?
« Méfiez-vous des idées qui puent ! » Ce slogan s’affichera dès cette semaine
sur des panneaux publicitaires. Sur les photos : des personnes reniflant du… papier
toilette ! De quoi attirer l’attention des Français ! Et c’est bien, là, l’objectif de
l’association SOS Racisme, à l’origine de cette campagne. Avec ses affiches, elle
veut dénoncer une « libération de la parole raciste en France ».
Les paroles racistes se banalisent
Car selon SOS Racisme, les propos racistes sont trop banalisés en France. Souvent
véhiculés par les médias, les hommes politiques ou encore Internet, ils stigmatisent
des catégories de population. Les jeunes de banlieue, les immigrés et les musulmans
sont les plus touchés par ces discriminations. L’association met en cause le débat sur
l’identité nationale, qui aurait aggravé cette banalisation.
Les constats de SOS Racisme sont confirmés par des études sérieuses
Le Conseil de l’Europe, un organisme chargé de veiller à la protection des droits de
l’homme en Europe, a publié, hier, un rapport dénonçant les dérives racistes. Il
apparaît que lesdiscriminations raciales sont encore trop nombreuses en France,
notamment en matière d’accès à l’emploi et à l’éducation.
« Ne devenez pas le porte-parole de l’intolérance », écrit SOS Racisme sur ses
affiches. Les propos racistes ne doivent jamais être considérés comme banals. Les
dénoncer est un moyen de lutter contre le racisme.
racisme : une théorie qui consiste à croire que certaines races ou familles sont
supérieures à d’autres. Une attitude qui conduit inévitablement à mépriser celles ou
ceux qui n’appartiennent pas à sa famille ou à sa catégorie.
8 novembre 2008 | par La rédac'