Semaine contre le racisme à Nyon

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DU 20 AU
27 M
OGR
ARS 2015
AMM
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Le racisme ordinaire
Vendredi 20 mars
Court métrage Le racisme ordinaire c’est quoi ?
•
Salle Communale 19h • Pièce de théâtre
Entrée libre Le racisme expliqué à ma fille de Tahar Ben Jelloun.
Par le théâtre Kurora
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CONTRE LE
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RAC
DU 20 AU
27 M
ARS 2015
Repas communautaire
Venez partager une spécialité de votre pays
ou région d’origine
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SEMAINE CO
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Ambiance musicale
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econtreleracisme.ch
Avec le groupe «The swiss and the senegalese »
Samedi 21 mars
Marché de Nyon dès 10h30
•
Musique, sketches
•
Apéritif dînatoire
Ambiance multiculturelle autour d’un apéritif offert
par la CISEN dès 12h
Du 23 au 27 mars
Maisons de quartier de la Levratte
et du Pré-de l’Oie
•
Expositions de panneaux
Réalisés par différents partenaires,
sur la thématique du racisme ordinaire
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Le racisme ordinaire est une réaction aux changements
sociaux qui résultent des changements économiques.
Du mépris de l’Autre, au rejet de la différence et jusqu’à
la ségrégation, les causes et les manifestations du racisme
ordinaire sont multiples et complexes.
Le racisme ordinaire c’est …
Un
héritage de
l’histoire
Il va de pair avec
la colonisation et
les mouvements
migratoires. Il est
aussi lié à l’extension du capitalisme
(dévalorisation de
la classe ouvrière),
et au développement des villes
(opposition richespauvres, nationaux-étrangers).
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Une
conséquence
du système
économique
Le racisme d’aujourd’hui facilite
l’exploitation des
travailleurs immigrés et renforce l’exclusion sociale. Il est
un obstacle pour un
accès à la vie économique, à l’éducation,
à la santé, …
Une
confrontation
des cultures
et des
identités
Il est le rejet de la
différence culturelle, une réaction
à un sentiment de
menace pesant sur
l’identité collective,
qu’elle soit définie
en termes de nation,
de religion ou de
communauté.
Une
conséquence
de la
structure
hiérarchisée
de nos
sociétés
La logique de la différence (de genre,
de religion, de statut social,…), sans
être seule en cause,
semble être aujourd’hui bien plus
forte que celle de
l’infériorisation qui
permet de justifier
la domination, l’exploitation, de l’Autre.
Une
résistance au
changement
qui peut se développer parmi ceux qui
se retrouvent laissés-pour-compte de
la désindustrialisation, les catégories
sociales aisées sont
aussi tentées de se
protéger des Autres
en construisant les
barrières symboliques et concrètes
de la ségrégation.
La ségrégation peut
être explicitement
raciale, mais aussi
relever de raisons
plus économiques
et sociales.
Une
violence
concrète ou
symbolique
inacceptable
En effet la population se définit de
nos jours davantage
en termes d’inclus
et d’exclus. Les premiers sont capables
de participer à une
économie globalisée, alors que les
seconds sont rejetés
aux marges ou à la
périphérie de rapports sociaux qui se
défont.
Une
conséquence
de nos modes
de vie actuels
qui génèrent stress,
compétition, surmenage, concentration
de population. Les
forces manquent
pour accepter l’Autre
avec ses différences
et ses apports
culturels. Le monde
change trop vite et
l’Autre, ou celui jugé
inférieur, subit les
conséquences d’une
société encore fortement dominée par
les valeurs masculines. Les violences
conjugales en font
malheureusement
aussi partie.
A nous d’en prendre
conscience, de réagir, de changer le
monde et non pas
en vouloir aux plus
faibles. Il ne faut
pas oublier que
le peuplement de
l’Europe s’est fait
par assimilation
continue de personnes en mouvement, souvent
fuyant la guerre
ou des conditions
de vie devenues
insupportables.
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