PRENEZ GARDE A VOUS-MEME Luc 17 :1-37 Verset Clé 17 :3a « Prenez garde à vous-mêmes. » Quand le chef d’état passe en revu l’armée de la nation, l’un des états majors crient : « Garde-vous » et les soldats tirent l’épée et met la manche devant leur face. Ceux qui attendent la seconde venue de Jésus, sont tous l’armée de Dieu. Berger Thierry a nommé son tableau d’organisation de prêche de la nouvelle année, « armée de prêche. » En attendant l’avènement du Seigneur, nous devons prêcher, nous devons enseigner, nous devons prier, nous devons faire beaucoup de choses. Mais comme le titre du message de ce matin, nous devons prendre garde à nous-mêmes. Pourquoi ? En un mot, car, étant encore dans le corps faibles, en quoi nous ne pourrons difficilement fier, nous avons beaucoup de possibilité de s’écarter du bon chemin. Il y a plusieurs récits dans la parole de ce matin. Ils nous enseignent communément les vertus que nous devons avoir en tant que chrétien. Que Dieu fasse de nous bons et fidèles chrétiens dont l’image est conforme à sa volonté. Que Dieu donne un mot de sa parole ! Premièrement, une occasion de chute. Regardons le verset 1. Jésus dit à ses disciples : Il est impossible qu’il n’arrive pas des occasions de chute, mais malheur à celui par qui elles arrivent ! La plus grande chute dans l’histoire humaine est bien entendu celle par laquelle Adam est déchu en écoutant la parole de serpent dans le jardin d’Eden. Depuis, Satan ne cesse de travailler, afin de faire chuter les hommes. En tant qu’un être déchu, l’homme se révèle comme un être imparfait. Si chacun désire voir un homme parfait en un homme, on sera vite déçu et tombera dans un desarroi. Lui-même sait qu’il est loin de l’état parfait. C’est la vie, comme le disent les français avec une certaine résignation. Jésus admet cette situation du monde et de l’homme. Si on voit la version anglaise, le mot occasion de chute est traduit en « scandale ». L’homme politique provoque souvent le scandale, comme ces jours-ci en France les affaires de Clearstream. Il s’agit de l’influence, par laquelle les hommes innocents vacillent en regardant les autres hautement placés. Quand berger Noé de Kiev est venu, il a dit que tous les français semblent être comme les fonctionnaires. J’ai pris un peu de temps pour comprendre le sens de sa parole. Il dit qu’en Kiev, si quelqu’un dit : je suis fonctionnaire, on commence à le regarder comme un brigand, c’est à cause du consensus de leur corruption, dit-il. De la sorte, la vie double devient une occasion de chute. Lc 16 :14 dit que les Pharisiens aimaient l’argent. Ils avaient une belle apparence religieuse. Mais leur vie était double, car les gens voyaient qu’ils détachait leur âne au sabbat pour éviter la perte du gain matériel, alors qu’ils négligeaient la guérison d’une âme souffrante au sabbat. Cela faisait le scandale et fait chuter beaucoup de gens qui les regardaient. Quelle est la conséquence pour ceux par qui l’occasion de chute arrive ? Jésus dit, « Il serait plus avantageux pour lui qu’on lui mette au cou une pierre de moulin et qu’on le lance dans la mer, que s’il était une occasion de chute pour l’un de ces petits. » C’était une ancienne supplice pour les criminels. Nous voyons combien la peine sera grande si quelqu’un est devenu une occasion de chute. Pourtant, l’homme a un constant risque de devenir une occasion de chute, car il est par nature mauvais et corrompu. Jésus avait atténué la nuance, en disant, « il est impossible qu’il n’arrive pas … » Donc, nous devons être attentifs vu à notre nature, en sorte que par notre chute les autres ne chutent pas à notre suite. Ces jours-ci en regardant quelques matchs de rugby, dans une mélé et dans une stricte règles, je me suis dit comment ne pas commettre les fautes. De même, si nous vivons dans ce monde pleine de désarrois et des influences néfastes avec notre propre nature qui est coupable, il nous paraît difficile de ne pas 1 commettre une erreur et être une occasion de chute. D’où cet avertissement de Jésus : Prenez garde à vous-mêmes. Nous devons veiller sur nous-mêmes, afin de ne pas tomber. Mais nous sommes toujours faibles, prêts à tomber. Alors que faire ? Jésus dit, « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il porte sa croix et qu’il me suive. » Nous ne nous connaissons pas très bien ni prévoir sur nous-mêmes, car nous sommes des êtres imprévisible. Mais si nous nous donnons à la mission et portons sa croix, la mission nous sert d’un garde-fou, afin que nous ne tombions pas ni ne soyons pas une occasion de chute. Deuxièmement, Reprends-le et pardonne-lui. Dans le verset 3, Jésus a dit : Prenez garde à vousmême. Mais cet avertissement a une prolongation. Jésus continue, « Si ton frère a péché, reprends-le, et s’il se repent, pardonne-lui. » Si on lis la suite, nous nous apercevons que ce frère a péché contre moi. Mais, ici à mon avis, Jésus parle des cas générals où les gens pèchent. Quand un frère pèche, il faut que quelqu’un en dise pour qu’il puisse être restauré de la mauvaise voie. Souvent quand on voit quelqu’un commettre le péché, on peut se résigner. Mais s’il en est ainsi, on en vient à manquer notre responsabilité non seulement en tant qu’un chrétien, mais aussi en tant qu’un être humain. Le monde moderne surtout occidental a cette devise, qu’il ne faut pas mouiller. On interdit toute forme de reproche au nom de non ingérance dans la vie privée. Ainsi, l’amour refroidit, une culture d’indifférence domine dans la relation superficielle. Il faut le courage et la foi pour qu’on puisse reprendre quand quelqu’un pèche contre lui et contre Dieu. Dans l’ambiance d’incrédulté, il est très difficile d’indiquer le péché. Il y avait un jeune homme qui venait à étudier la Bible dans la CBC en Corée. Puis des malheurs commencèrent à s’abattre dans sa famille, telle que l’accident de voiture, le licenciement et la maladie, etc. Alors, l’homme, dans son honnêteté, se mit à reprendre sa mère et son père et tous les membres de sa famille, en disant qu’ils vivent une vie idolâtre qui ne plait pas à Dieu. C’était une chose très difficile pour le jeune fils d’en parler. Mais quand il a l’audace d’en parler, étonnamment, Dieu toucha leur cœur, et ils se mirent à croire en Jésus, en sorte que toute sa famille soit évangélisée. Que dit Jésus encore ? Il dit, « S’il pèche contre toi sept fois dans un jour, et que sept fois il revienne à toi, en disant : Je me repens, tu lui pardonnera. » Quand quelqu’un pèche contre quelqu’un, la relation entre les eux est brisée. Proverbe dit qu’il faut être assez prudent pour reprendre les sages, mais non les moqueurs qui ne tarderont pas à nous haïr. Pourtant, Jésus exhorte à reprendre la personne qui pèche. Dans ce cas-là, la réprimande est une ouverture de la possibilité de rétablir la relation. Souvent la relation restant brisée a pour cause le fait que celui qui doit reprendre ne reprend pas à cause de la timidité ou la résignation. Le médicament amer est souvent utile pour la réstauration de la santé. Quand la réprimande n’est pas acceptée, la relation risque de s’empirer davantage. Mais si la réprimande est accepté, et qu’il y a la repentance, la relation sera pleinement réstauré. De plus, indiquer le péché comme le péché est aussi un chemin de ne pas être une occasion de chute. Garder le silence devant le péché fait les incrédules se moquer de notre chrétienneté et les fait tomber. Ne s’enmêle pas avec eux n’est pas suffisant. Nous devons avoir l’audace de dire péché péché, car en l’évangile, il n’y a que oui oui, non non. Or, si quelqu’un accepte la réprimande et se repent, celui qui a repris doit l’accepter et lui pardonner. Celui contre qui quelqu’un a péché se sent grandement blessé, donc il risque de garder la rancune, même après qu’il a repris et vit l’interlocuteur se repentir. La répétition du péché rend peu sérieux la repentance, donc au fur et à mesure qu’on répète le même péché, on risque d’avoir de moins en moins de cœur de pardon. Mais Jésus dit que même si cela se répète sept fois, il faut qu’on lui pardonne, comme si tout recommence. Le cœur de repentance est par nature beau. Celui qui repend doit savoir se réjouir de ce cœur beau de repentance, quel que soit le passé. Même s’il commet sixième fois le même péché et sixième fois se repent, celui qui le 2 reprend doit se contenter de cette repentance. Car la repentance est une décision de vivre une nouvelle vie et une nouvelle relation avec lui. En oubliant tout le passé, il doit savoir contempler la beauté de la repentance sans s’inquiéter de la prochaine fois. Troisièmement, la foi comme un grain de moutarde. Dans le verset 5, les disciples demandèrent à Jésus de leur augmenter la foi. La raison pour laquelle les disciples auraient posé cette question était qu’ils pensaient que la demande de Jésus de pardonner sept fois est une demande excessive. Mais ici, nous voyons le désir et la soif des disicples. Leur seule aspiration était l’augmentation de la foi, compte tenu de leur immaturité. Il comprit que rien d’autres ne valait mieux que la foi augmentée. Pour eux, la foi était plus précieuse qu’aucun autre trésor du monde. Un jeune homme dit avec les yeux brillants : « Je deviendrai un homme de foi » ce qui fait l’effet d’encouragement non négligeable à ceux qui l’écoutent à cause de la rareté de ce genre dans ce monde si charnel. Que Dieu fasse naître en nous le même désir que les disciples. Que dit Jésus ? Regardez le verset 6. « Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à ce mûrier : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait. » Les disciples de Jésus pensaient qu’il fallait une grande foi pour pardonner celui qui se repent sept fois. Mais Jésus leur dit que ce n’est pas ainsi, mais qu’une petite foi à la même taille que le grain de moutarde leur suffit. Souvent notre concept de la foi est erronée. Quand Jésus dit, « si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, » il implique que l’homme ne peut rien faire, mais si Dieu répartit son pouvoir envers lui, il peut faire quelque chose. Beaucoup de jeunes sont tellement intelligent qu’il ne laisse aucune place à Dieu. Ils font tout ce qu’ils peuvent faire selon leur intelligence, puis demande à Dieu qu’il fasse quelque chose qui manque. Dieu ne travaillera pas pour lui. Mais l’homme de foi reconnaît fondamentalement qu’il est sans appui. Il confesse que sans lui il ne peut rien faire. Il demande la miséricorde de Dieu pour faire quoique ce soit si petit. Alors par le biais de ce canal, Dieu verse son omnipuissance vers cet homme. Ainsi la foi comme un grain de moutarde est comparable à ce petit et minime rigole qu’un agriculteur fait entre les parcelles de terre pour que l’eau coule entre elles lors de la pluie. Je voudrais vous raconter un peu mon histoire. Je souhaite que ce ne soit pas dit pour me vanter, mais pour souligner l’importance de la foi en toute chose. Je suis parti pionnier Marseille en 1990. J’avais 35 ans à l’époque. Quand je suis arrivé avec un exemplaire de ma version finale de ma thèse, il me fallait réécrire la moitié de ma thèse, car le prof la jugeait complètement hors de sujet. C’était parce que je ne suis pas dirigé par le professeur qui était trop loin de moi et je me suis allé comme je voulais. Je ne sais où je dois me diriger. J’ai demandé Dieu de me donner la foi. C’était trop grande muraille au pieds de laquelle je me tenais. Mais, ayant pitié de ma petite requête, Dieu m’a donné la foi comme un grain de mourtarde. Dieu m’a fait terminier la rédaction en trois mois. C’était un miracle, car j’ai ramé pendant 5 ans pour écrire ma thèse à Paris. En quelques mois, bénissant ma prière en collaboration avec ma femme comme l’autel de Debora, Dieu envoya beaucoup de brebis parmi lesquelles 5 personnes ont décidé de monté à une ville lointaine avec leurs bergers. On dit qu’on ne doit pas vivre en réminiscence du passé. Et cela est vrai. Le point que je voudrais souligner en racontant de nouvau ma vie, c’est seulement que je vous dis, si quelqu’un a la foi comme un grain de moutarde, Dieu a préparé une grande œuvre pour lui. Vous pouvez réussir non seulement dans vos études excellemment mais aussi dans vos services de l’œuvre de Dieu, en établissement de nombreux disciples de Jésus à Paris. Quand quelqu’un que je connait parle de son travail, toutes les pensées négatives et plaintives sortent de sa bouche, afin que celui qui l’écoute tombe dans la confusion et le désarroi. Je ne sais comment ceux qu’il voulait aider puissent être encouragés. Quant à lui, ce 3 qu’il faut, ce n’est pas une grande foi, mais la petite foi comme un grain de moutarde. Quand on n’a pas de moindre de foi, on ne devient pas des gens ordinaires. On devient des hommes misérables. Sa vie commence par la plainte, et elle se termine par la plainte. Mais une fois qu’on démarre avec une pensée de la foi, ne serait-ce que de taille de grain de moutarde, on peut défier et remporter la victoire. Si quelqu’un a la foi comme un grain de moutarde, il peut défier une nation, comme William Carey, le père de la mission mondiale qui disait, « Espère de grandes choses de Dieu, et tente de grandes choses pour Dieu. » Dans l’hôpital où était ma femme, j’ai rencontré Liivar Leppik et il m’a demandé le soutien de prière pour l’entretien qui aura lieu demain pendant 8 heures à l’entreprise de Microsoft. Je sais que je ne peux rien faire pour lui, mais seulement lui dire bon courage. Mais je peux ajouter ces mots, « Liiver, aie la foi comme un grain de mourtarde. Je suis sûr que si tu l’as, tu pourras déraciner le Microsoft et le planter dans la mer. » Je vous prie de vous réunir dans mes prières pour que Dieu lui fasse réussir dans cet entretien pour sa gloire. Notre intellectualité, notre zèle et notre fidélité ne valent pas grande chose. Ces choses sont plutôt ennemi de Dieu ou le dégoût de Dieu. Nous ne devons pas dépendre de telles choses. Nous devons demander à Dieu de nous donner et nous répartir la foi en lui. Pensez-vous que c’est difficile d’établir un disciple ? Si. Si vous avez la foi comme un grain de moutarde, c’est facile. Pensez-vous que c’est difficile de terminer la thèse ou passer le concours ? Si. Si vous avez la foi comme un grain de mourtarde, c’est facile. Pensez-vous que c’est difficile de maitriser la langue ? Si. Si vous avez seulement cette petite foi, c’est facile. Tous ses problèmes seront déracinés et plantés dans la mer. Quatrièmement, nous sommes le serviteur inutile. Regardez le verset 7. « Qui de vous, s’il a un serviteur qui laboure ou fait paître les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs : Viens tout de suite te mettre à table ? » A la demande du maître, le serviteur passe toute la journée pour labourer le champs ou faire paître les troupeaux. La journée était bien longue, et maintenant de son retour, le corps du serviteur est bien fatigué. Il aurait voulu donc se reposer. Mais il ne le fera pas, car le maître lui demande une autre tâche. Jésus dit, est-ce qu’il lui dira à se mettre à table ? C’est l’absolu absence de reconnaissance. Autrement dit, une telle chose n’existe pas dans le monde, en sorte qu’on ne doit pas l’espérer. Le serviteur a le rôle de servir le maître à tout moment. Il doit le servir jusqu’à ce qu’il aille se coucher dans sa chambre, après quoi il doit débarraser la table et faire la vaisselle et le nettoyage du salon pour le lendemain matin. Depuis l’aube jusqu’au milieu de la nuit, c’est vraiment de tout son corps et de tout son cœur qu’il doit travailler. Mais ce n’est point une mérite pour lui. Jésus dit, « aura-t-il la reconnaissance envers ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. » Une petite enfant dit à sa mère, « maman est-ce que quand j’ai fais bien l’anglais que les gens m’aimerai plus ou quand j’ai fait bien le français qu’ils m’aimeraient plus. » Sa mère croyante était étonnée de l’attachement si fort de sa fille de la reconnaissance. L’homme est très attachée et assoiffé à la reconnaissance. C’est un grave entrave pour l’homme quand il veut grandir spirituellement. Jésus dit que son peuple doit avoir cette attitude de serviteur inutile, quand il fait son œuvre. Le cœur qui cherche la reconnaissance humaine se sent toujours misérable à sa manque. L’homme devinent instable, car son cœur enorgueilli de ce qu’il a accompli sent si facilement amer quand les autres ne le reconnaissent pas. Nous devons nous repentir de notre attachement aux récompenses et savoir dire toujours, « nous avons fait ce que nous devions faire. » Pendant l’étude de la Bible avec la famille de Jacob Han à Nice, j’ai reçu beaucoup de grâce de la vie de Jacob. Quand il arriva à Paddan-Aram, il fut fatigué et son jeune cœur attristé à cause de la séparation avec sa famille. Mais quand il vit sa parente Rachel venir 4 avec son troupeau, il roula la pière et abreuva tout le troupeau, avant qu’il l’embrasse et sanglote. Jacob était une personne qui savait tenir son sentiment de tristesse et exécute d’abord ce qu’il devait faire. Combien nous est-il facile de nous laisser abattre par notre sentiment de tristesse ou de désolation, sans pouvoir faire ce que nous devons faire. C’était la grandeur de Jacob, le troisième patriarche de Dieu. En renonçant à nous-mêmes qui désire d’être reconnu, nous devons savoir dire : « je suis un serviteur inutile, j’ai fait ce que je dois faire. C’est tout. » Cinquièmement, les dix lépreux purifiés. Quand Jésus passa de la Galilée en Samarie, les dix lépreux vinrent auprès de Jésus. C’étaient les banis de la société. Ils s’entreaidaient dans leur état sans appui. Jésus eut pitié d’eux, car ils lui criaient « secours » à haute voix. Ils étaient vraiment désespéré quand ils dirent : Jésus, Maître, aie ptié de nous ! Jésus leur dit, « Allez vous montrer aux sacrificateurs. » Jésus a décidé de les guérir, car leur cri était vraiment pathétique. Non seulement les guérir, mais il décida de s’occuper de tout le processus de rétablissement des malades. Les sacrificateurs établirons un certificat de santé avec lequel ils auront tout le droit de mener une vie normale dans la société. Pendant le chemin, les dix lépreux furent purifiés selon sa bienveillante volonté. Mais l’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas et glorifia Dieu à haute voix. Pour cet homme, obtenir un certificat de santé auprès des sacrificateurs n’était pas sa priorité à ce moment-là. Quand il vit que sa vieille maladie fut guérie, la priorité de sa nouvelle vie était de retrouver l’origine de cette bénédiction et lui témoigner sa pleine gratitude. Il retourna ses pas pour venir remercier Jésus et glorifier Dieu par sa parole de louange. En le voyant se prosterner, Jésus dit « où est les neuf autres ? » Luc commente que c’était un Samaritain. Il n’y a pas de distinction raciale entre les lépreux qui formaient une communauté dans laquelle on s’entreaidait. Mais au moment où la maladie fut guérie, la supérorité raciale se révéla. Les Judéens et les Galiléens étaient remplis de leur sentiment du peuple élu ayant les privilèges. Mais ce Samartain n’arait pas eu de cœur de remercier, car il était tout le temps méprisé étant considéré comme s’il n’était pas le peuple. Mais c’était lui seul qui est revenu à Jésus pour le remercier. Le cœur de l’homme est énigmatique. Une bergère dit, « pourtant je lui ai versé mes soins dix fois plus que les autres. » Mais dans ce monde ironique et absurde, ce mot pourtant ne disparaît pas. Tous sont partis sans remerciement, mais il resta une personne auprès de lui. Jésus fut ahuri de ce qu’il reste une personne seulement. Mais Jésus se réjouit de lui et lui donna sa pleine bénédiction, en diant, « Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé. » Non seulement, sa maladie physique, mais sa maladie spirituelle fut guérie, en sorte que tous ceux qui le rencontrent reçoivent la grâce et la joie en voyant son visage rayonnant. Sixièmement, le royaume de Dieu est au-dedans de vous. Les Pharisiens intérrogèrent Jésus pour savoir quand le royaume de Dieu vient. Ils étaient de ceux qui s’intéressent beaucoup de quand, où et comment le royaume de Dieu arrive. Les gens de fausse religion marquent la date de la seconde venue de Jésus et s’en vantent. Un des fondateurs de l’église de 7e jours, appelé Miller disait : d’après tout ce que j’ai étudié dans la Bible, la seconde venue de Jésus arrivera à 21 mars de1843. Mais rien ne s’était passé à cette date, ce qui fit les adepts changer leur doctrine de la seconde venue. Mais que dit Jésus ? Il leur répondit : le royaume de Dieu ne vient pas de telle sorte qu’on puisse observer. On ne dira pas : Voyez, il est ici, ou : il est là. Car voyez, le royaume de Dieu est au dedans de vous. Cela ne signifie pas que la seconde venue ne se produira pas. Quand Jésus viendra il viendra comme un voleur. Avec la vitesse d’éclaire, au son de la tropette, à l’appelle de l’archange, il viendra sur la terre et ramènera tous ses saints dans la ciel. A ce jour, tous les méchants qui ont fait souffrir les serviteurs de Dieu seront jetés dans la géhenne, mais tous les saints qui rendaient gloire à Dieu seront accueillis dans le ciel. La parole de Jésus a pour but d’évoquer aux saints ce que nous devons faire en attenant la seconde venue de Jésus. Le royaume de Dieu est une œuvre de Dieu qui s’opère silencieusement dans notre 5 cœur. Ce n’est pas la peine d’aller voir à Lourde les signes d’apparition pour marquer le royaume de Dieu, car les signes du royaume est justement au-dedans de nous. Si nous recevons la parole de Dieu et nous nous repentons de nos péchés, là le royaume de Dieu arrive silencieusement. Romains 14 :17 dit, « Car le royaume de Dieu, c’est non pas le manger, ni le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. » Les hommes charnels cherchent toujours les signes, mais ils ne voient que les signes de Satan et leur journée n’est qu’une série de sombres et accablantes pensées. Mais les hommes spirituels voient constamment les signes du royaume de Dieu, et jouissent en permanence de l’action graicieuse du Saint-Esprit. Leur journée est remplie de joie et de paix. Jésus dit dans le verset 25, « Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. » Une jeune fille dans le banc du campus regardait avec mépris un serviteur de Dieu, en disant qu’elle doit concentrer au jeu qu’elle était en train de faire et la laisse tranquille. Le serviteur ne put dire en bégayant que quelques mots tels que Bible, vie, Jésus. La génération actuelle est comme l’époque de Noé, et comme l’époque de Loth qui s’intéresse guère aux choses spirituelles. Ils mangent, boivent, se marient, se donnent en mariage, achètent et vendent et plantent. Dans cette situation, il est très difficile de prêcher la parole de Dieu. Jésus étant déjà au ciel, le verset 25 qui dit, « il faut auparavant qu’il souffre beaucoup » doit être interprété comme cici : « les serviteurs doivent souffrir beaucoup avant que Jésus vienne. » Que ce soit une bonne occasion ou une mauvaise occasion, il faut souffrir en prêchant la parole de Dieu et enseignant la parole de Dieu, jusqu’à ce que les gens reviennent à Dieu en se repentant. Rien est étonnant de voir les gens devenir de plus en plus charnels, égoïstes, et ingrats, car Jésus a prédit que cela est les signes de sa seconde venue. Au signe de sa venue, Jésus exhorte de ne pas descendre au rez-de-chaussé pour prendre le manteau et de ne pas retourner à la maison pour prendre les bijoux. Le cas de la femme de Loth nous en dit long de la stupidité de l’homme qui est toujours attaché aux choses matérielles, alors que la calamité du ciel est déjà annoncée. Quand on est jeune, il y a beaucoup d’attachement aux choses terrestres, et je le comprend. Mais sachons-le, la vie est un entraînement continu de s’habituer à s’en détacher. Quand il viendra, nous seront étonné de ce que les autres avec qui nous avons vécu ne sont plus là, comme M. Timothée Chung de Botwana dit, « l’homme plein de santé avec qui j’ai causé et travaillé ensemble hier, est tout à coup hospitalisé sans raison apparente, puis il n’est plus là le lendemain. » Les gens avec qui nous avons moulu, les membres de la famille proches et lointains avec qui nous avons passé quelque temps sur la terre, les gens à qui nous avons donné tant de cœur, ne seront plus là, après le règlement de compte devant le Seigneur. C’est une pensée redoutable. Nous devons préparer ce monde à venir dès maintenant, avant qu’un jour ne vienne où on s’exclame : Ah !, j’aurait du faire, mais ce ne soit trop tard. En conclusion, nous avons appris qu’il faut prendre garde à nous-mêmes, pour ne pas être une occasion de chute en menant une vie double. Il nous faut reprendre quand un de nos pareils marche dans le péché, afin qu’il se repente et restaure la relation d’amour avec Dieu et quand il se repent, sortir de nous-mêmes pour lui pardonner largement. Nous devons avoir l’humilité de dire « j’ai fait ce que je dois faire. » Nous devons apprendre la matière obligatoire de l’écolde du Christ qui est l’action de grâce. Si nous luttons en tout cela, cet effort ne sera certainement pas vain. Le royaume de Dieu s’installe dans nos cœurs et de plus, lors de la seconde venue de Jésus nous serons accueillis pleinement dans le sein de notre Seigneur et jouirons de son règne éternellement. Que Dieu soit avec vous avec cette parole ! 6