commettre une erreur et être une occasion de chute. D’où cet avertissement de Jésus : Prenez
garde à vous-mêmes. Nous devons veiller sur nous-mêmes, afin de ne pas tomber. Mais nous
sommes toujours faibles, prêts à tomber. Alors que faire ? Jésus dit, « Si quelqu’un veut venir
après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il porte sa croix et qu’il me suive. » Nous ne nous
connaissons pas très bien ni prévoir sur nous-mêmes, car nous sommes des êtres imprévisible.
Mais si nous nous donnons à la mission et portons sa croix, la mission nous sert d’un garde-fou,
afin que nous ne tombions pas ni ne soyons pas une occasion de chute.
Deuxièmement, Reprends-le et pardonne-lui. Dans le verset 3, Jésus a dit : Prenez garde à vous-
même. Mais cet avertissement a une prolongation. Jésus continue, « Si ton frère a péché,
reprends-le, et s’il se repent, pardonne-lui. » Si on lis la suite, nous nous apercevons que ce frère
a péché contre moi. Mais, ici à mon avis, Jésus parle des cas générals où les gens pèchent.
Quand un frère pèche, il faut que quelqu’un en dise pour qu’il puisse être restauré de la
mauvaise voie. Souvent quand on voit quelqu’un commettre le péché, on peut se résigner. Mais
s’il en est ainsi, on en vient à manquer notre responsabilité non seulement en tant qu’un
chrétien, mais aussi en tant qu’un être humain. Le monde moderne surtout occidental a cette
devise, qu’il ne faut pas mouiller. On interdit toute forme de reproche au nom de non ingérance
dans la vie privée. Ainsi, l’amour refroidit, une culture d’indifférence domine dans la relation
superficielle. Il faut le courage et la foi pour qu’on puisse reprendre quand quelqu’un pèche
contre lui et contre Dieu. Dans l’ambiance d’incrédulté, il est très difficile d’indiquer le péché. Il
y avait un jeune homme qui venait à étudier la Bible dans la CBC en Corée. Puis des malheurs
commencèrent à s’abattre dans sa famille, telle que l’accident de voiture, le licenciement et la
maladie, etc. Alors, l’homme, dans son honnêteté, se mit à reprendre sa mère et son père et tous
les membres de sa famille, en disant qu’ils vivent une vie idolâtre qui ne plait pas à Dieu. C’était
une chose très difficile pour le jeune fils d’en parler. Mais quand il a l’audace d’en parler,
étonnamment, Dieu toucha leur cœur, et ils se mirent à croire en Jésus, en sorte que toute sa
famille soit évangélisée.
Que dit Jésus encore ? Il dit, « S’il pèche contre toi sept fois dans un jour, et que sept
fois il revienne à toi, en disant : Je me repens, tu lui pardonnera. » Quand quelqu’un pèche
contre quelqu’un, la relation entre les eux est brisée. Proverbe dit qu’il faut être assez prudent
pour reprendre les sages, mais non les moqueurs qui ne tarderont pas à nous haïr. Pourtant, Jésus
exhorte à reprendre la personne qui pèche. Dans ce cas-là, la réprimande est une ouverture de la
possibilité de rétablir la relation. Souvent la relation restant brisée a pour cause le fait que celui
qui doit reprendre ne reprend pas à cause de la timidité ou la résignation. Le médicament amer
est souvent utile pour la réstauration de la santé. Quand la réprimande n’est pas acceptée, la
relation risque de s’empirer davantage. Mais si la réprimande est accepté, et qu’il y a la
repentance, la relation sera pleinement réstauré. De plus, indiquer le péché comme le péché est
aussi un chemin de ne pas être une occasion de chute. Garder le silence devant le péché fait les
incrédules se moquer de notre chrétienneté et les fait tomber. Ne s’enmêle pas avec eux n’est
pas suffisant. Nous devons avoir l’audace de dire péché péché, car en l’évangile, il n’y a que oui
oui, non non.
Or, si quelqu’un accepte la réprimande et se repent, celui qui a repris doit l’accepter et
lui pardonner. Celui contre qui quelqu’un a péché se sent grandement blessé, donc il risque de
garder la rancune, même après qu’il a repris et vit l’interlocuteur se repentir. La répétition du
péché rend peu sérieux la repentance, donc au fur et à mesure qu’on répète le même péché, on
risque d’avoir de moins en moins de cœur de pardon. Mais Jésus dit que même si cela se répète
sept fois, il faut qu’on lui pardonne, comme si tout recommence. Le cœur de repentance est par
nature beau. Celui qui repend doit savoir se réjouir de ce cœur beau de repentance, quel que soit
le passé. Même s’il commet sixième fois le même péché et sixième fois se repent, celui qui le