23. Nous allons favoriser la mise en œuvre de politiques industrielles et de
concurrence propres à stimuler le marché, à contrer les pratiques commerciales
déloyales, et à faciliter la formation d’alliances commerciales productives et
l’intégration régionale, ainsi que l’établissement de réseaux ou chaînes de
production qui, au fur et à mesure qu’ils prendront de l’expansion et deviendront
plus denses et plus concurrentiels, contribueront à la croissance de
l’investissement privé et de l’emploi. Nous allons mettre en œuvre des
programmes adaptés aux besoins des micro, petites et moyennes entreprises en
vue de leur fournir des services de formation, d’assistance technique, de micro-
crédit, de médiation en milieu de travail, et de transfert de technologies, axés
principalement sur la productivité, la qualité et l’innovation. Ces programmes
devront favoriser le développement de l’esprit d’entreprise et de compétences
techniques, l’intégration et l’harmonisation des systèmes de formation,
l’amélioration de la cote de solvabilité, l’accès aux marchés financiers, l’utilisation
des technologies de l’information et des communications, la simplification
administrative, et la participation des petites et moyennes entreprises aux marchés
concurrentiels intérieurs et internationaux.
24. Les micro, petites et moyennes entreprises représentent un noyau stratégique
dans l’effort de création d’emplois, d’instauration d’une structure de production et
de travail plus équilibrée, et de développement économique inclusif et durable.
Nous sommes conscients de l’importance d’élaborer des politiques visant
expressément à promouvoir l’essor de ces entreprises de façon à améliorer leur
compétitivité et à étendre le réseau des entreprises officielles. Les programmes
conçus pour faciliter l’accès au marché des services mettront également l’accent
sur la promotion du maillage horizontal et vertical de ces entreprises comme
mécanisme permettant d’améliorer leur accès au marché du travail et de favoriser
le développement d’une culture d’entreprenariat dans l’ensemble de la société.
25. Nous nous engageons à soutenir les entreprises en développant et en mettant
en œuvre des politiques axées sur la protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs des secteurs formels ou informels, rémunérés ou non,
indépendamment de leur sexe, de leur race, de leur religion, de leurs opinions
politiques ou de leur condition socioéconomique.
26. La croissance équitable exige également qu’on soit en mesure d’investir dans
les infrastructures et dans les programmes sociaux, dont dépendent la formation
du capital humain et la préparation à l’exercice de la citoyenneté. Ces objectifs
requièrent l’augmentation du volume des échanges commerciaux, de l’aide
publique au développement, des transferts, des flux financiers, et des
investissements directs. Sur le plan de la coopération internationale, nous
appuyons la recherche constante et la mise en place de mécanismes innovateurs
de financement qui, tout en demeurant compatibles avec les politiques budgétaires
nationales, peuvent contribuer efficacement au renforcement des capacités de
réaliser de nouveaux projets publics.