veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
96 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 22 novembre 2011
Retrouvez les news sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Turquie/Justice pour Hrant Dink : le temps est compté
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette
information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 16
novembre 2011. " « A aucun prix, le procès des assassins de Hrant Dink
ne doit se refermer dans les conditions actuelles, a déclaré Reporters sans
frontières au terme de la 21e audience qui s’est tenue à Istanbul le 14
novembre 2011. Des éléments clés manquent encore au dossier, et trop
de questions restent sans réponse. » Depuis que le procureur Hikmet Usta
a rendu son réquisitoire le 19 septembre dernier, le procès avance à
marche forcée. Alors que les audiences ont longtemps été séparées d’au
moins 3 mois, la prochaine se tiendra dès le 5 décembre 2011".
Turquie : Alain Juppé, préoccupé par la liberté d’expression ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – A la question "En ce moment
en Turquie, il y a une vague de répression extrêmement inquiétante
contre le mouvement politique kurde au nom de la lutte anti-terroriste.
Est-ce que la France soutient cette politique de la Turquie ?", Alain Juppé,
ministre français des Affaires étrangères, a répondu le 18 novembre 2011,
lors de sa conférence de presse à Istanbul : "Nous soutenons la lutte
contre les mouvements terroristes. Cela ne veut pas dire que nous ne
sommes pas préoccupés par la liberté d’expression des mouvements
politiques qui respectent la légalité. C’est ça la ligne de partage. Quand M.
Guéant est venu ici, il a proposé un accord de coopération intérieure à la
Turquie parce que la France est elle aussi touchée par les phénomènes
terroristes. Nous sommes, depuis quelques années, le pays d’Europe qui a
eu le plus de citoyens pris en otage. Donc, là-dessus, nous nous
retrouvons." Quelle prise de position claire et courageuse ! "Cela ne veut
pas dire que nous ne sommes pas préoccupés par la liberté d’expression
des mouvements politiques qui respectent la légalité." Qui a dit que la
langue de bois est l'expression du langage diplomatique ? Le représentant
de la France des droits de l'homme n'aurait-il pu proclamer avec plus de
vigueur sa condamnation des arrestations arbitraires de l'éditeur Ragip
Zarakolu, de son fils Deniz, de la sociologue Busra Ersanli, et de tant
d'autres intellectuels et journalistes de Turquie, arrêtés et inculpés de
"terrorisme" pour avoir usé de leur droit légitime à la liberté d'expression
? Le Collectif VAN vous propose les questions-réponses de la conférence
de presse en ligne sur le site du ministère des Affaires étrangères.
Le Prix LUX 2011 pour Robert Guédiguian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Prix LUX, décerné par le
Parlement européen, récompense chaque année un film qui illustre les
valeurs européennes. Le lauréat 2011 est le long-métrage « Les neiges du
Kilimandjaro » du Marseillais Robert Guédiguian. Le film bénéficiera d'un
sous-titrage dans les 23 langues officielles de l'Union européenne. Selon
Marc Bordure, le producteur, "ce film retrace les valeurs universelles qui
sont des éléments clés de l'identité européenne. Le film traite de la
Liberté, l'Egalité et la Fraternité. Ca peut paraître évident mais dans cette
période de crise nous devons rester vigilants pour ne pas tomber dans la
xénophobie". Robert Jules Guédiguian (né en 1953) est un réalisateur
français. Né d'un père arménien et d'une mère allemande, il évoque ses
racines dans son film Le Voyage en Arménie en 2006. Il a grandi dans un
milieu ouvrier, son père travaillant sur les docks à Marseille. Dès sa
jeunesse, il s'est intéressé à la politique et a fait partie du Parti
communiste français. Le Collectif VAN vous propose une information
diffusée sur le site du Parlement européen le 17 novembre 2011.
Hommage à Danielle Mitterrand, « la mère des Kurdes »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – A l'heure où les droits de la
minorité kurde de Turquie sont réprimés par le gouvernement AKP d'une
Turquie, pourtant donnée en modèle au monde arabe, à l'heure où - tels
l'éditeur Ragip Zarakolu et la sociologue Busra Ersanli - de nombreux
intellectuels et journalistes turcs et kurdes sont emprisonnés pour
"terrorisme" pour avoir simplement usé pacifiquement de leur droit à la
liberté d'expression sur les questions sensibles que sont le génocide
arménien et les droits des Kurdes, rendons hommage à l'ancienne
Première Dame de France, ancienne résistante et militante jusqu'à son
dernier souffle. Danielle Mitterrand s'est éteinte ce mardi 22 novembre
2011 à Paris à l'âge de 87 ans, 15 ans après son époux, François
Mitterrand, seul président socialiste de la Ve République. Notons à cette
occasion que François Mitterrand a été le premier chef d’Etat dans le
monde à avoir reconnu la réalité du génocide arménien le 7 janvier 1984 à
Vienne, dans la ville de Louis Mermaz. Son épouse, Danielle Mitterrand,
était considérée comme « la mère des Kurdes » pour le rôle de premier
plan qu'elle a joué en faveur du peuple kurde persécuté. Le Collectif VAN
vous propose de prendre connaissance de la rétrospective des actions en
faveur des Kurdes de la Fondation de Danielle Mitterrand, rétrospective
mise en ligne à l'occasion des 25 ans de la Fondation en mai 2011.
Collectif VAN : l'éphéméride du 22 novembre 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du
Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "22
novembre 1920 -- Suisse : à l’Assemblée de Genève, la question
arménienne fut évoquée, dès la discussion du Rapport sur les travaux du
Conseil. Une grande discussion s’engagea, le 22 novembre, sur ces
propositions. Le délégué serbe, M. Spalaïkovitch, puisant dans les tristes
souvenirs laissés dans le cœur de sa nation par la domination ottomane,
flétrit cette méthode cynique et froide dans l’extermination des peuples «
que les Turcs ont appliquée et appliquent encore aux peuples chrétiens ».
Cependant, si tous les orateurs étaient d’accord avec le délégué serbe sur
la nécessité de secourir immédiatement l’Arménie, un certain
découragement se manifestait dans les discours, provenant de l’absence
de moyens d’action directe à la disposition de la Société des Nations. C’est
pourquoi M. Spalaïkovitch lui-même, comme M. Branting (Suède),
préconisèrent une pression sur les Puissances principales, tandis que M.
Nansen (Norvège), en émettant l’idée d’une expédition militaire, y joignit
l’espérance que l’Amérique ne refuserait pas son concours devant un appel
adressé au monde par l’Assemblée de la Société des Nations. Le
représentant de la Grande-Bretagne, M. Balfour, donna peut-être la note
la plus pessimiste. Il constata que l’organisation de la Société des Nations,
aux termes du Pacte, n’avait pas prévu une situation telle que celle en
face de laquelle on se trouvait actuellement en Arménie : « Les auteurs du
Pacte avaient en vue les conditions suivantes : des États bien organisés
ayant des frontières nettement délimitées, où l’action de l’opinion publique
du monde civilisé pourrait se faire sentir et où, en dernier ressort, pourrait
s’exercer la menace d’une pression économique »".
Après la censure militaire, la presse turque sous contrôle politique
C'est aujourd'hui que s'ouvre en Turquie le procès de 11 journalistes
accusés d'avoir soutenu un complot contre le premier ministre Erdogan.
Cet événement remet sur le devant de la scène le problème de la liberté
de la presse, dans un pays où 63 journalistes sont derrière les barreaux
alors que 50 autres sont menacés de les rejoindre.
Turquie: Arrestation de 15 membres présumés d'Al-Qaida
Quinze hommes soupçonnés d'appartenir à Al-Qaida ont été arrêtés dans
le sud de la Turquie, rapportent ce mardi l'agence de presse anatolienne
et plusieurs chaînes de télévision turques.
Turquie: Une cinquantaine de militants et combattants kurdes
arrêtés
La police turque a procédé ce mardi à une cinquantaine d'arrestations
dans le cadre d'une enquête sur les liens entre militants et combattants
kurdes, ont indiqué des services de sécurité.
Israël renforce la sécurité autour de deux plates-formes
Israël a progressivement renforcé les mesures de sécurité autour de ses
exploitations offshore de gaz naturel en Méditerranée orientale, redoutant
des attaques terroristes au moment où ses relations avec la Turquie se
sont dégradées.
Rafle en Turquie: plus de 100 arrestations dont 70 avocats
La police turque a procédé mardi 22 novembre une nouvelle vague
d'arrestations visant des avocats, des journalistes et des élus kurdes dans
16 villes. Plus de 100 personnes ont été arrêtées, dont au moins 70
avocats et un journaliste.
L'info vue par la TRT (6)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
presse britannique consacre une large place à la visite du président de la
République Abdullah Gül et à ses messages."
En Turquie, le gouvernement met la presse au pas
L'autocensure progresse dans les rédactions, tandis que 71 journalistes et
écrivains sont incarcérés, principalement pour leurs écrits. Chaque
mercredi depuis bientôt neuf mois, Yonca Sik se rend à Silivri, une
lointaine banlieue d'Istanbul, au bord de la mer de Marmara.
Syrie: la Turquie contre toute intervention étrangère
La Turquie ne soutiendra pas toute intervention étrangère en Syrie, a
déclaré lundi le président turque Abdullah Gül à la radio BBC. "Nous nous
opposons à toute ingérence extérieure, sauf si la situation en Syrie
empire", a déclaré M.Gül se trouvant en visite d'Etat en Grande-Bretagne.
Faut-il intégrer la Turquie dans l’UE pour sauver la croissance
européenne ?
Dans les colonnes du journal britannique Sunday Telegraph, le Président
turc Abdullah Gül a estimé qu'Ankara pourrait devenir le "moteur de
croissance" de l'Europe. Forte de son poids démographique et de sa
croissance, la Turquie met en avant son dynamisme économique face à la
crise de la dette dans la zone euro.
Danielle Mitterrand, la mère des Kurdes
Lundi dernier, je monte dans un taxi à Diyarbakir, la grande ville kurde de
l'est de la Turquie. Le chauffeur est un vieux hadji aux manières polies, les
cheveux blancs, le costume élimé. Il a largement passé l'âge de la
retraite. Une fois connue ma destination et ma nationalité, française, il se
tourne vers moi, le regard humide. "La France... Madame Mitterrand! Je
n'oublierai jamais. C'est notre mère" dit ce vieil homme.
L'attaque contre des pèlerins turcs avive la tension avec Ankara
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois
exprimé de fortes critiques à l'égard du régime syrien à la suite des tirs
des forces syriennes contre des autocars de pèlerins qui rentraient en
Turquie dans la nuit du 20 au 21 novembre.
Trois dirigeants khmers rouges jugés à Phnom Penh
L’ex-numéro deux du régime communiste ultra-radical Nuon Chea, l’ancien
chef d’Etat Khieu Samphan et l’ex-chef de la diplomatie Ieng Sary sont
jugés sur un aspect du génocide: l’évacuation de la capitale en avril 1975.
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
réplique de l’Azerbaïdjan a été sévère aux propos du président arménien
Serge Sarkissian disant que “la course à l’armement lancée par les Azéries
menaçait toute la région”."
Néo-nazis, un tabou sort de la clandestinité
L'Allemagne débat aujourd’hui de la “terreur brune” et de la faillite de
l'Etat. Mais l'écrivain Jana Hensel rappelle que ces néonazis sont issus de
l'ancienne jeunesse est-allemande. Ce qui bouscule des non-dits entre
l'Est et l'Ouest du pays.
L’apparente solidité du régime syrien
Huit mois après le début du soulèvement populaire, le régime de Bachar
al-Assad continue de réprimer dans le sang les manifestations, entrainant
la mort de plus de 3500 personnes selon l’ONU. Mais les pressions
extérieures ne cessent d’augmenter. Le changement le plus important
pourrait venir d’Ankara. Selon la presse turque citée par l’agence Reuters,
les autorités turques ont élaboré des plans en vue de l'instauration d'une
zone d'exclusion aérienne ou de zones tampon en Syrie. Et ce pour
protéger les civils en cas de durcissement de la répression.
TPIR/Bizimana - Ouverture des dépositions spéciales dans l'affaire
Bizimana
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a entamé lundi le
recueil des dépositions spéciales dans le dossier de l'ex-ministre de la
Défense en fuite, Augustin Bizimana.
Syrie : La Turquie tance Assad et la Russie tempère
Deux anciens alliés de la Syrie. L’un, Ankara, prend ses distances avec la
répression. L’autre, Moscou, maintient une certaine neutralité.
L’avertissement du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a
certainement déplu au pouvoir syrien : « Le jour viendra où tu partiras
aussi », a-t-il lancé lundi au président Bachar al-Assad lors d’un forum
international qui se tenait à Istanbul.
Dépêche de l'APA [ 21 nov 2011 19:30 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 21 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Le Président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev a reçu lundi 21
novembre la délégation dirigée par Volkan Bozkır, président du comité des
relations internationales de la Grande Assemblée nationale de la
République de Turquie (TBMM)."
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Au
second jour de sa visite, Abdullah Gül s'est entretenu avec les hommes
d'affaire britanniques et partager ses opinions à propos de l'économie."
La Turquie hausse le ton contre la Syrie
Ankara a haussé le ton à l'égard de la Syrie, estimant que le président
Bachar El Assad ne pouvait continuer à rester au pouvoir avec "des chars
et des canons". "Le jour viendra où tu partiras aussi." Recep Tayyip
Erdogan, le Premier ministre turc, ne prend plus la peine de passer par
quatre chemins pour s'adresser au président syrien Bachar El Assad,
comme l'a montré son intervention de lundi soir.
La mosquée de Villeneuve-sur-Lot cible d'individus racistes
Des inscriptions à caractère raciste et antisémite ont été découvertes, ce
samedi matin, sur les murs de la mosquée de Villeneuve-sur-Lot (Lot-etGaronne). Des individus ont par ailleurs tenté d’incendier la porte d’entrée
du lieu de culte.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
Commissaire européen à l'élargissement Štefan Füle et le Commissaire
européen au Commerce Karel De Gucht ont fait d'importantes déclarations
destinées à TRT Haber."
Tirs des forces syriennes sur des autocars transportant des Turcs
Ankara a averti Bachar el-Assad que le régime de Damas ne pourrait pas
continuer indéfiniment à opprimer la population, alors que des témoins
ont fait état de tirs des forces syriennes lundi sur au moins deux autocars
transportant des Turcs près de la ville de Homs (centre), l'un des foyers
de la contestation.
Turquie-UE: une séparation pour six mois ou pour toujours?
Le député du parti «Mouvement nationaliste», et chef du Centre des
études stratégiques de Turquie Sinan Ogan a déclaré que si
«l’administration des Grecs chypriotes de Chypre de sud» assurait la
présidence à l’UE, Ankara gèlerait ses relations avec l’UE pour six mois.
Le procès des dirigeants khmers rouges s'est ouvert
Le tribunal va tenter de comprendre le fonctionnement de l'implacable
machine à tuer et à broyer des millions d'âmes. Sur le banc des accusés,
les trois vieillards affichent le même visage figé et la même moue
dubitative. Avec cette première journée d'audience sur le fond commence
véritablement le procès des dirigeants khmers rouges. Il aura fallu trentedeux ans pour que Nuon Chea, l'idéologue du régime de Pol Pot, Ieng
Sary, l'ex-ministre des Affaires étrangères, et Khieu Samphan, le président
du «Kampuchéa démocratique», soient confrontés à leurs crimes.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "En
partance pour la Grande Bretagne, le Président de la République Turque
Abdullah Gül a évalué la Syrie et la Libye."
Israël redoute des attaques terroristes
Israël a progressivement renforcé les mesures de sécurité autour de ses
exploitations offshore de gaz naturel en Méditerranée orientale, redoutant
des attaques terroristes au moment où ses relations maritimes avec la
Turquie se sont dégradées.
Polémique autour d’une commémoration du sultan Abdulmajid
Un symposium international organisé au palais de Dolmabahçe en
souvenir du sultan Abdülmecit (Abdulmajid) a provoqué une petite
polémique au Parlement. Cette cérémonie, destinée au départ à célébrer
le 150e anniversaire du sultan ottoman initiateur des réformes des
"Tanzimat" s'est en réalité transformée en événement politique, critique
Afife Batur, professeur à l'Istanbul Teknik üniversitesi. Les propres
descendants du sultan, dont Orhan Osmanoglu, n'ont pas été invités à y
participer.
Syrie : quelle est la politique kurde du CNS ?
Le Conseil national syrien (CNS), formé à Istanbul par la Turquie et
l'Occident, n'a toujours pas clarifié sa politique sur le problème kurde,
alors que la démocratisation du Moyen-Orient passe par la résolution
démocratique de ce problème. Pourquoi les Etats-Unis, la France et la
Turquie évitent à tout prix de parler de kurdes qui sont les premières
victimes du régime syrien ?
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Je
combattrais jusqu'à la mort dit-il. Vas-tu combattre contre tes frères
musulmans dans ton pays? Le jour venu tu partiras aussi. Les positions et
les postes ne sont pas éternels" a dit M. Erdoğan."
Dépêche de l'APA [ 21 nov 2011 18:02 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 21 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Les frontières Turquie-Arménie ne seront pas ouvertes avant le règlement
du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. "
Les parents du petit Adolf Hitler perdent la garde de leur nouveau
bébé
Le couple d’Américains devenu célèbre pour sa manie de nommer ses
enfants en hommage au régime nazi n’aura profité que quatre heures de
son nouveau rejeton, né jeudi. Pour une fois, ils avaient décidé de faire
soft. Pas de bol pour eux, les géniteurs de JoyceLynn Aryan Nation,
Honszlynn Hinler Jeannie et Adolf Hitler ne pourront quand même pas
beaucoup côtoyer leur nouveau-né, Hons, venu la semaine dernière en ce
bas monde.
INFOS COLLECTIF VAN
Turquie/Justice pour Hrant Dink : le temps est
compté
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre cette information publiée sur le site des Reporters Sans
Frontières le 16 novembre 2011.
Reporters Sans Frontières
Turquie
Publié le mercredi 16 novembre 2011. Mis à jour le vendredi 18 novembre
2011.
« A aucun prix, le procès des assassins de Hrant Dink ne doit se refermer
dans les conditions actuelles, a déclaré Reporters sans frontières au terme
de la 21e audience qui s’est tenue à Istanbul le 14 novembre 2011. Des
éléments clés manquent encore au dossier, et trop de questions restent
sans réponse. »
Depuis que le procureur Hikmet Usta a rendu son réquisitoire le 19
septembre dernier, le procès avance à marche forcée. Alors que les
audiences ont longtemps été séparées d’au moins 3 mois, la prochaine se
tiendra dès le 5 décembre 2011. Pourtant, de séance en séance, les
mêmes questions lancinantes demeurent. Pourquoi la Haute Instance des
télécommunications (TIB) persiste-t-elle, en dépit de plusieurs décisions
judiciaires, dans son refus de transmettre à la justice les registres des
appels téléphoniques passés aux alentours du lieu du crime, le 19 janvier
2007 ? Pourquoi la Cour refuse-t-elle de faire analyser les enregistrements
de vidéosurveillance ? Pourquoi tous les témoins n’ont-ils pas été produits
?
Peu avant la 21e audience, la Haute Instance des télécommunications
(TIB) avait une nouvelle fois refusé de transmettre à la 14e chambre de la
cour d’Assises d’Istanbul, la liste des appels téléphoniques passés aux
proches alentours du lieu du crime, le 19 janvier 2007. D’après elle, la
Cour devrait préciser sa requête et indiquer à quels appels exactement
elle fait référence : émis par qui, reçus par qui, à quelle heure, etc. Dans
le passé, la TIB s’était déjà retranchée derrière la « vie privée » des
usagers pour justifier son refus. Mais les avocats de la famille Dink ne
demandent qu’à consulter la liste des appels passés, non leur contenu. Le
recoupement de cette liste avec les enregistrements des caméras de
surveillance des commerces voisins pourrait largement faire avancer
l’enquête et contribuer à identifier des complices, voire à remonter
jusqu’aux commanditaires.
Obtenir les registres de télécommunication est d’autant plus urgent que
selon la loi, la TIB doit les détruire le 19 janvier 2012, au terme de cinq
ans de conservation. Reporters sans frontières lui a adressé un courrier
insistant pour qu’elle transmette de toute urgence ces données à la
justice. Une pétition circule actuellement en Turquie (traduction en
français disponible ici) pour demander aux députés d’intervenir à leur tour.
« De précieux enregistrements vidéos ont déjà été détruits par la
‘négligence’ ou la mauvaise volonté des forces de l’ordre. Comment
pourrait-on tolérer que de nouveaux éléments de preuves essentiels
soient anéantis à leur tour ? », s’est indignée l’organisation.
La police n’a toujours pas retrouvé les témoins Cemal Yildirim et Ergün
Cagatay pour qu’ils soient à nouveau entendus à la barre, conformément
à la requête des parties civiles. Mais le président du tribunal, Rüstem
Eryilmaz, a malgré tout annoncé que les prochaines audiences seraient
consacrées aux plaidoiries. Les avocats de l’accusation s’apprêtent à
demander la révocation du jury si leur demande de complément d’enquête
n’est pas satisfaite.
L’audience s’est tenue en présence de nombreuses personnalités venues
soutenir la famille de Hrant Dink et manifester leur désir de justice, dont
Robert Koptas, directeur de la publication de l’hebdomadaire turcoarménien Agos pour lequel travaillait le journaliste, Elise Arfi, Secrétaire
de la Conférence des avocats de Paris, Alexandre Couyoumdjian,
représentant du Barreau de Paris et de l’AFAJA, Yves Ochinsky, ancien
bâtonnier du Barreau de Bruxelles, Raffi Hermonn, maire adjoint des Iles
des Princes d’Istanbul, le professeur Ahmet Insel, le journaliste Oral
Calislar, et le correspondant de Reporters sans frontières Erol
Önderoglu.
http://fr.rsf.org/turquie-justice-pour-hrant-dink-le-temps-16-112011,41416.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58780
Hommage à Danielle Mitterrand, « la mère des
Kurdes »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'heure où les droits
de la minorité kurde de Turquie sont réprimés par le
gouvernement AKP d'une Turquie, pourtant donnée en modèle au
monde arabe, à l'heure où - tels l'éditeur Ragip Zarakolu et la
sociologue Busra Ersanli - de nombreux intellectuels et
journalistes turcs et kurdes sont emprisonnés pour "terrorisme"
pour avoir simplement usé pacifiquement de leur droit à la liberté
d'expression sur les questions sensibles que sont le génocide
arménien et les droits des Kurdes, rendons hommage à l'ancienne
Première Dame de France, ancienne résistante et militante jusqu'à
son dernier souffle. Danielle Mitterrand s'est éteinte ce mardi 22
novembre 2011 à Paris à l'âge de 87 ans, 15 ans après son époux,
François Mitterrand, seul président socialiste de la Ve République.
Notons à cette occasion que François Mitterrand a été le premier
chef d’Etat dans le monde à avoir reconnu la réalité du génocide
arménien le 7 janvier 1984 à Vienne. Son épouse, Danielle
Mitterrand, était considérée comme « la mère des Kurdes » pour
le rôle de premier plan qu'elle a joué en faveur du peuple kurde
persécuté. On retrouve dans tous ses discours le sens réel de
l’action menée par la Fondation France Libertés qu'elle avait créée
: "En 2011, les relations de France Libertés avec le peuple kurde
sont désormais passées sur un autre plan. Le Kurdistan a réussi à
faire reconnaître son autorité sur un territoire et respecter son
identité en Irak. Aujourd’hui ce gouvernement a des relations
diplomatiques avec de nombreux pays dans le monde. De nos
jours, cette province essaye d’être exemplaire dans la région, sans
avoir une volonté de réunir l’ensemble du peuple kurde, elle
essaye de se poser en caution morale pour la défense des Droits
Humains dans le monde. Le gouvernement organise régulièrement
des conférences, notamment pour défendre les Chrétiens d’Irak,
prendre position et partager son expérience. Ils multiplient les
actions de plaidoyer et de sensibilisation sur tous les sujets qui
touchent à l’atteinte aux droits, à l’accès à l’eau entre autres". "La
Fondation est membre de la Coordination de solidarité avec le
peuple kurde, collectif d’associations françaises et kurdes,
représentatives des toutes les parties du Kurdistan, soutenue par
des personnalités et des intellectuels. Cette organisation tente de
promouvoir un règlement pacifique de la question kurde. Mais
dans les faits, elle se heurte à une répression violente et armée
sur l’ensemble des territoires, et notamment en Turquie, grâce à
des armes vendues par le vieux continent. Ce collectif demande
donc régulièrement que les ventes d’armes par la France autant
que par le reste de l’Europe aux gouvernements concernés soient
interdites." Le Collectif VAN vous propose de prendre
connaissance de la rétrospective des actions en faveur des Kurdes
de la Fondation de Danielle Mitterrand, rétrospective mise en ligne
à l'occasion des 25 ans de la Fondation en mai 2011.
25 ans d’Histoire : France Libertés a soutenu le peuple
kurde
France Libertés
6.05.2011
France Libertés œuvre depuis longtemps avec le peuple kurde. Avec plus
de 25 millions de personnes, il est aujourd’hui le plus grand peuple qui ne
dispose pas de son propre Etat et d’un territoire reconnu par les instances
internationales. Il est continuellement victime d’une répression féroce
dans tous les pays où il vit, notamment en Turquie, en Iran, en Irak ou en
Syrie. Pourtant, il ne réclame qu’une chose : la reconnaissance de ses
droits et l’accès à une certaine autonomie.
Nous voulions remercier le photographe ABED ABIDAT pour son exposition
GENERATIONS KURDES qui sera mise en avant pour les 25 ans de la
fondation.
France Libertés a été l’une des premières organisations à dénoncer le sort
tragique de ces populations, nous étions présents dès 1986 avec Michel
Bourdon (Président de Sherpa et avocat international spécialisé dans les
Droits de l’Homme) pour soutenir Medhi Zana, le maire de Diyarbakir
(Turquie) condamné à 14 ans de prison pour avoir prononcé un discours
en kurde alors que la langue et le nom même de « Kurde » étaient sous le
sceau d’une interdiction d’utilisation.
En 1988, pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran, la population kurde est
prise entre deux feux. Saddam Hussein ordonne alors une attaque au gaz
sur la ville d’Halabja puis sur les autres régions du Kurdistan, la population
fuit vers la Turquie. Une fois sur place, les 38 000 rescapés sont parqués
dans des camps de réfugiés où les conditions de vie sont dramatiques.
C’est là qu’en mai 1989 dans les camps de Mardin, Diyarbekir et Mush,
dans la partie à majorité kurde de Turquie, Danielle Mitterrand, présidente
de France Libertés, a rencontré ces réfugiés et des personnalités kurdes
telles que le dramaturge Musa Anter, condamné à plusieurs reprises pour
ses écrits en langue kurde.
Emue de leur détresse et de leurs conditions de vie inacceptables, en
revenant en France, elle prend fait et cause pour ce peuple et essaye
d’impliquer le gouvernement pour défendre leurs droits. Suite à son
engagement et face à sa détermination, une partie des réfugiés sera
finalement accueillie dans l’hexagone.
Fin avril 1991, Danielle Mitterrand se rend au Kurdistan iranien, elle y
découvre alors selon ses propres mots « un peuple sur les chemins
d’exode, fuyant les persécutions et les armées de Saddam Hussein. ».
Après avoir traversé des champs de mines, elle franchit alors illégalement
la frontière irakienne à Haj Omaran, pour rencontrer Massoud Barzani et
les autres dirigeants de la résistance kurde à l’oppression de Saddam
Hussein. Une rencontre unique qui l’a convaincue que son action en faveur
de ce peuple martyr est juste et doit prendre de l’ampleur.
Danielle Mitterrand par l’intermédiaire de sa fondation France Libertés
pousse donc la France à jouer un vrai rôle pour faire adopter par le
Conseil de Sécurité des Nations Unies la résolution 688. Dans un contexte
régional particulièrement instable, elle constitue la base juridique de la
création d’une zone de protection et d’exclusion aérienne au Kurdistan
irakien. C’était la première fois dans l’histoire de l’ONU, qu’une résolution
faisait mention du peuple kurde.
En juillet 1992, se tient donc le premier parlement autonome kurde dans
cette zone en Irak sous protection internationale et dont Danielle
Mitterrand fait l’ouverture.
De 1994 à 1997, face aux divisions internes et aux rivalités entre les
partisans de Massoud Barzani et de son frère de lutte : Jalal Talabani,
Danielle Mitterrand refuse de revoir les dirigeants, qui se décrivent comme
« ses fils », tant qu’ils ne seront pas réunis autour de la table.
Puis en 1997, les deux représentants de l’Etat autonome Kurde d’Irak
viennent voir Danielle Mitterrand à Paris, dans son bureau, main dans la
main. Le temps de la réconciliation est venu et le travail peut reprendre
dans le bon sens.
Depuis 1997, nous avons continué à mener plusieurs actions de
dénonciation ou de sensibilisation. Partout où nous pouvions faire
entendre notre voix et la leur, nous avons pris le temps de plaider, à l’ONU
bien sûr, mais aussi auprès du congrès américain autant que devant la
commission européenne.
Le travail n’a pas manqué, nous avons soutenu les prisonniers d’opinion
kurdes en Turquie ou en Iran, notamment les parlementaires kurdes
détenus abusivement en Turquie. Nous avons aussi tenu à toujours fournir
une information au grand public en France, c’est pourquoi France Libertés
a participé régulièrement (et participe encore) à des films, des
projections, des débats et des expositions.
En parallèle de ce travail de sensibilisation et sur le terrain et en accord
avec les modes de fonctionnement de la fondation, nous avons mené sur
le terrain des projets humanitaires comme la reconstruction de villages,
de services hospitaliers, de centres de rétention de jeunes délinquants,
nous avons formé des professeurs et nous avons construit sur le territoire
autonome du Kurdistan d’Irak plus de 600 écoles de 6 à 12 classes. Un
des plus gros projets de la Fondation !
C’est donc parce qu’elle a joué un rôle de premier plan dans le choix d’une
solution pacifique et politique pour ce peuple kurde persécutée que
Danielle Mitterrand représente pour eux « la mère des Kurdes ».
En 2002, lors d’un discours devant l’institut kurde de Paris Danielle
Mitterrand expliquait :
« Cependant, il reste tant de choses à faire. Tous les Kurdes du Kurdistan
en Irak, ne bénéficient pas de l’autonomie de fait. Ceux qui vivent dans
les villes pétrolifères laissées au contrôle de Bagdad, s’ils ne renoncent
pas à leur identité, sont persécutés, déportés, ou expulsés. Ils sont des
milliers à vivre dans des camps de fortune aménagés par les autorités
kurdes dans l’attente d’être logés dans de nombreux logements en
construction, que j’ai vu le long des routes au Kurdistan. »
En 2009, elle fut l’une des principales invitées d’honneur lors d’une
session du parlement du Kurdistan autonome d’Irak et expliquait alors «
J’ai entendu dire que certains proposeraient de transformer le Kurdistan
en Dubaï ou Qatar. J’ignore si cette perspective est réaliste. Mais en tout
cas ce serait bien dommage de vouloir faire de ce pays de haute culture,
qui fut l’un des berceaux de la civilisation humaine, un émirat pétrolier
rentier et consumériste. Votre peuple y perdrait son âme et son identité.
Je rêve pour ma part pour le Kurdistan d’un modèle de développement
durable juste et solidaire. Vous avez la chance d’habiter des terres fertiles,
de disposer des ressources en eau relativement abondantes. L’agriculture
et l’élevage qui pendant des millénaires ont fait la richesse de la haute
Mésopotamie semblent aujourd’hui à l’abandon. Et c’est bien dommage.
L’autosuffisance alimentaire est la base de la survie d’un peuple. L’eau est
une richesse beaucoup plus importante que le pétrole. Car l’humanité a pu
vivre sans le pétrole pendant des millénaires mais elle ne peut survivre
sans l’eau. ».
C’est dans tous ses discours que l’on retrouve le réel sens de l’action de
France Libertés pour le peuple kurde.
C’est d’ailleurs lors de ce voyage de 2009 que le présidente de France
Libertés a pu constater l’importance de la reconnaissance du peuple kurde
à son égard : une école portant son nom a été inaugurée par Delshad
Abdoulrahman, le ministre de l'Education du Kurdhistan autonome d’Irak.
Il affirma alors que cet établissement « exprime la fidélité du peuple kurde
envers la veuve de l'ancien président pour la défense de nos droits ».
Aujourd’hui, même si les difficultés ont évolué, elles sont encore
nombreuses et France Libertés continue d’apporter son soutien au peuple
kurde. La Fondation est membre de la Coordination de solidarité avec le
peuple kurde, collectif d’associations françaises et kurdes, représentatives
des toutes les parties du Kurdistan, soutenue par des personnalités et des
intellectuels.
Cette organisation tente de promouvoir un règlement pacifique de la
question kurde. Mais dans les faits, elle se heurte à une répression
violente et armée sur l’ensemble des territoires, et notamment en Turquie,
grâce à des armes vendues par le vieux continent. Ce collectif demande
donc régulièrement que les ventes d’armes par la France autant que par le
reste de l’Europe aux gouvernements concernés soient interdites.
En 2011, les relations de France Libertés avec le peuple kurde sont
désormais passées sur un autre plan. Le Kurdistan a réussi à faire
reconnaître son autorité sur un territoire et respecter son identité en Irak.
Aujourd’hui ce gouvernement a des relations diplomatiques avec de
nombreux pays dans le monde.
De nos jours, cette province essaye d’être exemplaire dans la région, sans
avoir une volonté de réunir l’ensemble du peuple kurde, elle essaye de se
poser en caution morale pour la défense des Droits Humains dans le
monde. Le gouvernement organise régulièrement des conférences,
notamment pour défendre les Chrétiens d’Irak, mais pour prendre position
et partager son expérience. Ils multiplient les actions de plaidoyer et de
sensibilisation sur tous les sujets qui touchent à l’atteinte aux droits, à
l’accès à l’eau entre autres.
France Libertés ne finance plus d’infrastructure comme il y a quelques
années mais parraine ainsi un partenariat entre Léo Lagrange et le
ministère de l’Education kurde pour former des intervenants et des
formateurs sur les questions de jeunesse.
Nous avons aussi encouragé un échange entre le gouvernement d’Erbil
(Capitale du Kurdistan irakien) et l’association Sherpa pour mettre en
place un dispositif d’initiation à la législation internationale sur les Droits
de l’Homme.
Enfin en 2012, le gouvernement kurde sera officiellement présent à
l’invitation de la Fondation pour le Forum Alternatif Mondial de l’Eau.
Lire aussi :
Dossier Zarakolu
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Danielle Mitterrand, la mère des Kurdes
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58867
Rafle en Turquie: plus de 100 arrestations dont 70 avocats
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58874
URL originale :
http://www.france-libertes.org/25-ans-d-Histoire-France-Libertes.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58866
Collectif VAN : l'éphéméride du 22 novembre 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
"Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010.
Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que
l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez
retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique
Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 22 novembre (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
22 novembre 1348 -- Après l'anéantissement des communautés juives
de la vallée du Rhin, les persécutions consécutives à l'épidémie de peste
noire frappent les communautés des communautés des provinces de
Bavière et de Souabe (Allemagne méridionale). La première à être
détruite, en ce jour, est celle d'Augsbourg (Bavière).
Skynet : 22 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/11/20/22novembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 novembre 1881 -- Empire ottoman : Ismaïl Enver est né le 22
novembre 1881 à Istanbul, dans une famille aisée. Ayant fait ses études
militaires en Allemagne, il a rapidement gravi les échelons de l'armée
ottomane à son retour, pour obtenir le titre de Pacha à l'âge de 32 ans.
Imprescriptible : Procès du Génocide
http://www.imprescriptible.fr/proces/proces-du-genocide/trial_watch.htm
22 novembre 1895 -- Empire ottoman : le 16 novembre 1895, deux
bataillons de troupes turques sous le commandement de Mazhar bey,
colonel, investissent le village chrétien de Moudjouk-Déressi et le
monastère qui se trouve aux environs. Durant l'assaut et le pillage, le père
Salvatore, membre de l'ordre des Franciscains de Terre Sainte et prieur du
couvent, est blessé à la jambe ; le 22 novembre, la troupe quitte le village
en emmenant ses « prisonniers » et emprunte vers Marach une route qui
permet d'éviter un passage étroit où des insurgés pourraient lui tendre un
guet-apens. A un moment donné, on s'arrête, le père Salvatore est
assassiné et son cadavre brûlé par les soldats.
© Jean-Marie Carzou, Arménie 1915, un génocide exemplaire
Imprescriptible : 1895 ou la répétition générale
http://www.imprescriptible.fr/carzou/p2c2
22 novembre 1895 -- Journal de la femme d'un Consul de France en
Arménie.
Le Consul américain sort de son engourdissement. Il dit à mon mari : « Si
les Turcs n'avaient massacré les Arméniens, ceux-ci auraient peut-être
brûlé nos missions pour se venger de ce que nous les avons
imprudemment poussés a la révolte. » En disant cela, cet excellent
homme paraît tout honteux.
En fait, la mission américaine n'a voulu recevoir personne. On prétend
même, mais nous n'en avons pas la preuve, qu'ils auraient -rejeté dans la
rue des malheureux qui avaient pénétré chez eux, et qui auraient été tués
à quelques pas de la mission.
Carlier, émilie. Au milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul
de France en Arménie. Paris, Félix Juven, 1903
Imprescriptible : Journal de la femme d'un Consul de France en
Arménie
http://www.imprescriptible.fr/documents/carlier/journal.htm
22 novembre 1915 -- Afioun Kara Hissar. Lettre envoyée de
Massachusetts, le 22 nov. 1915 par un touriste américain : communiquée
par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens.
Mr. et Mrs A. Miss B. un étudiant grec de notre collège, qui désirait se
rendre en Amérique pour ses études, mon mari et moi nous partîmes de
BO., et après avoir voyagé toute la journée et la nuit, nous arrivâmes le
matin suivant vers les 9 heures à Afioun Kara Hissar. Comme nous avions
trois heures à attendre à Kara Hissar, nous prîmes une voiture à la gare,
qui nous conduisit à la maison d'un docteur arménien, un jeune docteur
instruit, que nous avions connu lors de notre précédente visite à Kara
Hissar. Nous trouvâmes chez lui sa femme et deux petits enfants ; mais le
docteur était parti depuis une année pour soigner les soldats turcs
blessés.
La femme était au courant des événements et savait que l'on exilait tous
les Arméniens des villes d'alentour, et elle se préparait en empaquetant
quelques effets à prendre avec elle, lorsque l'heure de son tour viendrait.
Cette heure vint pendant que nous étions chez elle. On avait donné l'ordre
à tous les Arméniens de se trouver à la gare dans les 24 heures pour être
envoyés,... où ? ils ne le savaient pas, mais ce qu'ils savaient, c'est qu'il
fallait tout abandonner —, leurs petites maisons qu'ils avaient fini par
posséder après bien des années de labeur, les petits objets qu'ils avaient
acquis, — tout devait être livré au pillage des Turcs.
Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique
concernant le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d45.htm
22 novembre 1920 -- Suisse : à l’Assemblée de Genève, la question
arménienne fut évoquée, dès la discussion du Rapport sur les travaux du
Conseil.
Une grande discussion s’engagea, le 22 novembre, sur ces propositions.
Le délégué serbe, M. Spalaïkovitch, puisant dans les tristes souvenirs
laissés dans le cœur de sa nation par la domination ottomane, flétrit cette
méthode cynique et froide dans l’extermination des peuples « que les
Turcs ont appliquée et appliquent encore aux peuples chrétiens ».
Cependant, si tous les orateurs étaient d’accord avec le délégué serbe sur
la nécessité de secourir immédiatement l’Arménie, un certain
découragement se manifestait dans les discours, provenant de l’absence
de moyens d’action directe à la disposition de la Société des Nations. C’est
pourquoi M. Spalaïkovitch lui-même, comme M. Branting (Suède),
préconisèrent une pression sur les Puissances principales, tandis que M.
Nansen (Norvège), en émettant l’idée d’une expédition militaire, y joignit
l’espérance que l’Amérique ne refuserait pas son concours devant un appel
adressé au monde par l’Assemblée de la Société des Nations. Le
représentant de la Grande-Bretagne, M. Balfour, donna peut-être la note
la plus pessimiste. Il constata que l’organisation de la Société des Nations,
aux termes du Pacte, n’avait pas prévu une situation telle que celle en
face de laquelle on se trouvait actuellement en Arménie : « Les auteurs du
Pacte avaient en vue les conditions suivantes : des États bien organisés
ayant des frontières nettement délimitées, où l’action de l’opinion publique
du monde civilisé pourrait se faire sentir et où, en dernier ressort, pourrait
s’exercer la menace d’une pression économique ».
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible : Secours à l’Arménie
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c7/p2
22 novembre 1920 -- USA :la décision du Président Wilson sur les
frontières de l’Arménie (une question soumise à son arbitrage par le
traité) fut annoncée le 22 novembre 1920. Par cette décision, qui ne fut
jamais mise à exécution, l’Arménie obtenait un peu plus de la moitié des
vilayets turcs d’Erzeroum, Trébizonde, Van et Bitlis. Le traité de Sèvres ne
fut pas exécuté.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible : Annexes
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/annexes
22 novembre 1921 -- Empire ottoman : une réunion a eu lieu, à la
station de Yenidjé, à laquelle ont pris part Son Excellence M. FranklinBouillon, ancien ministre ; Son Excellence Hamid Bey, sous-secrétaire
d’État au ministère de l’intérieur du gouvernement d’Angora, et différents
représentants de diverses populations chrétiennes d’Adana, Mersine et
Tarsous. Cette réunion avait pour but de permettre :
1. — Au représentant de la France, en la personne de M. Franklin-Bouillon,
d’apporter aux Chrétiens et aux minorités toutes les assurances et les
garanties du gouvernement de la République française ;
2. — Au représentant du gouvernement d’Angora, en la personne de S.E.
Hamid Bey, de confirmer officiellement toutes les déclarations qu’il avait
faites au lieutenant-colonel Sarrou, dans leur entrevue du 19 novembre,
en donnant aux Chrétiens et de vive voix les assurances et garanties
nécessaires pour les tranquilliser ;
3. — Aux représentants des diverses populations chrétiennes de recevoir
directement et officiellement ces assurances de la part des délégués
qualifiés des deux gouvernements intéressés et d’exposer, le cas échéant,
les desiderata de leurs coreligionnaires.
La conférence fut ouverte à quatre heures du soir par M. Franklin-Bouillon,
qui expliqua comment la France, en évacuant la Cilicie, avait obtenu du
gouvernement turc, en faveur des Chrétiens et des minorités, des
garanties analogues à celles dont jouissent les diverses minorités d’Europe
et qui leur ont été reconnues par différents traités qui ont suivi la grande
guerre.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible : L’accord franco-turc d’Angora du 20 octobre
1921 et l’exode des Arméniens de la Cilicie
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c12
22 novembre 1942 -- 2 500 juifs du ghetto de Zolkiev (Ukraine) sont
déportés au camp d'extermination de Belzec, où ils sont assassinés.
- Les SS fusillent 200 juifs à Serokomea (Pologne).
- Les SS assassinent 900 juifs à Dunilowicze, près de Vilna (Lituanie).
Skynet : 22 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/11/20/22novembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 novembre 1943 -- 100 patients de l'hôpital psychiatrique juif de
Berlin sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
Skynet : 22 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/11/20/22novembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html
22 novembre 1943 -- France : les SS cernèrent le camp de Beauregard
et arrêtèrent 64 juifs, sept autres qui n’étaient pas présents furent arrêtés
ultérieurement. Tous, furent internés à Drancy et déportés à Auschwitz le
13 décembre 1943.
Ajpn : Camp de Beauregard durant la Seconde Guerre mondiale
http://www.ajpn.org/internement-Camp-de-Beauregard-768.html
22 novembre 1975 -- Lors du synode de Wurtzbourg, en Allemagne de
l’Ouest, l’Église catholique reconnaît ses fautes : « Malgré la conduite
exemplaire de quelques individus et groupes, nous avons été en général,
à cette époque du national-socialisme, une communauté ecclésiale qui a
vécu en tournant le dos au destin de ce peuple persécuté, une
communauté obsédée par la crainte pour ses institutions menacées, une
communauté qui a gardé le silence en face des crimes perpétrés contre les
Juifs et le judaïsme. »
ARTE : Les Églises pendant la Deuxième Guerre mondiale
http://www.arte.tv/fr/1523558,CmC=1527660.html
22 novembre 1988 -- Le Soviet suprême arménien adopte une loi sur la
condamnation du génocide arménien de 1915 en Turquie ottomane.
American University of Armenia : This day in Armenian history
http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.
pdf
22 novembre 2001 -- Nouvel acte d'accusation de Slobodan Milosevic
pour les crimes commis en Bosnie entre 1991 et 1995.
La Documentation française : Chronologie
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penaleinternationale/chronologie.shtml
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58865
Turquie : Alain Juppé, préoccupé par la liberté
d’expression ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A la question "En ce
moment en Turquie, il y a une vague de répression extrêmement
inquiétante contre le mouvement politique kurde au nom de la
lutte anti-terroriste. Est-ce que la France soutient cette politique
de la Turquie ?", Alain Juppé, ministre français des Affaires
étrangères, a répondu le 18 novembre 2011, lors de sa conférence
de presse à Istanbul : "Nous soutenons la lutte contre les
mouvements terroristes. Cela ne veut pas dire que nous ne
sommes pas préoccupés par la liberté d’expression des
mouvements politiques qui respectent la légalité. C’est ça la ligne
de partage. Quand M. Guéant est venu ici, il a proposé un accord
de coopération intérieure à la Turquie parce que la France est elle
aussi touchée par les phénomènes terroristes. Nous sommes,
depuis quelques années, le pays d’Europe qui a eu le plus de
citoyens pris en otage. Donc, là-dessus, nous nous retrouvons."
Quelle prise de position claire et courageuse ! "Cela ne veut pas
dire que nous ne sommes pas préoccupés par la liberté
d’expression des mouvements politiques qui respectent la
légalité." Qui a dit que la langue de bois est l'expression du
langage diplomatique ? Le représentant de la France des droits de
l'homme n'aurait-il pu proclamer avec plus de vigueur sa
condamnation des arrestations arbitraires de l'éditeur Ragip
Zarakolu, de son fils Deniz, de la sociologue Busra Ersanli, et de
tant d'autres intellectuels et journalistes de Turquie, arrêtés et
inculpés de "terrorisme" pour avoir usé de leur droit légitime à la
liberté d'expression ? Triste constat : les démocrates turcs et
kurdes sont les premières victimes de cette visite diplomatique
destinée à stopper la répression... en Syrie (eh oui, on ne peut pas
faire progresser la "démocratie" sur tous les fronts). Des
sanctions contre Damas, oui, mais contre Ankara, Juppé n'en veut
pas. Et, comme le note le journaliste Guillaume Perrier sur son
blog, "La deuxième victime de cette visite [d'Alain Juppé en
Turquie] est arménienne. Après les déclarations de Nicolas
Sarkozy en Arménie, début octobre (il avait appelé la Turquie à
reconnaître ses responsabilités), Alain Juppé a pris l'exact
contrepied." Le Collectif VAN a - sans trop d'illusions - posté sur la
page Facebook de M. Juppé, le commentaire suivant : "Vous
devriez également évoquer avec le Président de la République, la
cohérence de vos discours respectifs sur le génocide arménien : le
vôtre en Turquie ( Juppé : Paris accueillerait une commission sur
le génocide arménien) et celui de Nicolas Sarkozy en Arménie (
Erevan : allocution du Président Sarkozy). Merci quand même
d'avoir noté qu'un génocide peut AUSSI être douloureux pour les
victimes... Ce serait presque drôle si ce n'était pas un sujet si
grave." Pour mémoire, rappelons aussi que la nomination d’Alain
Juppé comme ministre des Affaires Etrangères, poste qu’il a déjà
occupé de 1993 à 1995, a rappellé de mauvais souvenirs à tous
ceux qui s’intéressent au génocide des Tutsi perpétré au Rwanda
en 1994. Décidément... Le Collectif VAN vous propose les
questions-réponses de la conférence de presse en ligne sur le site
du ministère des Affaires étrangères.
Déclarations officielles de politique étrangère
DÉPLACEMENT EN TURQUIE
CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES, ALAIN JUPPÉ
(Istanbul, 18 novembre 2011)
Q - L’Agence Anatolie locale vous prête des propos selon lesquels vous
discuteriez avec l’opposition syrienne sur l’établissement d’une zone
d’exclusion aérienne…
R - Je n’ai pas dit ça ; posez la question
Q - Alors qu’est-ce qui peut empêcher aujourd’hui une guerre civile dont
les signes sont déjà bien présents en Syrie ?
R - On m’a interrogé sur l’éventualité de la création d’une zone d’exclusion
aérienne. J’ai répondu que, premièrement, nous encouragions l’opposition
syrienne à garder la ligne qui est la sienne, c’est-à-dire refuser de
s’engager dans une spirale de violence et de guerre civile, et continuer à
faire ce qu’elle fait si courageusement depuis des mois en manifestant
pacifiquement. Deuxièmement, j’ai indiqué que s’il fallait envisager, à un
moment ou un autre, une intervention cela ne pouvait se situer que dans
le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité ; vous savez bien
qu’aujourd’hui les conditions ne sont pas réunies. Voilà ce que j’ai dit hier
très précisément.
La situation reste extraordinairement préoccupante. Des bombardements
de villages au nord de la Syrie ont encore eu lieu et il faut donc accroître
la pression sur ce régime. Je vous rappelle que j’étais un des tout
premiers à dire, il y a plusieurs mois déjà, que le régime syrien était en
train de perdre sa légitimité et qu’il faudrait un jour ou l’autre qu’il quitte
le pouvoir. Le tournant de la situation, c’est la prise de position de la Ligue
arabe - il y a quelques jours -, confirmée à Rabat avant-hier. Un délai de
trois jours a été donné au régime pour accepter la dernière proposition de
la Ligue arabe, c’est-à-dire l’envoi non pas d’une force militaire mais
d’observateurs qui pourraient vérifier que les engagements des autorités
syriennes sont tenus, à savoir que les troupes rentrent dans les casernes
et que les manifestants puissent s’exprimer librement. Est-ce que cette
proposition sera adoptée ? J’ai manifesté mon scepticisme tout à l’heure ;
on le saura très rapidement.
Nous continuons donc à travailler avec la Ligue arabe, la Turquie et
l’ensemble de nos partenaires. Je me réjouis de voir que nous sommes
exactement sur la même ligne. Nous continuons à accentuer les sanctions.
L’Union européenne a adopté lundi dernier une nouvelle vague de
sanctions. Nous allons, je l’espère, faire voter à l’Assemblée générale des
Nations unies une résolution qui condamne le comportement du régime
syrien. Nous travaillons aussi avec l’opposition : j’ai pris des contacts à
Paris et je suis prêt à les revoir. Je sais que la Turquie accueille une partie
des responsables du Conseil national syrien ici à Istanbul. Voilà la
stratégie que nous développons.
Je comprends parfaitement l’impatience de tous ceux qui nous disent que
les morts continuent à s’accumuler : plus de 3.500 jusqu’à présent,
20.000 prisonniers contre qui la torture est couramment employée. Cette
situation est absolument insupportable et il faut conjuguer tous nos efforts
pour la faire cesser.
Q - Il faut éviter à tout prix un scénario à la libyenne, en résumé, c’est ça
?
R - Ce n’est pas comparable. Nous sommes dans des situations
radicalement différentes, je le répète. Pour la Libye , il y avait eu un appel
à l’intervention internationale avec des pays arabes puisque la résolution
1973 du Conseil de sécurité des Nations unies avait été coparrainée par le
Liban. Vous sentez bien qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation
tout à fait différente, même si la Ligue arabe a évolué. De plus, la société
syrienne est beaucoup plus complexe que la société libyenne avec, les
différentes communautés que vous connaissez. Je ne crois donc pas que
l’on puisse comparer la situation syrienne et la situation libyenne.
Q - Mais cela pourrait aussi être une guerre civile et cela pourrait aussi
imposer une intervention internationale qui aurait là par contre d’autres
conséquences ?
R - Je vous ai déjà répondu sur ce point. Il faut effectivement prendre en
compte les problèmes de sécurité de l’ensemble de la région. La
déstabilisation de la Syrie est un enjeu de sécurité régionale et même audelà. C’est la raison pour laquelle je n’arrive pas à comprendre comment
le Conseil de sécurité ne parvient pas à se mettre d’accord pour
s’exprimer sur ce sujet, pour au moins enjoindre au régime de s’arrêter et
de le menacer de sanctions fortes s’il ne le faisait pas. Mais vous savez
pourquoi nous n’y arrivons pas.
Q - Demain, vous serez à Abou Dhabi. Qu’est ce qui vous fait penser que
vous avez encore une chance de sauver la vente du Rafale ?
R - Beaucoup de choses, notamment tous les contacts que j’ai eus jusqu’à
présent. Vous savez, je relativise les déclarations qui ont été faites dans
un sens ou dans l’autre. On souffle le chaud et le froid ; c’est un peu l’art
de la négociation. J’ai déjà fait des propositions, je vais les finaliser à
l’occasion de mes déplacements et j’espère que nous trouverons une
solution.
Q - Vous êtes confiant pour avoir une solution ?
R - Quand on aborde une négociation sans être confiant, ce n’est pas la
peine d’y aller. Je suis confiant mais on en parlera dans les jours qui
viennent.
Q - Concernant les sanctions contre la Syrie est-ce que vous pourriez nous
dire concrètement quel genre de sanctions est discuté actuellement ? De
quoi vous avez parlé avec les Turcs ?
R - Nous avons ciblé... Je parle des sanctions européennes puisque c’est
de celles-là pour l’instant qu’il s’agit. On n’est pas encore au niveau des
sanctions internationales, pour des raisons que j’ai rappelées tout à
l’heure. Nous avons allongé la liste des personnalités syriennes qui sont
frappées par le gel de leurs avoirs ou d’interdiction de déplacement par
refus de visa. Nous avons aussi demandé à la Banque européenne
d’investissement de suspendre toutes ses interventions en Syrie. Nous
avons également prévu un embargo sur les importations pétrolières. Tous
les moyens possibles sont donc utilisés.
Q - Vous avez dû soutenir les sanctions auxquelles réfléchit la Turquie ,
par exemple les sanctions énergétiques ?
R - Bien entendu. L’énergie est vraiment indispensable pour le
fonctionnement de l’économie. Notre préoccupation est toujours la même
quand on met en place des sanctions, c’est d’essayer de frapper le moins
possible les populations, afin de ne pas trop détériorer leur vie
quotidienne. Il s’agit d’un équilibre très difficile à trouver.
Q - Concernant cette zone tampon, on est parti de cette notion avec des
buts humanitaires, pour protéger la population ; quelle forme prendraitelle ?
R - Je vous ai dit que la France n’était pas favorable à des initiatives
unilatérales et que ce genre d’opérations devait se concevoir dans le cadre
des Nations unies. Des conditions peuvent être réunies ; ce n’est pas
encore tout à fait le cas.
Q - Cela peut peut-être devenir une initiative internationale ?
R - La Ligue arabe, pour l’instant, n’a pas pris cette initiative. Je rappelle
qu’elle a pris l’initiative de proposer l’envoi d’observateurs civils pour
s’assurer que les engagements théoriquement pris par le régime syrien
sont bien respectés. Nous connaîtrons demain les résultats du pari lancé,
avant-hier à Rabat, avec un délai de trois jours ; ce pourrait être une
première étape.
Q - Si la répression se poursuit et que la question est portée à l’ONU, est
ce que vous seriez partisan d’une zone d’exclusion aérienne qui est
demandée par la rue syrienne ?
R - Il faut y réfléchir. Pour l’instant, les conditions ne sont pas réunies. La
France a pris ses responsabilités dès le départ, en condamnant
explicitement le comportement du régime syrien. Nous avons été à la
manœuvre avec nos amis européens et nous sommes parmi ceux qui pour
l’instant ont pris les sanctions les plus dures. Neuf vagues successives de
sanctions ont été adoptées. Ce qui est très important, depuis quelques
jours, c’est la prise de position de la Ligue arabe. Elle a tenté une
médiation, une première médiation qui a échoué et, aujourd’hui, vous
avez vu qu’elle avait durci le ton. Nous souhaitons donc travailler avec la
Ligue arabe, la Turquie et avec nos autres partenaires qui ont bien pris
conscience que ce régime devait arrêter cette répression sauvage qu’il
continue à exercer contre sa propre population. J’ai bien conscience que
c’est difficile, que le régime s’entête et que les sanctions ne donnent des
résultats qu’avec le temps. Nous continuons aussi nos contacts avec
l’opposition qui a un comportement extrêmement courageux,
extrêmement responsable en refusant de recourir à la violence pour éviter
le déclenchement d’une guerre civile.
Q - En ce moment en Turquie, il y a une vague de répression
extrêmement inquiétante contre le mouvement politique kurde au nom de
la lutte anti-terroriste. Est-ce que la France soutient cette politique de la
Turquie ?
R - Nous soutenons la lutte contre les mouvements terroristes. Cela ne
veut dire pas que nous ne sommes pas préoccupés par la liberté
d’expression des mouvements politiques qui respectent la légalité. C’est
ça la ligne de partage. Quand M. Guéant est venu ici, il a proposé un
accord de coopération intérieure à la Turquie parce que la France est elle
aussi touchée par les phénomènes terroristes. Nous sommes, depuis
quelques années, le pays d’Europe qui a eu le plus de citoyens pris en
otage. Donc, là-dessus, nous nous retrouvons./.
Lire aussi :
Juppé : Paris accueillerait une commission sur le génocide arménien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58773
Alain Juppé en Turquie: « pleinement solidaires »
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58800
M.Sarkozy rappelle la Turquie à un devoir de mémoire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57895
Erevan : allocution du Président Sarkozy
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57829
Sarkozy fustige le négationnisme collectif de la Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57783
Le courage de Nicolas Sarkozy
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57807
URL originale :
https://pastel.diplomatie.gouv.fr/editorial/actual/ael2/bulletin.asp?liste=2
0111121.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58841
Le Prix LUX 2011 pour Robert Guédiguian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Prix LUX, décerné
par le Parlement européen, récompense chaque année un film qui
illustre les valeurs européennes. Le lauréat 2011 est le longmétrage « Les neiges du Kilimandjaro » du Marseillais Robert
Guédiguian. Le film bénéficiera d'un sous-titrage dans les 23
langues officielles de l'Union européenne. Selon Marc Bordure, le
producteur, "ce film retrace les valeurs universelles qui sont des
éléments clés de l'identité européenne. Le film traite de la Liberté,
l'Egalité et la Fraternité. Ca peut paraître évident mais dans cette
période de crise nous devons rester vigilants pour ne pas tomber
dans la xénophobie". Robert Jules Guédiguian (né en 1953) est un
réalisateur français. Né d'un père arménien et d'une mère
allemande, il évoque ses racines dans son film Le Voyage en
Arménie en 2006. Il a grandi dans un milieu ouvrier, son père
travaillant sur les docks à Marseille. Dès sa jeunesse, il s'est
intéressé à la politique et a fait partie du Parti communiste
français. Le Collectif VAN vous propose une information diffusée
sur le site du Parlement européen le 17 novembre 2011.
Parlement européen
« Les neiges du Kilimandjaro » récompensé par le Prix
LUX 2011
17-11-2011 - 12:38
Le Prix LUX, décerné par le Parlement européen, récompense
chaque année un film qui illustre les valeurs européennes. Le
lauréat 2011 est le long-métrage « Les neiges du Kilimandjaro »
du Marseillais Robert Guédiguian. Il bénéficiera d'un sous-titrage
dans les 23 langues officielles de l'Union européenne. Les deux
autres films finalistes étaient « Attenberg » et « Play ».
Les trois films finalistes
« Les neiges du Kilimandjaro » (France), de Robert Guédiguian met en
scène Michel et Marie-Claire dont le bonheur vole en éclat après qu'ils
aient été attaqués par des hommes armés qui leur dérobent l'argent
économisé pour un voyage au Kilimandjaro. Ce qu'ils apprennent peu à
peu de leurs assaillants ne les laissera pas intacts.
« Attenberg » (Grèce), de Athina Rachel Tsangari dépeint la vie de
Marina, 23 ans, qui vit avec son père architecte dans une ville côtière.
Marina scrute l'humanité avec distance et se confronte aux défis de ses
proches.
« Play » (coproduction dano-franco-suédoise), de Ruben Östlund,
explore la rhétorique et les jeux de rôle qui débouchent sur des brimades
à Gothenburg, en Suède.
Le lauréat est choisi par un vote secret des députés européens.
« Les neiges du Kilimandjaro » récompensé par le Prix LUX 2011
http://www.europarl.europa.eu/fr/headlines/content/20111006FCS28448/
html/%C2%AB-Les-neiges-du-Kilimandjaro-%C2%BBr%C3%A9compens%C3%A9-par-le-Prix-LUX-2011
Questions/réponses avec Robert Guédiguian
Robert Jules Guédiguian (né en 1953) est un réalisateur français.
Né d'un père arménien et d'une mère allemande, il évoque ses
racines dans son film Le Voyage en Arménie en 2006. Il a grandit
dans un milieu ouvrier, son père travaillant sur les docks à
Marseille. Dès jeunes, il s'est intéressé à la politique et a fait
partie du Parti communiste français.
Pouvez-vous décrire le film en trois mots ?
Fidélité, solidarité, moralité
Quel moment fort retenez-vous du tournage du film ?
Nous étions en train de tourner une scène de licenciement sur les docks à
Marseille. Là-bas c'est quelque chose qui arrive très souvent. J'avais le
sentiment que nous ne faisions plus du cinéma, que c'était la réalité.
Qu'avez-vous pensé la première fois que vous avez vu le film terminé ?
J'étais très satisfait d'avoir travaillé sur mes origines : ma région,
Marseille et les réalités du monde ouvrier.
Quel est le dernier film que vous avez vu ?
Habemus Papam de Nanni Moretti (2011). C'est une excellente réflexion
sur le pouvoir.
Quel est le dernier livre que vous avez lu ?
Une femme fuyant l'annonce de David Grossman (2009).
Quelle ville européenne utiliserez-vous comme décor pour votre prochain
film ?
Rome car cette ville compte beaucoup pour moi. C'est la ville de Pier Paolo
Pasolini, d'Antonio Gramsci, du Parti communiste italien et des années
soixante-dix.
Avez-vous une devise en tant que réalisateur ?
Ne jamais faire de concession.
Questions/réponses avec Robert Guédiguian
http://www.europarl.europa.eu/fr/headlines/content/20111006FCS28448/
4/html/Questionsr%C3%A9ponses-avec-Robert-Gu%C3%A9diguian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58838
KARABAKH/AZERBAIDJAN/ARMENIE/TURQUIE
Dépêche de l'APA [ 21 nov 2011 18:02 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de
presse azérie) daté du 21 novembre 2011. Les articles de ce site
(écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Parlementaire turc : les frontières Turquie-Arménie ne seront pas
ouvertes avant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du
Haut-Karabagh
[ 21 nov 2011 19:00 ]
Bakou – APA. Les frontières Turquie-Arménie ne seront pas ouvertes
avant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.
Parallèlement, les protocoles de Zurich ne seront pas mis à la discussion
de la commission des affaires étrangères de la Grande Assemblée
nationale de Turquie (TBMM).
Volkan Bozkır, président du comité des relations internationales de la
GANT qui est en visite en Azerbaïdjan a prononcé ces paroles lundi 21
novembre lors de sa rencontre avec Ogtay Assadov, président du Milli
Medjlis, communique l’AzerTAc.
O. Assadov a déclaré qu’environ 170 documents ont été signés entre les
deux pays. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et Recep Tayyip
Erdogan, Premier ministre turc ont signé l’an dernier une “Déclaration
commune sur l’établissement du Conseil de coopération stratégique à haut
niveau entre la République d’Azerbaïdjan et la République de Turquie”.
Cette déclaration est l’indicateur du haut niveau de nos rapports.
La Turquie qui se développe aujourd’hui avec succès, a son point
particulier dans la politique mondiale et cela nous réjouit. Nous avons vu
le soutien de la Turquie à l’élection de l’Azerbaïdjan membre non
permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et nous apprécions hautement
cet appui.
O. Assadov a aussi exprimé sa satisfaction du niveau des relations
interparlementaires, a hautement évalué la coopération commune et
efficace des députés de deux pays au sein des organisations
internationales.
Ayant remercié de nouveau la Turquie pour sa position invariable relative
au conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, O. Assadov a dit:
“Nous espérons et croyons que suite à la politique prévoyante du
Président Ilham Aliyev et à l’appui de la Turquie, le conflit atteindra
bientôt sa voie de résolution”.
Le président de commission de la GANT a remercié une fois de plus au
peuple et à l’Etat d’Azerbaïdjan pour l’attention et le soin réservés aux
personnes touchées par le tremblement de terre en province de Van.
Ayant hautement apprécié le développement actuel de l’Azerbaïdjan,
l’hôte a noté que ce progrès réjouit beaucoup le peuple frère et ami.
Puis, un échange de vues sur les perspectives du développement des
rapports interparlementaires, la coopération internationale, la lutte contre
le terrorisme etc. a été mené lors de cette rencontre.
http://fr.apa.az/news.php?id=14915
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58835
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
SÉVÈRE RÉPLIQUE DE L’AZERBAÏDJAN AUX PROPOS DE
SARKISSIAN
Sarkissian trompe de nouveau la communauté internationale » at-il été dit dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères
Posted 21.11.2011 15:07:30 UTC
Updated 21.11.2011 15:07:30 UTC
La réplique de l’Azerbaïdjan a été sévère aux propos du président
arménien Serge Sarkissian disant que “la course à l’armement lancée par
les Azéries menaçait toute la région”.
“Sarkissian trompe de nouveau la communauté internationale » a-t-il été
dit dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères.
Lors de son allocution sur le thème “Sécurité régionale au Caucase du
Sud”, le président arménien avait déclaré que “le développement militaire
de l’Azerbaïdjan était une menace non seulement pour le Caucase du Sud,
mais pour toute la région.
L’Azerbaïdjan a montré une réaction sévère aux propos de Sarkissian.
“Il est totalement naturel qu’un pays, dont 20 % de ses terres sont
occupées, renforce sa défense. Sarkissian manipule ce sujet pour tromper
encore la communauté internationale” a-t-il été indiqué dans le
communiqué en question.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=278d9
059-1b22-4fd2-92c5-aea4dfaebc32
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58858
FRANCE
La mosquée de Villeneuve-sur-Lot cible d'individus
racistes
France-Soir
Publié le 19 novembre 2011 à 16h19
Des inscriptions à caractère raciste et antisémite ont été découvertes, ce
samedi matin, sur les murs de la mosquée de Villeneuve-sur-Lot (Lot-etGaronne). Des individus ont par ailleurs tenté d’incendier la porte d’entrée
du lieu de culte.
La découverte a été faite ce samedi matin, vers 7h30, par un membre du
personnel de la mosquée de Villeneuve-sur-Lot. «Islam hors d’Europe».
C’est ce qui a été inscrit à l’entrée du bâtiment. À côté, une croix gammée
dessinée à la peinture noire et le chiffre 88, référence à la huitième lettre
de l’alphabet, le «H», pour «Heil Hitler». Une palette en bois a par ailleurs
été incendiée, mais elle n’a pas occasionné de dégâts.
Sur place, le procureur de la République et le directeur de cabinet de la
préfecture ont fait part de leur consternation : «L’Etat apporte son soutien
à la communauté musulmane et condamne ces actes avec la plus grande
fermeté», a déclaré ce dernier. Et de préciser que «l’Etat va demander
aux services de police et de gendarmerie de multiplier les patrouilles sur
les lieux de culte du département».
Ce n’est pas le premier incident du genre dans le Lot-et-Garonne. En août
2010, déjà, des inscriptions à caractère antisémite avaient été
découvertes sur le mémorial de la déportation à Marmande. Dans la
même ville, le 27 novembre de la même année, des inscriptions à
caractère raciste avaient été découvertes sur les murs de la mosquée.
Par Actu France-Soir
http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/mosquee-villeneuve-sur-lotcible-d-individus-racistes-158347.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58850
UE/TURQUIE
Turquie-UE: une séparation pour six mois ou pour
toujours?
Voix de la Russie
22.11.2011, 02:22
Le député du parti «Mouvement nationaliste», et chef du Centre des
études stratégiques de Turquie Sinan Ogan a déclaré que si
«l’administration des Grecs chypriotes de Chypre de sud» assurait la
présidence à l’UE, Ankara gèlerait ses relations avec l’UE pour six mois.
La présidence de Nicosie à l'UE ne sera pas vue d'un bon oeil par les
autorités turques. Et ce n’est pas un scoop, car le chef de la diplomatie
turque Ahmed Davitoglou et le Premier ministre Recep Tayip Erdogan ont
déjà prévenu Bruxelles de la tournure que prendraient les choses. Ce n’est
pas une nouvelle, mais c’est tout de même une sensation: Ankara n’avait
jamais formulé d’ultimatums de ce genre à Bruxelles.
Pourquoi maintenant?
«L’Europe ayant sombré dans la crise à la suite des problèmes de dettes
de certains Etats, elle n’accorde pas une attention importante à la Turquie
en se moment», estime Stanislav Tarassov. «Le sort de toute l’Union
Européenne est en jeu. Quant à Ankara, elle nourrit beaucoup moins
d’illusions au sujet des perspectives de son entrée à l’UE».
Selon le député du parti «Mouvement nationaliste» Sinan Ogan, la Turquie
a des chances d’entrer à l’UE dans l'avenir, «mais il est peu probable que
cela se produise prochainement». Par conséquent, les Turcs n’ont pas
intérêt à attendre avec espoir des signaux de la part de Bruxelles. Par
ailleurs, selon Ogan, «tant que l’Europe sera confrontée à la crise
économique, Ankara ne brûlera pas d'envie de faire partie de l’UE». Car la
Turquie, à la différence de plusieurs pays européens, a gardé une
économie saine et stable. Voilà pourquoi elle n’a pas intérêt à frapper à la
porte d’une maison où la moitié d’habitants souffre des maux financiers
graves.
Chypre, y serait-elle pour quelque chose?
On peut croire que le problème irrésolu de la République de Chypre n’est
qu’un bon prétexte pour montrer qu’Ankara n’est pas intéressée à forcer
l’allure en ce moment. Mais, c’était évidemment une excellente occasion
de montrer la responsabilité éventuelle des Grecs chypriotes dans la
séparation de l’île, qui se poursuit actuellement. De toute façon, une
pause dans les relations entre Ankara et Bruxelles va s’annoncer. Les
Turcs pourront suivre de loin le développement de la situation financière
en Europe et vérifier la stabilité de leurs sentiments.
Qui sait – l’Europe, telle une fiancée abandonnée, qui a mis 40 ans à
négocier le contrat de mariage avec la Turquie, ne pourrait-elle pas
profiter de l’occasion de ne pas revenir à son promis si peu sérieux? Elle
peut bien rompre avec lui. Alors, il sera temps de rappeler, une fois de
plus, le problème chypriote – ce scénario est déjà esquissé.
http://french.ruvr.ru/2011/11/21/60791664.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58847
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
ADHÉSION DE LA TURQUIE À L’UNION EUROPÉENNE
Štefan Füle et Karel De Gucht sur les écrans de TRT Haber
Posted 19.11.2011 08:29:42 UTC
Updated 19.11.2011 08:29:42 UTC
Le Commissaire européen à l'élargissement Štefan Füle et le Commissaire
européen au Commerce Karel De Gucht ont fait d'importantes déclarations
destinées à TRT Haber.
Les deux commissaires, qui avaient participé à un sommet pendant lequel
ont été révisés les intérêts communes turcs et européens, ont évalué le
processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Ils ont affirmé attendre que l'agenda positif mis en place active de
nouveau les relations turco-européennes.
Les derniers développements ont été abordés durant la conférence
intitulée " L'UE et la Turquie : réviser les intérêts communs ".
M. Füle a déclaré que la Turquie et l'UE avaient besoin l'une de l'autre
pour surmonter les difficultés actuelles indiquant que l'UE soutenait la
lutte turque contre le terrorisme.
Quant au Commissaire européen au Commerce Karel De Gucht, il a pour
sa part évalué les relations commerciales entre la Turquie et l'Union
européenne mettant lui aussi l'accent sur l'importance des intérêts
communs entre la Turquie et l'UE.
http://www.trtfrench.net/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=3ef4cd5
5-d406-4ae7-b54f-22d8034640ed
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58849
Faut-il intégrer la Turquie dans l’UE pour sauver la
croissance européenne ?
atlantico.fr
Publié le 22 novembre 2011
Dans les colonnes du journal britannique Sunday Telegraph, le Président
turc Abdullah Gül a estimé qu'Ankara pourrait devenir le "moteur de
croissance" de l'Europe. Forte de son poids démographique et de sa
croissance, la Turquie met en avant son dynamisme économique face à la
crise de la dette dans la zone euro.
Atlantico : Dans une interview publiée dimanche, le Président turc
Abdullah Gül estime qu'Ankara pourrait devenir le "moteur de croissance"
de l'Union Européenne. L'intégration de la Turquie à l'Europe pourrait-elle
sauver la croissance européenne ?
Ahmet Insel : Il est difficile de faire ce pronostic, puisque la croissance
turque est fortement liée à la croissance européenne. Une partie
importante de ses exportations est en effet destinée à l'Europe, et la crise
économique actuelle va indéniablement ralentir la croissance turque.
Celle-ci passera d'environ 8% annuel en 2011 à 5% en 2012. Il ne faut
donc pas sous-estimer l'impact de la crise européenne sur l'économie
turque.
La croissance turque est tirée par la consommation intérieure, qui risque
de s’essouffler avec une diminution des exportations. Or, c'est ce secteur
qui distribue les principaux revenus et permet une croissance forte. Qui
plus est, l'insuffisance de l'épargne intérieure turque nécessite un apport
permanent de capitaux extérieurs, et dans une période de perturbation
financière internationale, où les investisseurs essaieront de choisir des
lieux plus stables et sûrs pour placer leurs investissements - même si les
rendements sont plus faibles -, la Turquie pourrait en pâtir énormément.
Par contre, les propos tenus par le Président Abdullah Gül pourraient être
analysés autrement. L’Europe se montre frileuse en terme de
consommation, d'avenir... ce qui n'est pas le cas de la Turquie. D'ailleurs,
quand on compare les opinions publiques européennes et turques, ce qui
apparaît de manière flagrante, c'est l'immense optimisme de la population
turque concernant son avenir, contrairement aux européens. Et de cet
optimisme sur le futur découlent des conséquences sur les comportements
économiques, en termes d'investissements et de consommation.
La société turque, qui est plutôt jeune, optimiste, consommatrice,
productrice, et tournée vers l'investissement, peut donc jouer un rôle en
Europe : non pas celui d'un pays prêt à soutenir la croissance européenne,
mais celui d'un État capable de relancer la consommation et
l'investissement en Europe. Forte de ses 85 millions d'habitants d'ici 2025,
elle pourrait peser sur l'économie européenne, être un véritable ballon
d'oxygène. Paradoxalement, c'est également le principal reproche qu'on
adresse à la Turquie : un poids démographique qui redistribue les cartes
du vote par pondération au sein des 27 États membres de l'UE.
Peut-on parler d'un rapport de force inversé entre l'Europe et la Turquie
depuis 2001 ?
Il y a un changement total de rapport de force et d'image de la Turquie
par rapport à l'Europe. Au début des années 2000, on présentait la
Turquie comme un pays dont l'adhésion à l'UE serait susceptible de le
sauver. Maintenant, les rôles sont pratiquement inversés. Il ne faut certes
pas exagérer, mais il y a une amélioration sensible de l'économie turque
et de sa stabilité. Certains problèmes politiques subsistent, mais la
Turquie de 2011 n'est pas celle de 2001, et l'Europe d'aujourd'hui est plus
affaiblie que par le passé. Il y a désormais une convergence, au détriment
de l'Europe, et à l'avantage de la Turquie.
Si la Turquie devenait membre de l'UE, son intégration économique en
Europe serait-elle plus poussée que celle d'aujourd'hui ?
Je ne crois pas. La Turquie est aujourd'hui liée à l'Europe par un accord
d'Union douanière, et très peu de Turcs, tout en souhaitant l'adhésion de
la Turquie à l'UE, souhaiteraient son entrée dans la zone euro. Qui plus
est, l'intégration de la Turquie à l'UE ne déboucherait pas sur des
changements politiques radicaux par rapport à la situation actuelle.
Pour l'ensemble de ces raisons, les propositions de Nicolas Sarkozy en
faveur d'un partenariat privilégié entre Europe et Turquie n'ont aucun
sens.
Dans ces conditions, quel avenir pour les relations entre l'Europe et la
Turquie ?
L'avenir européen de la Turquie est pour l'instant compromis par le
blocage d'un certain nombre de chapitres du règlement en matière
d'intégration européenne.
Tout d'abord, environ 10 chapitres sont bloqués du fait que la Turquie ne
veut toujours pas se prononcer en faveur d'une reconnaissance de la
République de Chypre. Et du coup, aucune avancée n'est possible... Or,
pour qu'on puisse voir si les critères de l'intégration européenne sont
remplis par la Turquie, il faudrait que les chapitres soient ouvrables. Tant
que le conflit perdurera entre la partie chypriote grecque et turque, la
question de l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne ne se posera
pas.
Ensuite, la France bloque unilatéralement 5 autres chapitres indépendants
du problème chypriote, mais relatifs à l'intégration, notamment sur la
question de l'Union monétaire. Et tant que Nicolas Sarkozy sera au
pouvoir, la France bloquera ces 5 chapitres. Si toutefois il n'était plus
Président en 2012, libre à la France de revenir sur son blocage.
Enfin, si la l'Europe décide de ne pas poursuivre le processus d'adhésion
de la Turquie à l'UE, je pense que la Turquie ne poursuivra pas non plus
l'Union douanière. Difficile en effet de tenir l'Union douanière sans
perspective d'adhésion, car il est délicat pour la Turquie de subir les
conséquences de décisions auxquelles elle ne participe pas. Elle pourrait
donc faire régulièrement des entorses à l'Union douanière, et l'Europe de
son côté fermerait les yeux, de manière à ce que le statut quo demeure.
Propos recueillis par Franck Michel
http://www.atlantico.fr/decryptage/turquie-integration-europe-sauvercroissance-economique-europeenne-france-chypre-union-douaniereahmet-insel-228900.h
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58868
GRANDE BRETAGNE/TURQUIE
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
SECOND JOUR DE LA VISITE DU PRÉSIDENT GÜL EN ANGLETERRE
Le président Abdullah Gül se trouve en Grande Bretagne en tant
qu'invité de la reine Elizabeth II
Posted 22.11.2011 08:12:27 UTC
Updated 22.11.2011 08:12:27 UTC
Au second jour de sa visite, Abdullah Gül s'est entretenu avec les hommes
d'affaire britanniques et partager ses opinions à propos de l'économie.
M. Gül qui a indiqué que la Turquie était la 16ème plus grande économie
mondiale et 6ème plus grande européenne, a appelé les hommes d'affaire
anglais.
Attirant l'attention sur le fait que l'économie mondiale était dans une
mauvaise passe, le chef d'Etat Gül a défini la situation actuelle en ces
termes: "l'économie mondiale est dans un équilibre catastrophique".
"La perception de la crise financière globale a affecté les attentes des
consommateurs, producteurs et investisseurs. Je vois que l'économie du
monde est dans un équilibre catastrophique pouvant causer une
dépression globale immédiate' a ajouté le Président de la République
Turque Abdullah Gül.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=316fdb
f0-5264-42fb-9765-b6b9e4c3e7b2
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58855
L'info vue par la TRT (6)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LA PRESSE BRITANNIQUE CONSACRE UNE LARGE PLACE À LA
VISITE DE M. GÜL
Le journal britannique "The Guardian" et la chaîne de télévision
BBC ont consacré une large place à l'interview avec M. Gül
Posted 22.11.2011 12:57:30 UTC
Updated 22.11.2011 12:57:30 UTC
La presse britannique consacre une large place à la visite du président de
la République Abdullah Gül et à ses messages.
Le journal britannique "The Guardian" et la chaîne de télévision BBC ont
consacré une large place à l'interview avec M. Gül.
The Guardian a publié l'interview spéciale avec M. Gül sur une page
entière.
M. Gül révèle dans cet entretien, que le changement est inévitable à
Damas et que le leader syrien Bachar el-Assad a perdu toute crédibilité
suite aux événements qui, depuis mars se sont soldés par la mort de
plusieurs milliers de personnes.
Signalant qu'Assad fait la sourde oreille aux appels de réforme pour
mettre fin au désordre, Gül a précisé que c'est pour cette raison que la
crise syrienne est entraînée dans une voie sans fin.
Donnant les mêmes messages dans son interview accordée à BBC, le
président turc met en évidence l'insuffisance du chef d'Etat syrien en ce
qui concerne les réformes.
"Malheureusement les réformes ne sont pas suffisantes et arrivent trop
tard. Nous n'avons donc plus confiance" a-t-il exprimé, notant que la Syrie
a besoin d'un changement de régime et de structure, et non de chef
d'Etat.
Il a également martelé que la Turquie continuera de présenter une
"plateforme démocratique" aux groupes opposants syriens, relevant qu'il
est hors de question d'abriter des groupes armés.
Gül a déclaré qu'il faut faire le nécessaire pour éviter une éventuelle
guerre civile en Syrie, et a relaté que l'organisation terroriste avait
entravé le processus d'ouverture et de réformes de la Turquie.
Le Guardian a signalé que la Syrie abritait jadis l'organisation terroriste,
mais M. Gül y a rétorqué en disant: "je ne pense pas que le gouvernement
syrien ait commis une telle erreur".
Le président de la République a également répondu aux questions sur les
activités nucléaires de l'Iran et la pression de plus en plus forte de
l'Occident.
Appelant l'Iran à la transparence et l'Occident à la franchise, Gül a noté
que la Turquie s'oppose aux solutions militaires.
La question de l'Union européenne était aussi à l'agenda.
Abdullah Gül a réitéré que la Turquie était déterminée dans son objectif
d'adhésion à l'UE. Il a cependant précisé que les relations d'Ankara seront
gelées jusqu'en janvier 2013 en raison de la présidence tournante de l'UE
qui est assurée par le secteur chypriote-grec depuis juillet 2012.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=45533
22e-5782-424e-84aa-5d63e1db99e3
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58870
TURQUIE
Polémique autour d’une commémoration du sultan
Abdulmajid
Le Monde - blogs
Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde 20 novembre 2011
Un symposium international organisé au palais de Dolmabahçe en
souvenir du sultan Abdülmecit (Abdulmajid) a provoqué une petite
polémique au Parlement.
Cette cérémonie, destinée au départ à célébrer le 150e anniversaire du
sultan ottoman initiateur des réformes des "Tanzimat" s'est en réalité
transformée en événement politique, critique Afife Batur, professeur à
l'Istanbul Teknik üniversitesi. Les propres descendants du sultan, dont
Orhan Osmanoglu, n'ont pas été invités à y participer.
Ce symposium illustre la tentative du gouvernement turc de récupérer à
son profit les symboles glorieux de l'empire, revisités et réadaptés à leur
époque. Le président de l'assemblée nationale, Cemil Ciçek, a estimé que
la république n'était ni une alternative, ni une antithèse de la période
ottomane. Mais "Abdulmecit était bien plus occidentalisé que ceux qui
passent aujourd'hui pour ottomanistes", selon Afife Batur.
Le député du CHP, Muharrem Ince a critiqué cette conférence et la
publicité qui en a été faite. En comparaison, selon lui, les cérémonies
d'hommage à Kemal Atatürk, pour l'anniversaire de sa mort, le 10
novembre, n'auraient pas eu droit aux mêmes égards.
http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/11/20/polemique-autour-dunecommemoration-du-sultan-abdulmajid/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58840
En Turquie, le gouvernement met la presse au pas
Le Figaro
Par Laure Marchand Publié le 21/11/2011 à 11:58
L'autocensure progresse dans les rédactions, tandis que 71 journalistes et
écrivains sont incarcérés, principalement pour leurs écrits.
Chaque mercredi depuis bientôt neuf mois, Yonca Sik se rend à Silivri, une
lointaine banlieue d'Istanbul, au bord de la mer de Marmara. Pendant
trente minutes, la jeune femme peut parler à son mari, «en forme et très
en colère», selon elle, à travers une double vitre. Journaliste
d'investigation, Ahmet Sik est accusé d'avoir «aidé l'organisation terroriste
Ergenekon», un réseau militaro-mafieux soupçonné d'avoir voulu
renverser le gouvernement islamo-conservateur. Il risque entre sept ans
et demi et quinze ans de prison. Son procès, qui s'ouvre aujourd'hui avec
celui de son confrère Nedim Sener, est l'emblème d'une presse turque
ébranlée par les poursuites et mise au pas par le gouvernement.
Éditorialistes écartés
«Ahmet est en prison pour ses activités journalistiques, martèle Yonca
Sik. Son dossier est vide.» L'acte d'accusation repose sur son dernier
manuscrit, intitulé Livre 000, qui développe la thèse d'un noyautage de la
police par la puissante confrérie de Fethullah Gülen. Le document a été
retrouvé sur le disque dur d'un ordinateur d'OdaTV, un site Internet
ultranationaliste qui est une ramification d'Ergenekon, selon la justice
turque. Il n'en fallait pas davantage pour faire d'Ahmet Sik un complice du
clan putschiste. Peu importe qu'il soit connu pour avoir enquêté sur les
basses œuvres de l'armée dans le Sud-Est kurde et sur les violations des
droits de l'homme par les forces de l'ordre. «Son arrestation a envoyé un
message très clair: un livre peut conduire en prison, s'inquiète son
épouse. Il suffit de regarder l'état des médias aujourd'hui, l'autocensure
se répand.»
Soixante et onze journalistes et écrivains, dont une majorité sont accusés
de liens avec la rébellion kurde du PKK, se trouvent derrière les barreaux
en Turquie. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des affaires de
terrorisme», évacue Egemen Bagis, ministre chargé des Affaires
européennes. Le zèle des procureurs n'est pas seul en cause. Les procès
engagés par le gouvernement ont également «un effet paralysant» sur la
liberté d'expression, s'inquiète le rapport annuel de la Commission
européenne sur les négociations d'adhésion de la Turquie. Le premier
ministre, Recep Tayyip Erdogan, est connu pour ses plaintes
systématiques. La plus connue reste celle contre une caricature qui le
croquait en chat empêtré dans une pelote de laine.
Les dicteurs de journaux convoqués
Les médias turcs ont toujours dû composer avec une tutelle politique.
Jadis, l'armée traçait la ligne blanche à ne pas franchir, notamment sur les
militaires et les Kurdes. En octobre, Erdogan a convoqué les directeurs
des journaux et des chaînes de télé pour dicter la ligne éditoriale face au
regain de la guerre civile entre le PKK et l'État. Ils se sont tous rendus à la
réunion, à l'exception de celui de Taraf, quotidien irrévérencieux. «Nous
sommes confrontés à une répression que l'on n'avait pas vue depuis le
coup d'État de 1980, déclare Kadri Gürsel, éditorialiste au quotidien
Milliyet. La première question que l'on se pose désormais avant de traiter
une information est: peut-elle gêner le gouvernement ?»
En quelques mois, le paysage médiatique a été bouleversé. Il se divisait
jadis entre pro et antigouvernement. Les seconds sont rentrés dans le
rang après les déboires du groupe Dogan. En 2009, le géant de la presse,
longtemps allié des militaires, a été condamné à une amende de 413
millions d'euros pour fraude fiscale. Le prix à payer pour avoir mis en
cause le gouvernement dans un scandale financier. Dans les journaux,
nombres d'éditorialistes critiques ont été écartés. La programmation de la
chaîne de télévision, NTV, jadis réputée pour la qualité de ses débats
politiques, est devenue insipide. «Il y a de nouveaux sujets tabous,
résume un journaliste qui , comme beaucoup de ses confrères, est
persuadé d'être sur écoute. Écrire sur l'enrichissement de membres du
gouvernement ou sur la corruption est impensable. Enquêter sur la
confrérie Gülen et sur la montée en force de la police également…»
http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/21/0100320111121ARTFIG00745-en-turquie-le-gouvernement-met-la-presse-aupas.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58872
Turquie: Arrestation de 15 membres présumés d'AlQaida
20 Minutes
Mis à jour le 22.11.11 à 12h05
Quinze hommes soupçonnés d'appartenir à Al-Qaida ont été arrêtés dans
le sud de la Turquie, rapportent ce mardi l'agence de presse anatolienne
et plusieurs chaînes de télévision turques.
Les arrestations ont eu lieu à Konya, à 250 km au sud d'Ankara, disentelles sans plus de précisions. Aucun représentant des forces de l'ordre n'a
pu être joint.
La police turque procède régulièrement à des coups de filet dans les
milieux islamistes et les suspects interpellés sont souvent présentés
comme des membres de l'organisation désormais dirigée par Ayman al
Zahouahri, mais l'information est rarement confirmée par la suite. En
juillet, 14 membres présumés d'Al-Qaida avaient été arrêtés dans l'Ouest
après la découverte d'armes et d'explosifs. Ils sont soupçonnés d'avoir
voulu venger la mort d'Oussama ben Laden, tué le 2 mai au Pakistan par
un commando américain.
Avec Reuters
http://www.20minutes.fr/ledirect/828022/turquie-arrestation-15membres-presumes-al-qaida
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58876
Danielle Mitterrand, la mère des Kurdes
Le Monde - blogs
Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde 20 novembre 2011
22 novembre 2011
Lundi dernier, je monte dans un taxi à Diyarbakir, la grande ville kurde de
l'est de la Turquie. Le chauffeur est un vieux hadji aux manières polies, les
cheveux blancs, le costume élimé. Il a largement passé l'âge de la
retraite. Une fois connue ma destination et ma nationalité, française, il se
tourne vers moi, le regard humide. "La France... Madame Mitterrand! Je
n'oublierai jamais. C'est notre mère" dit ce vieil homme.
Les anciens, dans tout le Kurdistan se souviennent toujours avec émotion
de l'ex première dame française et de son action humanitaire en faveur
des Kurdes a la fin des années 80. En 1986, elle s'engage en faveur de la
libération de Mehdi Zana, le maire de Diyarbakir, condamné à 14 ans de
prison par la justice militaire turque pour un discours en langue kurde. Sa
femme, Leyla Zana, sera elle-même emprisonnée quelques années plus
tard pour des motifs similaires.
Ensuite c'est le régime baasiste de Saddam Hussein qui s'acharne contre
la population kurde d'Irak, dans le Nord. Les massacres de Halabja, en
1988, furent le point culminant de cette répression, chassant des
centaines de milliers de Kurdes sur les routes. Avec Bernard Kouchner,
Danielle Mitterrand réclame alors l'application du droit d'ingérence. Avec
France Libertés, elle n'a jamais cessé de témoigner de son engagement
pour la cause kurde. Pour ses 25 ans, en mai dernier, la Fondation avait
publié une rétrospective de ses actions au Kurdistan.
En 1997, c'est dans son bureau à Paris, que les deux chefs tribaux kurdes,
Massoud Barzani et Jalal Talabani se réconcilient, après 5 ans de guerre
fratricide.
En 2009, elle s'était rendue pour la dernière fois à Erbil, capitale du
Kurdistan irakien, pour y ouvrir une nouvelle école française qui porte
désormais son nom.
"La mère des Kurdes" telle qu'on la surnommait souvent s'est éteinte
mardi matin a Paris, a l'âge de 87 ans. Nul doute qu'à Erbil, ou à
Diyarbakir, les Kurdes lui rendront un vibrant hommage.
Lire aussi:
Hommage à Danielle Mitterrand, « la mère des Kurdes »
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58866
http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/11/22/danielle-mitterrand-la-meredes-kurdes/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58867
Rafle en Turquie: plus de 100 arrestations dont 70
avocats
MédiaPart
22 Novembre 2011 Par Maxime-Azadi
La police turque a procédé mardi 22 novembre une nouvelle vague
d'arrestations visant des avocats, des journalistes et des élus kurdes dans
16 villes. Plus de 100 personnes ont été arrêtées, dont au moins 70
avocats et un journaliste.
Après les menaces ouvertes du premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan qui a pointé du doigt les avocats du leader kurde Abdullah
Ocalan, emprisonné sur l'Ile d'Imrali depuis 1999 sous l'isolation totale, la
police a perquisitionné notamment les locaux des avocats, du principal
parti kurde BDP, du journal Ozgur Gundem et les domiciles des élus.
Plus de 100 personnes, dont 47 à Istanbul, 38 à Diyarbakir et 17 à
Kocaeli, ont été arrêtées au cours de ces préparations simultanées. Parmi
les personnes arrêtées figurent au moins 70 avocats d'Ocalan, un
journaliste kurde (Cengiz Kapmaz), des étudiants, des élus et des
responsables locaux du BDP et du Congrès pour une Société Démocratique
(DTK), une plateforme d'associations et mouvements kurdes.
Ces arrestations ont été menées dans le cadre de l'affaire KCK, lancée en
2009 quelques semaines après le grand succès du parti kurde aux
élections municipales. Le gouvernement AKP du premier ministre Recep
Tayyip Erdogan utilise cette affaire, considérée par le BDP comme un
complot politique, pour réduire au silence toute opposition.
Coup militaire déguisé en civil
"C'était un coup politique jusqu'à hier, mais il s'agit aujourd'hui d'un coup
militaire déguisé en civil " a dénoncé Emine Ayna, la députée BDP,
rappelant l'annonce du premier ministre Erdogan qui avait déclaré que les
opérations poursuivront.
Le jour viendra où tu partiras aussi
« L'AKP prépare sa fin avec ses opérations politiques » a ajouté Selahattin
Demirtas, co-président du BDP, soulignant que les discours d'Erdogan sur
le président syrien Bachar al Asssad concernent aussi lui-même. Erdogan
avait affirmé le 21 novembre que les jours du président syrien Bachar alAssad étaient comptés, estimant que l'on ne pouvait rester au pouvoir
avec des chars et des canons. Le jour viendra où tu partiras aussi, avait-il
dit.
Champion du monde des violations des droits humains
Plus de 8000 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'affaire KCK
depuis 2009. La dernière grande rafle a été effectuée fin octobre, se
soldant par l'arrestation de 50 personnes dont l'éditeur Ragip Zarakolu et
professeure respectée Busra Ersanli.
Présenté comme un modèle de la démocratie pour le monde arabe, la
Turquie est aujourd'hui la plus grande prison du monde pour les
journalistes avec environ 70, loin devant la Chine et l'Iran, les
syndicalistes avec une quarantaine, les étudiants avec 500, les enfants
avec des centaines et les élus dont 18 maires et 8 députés.
L'ordre des opérations vient du premier ministre
En octobre, le premier ministre turc avait pointé ouvertement du doigt les
avocats du chef du PKK : « Il y a un endroit qui se dit le Bureau Juridique
Asrin. Les avocats d'Imrali sont liés à ce bureau (...) ils entretiennent des
contacts entre Imrali et Qandil (où se trouvent les combattants du PKK)"
«Les dernières opérations visant le KCK. Personne ne doit s'attendre à ce
qu'elles se terminent » avait déclaré le 7 novembre le premier ministre
dans sa ville natale de Rize, menaçant de poursuites judiciaires pour les
médias et les milieux démocratiques turcs qui dénoncent la répression
contre les kurdes. « Que ce soit dans la presse ou autre part, il faut faire
attention à ce que l'on dit sur le KCK, cela revient à soutenir le terrorisme.
»
750 ans de prison requis pour 72 personnes
Par ailleurs, 750 ans de prison ont été requis pour 72 personnes arrêtées
en septembre 2010 au cours des opérations simultanées à Izmir, Istanbul,
Mus, Siirt et à Diyarbakir. Ils sont accusés de propagande d'une
«organisation terroriste » et « d'enseignement au nom de cette
organisation », dans les académies politiques du BDP. Le procès devra
s'ouvrir dans les jours prochains devant la 8e cour d'assise d'Izmir.
(http://www.actukurde.fr/)
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/221111/rafle-en-turquieplus-de-80-arrestations-dont-48-avocats
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58874
Turquie: Une cinquantaine de militants et
combattants kurdes arrêtés
20 Minutes
Mis à jour le 22.11.11 à 11h43
La police turque a procédé ce mardi à une cinquantaine d'arrestations
dans le cadre d'une enquête sur les liens entre militants et combattants
kurdes, ont indiqué des services de sécurité.
L'enquête a débuté il y a deux ans et des poursuites ont été entamées à
l'encontre de plusieurs centaines de personnes, dont des élus locaux
soupçonnés d'entretenir des contacts avec le Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK).
Une trentaine d'interpellations ont eu lieu ce mardi matin à Diyarbakir,
principale agglomération du sud-est de la Turquie, où les Kurdes sont
majoritaires. Parmi les personnes arrêtées, figurent des membres du Parti
pour la paix et la démocratie (BDP), qui a formé un groupe parlementaire
fort de 29 sièges après les législatives de juin.
Avec Reuters
http://www.20minutes.fr/ledirect/828004/turquie-cinquantaine-militantscombattants-kurdes-arretes
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58877
TURQUIE/AZERBAIDJAN
Dépêche de l'APA [ 21 nov 2011 19:30 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de
presse azérie) daté du 21 novembre 2011. Les articles de ce site
(écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Ilham Aliyev a reçu le président du comité des relations
internationales du Parlement turc
[ 21 nov 2011 19:30 ]
Bakou – APA. Le Président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev a
reçu lundi 21 novembre la délégation dirigée par Volkan Bozkır, président
du comité des relations internationales de la Grande Assemblée nationale
de la République de Turquie (TBMM).
Ayant souligné l’importance de la réalisation de la première visite officielle
en Azerbaïdjan des membres de la Grande Assemblée nationale de
Turquie après les élections parlementaires, le chef de l’Etat azerbaïdjanais
a exprimé sa satisfaction de la poursuite de cette tradition par les
membres du parlement après les membres du gouvernement turc. Le
Président Ilham Aliyev a exprimé sa certitude que la visite en Azerbaïdjan
de la délégation dirigée par Volkan Bozkır, président du comité des
relations internationales de la Grande Assemblée nationale de Turquie,
sera réussie. Ayant noté que les relations d’amitié et de fraternité entre
les deux pays englobent tous les domaines, le chef d’Etat a exprimé son
espoir que les rapports interparlementaires seront aussi à haut niveau, en
avenir.
Volkan Bozkır a fait savoir que la réalisation de la première visite de la
délégation de la Grande Assemblée nationale de Turquie en Azerbaïdjan
est une tâche importante pour eux. Il a transmis au chef de l’Etat
azerbaïdjanais les salutations du Président turc Abdullah Gul, du Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan et du président de la Grande Assemblée
nationale de Turquie Cemil Çiçek. Ayant présenté ses félicitations au
Président Ilham Aliyev à l’occasion du 20e anniversaire du rétablissement
de l’indépendance nationale de la République d’Azerbaïdjan, Volkan Bozkır
a noté que l’élection de l’Azerbaïdjan comme membre non permanent au
Conseil de sécurité de l’ONU dans une situation qui existent des problèmes
sérieux dans le monde entier et la région, est un événement remarquable.
Le chef d’Etat a remercié Abdullah Gul, Président de la République de
Turquie, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre, Cemil Çiçek, président
de la Grande Assemblée nationale de Turquie pour leurs salutations et a
demandé de transmettre les siennes au Président, au Premier ministre et
au président de la Grande Assemblée nationale de la République de
Turquie, a indiqué l’APA, citant l’agence officielle Azertac.
http://fr.apa.az/news.php?id=14916
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58852
TURQUIE/SIRYE/LIBYE
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
CONTRE QUI VAS-TU FAIRE LA GUERRE?
M. Erdoğan critique Assas: les postes ne sont pas éternels
Posted 21.11.2011 14:23:41 UTC
Updated 21.11.2011 14:23:41 UTC
Intervenant à l'ouverture de la 2nde édition du sommet des Leaders
religieux des communautés et pays africains, le Premier ministre turc
Recep Tayyip Erdoğan a critiqué le président syrien Béchar El-Assad.
"Je combattrais jusqu'à la mort dit-il. Vas-tu combattre contre tes frères
musulmans dans ton pays? Le jour venu tu partiras aussi. Les positions et
les postes ne sont pas éternels" a dit M. Erdoğan.
"Nous ne trouvons pas juste l'usage des chars et fusils contre des
personnes qui réclament une vie plus humaine. Nous trouvons incorrecte
le massacre des personnes qui se tournent vers la même direction pour
prier. Si t'as confiance en toi en tant que leader, t'ouvriras les urnes. Les
gens iront alors voter. Si les urnes t'offres le pouvoir tu passeras à
l'administration. Les chars et les canons protègeront ton poste seulement
un certain temps. Car les postes ne sont pas éternels" a ajouté le chef du
gouvernement turc Recep Tayyip Erdoğan.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=50bfd2
e7-fdd1-48d5-9308-8f5a90c436e7
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58842
Syrie : quelle est la politique kurde du CNS ?
MédiaPart
21 Novembre 2011 Par Maxime-Azadi
Le Conseil national syrien (CNS), formé à Istanbul par la Turquie et
l'Occident, n'a toujours pas clarifié sa politique sur le problème kurde,
alors que la démocratisation du Moyen-Orient passe par la résolution
démocratique de ce problème. Pourquoi les Etats-Unis, la France et la
Turquie évitent à tout prix de parler de kurdes qui sont les premières
victimes du régime syrien ?
La Syrie a toujours refusé de reconnaitre les droits fondamentaux des
kurdes depuis l'arrivée au pouvoir du Parti Baas dans les années 1960.
Cependant, les kurdes étaient toujours dans une résistance infatigable
pour une reconnaissance officielle et la liberté.
Les kurdes, dont la population estimée à 2 millions de personnes, soit
environ 10 % de la population syrienne ont été victimes de fortes
discriminations fondées sur leur identité, et notamment de restrictions
frappant l'utilisation de leur langue dans les écoles et l'expression de leur
culture.
Renforcement de l'auto-défense au Kurdistan syrien
Par contre, le régime de Bashar al-Assad évite une confrontation avec les
kurdes depuis début à la mi-mars de la révolte. Face à cette situation, la
principale force kurde PYD ( le Parti de l'union démocratique), considéré
comme proche du PKK, a œuvré rapidement pour une autonomie
démocratique, en ouvrant des écoles pour l'enseignement du kurde, des
conseils du peuple pour réunir et faire participer la population dans ce
processus de transition. D'après les informations obtenues, les kurdes se
préparent aussi pour assurer leur auto-défense en cas d'attaques ou de
massacres contre eux.
Aucune sympathie pour Assad et CNS
Les kurdes n'ont aucune sympathie pour le régime de Bashar al-Assad,
mais ils n'ont également aucune raison pour se ranger aux cotés des
opposants du Conseil national syrien (CNS) soutenu par l'Occident. Ce
conseil a été formé à Istanbul, dont les premiers composants sont les
Frères Musulmans et selon le PYD, le conseil a conclu un accort anti-kurde
avec le gouvernement AKP du premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. L'accord envisagerait notamment d'empêcher la reconnaissance
constitutionnelle du peuple kurde.(Voir :
http://www.actukurde.fr/actualites/moyen-orient/495-le-conseil-nationalsyrien-aurait-signe-un-accord-contre-les-kurdes.html)
Obama assure Erdogan de son soutien contre les kurdes
Selon les analystes, l'administration américaine a également assuré le
gouvernement turc de son soutien pour que les kurdes n'aient aucune
autonomie en Syrie, ce qui explique la participation active de la Turquie
d'Erdagan dans l'intervention contre la Libye et pourquoi Erdogan a
abandonné son « ami » Bashar Al Assas.
Le seul souci de la Turquie, c'est d'empêcher les kurdes d'avoir des droits
et d'instaurer un nouveau pouvoir complice. Ce dernier est un objectif
commun avec les pays européens et les Etats-Unis, comme on a témoigné
en Tunisie et en Libye.
Où étaient les « opposants » quand le régime massacrait les kurdes ?
Le positon indépendant des kurdes qui sont pour une troisième voie
dérangent surement ces pays qui souhaitent que les kurdes se rangent
aux cotés des Frères Musulmans.
Sachant que ces « opposants » qui se présentent comme des « partisans
de la liberté » étaient absents et même soutenaient le régime syrien
quand plus de 30 kurdes ont été massacrés lors du soulèvement en Mars
2004.
Comment croire à la Turquie d'Erdogan
Alors que la Syrie avance vers un nouvel avenir, aucun mot n'a toujours
été prononcé sur les kurdes, ni par la Turquie, ni par la France de
Sarkozy, ces deux pays qui se prétendent comme des « sauveurs des
peuples opprimés ». Comment croire à une Turquie qui refuse de
reconnaitre la nation kurde depuis 90 ans et commet toujours des
massacres devant les yeux de tout le monde? La politique kurde de la
Turquie fondée sur la négation et de destruction a toujours été pire que
celle des autres pays.
Champion du monde des violations devenu sauveur!
Quelle ironie insultante ! Un pays qui est champion du monde des
violations des droits de l'homme est présenté par les pays européens
comme un « modèle » de la démocratie pour le monde arabe et envoyé
pour « sauver » les kurdes ! Rappelons que « grâce à Erdogan et ses
complices », la Turquie est aujourd'hui devenue la plus grande prison du
monde pour les journalistes avec 70, les syndicalistes avec une
quarantaine, les étudiants avec 500, les enfants avec des centaines et les
élus dont 18 maires et 8 députés.
Un scenario à la libyenne ?
Selon les analystes, un scenario à la libyenne est en vue, sauf que cette
fois il y a des problèmes ethniques, ce qui rend imprévisible les
conséquences d'un tel scenario.
Le régime syrien s'est renouvelé plusieurs fois entre 1945 et 1963, sans
avoir donné une place au peuple kurde qui, de son coté, n'a pas su
profiter de la situation. Aujourd'hui, les kurdes veulent à tout prix trouver
leur vraie place en Syrie, en comptant sur leur propre force. Ils sont
conscients qu'il y a une opportunité historique qui ne doit pas être ratée.
Quelle est la différance entre CNS et Assad?
Admettant que ce peuple divisé entre quatre pays est la clé de la
démocratie au Moyen-Orient, le CNS et ses parrains doivent
immédiatement clarifier leur politique kurde.
« Quelle est la différance entre la position du CNS et celle du régime du
Bashar al-Assad sur le problème kurde ? », telle est la question qui attend
une réponse concrète.
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/211111/syrie-quelle-est-lapolitique-kurde-du-cns
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58836
Tirs des forces syriennes sur des autocars
transportant des Turcs
Nouvel Obs
selon des témoins
Publié le 21-11-11 à 17:50 Modifié à 18:50
BEYROUTH/ANKARA (AP) — Ankara a averti Bachar el-Assad que le
régime de Damas ne pourrait pas continuer indéfiniment à opprimer la
population, alors que des témoins ont fait état de tirs des forces syriennes
lundi sur au moins deux autocars transportant des Turcs près de la ville de
Homs (centre), l'un des foyers de la contestation.
Ces attaques, qui auraient fait deux blessés, semblent avoir été commises
en représailles aux critiques croissantes dont fait l'objet le président syrien
en raison de la répression d'un soulèvement populaire contre son régime.
Selon l'ONU, plus de 3.500 personnes ont été tuées depuis le début des
manifestations à la mi-mars.
"Vous ne pourrez continuer avec les chars et les armes qu'à un certain
point, un jour viendra où vous vous en irez", a lancé le Premier ministre
turc Recep Tayyip Erdogan lundi à l'adresse du président Bachar el-Assad
dans un discours à Istanbul lors d'une conférence internationale sur la
religion. "Tôt ou tard, les opprimés l'emporteront".
On ignore si M. Erdogan était au courant des tirs des forces syriennes sur
au moins deux autocars lundi près de Homs, quand il a prononcé ces
mots. Mais le dirigeant turc se montre de plus en plus critique vis-à-vis du
régime syrien. La semaine passée, il avait souligné que le monde devait
de toute urgence "entendre les cris" venant de Syrie et agir pour mettre
fin à l'effusion de sang et à la répression.
Le chauffeur d'un des autocars a déclaré qu'il ramenait en Turquie 25
personnes d'Arabie saoudite après l'Aïd al-Adha (ou Aïd el-Kébir, fête du
sacrifice). "Nous nous étions arrêtés à un point de contrôle", a confié
Erhan Surmeli à l'Associated Press par téléphone depuis un hôpital turc
près de la frontière syrienne. "Des soldats syriens, derrière des sacs de
sable, ont émergé et injurié Erdogan quand nous leur avons dit que nous
étions turcs. Ils ont tout à coup ouvert le feu sur l'autocar".
Le véhicule a franchi la frontière avec la Turquie, avec au moins une vitre
brisée, selon une vidéo diffusée par l'agence de presse turque Dogan. Les
tirs auraient fait un blessé.
Un autre ressortissant turc, Cemil Karli, a été blessé dans une attaque sur
un deuxième autocar, a rapporté l'agence de presse turque Anatolie. Le
véhicule a aussi pu gagner la Turquie et M. Karli a été transporté dans un
hôpital.
Depuis le début de la répression, Ankara a permis à des civils et des
déserteurs syriens de trouver refuge sur son territoire. Par ailleurs, la
Turquie a servi de base à des opposants au régime de Damas pour se
réunir et s'organiser.
Dans des attaques séparées, au moins 13 personnes ont été tuées
dimanche par les forces de sécurité syriennes dans le centre de la Syrie,
principalement à Homs, ont rapporté lundi l'Observatoire syrien des droits
de l'Homme basé à Londres et les Comités locaux de coordination.
Parallèlement, le commandant de l'Armée libre syrienne, un groupe qui
affirme compter dans ses rangs plus de 15.000 déserteurs, est revenu
dimanche soir sur des allégations selon lesquelles ses partisans avaient
lancé une attaque sans précédent à Damas, la capitale. Riad al-Asaad a
affirmé dans un enregistrement vidéo mis en ligne sur la page Facebook
du groupe que le gouvernement syrien essayait de ternir l'image de la
révolution. "Nous n'avons pas pris pour cible le bâtiment du parti (Baas) à
Damas et nous ne viserons aucune installation civile", a déclaré Al-Asaad,
vêtu de son uniforme militaire.
Reste que le chef de l'Armée libre syrienne n'a pas fourni d'explications
sur les raisons pour lesquelles son groupe avait revendiqué la
responsabilité de l'attaque quelques heures après que des habitants de
Damas eurent rapporté deux fortes explosions dimanche avant l'aube. Sur
Facebook, l'Armée syrienne libre avait affirmé avoir fait usage de lancegrenades RPG pour tirer sur le siège du parti Baas au pouvoir, sans faire
de blessés ou de dégâts apparents.
Le groupe suscite la controverse parmi les contestataires. Nombre, dans
l'opposition, souhaitent que les manifestations restent pacifiques. Mais
l'Armée libre syrienne et d'autres estiment que le temps est venu de faire
usage de la force. Ces dernières semaines, les déserteurs ont riposté aux
forces syriennes et même attaqué des bases militaires, suscitant les
craintes d'une guerre civile.
Lundi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que son
président, Jakob Kellenberger, se tenait prêt à se rendre une troisième
fois à Damas pour presser les autorités d'autoriser l'institution à avoir
accès aux prisons syriennes.
A l'exception d'"une grande prison à Damas, nous n'avons pu avoir accès
jusqu'à présent à d'autres lieux de détention", a précisé le directeur
général du CICR Yves Daccord à Genève.
Selon des organisations de défense des droits de l'Homme, des milliers de
dissidents et leurs proches ont été incarcérés, et soumis à des actes de
torture ou tués. AP
cr/v241/321/498
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111121.FAP8178/tirs-desforces-syriennes-sur-des-autocars-transportant-des-turcs-selon-destemoins.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58848
La Turquie hausse le ton contre la Syrie
Métro Montréal
Mis à jour 22-11-2011 08:52
Ankara a haussé le ton à l'égard de la Syrie, estimant que le président
Bachar El Assad ne pouvait continuer à rester au pouvoir avec "des chars
et des canons".
"Le jour viendra où tu partiras aussi." Recep Tayyip Erdogan, le Premier
ministre turc, ne prend plus la peine de passer par quatre chemins pour
s'adresser au président syrien Bachar El Assad, comme l'a montré son
intervention de lundi soir. Il faut dire qu'en plus de poursuivre la
répression sanglante de son peule et de snober l'ensemble de la
communauté internationale depuis plusieurs semaines, ce dernier devra
désormais assumer les tirs essuyés par plusieurs bus de pélerins turcs de
passage en Syrie dans la nuit de dimanche à lundi. Un incident
diplomatique de plus...
Selon les chaînes privées CNN-Türk et NTV, ces Turcs égarés près de
Homs, ville épicentre de la révolte populaire initiée il y a huit mois contre
Bachar El Assad, n'étaient autre que des pélerins de retour du rituel
pèlerinage à La Mecque, et empruntant, comme beaucoup d'autres avant
eux, une voie routière via la Syrie. Mal leur a pris, en l'occurrence,
puisqu'après avoir été arrêtés par des soldats, les bus ont subi des coups
de feu. Une information rapidement confirmée par le ministère turc des
Affaires étrangères, parlant, lui, d'une "attaque en territoire syrien"
"On ne peut pas rester au pouvoir avec des chars et des canons", a
sèchement enfoncé M. Erdogan. Tandis que pour le président Abdullah
Gül, "la Syrie est à présent dans une impasse, des changements sont
inévitables. Mais nous ne croyons pas qu'une intervention extérieure soit
le bon moyen d'introduire un changement. C'est le peuple qui doit en être
l'auteur".
Douze civils sont morts lundi sous les balles des forces de sécurité lors de
perquisitions dans les provinces de Homs et de Hama, affirme
l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Qui indique
également que, ce même jour, les dépouilles de trois détenus morts sous
la torture ont été rendues à leur famille. Dans le même temps, l'agence
officielle syrienne Sana s'est, elle, contentée d'annoncer la mort de
"quatre terroristes".
http://www.metrofrance.com/info/la-turquie-hausse-le-ton-contre-lasyrie/mkkv!7rS0mKLndMRdU/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58853
Syrie : La Turquie tance Assad et la Russie tempère
France-Soir
Publié le 22 novembre 2011 à 06h38
Mis à jour le 22 novembre 2011 à 06h40
Deux anciens alliés de la Syrie. L’un, Ankara, prend ses distances avec la
répression. L’autre, Moscou, maintient une certaine neutralité.
L’avertissement du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a
certainement déplu au pouvoir syrien : « Le jour viendra où tu partiras
aussi », a-t-il lancé lundi au président Bachar al-Assad lors d’un forum
international qui se tenait à Istanbul. Et d’ajouter que personne ne pouvait
se maintenir au pouvoir « avec des chars et des canons ». Dimanche,
dans un entretien publié par l’hebdomadaire britannique The Sunday
Times, le maître de Damas s’était dit « tout à fait » prêt à combattre et à
mourir s’il devait affronter des forces étrangères. Commentaire de Recep
Tayyip Erdogan : « Tu vas lutter contre qui ? Tu vas combattre ton frère
musulman que tu gouvernes ? » Par ailleurs, il insistait : « Nous ne
pouvons absolument pas considérer comme humain l’usage de chars, de
canons et d’armes contre ceux qui réclament des droits et une vie plus
humaine. »
Pèlerins turcs attaqués
Quelques heures auparavant, sur une route syrienne, près de la ville de
Homs, un groupe armé avait attaqué deux autocars transportant des
pèlerins turcs revenant de La Mecque en Arabie saoudite. Bilan : deux
blessés. Depuis qu’Ankara s’est désolidarisé de Damas, son ancien allié,
pris dans la spirale de la violence et de la répression, la tension se fait de
plus en plus vive entre les deux pays. Ainsi des missions diplomatiques
turques ont été récemment la cible, en Syrie, d’attaques de la part de
manifestants progouvernementaux. Ce qui a provoqué d’énergiques
protestations d’Ankara.
L’attitude de Moscou
Pour sa part, la Russie, autre allié de la Syrie, renvoie gouvernement et
insurgés dos à dos. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov,
estimait lundi que la position de certains pays occidentaux appelant
l’opposition syrienne à ne pas dialoguer avec le régime du président
Bachar al-Assad s’apparentait à de la « provocation ». « Il est
indispensable, a-t-il martelé, que les violences cessent, mais cette
exigence doit s’adresser à la fois au régime (du président Assad) et aux
groupes armés qui s’immiscent dans l’opposition syrienne. » Moscou
refuse toute sanction contre le régime syrien, estimant que l’opposition
est aussi responsable des affrontements, qui depuis mars ont fait plus de
3.500 morts. Après le veto russo-chinois à une résolution du Conseil de
sécurité de l’ONU condamnant la répression des manifestations, la France,
l’Allemagne et la Grande-Bretagne veulent présenter au Comité des droits
de l’homme de l’Assemblée générale de l’ONU une résolution condamnant
les agissements du régime. Un vote doit avoir lieu mardi.
Par A. V.
http://www.francesoir.fr/actualite/international/syrie-turquie-tance-assadet-russie-tempere-158941.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58854
L’apparente solidité du régime syrien
swissinfo.ch
22. novembre 2011 - 09:03
Par Frédéric Burnand, swissinfo.ch
Huit mois après le début du soulèvement populaire, le régime de Bachar
al-Assad continue de réprimer dans le sang les manifestations, entrainant
la mort de plus de 3500 personnes selon l’ONU. Mais les pressions
extérieures ne cessent d’augmenter.
En guise de réponse à l’ultimatum (expiré samedi soir) de la Ligue arabe
pressant Damas de cesser la répression, Bachar al-Assad a affirmé
dimanche qu’il était prêt à combattre et à mourir en cas d'intervention
étrangère.
Son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a néanmoins tenu à
minimiser l’importance de cet ultimatum, en affirmant qu'un accord était
encore possible sur la proposition arabe de sortie de crise.
La Ligue arabe se fâche
Le 2 novembre dernier, la Ligue arabe avait proposé un plan de paix
prévoyant l’arrêt des violences, le retrait des forces armées des villes, la
libération des opposants emprisonnés, l’ouverture d’un dialogue avec
l'opposition, l'envoi de 500 observateurs et de journalistes indépendants
en Syrie.
Une nouvelle série de sanctions économiques risque donc de frapper le
régime, alors que la prochaine réunion de la Ligue arabe sur la Syrie a été
annoncée pour jeudi.
Une perspective qui donne de l’espoir à Nael Georges, un défenseur syrien
des droits de l’homme installé en France: «Depuis le déclenchement de
l’insurrection en mars, le régime parle d’un complot de l’Occident et d’une
révolution qui n’est pas l’œuvre du peuple syrien. Après la décision de la
ligue arabe, cet argument du régime ne tient plus. Cela permet à la
communauté internationale de plus s’impliquer, ce que demande le peuple
en Syrie. Face aux crimes contre l’humanité du régime, c’est un devoir
pour la communauté internationale d’intervenir.»
Le plan B des alliés de Damas
Mais voilà, Damas peut encore compter sur de solides alliés. «Le plan de
la Ligue arabe avait été accepté inconditionnellement par le régime. Mais
suite au rejet de ce plan manifesté par l’allié russe, Damas a mis ses
conditions», relève Nael Georges.
Comme l’explique l’ancien ambassadeur suisse Yves Besson, Moscou n’est
pas prêt de lâcher la Syrie. La Flotte russe de la mer Noire possède en
effet une base à Tartous, sur la côte méditerranéenne de la Syrie. «C’est
leur seul point d’appuis en Méditerranée orientale», souligne ce grand
connaisseur du Moyen-Orient.
Et d’ajouter: «Chaque diplomatie est obligée de préparer des plans B. Ce
qui leur importe, c’est de défendre leur intérêt. Tactiquement, ils
explorent plusieurs voies pour préserver leurs intérêts stratégiques. Ce qui
peut signifier de négocier avec l’opposition syrienne. Mais ce moment
n’est pas encore venu.»
L’Iran constitue l’autre pilier extérieur sur lequel repose le régime.
«L’économie syrienne va mal, les sanctions pèsent et d’autre sont
prévues. Reste à savoir si l’Iran est prêt à compenser en partie les
sanctions, vu le mauvais état de l’économie iranienne», s’interroge Yves
Besson.
Nael Georges, lui, assure que l’Iran est impliqué directement ou
indirectement dans la répression du peuple syrien. «Téhéran, via le
Hezbollah libanais, envoie des agents qui écrasent le peuple syrien. Mais
le Président iranien a également demandé à Bachar al-Assad d’arrêter la
répression. C’est un message à l’opposition syrienne au cas où elle
arriverait au pouvoir.»
Une opposition divisée
Pour ce faire, encore faut-il, selon Yves Besson, que l’opposition syrienne
dépasse ses divisions. «Il y a des opposants de l’intérieur qui ont pu sortir
de Syrie pour participer à une récente réunion à Paris, avant de rentrer au
pays. Damas a également libéré une partie des opposants emprisonnés.
Ce qui signifie qu’une partie de l’opposition de l’intérieur est tolérée par le
régime, celle qui milite pour une transition progressive et non violente du
régime. Une autre partie de l’opposition se radicalise. L’opposition de
l’extérieur, elle, est soumise à la même ligne de fracture. »
Difficile néanmoins d’y voir clair, vu le blackout médiatique imposé par
Damas. «Il faudrait examiner qui représente ces différents courants pour
voir qui est majoritaire ou minoritaire. Un jeu complexe difficile à
décrypter tant que les journalistes ne sont pas autorisés à se rendre sur
place», souligne Yves Besson.
Une zone tampon brandie par la Turquie
Le changement le plus important pourrait venir d’Ankara. Selon la presse
turque citée par l’agence Reuters, les autorités turques ont élaboré des
plans en vue de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne ou de zones
tampon en Syrie. Et ce pour protéger les civils en cas de durcissement de
la répression.
«La Turquie peut jouer un rôle positif. Elle n’est pas perçue par le peuple
syrien comme une puissance colonisatrice. Si cette zone d’exclusion se
mettait en place, elle donnerait une sorte de protection aux déserteurs de
l’armée syrienne», pronostique Nael Georges.
Néanmoins, la chute du régime ne semble pas imminente. C’est en tous
cas le point de vue d’une série d’experts invités vendredi dernier à Berne
par le ministère suisse des affaires étrangères. «Nous avons parlé durant
deux jours de l’avenir du Printemps arabe. Sur la Syrie, les invités étaient
plutôt pessimistes. Ces personnes très bien informées estiment que le
régime n’est pas prêt de tomber», souligne Yves Besson.
Frédéric Burnand, swissinfo.ch
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_apparente_solidite_du_reg
ime_syrien.html?cid=31608374
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58857
L'attaque contre des pèlerins turcs avive la tension
avec Ankara
Courrier International
22.11.2011
| Zaman
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois
exprimé de fortes critiques à l'égard du régime syrien à la suite des tirs
des forces syriennes contre des autocars de pèlerins qui rentraient en
Turquie dans la nuit du 20 au 21 novembre.
Deux passagers ont été blessés dans cette attaque, "la première du
genre" note le journal. Erdogan a jugé que Bachar El-Assad ne pouvait
rester au pouvoir "avec des chars et des canons". Le président de la
Turquie, Abdullah Gül, en visite à Londres, a considéré que "des
changements sont inévitables" en Syrie.
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/11/22/l-attaque-contredes-pelerins-turcs-avive-la-tension-avec-ankara
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58864
Syrie: la Turquie contre toute intervention étrangère
RIA Novosti
14:56 22/11/2011
LONDRES, 22 novembre - RIA Novosti
La Turquie ne soutiendra pas toute intervention étrangère en Syrie, a
déclaré lundi le président turque Abdullah Gül à la radio BBC.
"Nous nous opposons à toute ingérence extérieure, sauf si la situation en
Syrie empire", a déclaré M.Gül se trouvant en visite d'Etat en GrandeBretagne.
Selon lui, "le régime de Bachar el-Assad est dans une impasse et cela
n'est plus acceptable pour le peuple syrien".
Le chef de l'Etat turque a toutefois fait remarquer que "la Turquie se
défendra si ses intérêts en Syrie se trouvent menacés".
En même temps, Ankara n'envisage pas d'interrompre la livraison
d'énergie électrique en Syrie. "Une coupure électrique ne ferait
qu'aggraver la vie du peuple syrien", a-t-il conclu.
http://fr.ria.ru/onlinenews/20111122/192080813.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58869
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LE PRÉSIDENT ABDULLAH GÜL S’EST EXPRIMÉ AU SUJET DE LA
SYRIE ET LIBYE
"En Syrie, le changement se fera de l'intérieur. Actuellement, nous
ne sommes pas en faveur d'une intervention étrangère en Syrie "
a-t-il affirmé
Posted 21.11.2011 12:03:53 UTC
Updated 21.11.2011 14:12:34 UTC
En partance pour la Grande Bretagne, le Président de la République
Turque Abdullah Gül a évalué la Syrie et la Libye.
"Nous n'avons plus confiance en la Syrie" a affirmé M. Gül qui a précisé
que la Syrie risquait d'être confrontée à une guerre de confession, comme
celle qui sévi en Europe au Moyen âge.
Le président Gül a évalué les développements en Libye.
' La situation ne peut pas continuer ainsi en Libye' a déclaré Abdullah Gül
précisant avoir prévenu Seïf al-Islam Kadhafi, le fils cadet de l'ancien
dictateur Mouammar Kadhafi, lorsqu'il était à Istanbul.
"Ce n'était pas une bonne chose, quelque soit la situation, tout le monde
devrait être jugé" a ajouté le président Gül concernant la façon de laquelle
a été tué le leader déchu Mouammar Kadhafi.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=4a8ab
b47-a8b8-4985-a8c5-50943c9ee6c6
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58844
TURQUIE/ISRAEL
Israël redoute des attaques terroristes
Le Figaro
Lefigaro.fr avec Reuters Publié le 21/11/2011 à 15:29
Israël a progressivement renforcé les mesures de sécurité autour de ses
exploitations offshore de gaz naturel en Méditerranée orientale, redoutant
des attaques terroristes au moment où ses relations maritimes avec la
Turquie se sont dégradées.
Des navires équipés de missiles ont été affectés à des patrouilles de
surveillance autour des plates-formes de Tamar et de Leviathan au cours
de l'année écoulée tandis que le consortium israélo-américain exploitant
les gisements a engagé des officines privées de sécurité.
Un responsable israélien a expliqué que des mesures identiques à celles
observées pour le gisement de Yam Tethys situé à une quarantaine de km
au sud du port d'Ashkelon avaient été instaurées. Israël considère les
exploitations de Tamar et de Leviathan comme un moyen d'améliorer son
indépendance énergétique. Le défi est que les gisements se trouvent en
pleine mer, à une centaine de km au large, compliquant les opérations de
protection pour une marine israélienne plus habituée à la surveillance
côtière.
Tamar et Leviathan, cibles potentielles
Le journal de l'armée, Bamahane, indique que des mesures ont été prises
pour améliorer les moyens de la marine, avec la nomination d'un contreamiral chargé de la mise en service de deux sous-marins de fabrication
allemande. Les spécialistes des questions de sécurité font remarquer que
Tamar et Leviathan constituent des cibles potentielles pour les militants
du Hezbollah libanais.
Beyrouth estime qu'Israël mène des forages sous-marins d'exploration de
manière unilatérale, en dehors de tout accord maritime concernant la
frontière maritime séparant les deux pays qui sont techniquement en
guerre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/21/9700120111121FILWWW00528-israel-redoute-des-attaques-terroristes.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58843
Israël renforce la sécurité autour de deux platesformes
Reuters
lundi 21 novembre 2011 18h12
(Actualisé avec déclaration du président chypriote)
TEL AVIV/NICOSIE, 21 novembre (Reuters) - Israël a progressivement
renforcé les mesures de sécurité autour de ses exploitations offshore de
gaz naturel en Méditerranée orientale, redoutant des attaques terroristes
au moment où ses relations avec la Turquie se sont dégradées.
Des navires équipés de missiles ont été affectés à des patrouilles de
surveillance autour des plates-formes de Tamar et de Leviathan au cours
de l'année écoulée. En outre, le consortium israélo-américain exploitant
les gisements a engagé des officines privées de sécurité.
Un responsable israélien a expliqué que des mesures identiques à celles
observées pour le gisement de Yam Tethys situé à une quarantaine de km
au sud du port d'Ashkelon avaient été instaurées.
Israël considère les exploitations de Tamar et de Leviathan comme un
moyen d'améliorer son indépendance énergétique. Le défi est que les
gisements se trouvent en pleine mer, à une centaine de km au large,
compliquant les opérations de protection pour une marine israélienne plus
habituée à la surveillance côtière.
Le journal de l'armée, Bamahane, indique que des mesures ont été prises
pour améliorer les moyens de la marine, avec la nomination d'un contreamiral chargé de la mise en service de deux sous-marins de fabrication
allemande.
Les spécialistes des questions de sécurité font remarquer que Tamar et
Leviathan constituent des cibles potentielles pour les militants du
Hezbollah libanais.
Beyrouth estime qu'Israël mène des forages sous-marins d'exploration de
manière unilatérale, en dehors de tout accord maritime concernant la
frontière maritime séparant les deux pays qui sont techniquement en
guerre.
Le président chypriote, Demetris Christofias, a déclaré lundi que son pays
maintenait les travaux de prospection et les projets d'octroi de licences
prévus.
Il s'est exprimé lors de sa visite d'une plate-forme de forage au sud de
l'île, projet que conteste Ankara. Il s'agit de sa première visite depuis que
la compagnie américaine Noble , partenaire de cette concession, a
entrepris des travaux de forage en septembre.
"Ma présence ici souligne les droits souverains de la République de
Chypre, que nous sommes résolus à exercer", a-t-il déclaré. (Dan Williams
et Michele Kambas; Pierre Sérisier et Eric Faye pour le service français,
édité par Gilles Trequesser)
© Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7ML38U20111121
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58875
RACISME/ALLEMAGNE/USA
Les parents du petit Adolf Hitler perdent la garde de
leur nouveau bébé
Le Matin.ch
21. novembre 2011, 11h36
Raphaël Pomey | Le Matin.ch
Le couple d’Américains devenu célèbre pour sa manie de nommer ses
enfants en hommage au régime nazi n’aura profité que quatre heures de
son nouveau rejeton, né jeudi.
Pour une fois, ils avaient décidé de faire soft. Pas de bol pour eux, les
géniteurs de JoyceLynn Aryan Nation, Honszlynn Hinler Jeannie et Adolf
Hitler ne pourront quand même pas beaucoup côtoyer leur nouveau-né,
Hons, venu la semaine dernière en ce bas monde.
Depuis deux ans, ce couple du New Jersey – les Campbell – est en guerre
ouverte avec le service de protection de l’enfance de son état. Car après
un énorme buzz suscité par le refus d’une pâtisserie de confectionner un
gâteau souhaitant bon anniversaire à Adolf Hitler – leur fils de cinq ans,
pas le vrai – les deux fans du IIIe Reich se sont fait retirer la garde de
leurs enfants en 2009. Raisons officielles, des négligences et des
maltraitances, voire une incapacité mentale des parents à bien s’occuper
de leurs petits. Mais on imagine que la multitude de symboles nazis
trouvés chez les Campbell, sur leur voiture, jusqu’aux tatouages visibles
sur les bras de monsieur n’arrangent rien à l’affaire…
Ils jurent ne pas être racistes
Jeudi dernier, les autorités sont venues retirer le nouvel enfant à ses
parents, quelque quatre heures après sa naissance. Le docteur en charge
de l’accouchement avait signalé l’identité du couple dont il s’occupait,
dans l'intervalle. Les Campbell, qui ont immédiatement dénoncé cette
action, jugent être victimes d’un «kidnapping». Une audition devant la
justice doit avoir lieu cette semaine pour déterminer qui assurera
l’éducation future du petit Hons.
Pour la petite histoire, les parents Campbell contestent farouchement être
racistes. Ils se disent simplement opposés au mélange des races et
pensent que le nazisme n'a pas donné lieu à un génocide. Comprenne qui
pourra...
http://www.lematin.ch/node/178095
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58834
Néo-nazis, un tabou sort de la clandestinité
Presseurop.eu
18 novembre 2011
Der Freitag
Berlin
L'Allemagne débat aujourd’hui de la “terreur brune” et de la faillite de
l'Etat. Mais l'écrivain Jana Hensel rappelle que ces néonazis sont issus de
l'ancienne jeunesse est-allemande. Ce qui bouscule des non-dits entre
l'Est et l'Ouest du pays.
Jana Hensel
Pour l’instant, nous ne savons pas encore grand-chose des trois
extrémistes de droite de Thuringe, Beate Z., Uwe M. et Uwe B. Et
pourtant, voilà comment je me représente les choses : si j’étais venue de
la campagne, plutôt que de la ville, si non seulement mon père, mais
aussi ma mère avait connu la déchéance après la chute du Mur, si, dans
mon école, les durs avaient noué leurs rangers avec des lacets blancs
plutôt que rouges, si leurs aînés, au lieu d’être squatteurs et d’ouvrir des
galeries à Leipzig-Connewitz, avaient tabassé les immigrés aux arrêts de
bus – peut-être que moi aussi, je me serais retrouvée sur cette pente
savonneuse qui, dans la plupart des cas, commence de façon inoffensive,
mais peut aboutir à une catastrophe. Aujourd’hui, dix personnes ont été
tuées.
Et je ne peux donc me défaire du sentiment que mon parcours n’est
séparé de celui de ces trois brutes néonazies que par une ligne ténue. Ils
ont à peu près mon âge. Et c’était à cela que ressemblait la vie en
Allemagne de l’Est au milieu des années 90. D’une rudesse et d’un
cynisme aussi flous que constants. Comme si c’était en nous, adolescents,
que la léthargie, l’absurdité et l’hypocrisie des années 80 en RDA et les
désillusions de la réunification avaient trouvé une forme commune.
Les conditions d'une radicalisation
Dès l’école, il fallait, après la chute du Mur, décider si l’on était de gauche
ou de droite. Impossible d’aller au-delà. Et l’on s’habillait, fréquentait bars
et clubs, manifestait en conséquence. On en connaissait beaucoup qui
avaient déjà volé une voiture ou mis le feu à une maison inoccupée, qui
fourguaient de la drogue, ou cachaient une arme sous leur lit.
L’écrivain de Leipzig Clemens Meyer a dépeint cette époque avec précision
dans son roman, Als wir träumten (Tandis que nous rêvions ? Pas traduit
en français). Il a été salué pour sa description du sous-prolétariat. A vrai
dire, nous étions nombreux à être comme ça, et cela n’avait pas vraiment
de rapport avec le sous-prolétariat, plutôt avec un sentiment de perdition
qui était plus fort que la compréhension que l’on avait de soi.
Les plus inoffensifs d’entre-nous traînaient en centre-ville, où ils volaient
des fringues ou des vélos. La puberté, en somme. Mais cela peut aller
jusqu’au point où l’on perd tout sens de la mesure : en septembre 1997,
les trois suspects, qui habitaient encore à Iéna, ont posé leur première
bombe. Dans le théâtre local, la police avait retrouvé un tube métallique
contenant dix grammes de TNT.
Un débat dont les Allemands se sont lassés
Il est curieux que cette histoire de dérives, pourtant simple, n’ait pas
encore été racontée. Que l’on ne se soit pas demandé dans quelles
conditions ces jeunes ont pu se radicaliser de cette façon, au point de se
définir comme en “résistance”. Or, ces questions se trouvent au centre
d’un débat sur l’Allemagne de l’Est dont nous nous sommes de plus en
plus lassés au fil des années.
C’est qu’il a bien souvent mal tourné : au lieu d’être mené dans une
logique d’ouverture et d’autocritique dans les deux parties du pays, il a
été le théâtre de récriminations mutuelles, l’Est a affronté l’Ouest, et viceversa, il s’est davantage agi d’idéologies que de biographies, dissimulant
toujours une sorte de racisme des origines.
Ce qui ressort au grand jour avec la “cellule de Zwickau” est aujourd’hui
tabou : personne ne se demande plus pourquoi neuf des dix victimes ont
été tuées sur le territoire de l’ancienne République Fédérale. Comme si ce
n’était que le fait du hasard.
Au lieu de cela, on discute de l’échec des organes de sécurité. Ce dernier
doit être clarifié, c’est évident. Mais les enseignants, les parents, les amis,
la classe politique, les institutions, tous n’ont-ils pas eux aussi failli ? Ne
peut-on aussi être en droit de se demander : où et quand avons-nous
laissé ces enfants nous échapper ? Des enfants dont nous sommes
prompts à considérer qu’ils appartiennent à cette génération sortie
gagnante de la réunification.
Une Histoire qui ne concerne pas que la réunification
Mais en les affublant de l’appellation “Fraction Armée Brune”, on invente
un nom, un label qui met fin à la discussion avant même qu’elle ait pu
commencer. Maintenant, les néonazis est-allemands semblent être les
enfants d’un mouvement ouest-allemand auquel absolument rien ne les
relie.
Ce terme, "Fraction Armée Brune", n’est pas fortuit, il met au contraire en
lumière une perspective qui est toujours la même : c’est encore une fois
l’histoire de l’ancienne République Fédérale qui se retrouve propulsée sur
le devant de la scène.
L’histoire de la Fraction Armée Rouge, qui se présente certes maintenant
sous la forme d’une nouvelle escalade, ne peut se répéter qu’en tant que
variante brune et est-allemande. Mais est-ce vraiment un conflit
générationnel qui sous-tend les violences commises par ce groupe ? N’y at-il pas plus de différences que de ressemblances entre les parents ouestallemands de l’après-guerre et les parents est-allemands de l’aprèsréunification ?
Nous n’aurons malheureusement pas de réponses à toutes ces questions
tant que nous n’entreprendrons pas peu à peu de croire en une Histoire
est-allemande particulière, qui remonte à avant 1989 et qui ne concerne
pas que la réunification. Tant que nous ne commencerons pas aussi à
raconter cette histoire et ainsi à créer de nouvelles réalités sociales et
politiques. Soit tout le contraire d’un tabou.
Enquête
Une affaire d'Etat ?
Les révélations autour d'une série de meurtres d’immigrés par une cellule
d'extrême droite n'en finit pas de faire des remous dans le pays.
L'enquête sur les ratés éventuels des services de renseignement pendant
ces 15 dernières années occupent les titres de la presse et alimente le
théories du complot : y a-t-il un “réseau brun” en Allemagne ?
La police et les services de renseignements auraient-ils aidé les coupables
? Le pays est-il face à une affaire d’Etat ? "Une semaine après l’ouverture
de l'enquête par le parquet fédéral sur le groupe terroriste
‘nationalsozialistischer Untergund’, il y a davantage de questions vagues
que de réponses sûres", constate la Süddeutsche Zeitung.
Le journal tente de faire la lumière, en précisant notamment qu’il n'existe
aucune preuve qu’un agent des renseignements intérieurs (nom de code :
“Kleiner Adolf”) était présent lors de plusieurs meurtres, ni que l’Etat ait
fourni une quelconque aide à la cellule pour disparaître dans la
clandestinité. Le gouvernement veut par ailleurs regrouper les 16 services
de renseignements fédéraux en 3 ou 4 pour éviter des chevauchements
de compétences – en partie à l’origine des couacs de l’enquête – et songe
à créer un fichier des néonazis jugés dangereux.
Cet article a été publié dans le cadre du partenariat Presseurop/Guardian
et en collaboration avec Freitag.
Cette traduction a été modifiée le 21 novembre suite aux suggestions de
nos lecteurs. Nous les en remercions – Presseurop.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1186281-neo-nazis-untabou-sort-de-la-clandestinite
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58851
GENOCIDE CAMBODGIEN
Le procès des dirigeants khmers rouges s'est ouvert
Le Figaro
Par Florence Compain Publié le 21/11/2011 à 23:19
Le tribunal va tenter de comprendre le fonctionnement de l'implacable
machine à tuer et à broyer des millions d'âmes.
À Bangkok
Sur le banc des accusés, les trois vieillards affichent le même visage figé
et la même moue dubitative. Avec cette première journée d'audience sur
le fond commence véritablement le procès des dirigeants khmers rouges.
Il aura fallu trente-deux ans pour que Nuon Chea, l'idéologue du régime
de Pol Pot, Ieng Sary, l'ex-ministre des Affaires étrangères, et Khieu
Samphan, le président du «Kampuchéa démocratique», soient confrontés
à leurs crimes.
Le Tribunal des Khmers rouges a rouvert à Phnom Penh les pages les plus
sombres de la tragédie cambodgienne. Celles qui racontent un génocide
qui a coûté la vie à deux millions de personnes entre 1975 et 1979. «Le
Parti communiste du Kampuchéa a transformé le Cambodge en un
immense camp d'esclavage, imposant à une population entière un
système dont la brutalité continue jusqu'à aujourd'hui de défier
l'entendement», a déclaré le procureur cambodgien, Chea Leang. À
l'évocation de «la nature impitoyable des évacuations, des mariages
forcés, des travaux dans les rizières jusqu'à épuisement, de la nourriture
pire que celle que l'on donne aux cochons, des crottes de lapin en guise
de médicaments, des sévices entraînant la mort», les trois dirigeants
khmers rouges sont restés impassibles. Mais de l'autre côté de la verrière,
des familles de victimes venues honorer la mémoire d'un époux, d'un père
ou d'un frère, pleuraient en silence.
Un premier procès avait condamné Douch, chef de la prison S21 où
15.000 personnes ont été torturées avant d'être exécutées, à trente ans
de prison en juillet 2010. Le verdict en appel est attendu le 3 février. Plus
emblématique, le «cas deux» est aussi plus complexe. S'appuyant sur un
volumineux dossier de 35.000 pages, sur 46 interrogatoires et 11.600
pièces à conviction, les audiences vont sans doute durer des mois.
Il faudra probablement se contenter de cette procédure pour tenter de
comprendre le fonctionnement de l'implacable machine à tuer les hommes
et broyer les âmes. Les deux autres dossiers contre des cadres moins
importants du régime risquent, selon des observateurs, d'être abandonnés
devant les pressions du premier ministre cambodgien Hun Sen qui a
longtemps renâclé à autoriser ce tribunal international.
4000 parties civiles
La voix des 4000 parties civiles et la qualité des témoignages y seront
essentielles car il n'y a pas grand-chose à attendre du côté des anciens
dignitaires qui rejettent toutes les accusations. Ieng Sary a fait savoir qu'il
resterait silencieux et Nuon Chea qui n'a pas l'intention de coopérer avec
le tribunal devrait le déserter aussi vite que possible. La cour est
confrontée à une autre contrainte: la santé fragile des octogénaires. Il
manque déjà à l'appel Ieng Thirith, l'ancienne ministre des Affaires
sociales, qui souffre de pertes de mémoire, de démence et probablement
de la maladie d'Alzheimer et qui a été déclarée inapte à être jugée. Le
dossier a été scindé en plusieurs procédures pour parer au plus pressé.
Les trois cadres restants commenceront donc par répondre des
déplacements forcés de population et des crimes contre l'humanité. Les
chefs d'inculpation de génocide, persécutions religieuses et crimes de
guerre seront l'objet d'audiences ultérieures.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/21/0100320111121ARTFIG00707-le-proces-des-dirigeants-khmers-rouges-s-estouvert.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58837
Trois dirigeants khmers rouges jugés à Phnom Penh
Le Temps
Cambodge mardi22 novembre 2011
Arnaud Dubus
L’ex-numéro deux du régime communiste ultra-radical Nuon Chea,
l’ancien chef d’Etat Khieu Samphan et l’ex-chef de la diplomatie Ieng Sary
sont jugés sur un aspect du génocide: l’évacuation de la capitale en avril
1975.
Le procès des trois principaux leaders khmers rouges encore en vie s’est
ouvert lundi à Phnom Penh, huit ans après la signature d’un accord entre
les Nations unies et le Cambodge pour créer un tribunal hybride, composé
de juges internationaux et cambodgiens. L’ex-numéro deux du régime
communiste ultra-radical Nuon Chea, l’ancien chef d’Etat Khieu Samphan
et l’ex-chef de la diplomatie Ieng Sary, tous octogénaires, ont comparu
face à cinq juges et séparés du public par une vitre blindée.
Mais l’espoir que les mécanismes et les comportements qui ont conduit au
plus grave crime de masse du XXe siècle, avec le génocide des Juifs,
soient mis en lumière lors des audiences s’est fortement atténué devant le
refus de coopérer de la plupart des accusés. Durant le régime sanguinaire,
soutenu par la Chine, entre avril 1975 et janvier 1979, 1,7 million de
personnes, soit un quart de la population cambodgienne de l’époque, ont
péri de famine, par épuisement, maladie ou exécution.
Démence d’une accusée
Deux des accusés, Nuon Chea et Ieng Sary, ont indiqué lors des audiences
préliminaires qu’ils refuseraient de témoigner. Le troisième, Khieu
Samphan, un docteur en économie formé à la Sorbonne dans les années
1950, a déclaré qu’il exposerait sa version de l’histoire et replacerait le
régime khmer rouge dans le contexte international de l’époque – une
position qu’il a déjà défendue dans un livret intitulé: L’histoire récente du
Cambodge et les raisons derrière les décisions que j’ai prises. A la fin de
cet ouvrage, il affirme: «Dans la hiérarchie rigide du Kampuchéa
démocratique [le régime khmer rouge], j’étais une sorte de subalterne.»
Initialement, l’épouse de Ieng Sary, Ieng Thirith, ministre des Affaires
sociales pendant le régime khmer rouge, devait également comparaître.
Mais les juges, s’appuyant sur un rapport d’expertise médicale indiquant
qu’elle souffrait de démence, l’ont dispensée du procès. Les coprocureurs
ont interjeté appel de cette décision.
Pressions du pouvoir
Ce «procès historique» s’engage donc dans des conditions difficiles,
d’autant plus que le gouvernement cambodgien a paru interférer à de
multiples reprises dans la procédure, faisant comprendre qu’il s’opposait à
la tenue d’autres procès dans la foulée de celui-ci. Les efforts du
procureur international Andrew Cayley pour qu’un ancien commandant de
division khmer rouge, Sou Met, accusé d’avoir envoyé dans un centre de
torture au moins 200 de ses soldats, mais passé du côté gouvernemental
dans les années 1990, soit jugé se sont heurtés à un mur de résistance.
En octobre, le juge d’instruction international, Siegfried Blunk, a
démissionné, dénonçant ces pressions du pouvoir cambodgien. Autre
élément qui tend à diluer l’intérêt pour le procès: pour des raisons de
simplification, la procédure a été scindée suivant les différentes phases
historiques du régime khmer rouge. Le procès qui a débuté lundi porte sur
l’évacuation de Phnom Penh, lorsque les Khmers rouges ont ordonné en
avril 1975 aux 2 millions de Cambodgiens qui vivaient dans la capitale de
partir immédiatement vers les campagnes.
Pour la première fois lors d’un procès international, les victimes et les
parents des victimes peuvent participer à la procédure en tant que parties
civiles. Plus de 4000 personnes se sont constituées parties civiles. Mais la
stricte limitation des droits de ces victimes et de leurs avocats a aussi
engendré de nombreuses frustrations.
http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/er
ror/usersession.jsp;jsessionid=B9DA80EF052A84338D5B9151EBE16376
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58859
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre
décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par
les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version
préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention
de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans
les plus grands titres de la presse française et internationale,
certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner
- des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power,
responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce
une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ?
Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être
étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce
processus avec les propagandes turques et azéries, également
très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que
l'ONU.
TPIR/Bizimana - Ouverture des dépositions spéciales
dans l'affaire Bizimana
Agence Hirondelle
Arusha, 21 novembre 2011 (FH) - Le Tribunal pénal international pour le
Rwanda (TPIR) a entamé lundi le recueil des dépositions spéciales dans le
dossier de l'ex-ministre de la Défense en fuite, Augustin Bizimana.
Cette procédure, demandée par le procureur, vise à préserver les
éléments de preuve en vue d'un procès ultérieur si l'ancien responsable
était arrêté un jour. Poursuivi pour crimes de génocide, crimes contre
l'humanité et crimes de guerre, l'ex-ministre se cacherait dans l'est de la
République démocratique du Congo (RDC), selon le TPIR.
Les intérêts du fugitif seront représentés, lors de cette procédure qui se
déroule à huis clos, par Yitiha Simbeye, un avocat tanzanien.
Originaire de la préfecture de Byumba, dans le nord du Rwanda, Bizimana,
un ingénieur agronome de formation, était membre du Mouvement
républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), le
parti de l'ex-président Juvénal Habyarimana.
Le procureur allègue que l'accusé a participé, avec d'autres autorités, à
l'élaboration d'un plan visant à éliminer les Tutsis et les opposants hutus.
Il est par ailleurs accusé d'avoir utilisé la tristement célèbre Radio libre
des mille collines (RTLM) pour encourager l'extermination des Tutsis.
Des procédures de préservation des éléments de preuve sont déjà en
cours pour l'homme d'affaires Félicien Kabuga, présenté comme l'argentier
du génocide des Tutsis, et pour le major Protais Mpiranya qui commandait
la garde du président Juvénal Habyarimana.
Selon des sources au TPIR, Kabuga mènerait un commerce prospère au
Kenya tandis que le major bénéficierait de la protection de hauts
responsables zimbabwéens.
Le bureau du procureur affirme que ces trois hommes sont ceux des neuf
accusés en fuite sur qui pèsent les plus lourdes charges.
Le 11 novembre, devant le conseil de sécurité, la présidente du TPIR, la
juge Khalida Rachid Khan, a appelé les pays de la région des Grands lacs
africains, à davantage de coopération en vue de l'arrestation de tous ces
fugitifs.
ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16972/322/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=58856
RUBRIQUE EN ANGLAIS
France offers to host Turkish-Armenian history
meeting
Friday, November 18, 2011
ANKARA - Anatolia News Agency
France's foreign minister today said that his country could host a TurkishArmenian joint history commission meeting.
Alain Juppe defined the incidents of 1915 as a challenging issue, and all
countries were making a memory homework about their history.
Such a memory homework could be done in a history commission, Juppe
told a joint press conference with Turkish Foreign Minister Ahmet
Davutoğlu in Ankara.
Juppe defined those days as a troublesome for both Turkey and Armenia,
and said France may host a joint history meeting.
The French foreign minister expressed thought that a significant progress
could be made in such a meeting.
Davutoğlu, in his part, said Turkey had accepted Juppe's call for
establishment of a joint history commission to investigate incidents of
1915.
"We are ready to discuss our own history and other countries' history in
an atmosphere of mutual respect and freedom," he said.
Davutoğlu said however, Turkey was against laws and resolutions that
would make its self-defense impossible, and noted that there was such a
resolution at the French Senate today.
"Implementation of this resolution is against French intellectual tradition
and freedom of thought," Davutoğlu said.
Davutoğlu said Turkey would welcome any initiative from France regarding
establishment of a joint history commission between Turkey and Armenia,
and hoped that it would contribute to Turkish-Armenian rapprochement
and normalize relations.
In 2005, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan sent a letter to the
then Armenian President Robert Kocharyan and proposed to establish a
joint commission of historians to study the Ottoman-era incidents of 1915.
Friday, November 18, 2011
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?msg=commentsaved&n=11181
34326775-2011-11-18
ARF Calls on Sarkozy to Condemn Proposal for
Genocide Commission
PARIS—The Armenian Revolutionary Federation Central Committee of
France on Saturday issued a statement calling on President Nicolas
Sarkozy to condemn his foreign minister’s proposal to establish a
commission that would study the Armenian Genocide, Nouvelles Armenie
reported.
Speaking during a press conference last week in Turkey, French Foreign
Minister Alain Juppe called the period of the Armenian Genocide hard for
both Armenians and Turks and expressed France’s willingness for the
establishment of a commission to study the Armenian Genocide.
While visiting Armenia last month, Sarkozy, in no uncertain terms called
on Turkey to recognize the Armenian Genocide. He added that if Turkey
did not come to terms with its past, other countries would have to step in
to right the historical wrong.
Below is the English translation of the ARF statement:
The ARF learned of the intention expressed by Alain Juppe to set up a
commission of Armenian and Turkish historians in France to study the
period in the history regarding the Armenian Genocide.
ARF is furious at the Foreign Minister for his remarks, which potentially
cast doubt on the veracity of the Armenian Genocide. Such statements are
not acceptable. They contain hints of policy of denial. Statements by Alain
Juppe significantly minimize the words of [President] Nicolas Sarkozy, who
called on Turkey to recognize the Armenian Genocide.
The French government can not simultaneously call on Turkey to
recognize the Armenian Genocide and proposer a commission of historians
which must decide on the reality of the Armenian Genocide.
This is an intolerable contradiction by the French authorities, who
apparently decided to play a game of double standards of truth and
denial. This impression is further reinforced by the fact that when Nicolas
Sarkozy was in Armenia, [France’s Interior Minister] Claude Gueant was
hastily dispatched to Turkey.
We can not bear this duplicity and ask Sarkozy to express open
disapproval of the position of Alain Juppe, contrary to President’s
statements made in Yerevan. The Armenian community is angered and
looks forward to decisive action by the President of the Republic. Inclusion
of the bill criminalizing denial of Armenian Genocide in the Senate’s
agenda is urgent. Nicolas Sarkozy promised to do so in Yerevan, let him
keep his promise.
http://asbarez.com/99493/arf-calls-on-sarkozy-to-condemn-proposal-forgenocidecommission/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaig
n=Feed%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner
Symposium on Ottoman sultan stirs up controversy
Friday, November 18, 2011
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
Republican Turkey represents neither an alternative nor an antithesis to
the country’s Ottoman past, Parliamentary Speaker Cemil Çiçek said
during a symposium about the reign of Sultan Abdülmecid I that coincided
with the 150th anniversary of the end of his rule.
“It is impossible for us to reach anywhere by pitting the Ottoman [period]
and the Republican [era] against each other. No one ought to make any
attempts to exploit this issue by making the wrong references,” Çiçek
said.
The “International Symposium on the Sultan Abdülmecid Period on the
150th Anniversary of his Death” was organized in Istanbul’s historical
Dolmabahçe Palace by Parliament’s National Palaces Department
Presidency.
The historical period under question represents an era of great change
and transformation at an important time, Çiçek said.
“We can more accurately conduct our future debates [if] we base our
opinions on healthy foundations and get them right. Make no mistake, 88
years have passed since the establishment of the Republic. The Republic is
neither an alternative nor an antithesis of the Ottoman [period],” he said.
Çiçek also expressed his gratitude for the statesmen, scientists, artists
and people of culture who served the Turkish nation throughout the
centuries, Anatolia news agency reported.
The parliamentary speaker later departed for the administrative offices of
the Presidency of the National Palaces Department where he attended an
exhibition entitled “Atatürk in the Press during his reign.”
Abdülmecid I (1823-1861) is best known for his enactment of the
Tanzimat (Reorganization) reforms which were aimed at modernizing the
empire, as well as for the Crimean War (1853-1856) against Russia in
which France and Britain sided with the Ottoman Empire.
Symposium the target of criticism
Muharrem İnce, the group deputy president of the opposition Republican
People’s Party (CHP), criticized the symposium and questioned where the
expensively prepared invitation cards had been printed and whether any
tender bids had been issued for that purpose.
Orhan Osmanoğlu, a direct descendant of the late Ottoman Sultan
Abdülhamit II (1842-1918) who was deposed in 1908, said they had
indirectly received an invitation to the symposium.
“They called from the Dolmabahçe Palace and said there was going to be a
symposium, but my father did not want to participate as he feared
possible reactions. No official invitations were issued from Ankara,”
Osmanoğlu told the Hürriyet Daily News.
Professor Afife Batur from the Istanbul Technical University (İTÜ) also said
she had initially favored the idea of a symposium about Sultan Abdülmecid
I. “When the invitation arrived, I was hoping it would be an academic
symposium, but it was transformed into a political one,” Batur told the
Daily News.
“Abdülmecid was a sultan far more Westernized and broad-minded than
even those who pass as Ottomanists in our day. Unfortunately, however,
this aspect of Sultan Abdülmecid will not be highlighted at the
symposium,” she said.
Daily News reporter Vercihan Ziflioğlu contributed to this article.
Friday, November 18, 2011
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=symposium-on-sultan-stirsup-controversy-2011-11-18
Turkey Will Not Ratify Protocols, Says Parliament
Leader
BAKU (APA)—The Armenia-Turkey protocols will not be ratified by Turkey,
the chairman of the Turkish parliamentary committee of foreign affairs
said during press conference Monday.
“I am one of those responsible for the ratification of these documents, and
I can say that they will not be ratified,” said committee chairman Volkan
Bozkir who has led a Turkish parliamentary delegation to Azerbaijan.
The Turkish parliamentary delegation visit is the first since a new
parliament took office earlier this year. The delegation laid a wreath at
Haydar Aliyev’s gravesite and visited the Alley of Martyrs and Turkish
Martyrs memorial.
The delegation was warmly greeted by Azeri president Ilham Aliyev, who
stressed the importance of this visit by the delegation.
Aliyev voiced confidence that the visit by the Turkish parliamentary
delegation would be successful, adding that friendly and fraternal relations
between the two countries cover all spheres.
http://asbarez.com/99496/turkey-will-not-ratify-protocols-saysparliamentleader/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Fee
d%3A+Asbarez+%28Asbarez+News%29&utm_content=FeedBurner
RASSEMBLEMENTS
EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION
"Dossier
Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif
VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip
Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en
Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la
sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er
novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et
actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris.
La Turquie détient le record du nombre de journalistes
emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des
dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des
affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels
turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Agenda - Paris/Province : Les Salons du Livre arménien
2011
Agenda - Paris/Province : Les Salons du Livre arménien 2011 Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
6ème Salon du livre arménien
MCA SEVRAN LIVRY
La Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gargan et de
la Seine-Saint-Denis
organise son
6ème Salon du livre arménien les 26 & 27 novembre 2011 de 14h
à 18h
Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs
centaines de livres sont présentées à chaque édition.
Organisé pour la sixième année consécutive, ce rendez-vous avec le livre
arménien, sera l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes
littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans,
récits, contes, bandes dessinées...
à la Maison de la Culture Arménienne 17, rue Charles-Péguy 93190 Livry-Gargan
Informations
Tél. : 01.43.85.90.12 - E-mail : [email protected]
Entrée libre
**********************
6ème Salon du livre arménien - http://www.mcasevranlivry.com/detail.php?r=0&id=305
CHENE - Grande braderie de Noël
Diasporamag
Sèvres - Grande braderie de Noël avec l'Association CHENE Samedi 3 & dimanche 4 décembre 2011 de 10h à 20H - Collège
Samuel Moorat - Artisanat d'Arménie, livres, philatélie, épicerie
arménienne, cadeaux, bar, buffet,
animations pour enfants et adultes, dédicaces livres et CD par les
auteurs et artistes. Repas samedi soir. - Aux profits des activités
de CHENE, en Arménie, Artsakh et Géorgie Collège Samuel Moorat
26 rue Troyon
92310- Sèvres
Métro: "Pont de Sèvres.Collège"
Tram : T2 "Musée de Sèvres"
Entrée libre
Information et réservation : Mr Kultcheyan : 06 89 63 18 04
CHENE - Grande braderie de Noël http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/chene---grandebraderie-de-nol.html
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Vente exceptionnelle de Noël à la MAJC-Marseille
Diasporamag
Paris - Vente exceptionnelle de Noël - Artisanat d'Arménie Vendredi 9 au samedi 10 décembre 2011 de 13h à 18h - LIVRES :
Dictionnaires, Art, Histoire, Romans, Poésie, Cuisine, Guide
touristique, etc. . . MUSIQUE : Instruments - Doudoug, Zourna,
Flûtes. Partitions - Maison arménienne de la jeunesse et de la
culture - MAJC Maison arménienne de la jeunesse et de la culture - MAJC 12-14, rue Saint Bazile
13001 Marseille
Réservations : 04 91 50 15 09
[email protected]
Tram/Métro : Réformés - Parking Gambetta
Vente exceptionnelle de Noël à la MAJC-Marseille http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/vente-exceptionnelle-denol-a-la-majc-marseille.html
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Conférences / signatures de Krikor Beledian
Diasporamag
Alfortville - Krikor Beledian, auteur de " Seuils " - Conférences / signatures
- Du vendredi 9 décembre au dimanche 11 décembre 2011 - 11h-19h Salon du Livre arménien, Armen' Livres 7ème édition - (avec présentation
de l'intégralité de la collection Diasporales des Editions Parenthèses). Organisé par la MCA d'Alfortville à l’espace culturel «Le 148»
Espace culturel «Le 148»,
148, rue Paul-Vaillant-Couturier
94140 Alfortville
Tél. 01-43-76-55-89.
- Seuils de Krikor Beledian - Traduit de l’arménien par Sonia Bekmézian Éditions Parenthèses / collection diasporales - Premier volet d’une large
fresque autobiographique, Seuils retranscrit les atmosphères d’une
enfance beyrouthine. Composé en cinq scansions, le récit, d’une écriture
résolument contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de
photos de famille...
Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie
autour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la
grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans
une langue ciselée, le texte recrée et réinvente ces vies et ces destins
croisés, ces odyssées d’exode vers les pays d’accueil, à travers chaque
détail des photographies retrouvées.
Le travail de mémoire du narrateur permet de restituer ces réalités
d’enfance, parcourant des périodes, des lieux et des événements qui tous
ont contribué à construire les «seuils» de son existence.
Krikor Beledian est né en 1945, à Achrafieh, quartier de Beyrouth.
En France depuis les années soixante-dix, il est maître de
conférences à l’Inalco à Paris (Langues orientales).
Écrivain de langue arménienne, tour à tour philosophe, essayiste, poète,
romancier, on lui doit de nombreux ouvrages qui en font une figure
centrale d’une littérature contemporaine qui a renouvelé la pratique de
l’arménien moderne.
Ses œuvres en arménien font actuellement l’objet d’une édition intégrale
critique aux éditions Khatchents, à Erevan. Il a publié en français
l’ouvrage de référence Cinquante ans de littérature arménienne en France
: Du même à l’autre (cnrs Éditions, 2001).
Seuils de Krikor Beledian - Traduit de l’arménien par Sonia
Bekmézian
16,5 × 23 cm, 258 p., 2011 / ISBN 978-2-86364-258-0 / 19 €
Éditions Parenthèses / collection diasporales
Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
Contact presse : Jasmine Badr
[email protected]
Conférences / signatures de Krikor Beledian http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/conferences--signatures-de-krikor-beledian.html
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Salon du livre arménien à la MCA
Diasporamag
Décines-Charpieu - SALON DU LIVRE ARMENIEN- Samedi 10
décembre 2011 - Maison de la Culture Arménienne de Décines - En
partenariat avec la Médiathèque de Décines-Charpieu A quelques jours des fêtes de fin d'année, venez découvrir
l'actualité du livre arménien et rencontrer les auteurs. - Avec la
participation d'Alain Alexanian, Françoise Barry Seurazet, Laurent
Galandon, Alban Guillemois, Marie Hakem, Anouche Kunth, Alice
Marietan, Mavian, Claire Mouradian, André Sébian, M. Sirapian,
Armand Tchouhandjian, Claire Weibel Yacoub et Maxime Yévadian.
Livres pour enfants, romans, essais historiques ou géopolitiques,
bandes dessinées, beaux livres, livres de cuisine, etc.
Une table ronde sur "L’enfance volée" aura lieu à 16h avec Laurent
Galandon et des auteurs invités au salon.
Une exposition sur "Le cahier à Fleurs" : déclinaison en 10
panneaux d’exposition pour une approche historique et
pédagogique du génocide des Arméniens.
Une exposition de figurines historiques : présentation de la
collection de figurines au 1/72 ème d’André Sébian, auteur du
livre "Promenades au gré de l'histoire à travers la figurine et le
soldat de plomb\" (Éd. du Mot passant).
Entrée libre
Renseignements à la Maison de la Culture Arménienne de Décines
au 04 78 49 42 97 ou sur le site internet www.mcadecines.com
Médiathèque de Décines-Charpieu
14, avenue Jean Macé
69150 Décines-Charpieu
Salon du livre arménien à la MCA
http://www.diasporamag.com/agenda/rhonealpes/salon-du-livrearmenien-a-la-mca.html
URL originale :
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58672
Agenda - 22 novembre : Conférence avec le
professeur Henry Theriault
Agenda - 22 novembre : Conférence avec le professeur Henry
Theriault - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
BFCE ( Bureau Français de la Cause Arménienne )
« Le Génocide arménien : Une résolution juste, à travers les
réparations »
Présentation du rapport du groupe d’étude sur les réparations du Génocide
arménien
Conférence avec le professeur Henry Theriault
Diplômé en philosophie politique des Universités de Princeton et du
Massachussetts,
Professeur et doyen du département de philosophie au Worcester State
College.
Son enseignement et ses centres de recherche concernant le génocide et
les Droits de l’Homme, la justice imprescriptible pour les violences de
masse, l’idéologie et la propagande, l’éthique et la philosophie politique.
Spécialiste de la question des réparations, il est corédacteur en chef du
journal de renommée internationale « Genocide Studies and Prevention ».
Mardi 22 novembre 2011
A 20h30
à la Maison de la Culture Arménienne de Paris
17, rue Bleue Paris 9ème - Métro Cadet
La conférence sera suivie d’un cocktail- entrée libre
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58564
Agenda - 23 novembre : Rencontre avec Daniel Arsand
Agenda - 23 novembre : Rencontre avec Daniel Arsand - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Maison des étudiants
arméniens
Les Conférences du Salon
Vous invitent à une rencontre avec Daniel ARSAND
écrivain, éditeur, autour de son roman :
Un certain mois d'avril à Adana
Flammarion, 2011
Le mercredi 23 novembre à 20 h 30
57, boulevard Jourdan, Paris 14ème
(métro Porte d’Orléans ou RER B Cité Universitaire ou Tram 3)
Présentation par Gérard Malkassian
Entrée libre
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=58596
Agenda - Paris : Expo photo "Istanbul, Photographes
et Sultans, 1840-1900"
Agenda - Paris : Expo photo "Istanbul, Photographes et Sultans,
1840-1900" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Samedi 26 novembre, 15h30 Présentation du livre. 17h Vernissage
de l'exposition: le Professeur Dickran Kouymjian présentera
l'auteur, Catherine Pinguet, qui nous parlera de son oeuvre
"Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900". Photos de la
collection de Pierre de Gigord. Péniche Anako, péniche des
cultures du monde et centre culturel arménien. Café/terasse et
petite bibliothèque ouverts tous les jours de 12h à 19h et pendant
les évènements. Face au 61, quai de Seine 75019. "Ce livre conte
une aventure entre Istanbul, cité mythique, les sultans et les
photographes. Il nous emmène sur les traces de ces aristocrates
romantiques, de ces poètes maudits qui, partis sur la route du «
Grand Tour », capturent les premières photographies de l’Empire
ottoman, inventent l’Orient et construisent l’image évanescente
d’une cité fascinante. Catherine Pinguet retrace l’histoire de la
photographie stambouliote depuis l’oeuvre pionnière des
voyageurs occidentaux (Nerval, Girault de Prangey) jusqu’à l’âge
d’or des grands ateliers (Sebah, Kargopoulo, Abdullah) en passant
par les oeuvres stupéfiantes des ingénieurs et artistes européens
attachés au Sultan (Robertson, Beato, Caranza)". C'était avant que
ne sombre un peuple dans l'oubli. Avant le génocide de 1915 qui a
décimé la population arménienne de l'Empire ottoman (actuelle
Turquie).
Péniche Anako
du mercredi 23 novembre au samedi 3 décembre
Expo photos, "Les Photographes de Constantinople, 1840-1900"
Samedi 26 novembre 15h30
Présentation du livre 17h Vernissage de l'exposition
le Professeur Dickran Kouymjian présentera l'auteur, Catherine
Pinguet, qui nous parlera de son oeuvre.
"Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900"
Photos de la collection de Pierre de Gigord
1839, Paris. L’invention de la photographie annonce le début d'une
révolution artistique et culturelle majeure. Au même instant, à Istanbul,
un jeune sultan, Abdülmecid 1er, accède au trône et ouvre une ère de
grandes réformes inspirées du modèle européen. L'Empire ottoman
amorce sa métamorphose. Ce livre conte cette aventure entre Istanbul,
cité mythique, les sultans et les photographes. Il nous emmène sur les
traces de ces aristocrates romantiques, de ces poètes maudits qui, partis
sur la route du « Grand Tour », capturent les premières photographies de
l’Empire ottoman, inventent l’Orient et construisent l’image évanescente
d’une cité fascinante. Catherine Pinguet retrace l’histoire de la
photographie stambouliote depuis l’oeuvre pionnière des voyageurs
occidentaux (Nerval, Girault de Prangey) jusqu’à l’âge d’or des grands
ateliers (Sebah, Kargopoulo, Abdullah) en passant par les oeuvres
stupéfiantes des ingénieurs et artistes européens attachés au Sultan
(Robertson, Beato, Caranza).
Illustré par les 130 plus belles photographies des collections de Pierre de
Gigord, en partie inédites, cet ouvrage est une invitation au voyage et une
réflexion historique sur l’image, les faiseurs d’image et le pouvoir, à un
moment clé de l’histoire culturelle occidentale et orientale.
Entrée libre
Adresse : face au 61, quai de Seine 75019
http://peniche.anako.com/Agenda_27.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58833
Agenda - 2e opus du Festival « Issy fenêtre sur le
monde »
Agenda - 2e opus du Festival « Issy fenêtre sur le monde » Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vous étiez
nombreux l’an dernier à assister à l’un des concerts du Festival
Issy fenêtre sur le monde, nouveau festival de jazz et de musiques
du monde proposé par la Ville et Enzo Productions. Du 23 au 26
novembre, vous êtes à nouveau conviés à l’Auditorium pour une
deuxième édition baptisée « Odyssées » ! Réservez dès à présent
vos places pour 4 concerts exceptionnels et venez à la rencontre
de fabuleux musiciens : le contrebassiste israélien Avishaï Cohen,
la chanteuse Malia, le pianiste arménien Tigran Hamasyan et le
groupe argentin de tango Fleurs Noires (concerts à 20h30).
Issy-les-Moulineaux
Concert à l’Auditorium d’Issy les Mlx – Mail Raymond Menand
92130 Issy les Mlx – Ligne 12 (M° Mairie d’Issy)
Concert à 20h30 – Placement libre, salle de 370 Places
Billets en FNAC - cliquer ici
http://www.fnacspectacles.com/recherche/rechercheRapide.do?search=iss
y+fenetre+sur+le+monde
Mercredi 23 novembre 2011 – AVISHAI COHEN « Seven seas »
Rendez-vous avec Avishai Cohen, star montante du jazz venue
d’Israël
http://www.issy.com/index.php/fr/culture/actualites/festival_issy_fenetre_
sur_le_monde_2e_opus/rendez_vous_avec_avishai_cohen_star_montante
_du_jazz_venue_d_israel
Avec « Seven Seas », le contrebassiste Avishaï Cohen poursuit son
ascension artistique. A 40 ans, on pourrait parler du fameux «album de la
maturité», si cela ne véhiculait pas une connotation si sérieuse. Parlons
alors plutôt de l’album de la mixité et nous approcherons de la réalité d'un
disque odyssée : avec son titre «Seven Seas», il s'impose comme
l'aventure la plus palpitante et riche en rebondissements de la
discographie du musicien israélien. Mercredi 23 novembre à 20h30 dans le
cadre du Festival Issy, fenêtre sur le monde.
Jeudi 24 novembre 2011 – MALIA « Tribute to Nina Simone »
Malia, une voix qui rappelle Nina Simone
http://www.issy.com/index.php/fr/culture/actualites/festival_issy_fenetre_
sur_le_monde_2e_opus/malia_une_voix_qui_rappelle_nina_simone
Une voix exceptionnelle qui nous porte vers des ballades jazzy, que l’on
jurerait écrites à la lumière tamisée d’un piano-bar. Plus connue dans un
univers pop, Malia a le punch d'une Neneh Cherry, la beauté d'une Sade et
une voix aisément comparée à celle de Billie Holiday. La rencontre de
plusieurs univers à ne manquer sous aucun prétexte pour un hommage
exceptionnel à cette reine de la soul jazz : Nina Simone. Jeudi 24
novembre à 20h30 dans le cadre du Festival Issy, fenêtre sur le monde.
Vendredi 25 novembre 2011 – TIGRAN HAMASYAN trio « Red Hail
»
Tigran Hamasyan, le métissage musical à son plus haut
http://www.issy.com/index.php/fr/culture/actualites/festival_issy_fenetre_
sur_le_monde_2e_opus/tigran_hamasyan_le_metissage_musical_a_son_p
lus_haut
Tigran Hamasyan nous présente le premier album de son tout nouveau
groupe « ArattaRebirth», intitulé Red Hail… Composé de trois jeunes
musiciens de Los Angeles, ArrataRebirth explore, triture et mixe avec un
talent inouï les styles musicaux qui ont toujours inspiré son leader et
compositeur : rock (hard-rock voire néo-metal), musique folklorique,
groove et… jazz naturellement. C’est sans aucun doute sur scène que le
groupe s’épanouit pleinement, dégageant une énergie hors du commun
qui enthousiasme un public toujours grandissant. Vendredi 25 novembre à
20h30 dans le cadre du Festival Issy, fenêtre sur le monde.
Samedi 26 novembre 2011 – FLEURS NOIRES « Orchestre de
tango »
Fleurs Noires bousculent le tango traditionnel
http://www.issy.com/index.php/fr/culture/actualites/festival_issy_fenetre_
sur_le_monde_2e_opus/fleurs_noires_bousculent_le_tango_traditionnel
Fleurs Noires est un orchestre composé de onze artistes (10 musiciennes
et une chanteuse) argentines et françaises. De ce tango se dégage une
force sensuelle, tout en nuances, qui est le fruit de la diversité de ses
racines. Fleurs Noires ravive l'axe historique Paris -Buenos Aires en
émancipant la place de la femme dans cette musique faite originellement
par des hommes. Ces jeunes femmes passionnées bousculent cette
tradition. Laissez-vous embarquer dans cette odyssée enivrante mêlant
classe, élégance, fraîcheur et ... culot ! Samedi 26 novembre à 20h30
dans le cadre du Festival Issy, fenêtre sur le monde.
http://www.issy.com/index.php/fr/culture/actualites/festival_issy_fenetre_
sur_le_monde_2e_opus
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58543
Agenda - L'Arménie, invité d'honneur au Festival
"Saint-Maur en toutes libertés"
Agenda - L'Arménie, invité d'honneur au Festival "Saint-Maur en
toutes libertés" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Depuis trois ans, la ville de Saint-Maur-des-Fossés a créé SaintMaur en toutes libertés, un festival au concept unique, alliant la
culture aux droits de l’homme, sous le haut patronage d’Henri
Plagnol, Député-Maire. Le Festival Saint-Maur en toutes libertés,
fait découvrir chaque année au grand public, une région du
monde, tant par ses aspects culturels que géopolitiques. Après le
Tibet, le Japon, la Corée, cette année le festival mettra à l’honneur
l’Arménie en mémoire d’une date exceptionnelle pour les droits de
l’homme : Le 20e anniversaire de la dissolution soviétique : La
renaissance des nations. Le festival se déroulera au théâtre de
Saint-Maur, les 24 • 25 • 26 • 27 novembre 2011.
Mairie de Saint-Maur-des-Fossés
Présentation
Depuis trois ans, la ville de Saint-Maur-des-Fossés a créé SAINT-MAUR
EN TOUTES LIBERTÉS,
un festival au concept unique, alliant la culture aux droits de l’homme,
sous le haut patronage
d’Henri PLAGNOL, Député-Maire.
Le Festival SAINT-MAUR EN TOUTES LIBERTÉS, fait découvrir chaque
année au grand public, une région du monde, tant par ses aspects
culturels que géopolitiques.
Après le Tibet, le Japon, la Corée, cette année le festival mettra à
l’honneur l’Arménie en mémoire d’une date exceptionnelle pour les droits
de l’homme.
Le 20e anniversaire de la dissolution soviétique : La renaissance des
nations.
Le festival se déroulera au théâtre de Saint-Maur, les :
24 • 25 • 26 • 27 novembre 2011
La programmation artistique se veut résolument loin de toutes démarches
folkloriques, réunissant de très grands artistes, parmi lesquels la danseuse
étoile Marie-Claude PIETRAGALLA.
La ville de Saint-Maur-des-Fossés proposera aux spectateurs des créations
uniques réalisées en exclusivité dans le cadre du festival de Saint-Maur.
Ainsi, Marie-Claude PIETRAGALLA dansera Au-delà du visible, sur des
projections d’icônes photographiques d’inspiration arménienne, portée par
les chants sacrés d’Hildegarde de Bingen.Le pianiste concertiste arménien
Christophe BUKUDJIAN (professeur du conservatoire de Saint-Maur)
jouera les oeuvres de Babadjanian et Liszt dans un duo inattendu…
piano/fil… avec le recordman mondial de funambulisme (1997) Didier
PASQUETTE.
Le festival va présenter également une grande soirée festive avec le
spectacle de cirque ARMÉNIA, réunissant des artistes internationaux, sous
la direction de Florence DELAHAYE et Gabriel DEHU (chorégraphes aériens
pour Franco Dragone / cirque du Soleil) accompagnés par l’orchestre
arménien DJIVANI et le danseur Miguel ORTEGA (compagnie Pietragalla).
Les enfants seront aussi de la fête avec le conte fantastique arménien Le
secret du château d’Erevan (ou la quête du bonheur), avec la compagnie
d’origine polonaise des SKOWIES (festival d’Avignon 2011) mêlant
marionnettes et ombres chinoises, tempête de neige, orage, projections,
avec la voix d’Eva HERNANDEZ (diplômée du Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique), Michel PASCAL dans le rôle du conteur
Vatchagan, sans oublier la formidable cantatrice Christelle RIGAUD qui
interprétera un florilège de chants arméniens en ouverture du festival.
Créations & mises en scène : Michel PASCAL
Si le festival accueille, en 2011, la Russie et l’Arménie, ce n’est pas un
hasard : il y a tout juste vingt ans, le système soviétique s’effondrait
brutalement, entraînant la nécessité d’une « reconstruction » des pays de
l’ex-URSS, dont la Russie et l’Arménie, et une redisposition des forces sur
l’échiquier mondial. La dernière journée du festival, le 27 novembre, sera
consacrée à analyser et s’interroger sur la renaissance et les évolutions
récentes des Nations.
Entre sa volonté de garder des liens étroits avec son « étranger proche »
et de se repositionner entre Occident et Orient, quelle politique étrangère
conduit la Russie ? Quels sont les facteurs qui la déterminent ? Avec
quelles conséquences sur le plan militaire et des libertés ?
Les meilleurs experts seront à Saint-Maur-des-Fossés : Galia AKERMANN,
Hélène CARRÈRE D’ENCAUSSE, Anne COLDÉFY, Henry CUNY, Isabelle
FACON, André GLUCKSMANN, Luba JURGENSON, Sergueï KOVALIOV,
Christian MAKARIAN, Pascal MARCHAND, Claire MOURADIAN, Pierre
RIGOULOT, Grégory SHVEDOV, Anne de TINGUY, Julien VERCUEIL, Salomé
ZOURABICHVILI…
Les débats seront animés par l’éditorialiste de TF1 et LCI : Vincent
HERVOUËT.
Temps fort du programme géopolitique du festival : la venue de Sergueï
KOVALIOV, ancien dissident soviétique qui a connu le Goulag et apportera
son regard sur la Russie contemporaine.
Enfin, il sera proposé aux festivaliers de plonger au coeur de la spiritualité
russe et arménienne au travers d’une conférence sur le sens de l’icône.
****************
L’Arménie d’hier et d’aujourd’hui
DIMANCHE 27 NOVEMBRE / 15H-16H15
Avec Claire MOURADIAN
Comme les quatorze autres républiques fédérées, l’Arménie a vécu près
de soixante-dix ans sous la
tutelle soviétique. A-t-elle retrouvé, aujourd’hui identité et autonomie ?
Claire MOURADIAN est historienne, directrice de recherche au CNRS et
responsable de l’équipe Caucase-Asie centrale du Centre d’études des
mondes russe, caucasien et centre européen (UMR CNRS-EHESS 8083).
Ses thèmes de recherche portent sur l’histoire de l’Arménie et du Caucase
aux XIXe-XXe siècles, les politiques impériales (Russie-URSS, Empire
ottoman), les relations internationales (question d’Orient, Seconde Guerre
mondiale), le génocide des Arméniens, les diasporas. Elle enseigne à
l’INALCO et à l’EHESS où elle encadre plusieurs étudiants en master et
doctorat. Elle est également membre fondateur et actuelle présidente de
la Société des études arméniennes (Paris), co-coordinatrice du Comité
d’histoire de l’OFPRA et collaborateur scientifique de la Commission de
publication des Documents diplomatiques français (série Deuxième
Guerre, sous la direction d’André Kaspi).
Elle a récemment publié : Arménie, une passion française. Les
arménophiles français, 1878- 1923 (Magellan, 2007). Elle a aussi établi
plusieurs éditions critiques : Gustave Meyrier, Les massacres de Diarbékir.
Correspondance diplomatique du vice-consul de France, 1894-1896 (Paris,
l’Inventaire, 2000) ; Arnold Toynbee, Les massacres des Arméniens. Le
meurtre d’une nation (Paris, Payot, 2004) ; Alphonse Cillière, 1895,
Massacres d’Arméniens. Souvenirs du vice-consul de France à Trébizonde
(Toulouse, Privat, 2010, avec G. Dédeyan et Y. Ternon). Enfin, elle a été
conseiller historique de plusieurs documentaires et commissaire
d’expositions dont Loin de l’Ararat, les petites Arménies d’Europe et de
Méditerranée au MUCEM (www.armeniens.culture. fr) et est viceprésidente du conseil d’administration du Musée Arménien de France
Fondation N. Fringhian.
Henry CUNY
Arménie : Conflit gelé, avenir figé
Diplomate-écrivain, Henry CUNY a consacré une grande partie de sa
carrière au monde de l’Est et a été constamment au coeur des grands
enjeux internationaux : Moscou, sous Brejnev puis sous Gorbatchev,
conseiller culturel à l’époque de la péréstroïka, Rome Saint-Siège durant le
pontificat polonais, puis Quirinal, dossiers onusiens, enfin ambassadeur en
Arménie où il a fondé la plus grande université française à l’étranger,
l’UFAR, et dernièrement en Slovaquie. Son essai intitulé Arménie : l’âme
d’un peuple a été publié en édition bilingue dans ce pays et préfacé par la
Ministre de la culture.
Henry Cuny a reçu en 2004 le grand prix de la francophonie de l’Académie
française (médaille de vermeil) pour l’ensemble de son oeuvre ainsi que
plusieurs prix littéraires. Le Président de la République d’Arménie lui a
décerné en 2006 la médaille de Mkhitar Gosh.
et Pierre RIGOULOT
Quelque dix mille Arméniens avaient quitté la France pour l’Arménie
soviétique en 1947, quel fut leur destin ?
Pierre RIGOULOT est directeur de l’Institut d’Histoire sociale fondé par
Boris Souvarine. Il enseigne l’histoire et la littérature à l’Université pour
Tous (Yonne).
Historien et chercheur, il s’est spécialisé dans l’histoire du mouvement
communiste. Il est directeur de la publication Histoire et Liberté, outil de
compréhension et de critique des différentes formes de totalitarismes.
Il est l’auteur, entre autres, de Les Aquariums de Pyongyang (2000), Le
siècle des camps (2000), Corée du Nord, État voyou (2003, rééd. 2007) et
a collaboré au Livre noir du communisme (dir. Stéphane Courtois, 1997).
Débat animé par Christian MAKARIAN, Directeur de la rédaction délégué à
l’Express.
******************
Programmation culturelle
La programmation se veut festive et exceptionnelle, s’adressant à tous les
publics : enfants • ados • familles • seniors
LA SOIRÉE D’OUVERTURE
JEUDI 24 NOVEMBRE – 20 H 30 / THEATRE DE SAINT-MAUR
Présidée par Mr le Député-Maire Henri PLAGNOL et Mr Henry CUNY,
écrivain et ancien Ambassadeur en Arménie.
Au profit de la Fondation Aznavour pour l’Arménie.
Invitée spéciale : Marie-Claude Pietragalla dansera sur des icônes
photographiques.
Le groupe arménien DJIVANI – Musiques et chants d’Arménie
La cantatrice Christine RIGAUD – Répertoire arménien
CONCERT ARMÉNIEN FÉÉRIQUE
VENDREDI 25 NOVEMBRE – 20 H 30 / THEATRE DE SAINT-MAUR
UN DUO UNIQUE PIANISTE / FUNAMBULE
Piano et fil se répondent sur LISTZ et BABADJANIAN.
avec
Christophe BUKUDJIAN, concertiste arménien
Didier PASQUETTE, recordman mondial de funambulisme (1997), Cirque
du Soleil à Orlando (USA)
Miguel ORTEGA, danseur soliste compagnie Pietragalla
ARMÉNIA SPECTACLE
SAMEDI 26 NOVEMBRE – 20 H 30 / THEATRE DE SAINT-MAUR
UN SPECTACLE DE CIRQUE ARMÉNIEN
Mis en scène par Michel PASCAL
Une nuit sous les étoiles en Arménie, le cirque s’installe…
Un cirque poétique… un funambule dans la neige, un lanceur de couteaux,
un jongleur avec des chandeliers…
Direction cirque :
Florence DELAHAYE et Gabriel DEHU (Franco Dragone Cirque du Soleil)
Invité spécial : Didier PASQUETTE, de renommée internationale,
accompagné par le groupe arménien DJIVANI
CONTE FANTASTIQUE
JEUDI 24 • VENDREDI 25 NOVEMBRE – 18 H / THEATRE DE SAINTMAUR
SAMEDI 26 NOVEMBRE – 14 H et 15 H 30 / THEATRE DE SAINTMAUR
CONTE ARMÉNIEN POUR ENFANTS
LE CHÂTEAU D’EREVAN ou la quête du bonheur
Vatchagan, un vieux sage arménien, emmène les enfants de son village
au château d’Erevan pour y découvrir un secret merveilleux dans une
tempête de neige et des projections féériques…
avec :
Les marionnettes et ombres chinoises de La compagnie des Skowies
(festival Avignon 2011), le groupe arménien DJIVANI, la voix d’Eva
HERNANDEZ (Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique).
Auteurs et metteurs en scène : Michel PASCAL et Eva HERNANDEZ
LE SENS DE L’ICONE
SAMEDI 26 NOVEMBRE – 17 H / THEATRE DE SAINT-MAUR
ATELIER ICONE
par Elisabeth OZOLINE : professeur d’iconographie à l’Institut Saint-Serge.
EXPO PHOTO
DU 15 NOVEMBRE AU 12 DÉCEMBRE / HALL DE LA MAIRIE DE SAINTMAUR
ICÔNES PHOTOGRAPHIQUES AU-DELÀ DU VISIBLE
Une création de Michel PASCAL
Cette création souhaite emmener le regard du spectateur au-delà de la
simple photo d’art, au-delà du visible, vers la contemplation.
Chaque image est conçue comme une peinture sacrée photographique,
reprenant l’art de l’icône, du visible à l’invisible. En partant d’une matière
première : l’art sacré (un tableau, une statue, un détail d’architecture
arménienne, un vitrail…), en y mêlant un travail numérique, très appliqué,
chaque image nous emmène dans un voyage. Ces images sont des
supports esthétiques permettant d’accéder à la beauté et au mystère
divin.
Alors, la présence divine rejoint l’humain. Ne faisant plus qu’Un. Un
moment d’exception.
Un instant sacré. Un hommage aux artistes d’Arménie, et des pays de
l’Est, qui depuis des siècles célèbrent la beauté de Dieu.
Cette création lance un pont entre l’art sacré millénaire et les dernières
techniques numériques.
SEMAINE D’EXPLOITATION CINEMATOGRAPHIQUE
DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 NOVEMBRE / CINEMA LE LIDO DE
SAINT-MAUR
Le Voyage en Arménie de Robert GUEDIGUIAN et L’Héritage de Gela
BABLUANI et Témur BABLUANI
*****************
Programmation Géopolitique
Droits de l’Homme et oeuvre de mémoire
DIMANCHE 27 NOVEMBRE / 11H-12H30
Au nom d’une idéologie, l’Union soviétique a commis, avec l’Allemagne
nazie, les pires atteintes aux droits de l’homme du XXe siècle.
En hommage aux victimes, le temps est venu de faire oeuvre de mémoire
et de se poser la question des droits de l’homme aujourd’hui en Russie.
Avec André GLUCKSMANN
André GLUCKSMANN est philosophe. Il a écrit une trentaine de livres,
depuis Le discours de la guerre (1967), La cuisinière et le mangeur
d’hommes (1975) en hommage à Soljenitsyne, Les maîtres penseurs
(1977) critique du marxisme et du totalitarisme, jusqu’à Les deux chemins
de la philosophie (2009) où il oppose deux paradigmes de révolution,
Socrate contre Heidegger, la pensée dissidente et les droits de l’homme à
l’esprit de système des religions nihilistes ou intégristes.
et Sergueï KOVALIOV
Serguei KOVALIOV est un ex-dissident soviétique qui a défendu les droits
de l’Homme en URSS et en Russie postsoviétique. En 1975, il fut
condamné à sept ans de camp à régime sévère en Sibérie plus trois
années d’exil intérieur à la Kolyma qu’il a purgées intégralement.
Proche de Sakharov et d’Elena Bonner, il fut le délégué général aux droits
de l’homme auprès de Boris Eltsine en 1994-1995. Ayant démissionné
pour protester contre la guerre en Tchétchénie, il a continué et continue
son combat aujourd’hui encore. En 2006, il fut décoré de la Légion
d’Honneur en France. Il vient de publier un livre sur le procès
Khodorkovski.
Débat animé par Galia ACKERMANN
Galia ACKERMAN est une écrivaine, historienne, journaliste et traductrice
franco-russe, spécialiste du monde russe et ex-soviétique.
Depuis trente ans, elle aide les dissidents soviétiques puis antipoutiniens
dans leurs combats. Amie de la journaliste assassinée Anna Politkovskaïa
dont elle a traduit différents ouvrages en français, elle vient de publier Le
Roman du Juif universel, un livre de dialogues entre Elena Bonner et
André Glucksmann (éditions du Rocher).
----------------------Le traitement de l’information
DIMANCHE 27 NOVEMBRE / 11H-12H30
Le respect des droits de l’homme dans un pays se mesure, entre autres
critères, à l’aune de la liberté de la presse. Celle-ci est-elle satisfaisante
sous Poutine-Medvedev ?
Avec Bénédicte BERNER
Bénédicte BERNER travaille sur les problèmes de liberté d´expression,
notamment en Russie où elle a vécu de 1989 à 1995. Elle a dirigé pour le
compte de l´Institut Européen des Médias et de la Commission
Européenne de nombreuses missions d’observation des médias durant les
campagnes électorales en Russie, dans les Républiques de l’ancienne
Union soviétique ainsi que dans les Balkans. Elle a également enseigné à
l’Ecole de Journalisme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Fellow à
l’université de Harvard, elle y donne chaque automne un cours sur «
Medias, Démocratie et Economie ».
Bénédicte Berner est également vice-présidente du Comité suédois des
Droits de l’Homme (Civil Rights Defenders) et participe pour le compte de
l´Agence Suédoise pour le Développement International à des projets liés
aux médias (médias, élections et éthique journalistique) en Afrique du
Nord et au Moyen- Orient.
Et Gregory SHVEDOV
Gregory SHVEDOV est rédacteur en chef de l’agence de presse
indépendante 24/7 sur internet : Caucasian Knot. Journaliste de
formation, il est basé à Moscou. Il siège au conseil d’administration de
l’organisation de Défense des Droits de l’Homme en Russie, Memorial,
dont il dirige également l’agence d’information: Memo.ru, fondée en 2002.
Débat animé par Alain BARLUET Grand reporter au Figaro
-----------------------Grand débat
DIMANCHE 27 NOVEMBRE / 16H30-18H 20 ans après la chute du
communisme, où en est la Russie ? Invitée d’honneur : Hélène CARRÈRE
D’ENCAUSSE
http://www.saintmaurentouteslibertes.com/
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58535
Agenda - Paris : Pascal Légitimus “Alone man show"
Agenda - Paris : Pascal Légitimus “Alone man show" - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pascal Légitimus se produit
au Palace à Paris depuis le 11 octobre dernier. Dans son spectacle,
l’artiste, rendu célèbre par les sketches des Inconnus, évoque son
enfance ainsi que ses origines antillaises et arméniennes : "cet
aspect "Caucase-cocotier", qui a parfois été dur à assumer : le
génocide d'un côté, l'esclavage de l'autre...", et va jusqu'à pousser
la chansonnette.
Pascal Légitimus “Alone man show"
Artistic records
du 13 octobre 2011 au 07 janvier 2012
Le Palace
8 RUE DU FBG MONTMARTRE
75009 PARIS 09 Paris 09 FR
L'inconnu enfin sur le devant de la scène!
Le grand retour de Pascal Légitimus seul en scène dans son premier one
man show.
Spectacle au Palace (Paris) du 13 octobre 2011 au 07 janvier 2012 puis en
tournée dans toute la France.
« Je suis connu sous le nom de Pascal LEGITIMUS, l’Inconnu, connu,
reconnu….
Mais me connait-on vraiment ?
Connaissez-vous la part d’ombre qui sommeille en moi ? Le « métis-sage
» issu de deux cultures différentes ? Ma couleur « entre deux chaises » ?
Je ne pense pas écrire un jour mon autobiographie, mais ce spectacle en
serait en quelque sorte un avant-goût.
Rire, émouvoir, surprendre, délirer seront les quatre points cardinaux de
mon seul-en-scène. Amicaïman vôtre. »
Pascal LEGITIMUS
Liens vidéos
Extrait : http://www.youtube.com/watch?v=k0pWqjEIRGQ
Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=-qelka0YcsY
http://www.artisticrecords.fr/pascal-legitimus.php
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58407
Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes
d’Europe
Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le colloque «
Tsiganes, Nomades : un malentendu européen » se tiendra à Paris
et à Pau en octobre et novembre 2011. Au-delà de la politique de
démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms »
lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de
ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble
de l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles
tendent à expulser un corps étranger. Le projet de ce colloque est
de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette
construction politique et culturelle, sur la réalité de l’histoire
vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont
ces groupes se construisent au plan social et symbolique.
Selon les dates, le colloque aura lieu dans différents établissements (voir
lieux et programmes dans le document à télécharger en pdf) :
A Pau, les 24 et 25 novembre 2011, « Tsiganes », « Nomades » :
le cas français.
Il sera accompagné d'un cycle de films au cinéma Trois Luxembourg,
du 5 au 11 octobre 2011.
Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion
des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de
ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de
l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à
expulser un corps étranger. Il existe à présent à l’échelle européenne une
« question Rom » que les revendications identitaires transnationales,
porteuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette
production politique d’indésirables au sein des Etats-nations n’est pas une
exception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique,
mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie
à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de
son destin.
Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres
deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que
celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation
d’un Autre européen a-t-elle pu et peut-elle encore se construire et parfois
de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union
européenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue
de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui
sont associées (race, tribus, peuple, nation, minorités)?
Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique
présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de
l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière
dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne
donc plusieurs champs disciplinaires à la fois, que le colloque devra tenter
de couvrir : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie,
anthropologie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de
représentation, sera posée pour finir celle d'une littérature "tsigane". On
reviendra d'abord à l'histoire écrite et à écrire : au non-évènement du
génocide, à la coupure qu'il n'a pas été, à la mémoire qu'il n'a pas
produite.
http://www.tsiganes-nomades-un-malentendueuropeen.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid
=2
Détail de l’argumentaire
et résumé des interventions :
www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com
TÉLÉCHARGER :
Programmes du colloque
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57108
Agenda - Paris : "Winston Churchill – Walking with
Destiny"
Agenda - Paris : "Winston Churchill – Walking with Destiny" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un film exceptionnel
sera projeté le mardi 6 décembre 2011 à 20h au cinéma PUBLICIS,
Paris 8e, en soutien au Centre Simon Wiesenthal. Ce film traite de
l’émergence de Sir Winston Churchill sur la scène politique
troublée des années ‘30, de son opposition de la première heure à
Adolf Hitler et de son soutien aux Juifs menacés par le régime
nazi. Le documentaire parcourt également les années de guerre,
traitant en particulier l’invasion de la France, la Bataille
d’Angleterre, les déportations et la résistance, allant jusqu’à la
libération de l’Europe par les Alliés. L’héritage de Winston
Churchill est toujours d’actualité au XXI siècle et son leadership
reste une inspiration pour les hommes politiques et les diplomates
d’aujourd’hui ; un exemple de courage, pragmatisme et
détermination pour tous.
Le Centre Simon Wiesenthal – Europe
présente son nouveau film documentaire
"Winston Churchill – Walking with Destiny"
(*En marche avec le destin)
le mardi 6 décembre 2011 à 20h
au cinéma PUBLICIS
129 Avenue des Champs Elysées, Paris 8e
----------------------------------------------------------1 place adulte + adhésion au Centre Simon Wiesenthal pour 2012 : €100
1 place adulte: €50
1 place étudiants et survivants de la Shoah : €20
Veuillez réserver vos places en appelant le 01 47 23 76 37
ou envoyez un e-mail à [email protected]
Ce film traite de l’émergence de Sir Winston Churchill sur la scène
politique troublée des années ‘30, de son opposition de la première heure
à Adolf Hitler et de son soutien aux Juifs menacés par le régime nazi. Le
documentaire parcourt également les années de guerre, traitant en
particulier l’invasion de la France, la Bataille d’Angleterre, les déportations
et la résistance, allant jusqu’à la libération de l’Europe par les Alliés.
L’héritage de Winston Churchill est toujours d’actualité au XXI siècle et
son leadership reste une inspiration pour les hommes politiques et les
diplomates d’aujourd’hui ; un exemple de courage, pragmatisme et
détermination pour tous.
Cette avant-première se déroulera sous le haut patronage de S.E.
Monsieur Alain Juppé, ministre d'Etat et ministre des Affaires étrangères,
de S.E. Sir Peter Westmacott, Ambassadeur du Royaume-Uni et de S.E.
Monsieur Charles Rivkin, Ambassadeur des Etats Unis. Le Comité
d'honneur est composé par les Ambassadeurs de la Fédération de Russie,
d’Israel, du Canada, d'Australie, de la Nouvelle Zélande, de Pologne,
d’Allemagne, d’Italie, du Danemark, de Hongrie, des Pays-Bas, de
Belgique, de la Bulgarie et de la République Tchèque, et personnalités du
monde politique, économique et diplomatique français et international.
Ci-dessous, un lien vers une présentation vidéo du film :
http://www.youtube.com/watch?v=qsOzPMrqVxE
CENTRE SIMON WIESENTHAL - EUROPE
66 rue Laugier, 75017 Paris - Tel: 01 47 23 76 37
Fax: 01 47 20 84 01 - e-mail: [email protected]
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58805
Agenda - Seuils de Krikor Beledian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Agenda - Seuils de
Krikor Beledian - Collectif VAN - Traduit de l’arménien par Sonia
Bekmézian - Éditions Parenthèses / collection diasporales Premier volet d’une large fresque autobiographique, Seuils
retranscrit les atmosphères d’une enfance beyrouthine. Composé
en cinq scansions, le récit, d’une écriture résolument
contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de
photos de famille...
Diasporamag
Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie
autour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la
grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans
une langue ciselée, le texte recrée et réinvente ces vies et ces destins
croisés, ces odyssées d’exode vers les pays d’accueil, à travers chaque
détail des photographies retrouvées.
Le travail de mémoire du narrateur permet de restituer ces réalités
d’enfance, parcourant des périodes, des lieux et des événements qui tous
ont contribué à construire les «seuils» de son existence.
Krikor Beledian est né en 1945, à Achrafieh, quartier de Beyrouth.
En France depuis les années soixante-dix, il est maître de conférences à
l’Inalco à Paris (Langues orientales).
Écrivain de langue arménienne, tour à tour philosophe, essayiste, poète,
romancier, on lui doit de nombreux ouvrages qui en font une figure
centrale d’une littérature contemporaine qui a renouvelé la pratique de
l’arménien moderne.
Ses œuvres en arménien font actuellement l’objet d’une édition intégrale
critique aux éditions Khatchents, à Erevan. Il a publié en français
l’ouvrage de référence Cinquante ans de littérature arménienne en France
: Du même à l’autre (cnrs Éditions, 2001).
Seuils de Krikor Beledian - Traduit de l’arménien par Sonia
Bekmézian
16,5 × 23 cm, 258 p., 2011 / ISBN 978-2-86364-258-0 / 19 €
Éditions Parenthèses / collection diasporales
Éditions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
Contact presse : Jasmine Badr
[email protected]
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/seuils-de-krikorbeledian.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58474
Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire
Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Les interventions faites par Janine
Altounian et Annette Becker, en février 2011 à la Fondation
Auschwitz sont parues dans le n°110 (septembre 2011) de la
Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, Déplacements,
déportations, exils, Paris-Bruxelles, Editions du Centre d'Etudes et
de Documentation Mémoire d'Auschwitz ASBL/Kimé. "La Grande
Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire
pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu
d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les
hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et
d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les
déplacements de populations, les répressions, voire les politiques
d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire
ottoman" (Annette Becker - Université Paris Ouest – Nanterre,
Institut Universitaire de France); "Une expérience personnelle
cherchera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un
sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements
vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette
lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait
refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle
alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps"
(mise en comparaison du Journal de déportation de Yervant Odian
et celui de Vahram Altounian, par Janine Altounian, Écrivain,
traductrice : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation).
Revue : Témoigner. Entre Histoire et Mémoire
La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient trois fois
par an leur revue (qui existe depuis 25 ans). Celle-ci diffuse ainsi
l’actualité de la recherche pluridisciplinaire sur les camps nazis et le
génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle a su s’ouvrir aux débats les plus
actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire. Devant l’intérêt
grandissant pour les questions mémorielles, au croisement de nombreuses
disciplines, de l’histoire à la littérature et aux arts, de la sociologie aux
sciences politiques, et devant la demande tout aussi grandissante venant
du public, nous avons décidé lors de la parution du numéro 100 de donner
à notre revue un nouveau départ. Par là même elle entend pallier
l’absence d’une publication qui traite autant des questions de mémoire
que des questions d’histoire sans les dresser l’une contre l’autre.
Sans abandonner leurs missions premières et fortes de leur expérience
comme du savoir acquis, la Fondation Auschwitz et la Mémoire
d'Auschwitz ASBL se donnent aujourd’hui pour tâche d’ouvrir leur champ
de recherche aux problématiques des violences de masses dans le long
terme historique. Se gardant de tout anachronisme, elles se proposent de
revisiter de façon critique à la fois le passé et le présent de notre
modernité et d’un siècle durant lequel se sont accomplis des guerres, des
violences politiques à grande échelle et des massacres de masses – des
génocides aux purifications ethniques – dans lesquels la responsabilité des
États est impliquée directement ou indirectement. Avec Témoigner. Entre
Histoire et Mémoire, elles tiennent à impulser le mouvement d’une
relecture critique de ces problématiques sur les plans à la fois
historiographique et mémoriel. C’est un nouvel éclairage de notre histoire
contemporaine qu’elles proposent.
Dernier Dossier paru : n° 110 (septembre 2011) : Déplacements,
déportations, exils
Sommaire et résumés du n° 110
Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal –
Clermont-Ferrand 2) : Problématisation générale
I. Déplacements et déportations
Annette Becker (Université Paris Ouest – Nanterre, Institut Universitaire
de France) : Les déplacements de population pendant la Grande Guerre :
exodes, refuges, camps, travail forcé
La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un
laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un
lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les
hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et
d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les
déplacements de populations, les répressions, voire les politiques
d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman.
Le mot exterminare signifie au sens étymologique expulser, mettre hors
frontières. Pour les civils envahis et occupés entre 1914 et 1918, « être
exterminés » impliquerait cette façon d’être littéralement mis hors combat
des fronts militaires alors qu’ils s’y trouvent englobés. Fuir, se réfugier,
mode actif, mais forcé par l’invasion ; être expulsé, être déporté, mode
passif, forcé, comme otage, ou pour le travail ; dans tous les cas
arrachement à son lieu de vie pour un lieu d’exil que l’on sait temporaire,
le temps de la guerre. Mais un temporaire qui souvent dure quatre ans.
On tentera une typologie – trop – générale, de ces déplacements de
populations multiples qui ont touché des millions de civils à travers
l’Europe.
Janine Altounian (Écrivain, traductrice) : Lecture et refoulement d’un
Journal de déportation
Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la
position psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant
d’événements vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi
cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé
l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en
avait pourtant connaissance depuis longtemps.
II. Exils et exodes
Sandrine Marchand (Université d’Artois) : Taïwan, l’exil impossible
En 1945, après cinquante ans de colonisation japonaise (1895-1945),
Taïwan est remise aux mains du chef du parti nationaliste chinois Chiang
Kai-shek qui, avec son gouvernement et son armée, se verra refoulé hors
de Chine par les forces communistes dirigées par Mao, lors de la guerre
civile qui s’achèvera en 1949. Les Continentaux, ainsi nommés par les
Taïwanais de souche, vivront un exil au départ considéré comme
provisoire, mais qui s’éternisera jusqu’à aujourd’hui. Le régime
nationaliste construit alors un discours nostalgique, anticommuniste, avec
l’espoir de la reconquête du continent, dans lequel se retrouvent les
continentaux séparés de leurs pays d’origine et de leurs familles. Les
Taïwanais de souche, quant à eux, ne se reconnaissent ni dans ce discours
ni dans ce gouvernement dont ils sont écartés dès 1945 et vivent dans
l’oppression et le souvenir du massacre du 28 février 1947, causé par le
gouvernement nationaliste et qui se prolongera, jusqu’au début des
années 1960, par la période dite de la Terreur blanche, touchant
particulièrement les intellectuels de gauche.
La situation identitaire complexe de Taïwan est l’objet d’au moins deux
récits de mémoire, deux constructions de l’histoire qui entrent en conflits
l’un avec l’autre, objets de discours politiques mais aussi d’écrits littéraires
et de témoignages. Il s’agira ici de se demander comment une armée
déchue et une population exilée s’inscrivent dans une société colonisée
par l’ennemi même que cette armée a combattu. Quel est son rapport à
ce territoire d’exil, à cette population à la fois étrangère et familière, au
continent abandonné aux communistes ? Comment, ensuite, en 1987,
après la levée de la loi martiale, les Taïwanais de souche répondent-ils à
quarante ans de politique privilégiant les Continentaux et mettant sous
silence leur propre oppression ?
Catherine Milkovitch-Rioux (CELIS, Université Blaise-Pascal – ClermontFerrand 2, Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP) ̶ CNRS, Paris) :
Enfance violence exil : Témoignages d’enfants de harkis
* Dans le cadre de la réflexion sur les « déplacements, déportations, exils
» initiée par la Fondation Auschwitz, cette présentation se donne pour
objet les témoignages que les enfants de harkis ont consacrés aux camps
de harkis consécutifs à la guerre d’Algérie. Jean-Jacques Jordi a souligné
dans De l’exode à l’exil. Rapatriés et pieds-noirs en France l’ampleur des
mouvements de populations sur lesquels la guerre d’Algérie s’est achevée.
Les populations dites de « Français musulmans rapatriés » sont
concernées, avec les populations pieds-noirs, par cet « exode » et cet «
exil » et font spécifiquement l’objet d’un « rapatriement » pris en charge,
avec les manquements qu’on connaît, par l’État.
Pour les enfants de harkis, la mémoire de la guerre d’Algérie se prolonge
en une mémoire de l’internement : l’espace algérien de relégation se
prolonge dans l’exil des « Français musulmans rapatriés », victimes d’une
« immigration de guerre ». En France, les espaces réels de relégation –
camps d’accueil, hameaux forestiers ou cités urbaines – où « la mémoire
est autant refusée que tue », constituent le cadre de vie du « fils de harki
» : on étudiera, dans les témoignages produits par cette seconde
génération de la guerre d’Algérie, un héritage paradoxal qui semble faire
porter sur les enfants la qualité, l’histoire, les conditions de déplacement,
d’exil et d’internement des anciens supplétifs.
Sofia Volpato (ACLI Limburg) : Le premier après-guerre en Italie
L’article traite de la question de la présence des Italiens en Belgique au
XXe siècle. Le phénomène migratoire prend essentiellement son essor
après la Première Guerre mondiale : les sociétés de charbonnage
cherchent de la main-d’œuvre à l’étranger pour gagner la « bataille du
charbon », en stipulant les premiers accords pour le recrutement collectif
sous contrôle de l’État. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, on
estime que 30 000 Italiens résident en Belgique. Ce déplacement de
population entre les deux guerres est à mettre en corrélation avec la fuite
du régime dictatorial de Mussolini. En Belgique, les émigrations politique
et économique sont imbriquées à tel point au fascisme qu’il est difficile de
les distinguer. L’auteur relate des épisodes liés à la propagande, à la
Résistance et à la déportation pour arriver jusqu’à la signature du
Protocole de 1946 en soulignant que le déplacement, l’exil des Italiens en
Belgique est plus une déportation économique car ses caractéristiques
rappellent très fortement celle d’une déportation meurtrière.
Maité Molina Marmol (Université de Liège) : Les Niños pendant la guerre
civile espagnole, déplacements et placements (le cas de la Belgique)
* La guerre d’Espagne (1936-1939) a provoqué d’importants
déplacements de population, volontaires et imposés, internes et externes.
Le présent article envisage la spécificité du déplacement des Niños de la
Guerra, organisé par le gouvernement espagnol notamment après le
bombardement de Guernica en avril 1937. La Belgique est parmi les sept
pays qui répondent à l’appel lancé par la République pour l’accueil des
enfants : des 32 000 enfants évacués, 5 000 arrivent dans ce pays.
Seront envisagées les conditions d’arrivée des Niños, les modalités de leur
accueil et du rapatriement de la majorité d’entre eux lors de l’annonce du
deuxième conflit mondial, mais également le sort de ceux qui s’installeront
définitivement en Belgique
III. Regards extérieurs
Corine Enaudeau (Philosophe) : Réfugiés et apatrides : des droits en
moins, des hommes en trop
Réclamer en 1942 la constitution d'une armée juive, c'était pour Hannah
Arendt imposer une lecture politique de la persécution et affirmer que le
peuple juif, pourtant sans territoire ni État, devait défendre son existence
collective et revendiquer son identité sur la scène de l'Histoire. S'ouvre
alors la question de savoir comment distinguer et articuler peuples,
nationalités, nations et États. Car c'est dans le jeu de ces différences que
des populations sont exclues du « droit d'avoir des droits », prélude à leur
massacre.
Nous chercherons à comprendre ce que la persécution doit à la confusion
entre droit, territoire et identité. Réfugiés et apatrides sont ces parias qui
ont perdu, non seulement une demeure géographiquement située, mais
surtout le droit d'être ici, où que ce soit, c'est-à-dire d'appartenir au
monde visible, d'y apparaître et s'y faire entendre
Varias
Régis Schlagdenhauffen (Docteur en sociologie) – Université de
Strasbourg : Le Dodenherdenking à l’Homomonument d’Amsterdam :
commémoration des victimes du nazisme et usages politiques de la
mémoire
Cet article propose l’analyse d’une cérémonie commémorative en souvenir
des victimes homosexuelles du nazisme qui se déroule tous les ans au
pied du plus ancien mémorial « homosexuel », l’Homomonument. Dans un
premier temps, l’auteur explique l’origine de la cérémonie et la genèse du
lieu. Suite à cela, il examine les relations sociales qui sont valorisées et
dévalorisées durant le rite ainsi que la nature des groupes sur lesquels le
rite est censé agir, à savoir les nouvelles recrues de l’école de police et les
hommes d’origine marocaine principaux auteurs de violences
homophobes. L’analyse du rite dans ses dimensions fonctionnelles,
performatives et stratégiques montre que la commémoration du
Dodenherdenking à l’Homomonument est à la fois une traduction de
l’ordre établi et la manifestation d’une situation d’opposition entre groupes
minoritaires aux Pays-Bas.
Fleur Kuhn (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle) : Nostalgie de la
lumière de Patricio Guzmán un lieu de la mémoire chilienne
Le cinéma, parce qu’il fixe des images de la réalité susceptibles de
s’ancrer dans les représentations collectives, est devenu l’un des
principaux vecteurs de notre mémoire du XXe siècle. À travers l’exemple
de Nostalgie de la lumière, qui est à la fois un film-mémoire et une
réflexion sur la mémoire, cet article interroge la capacité qu’ont les
images filmiques à former notre représentation du passé et à se constituer
en tant qu’acte politique en même temps que comme œuvre artistique. Le
documentaire de Patricio Guzmán, empreint d’une poésie contemplative
qui contraste avec la lutte active qu’il manifestait dans ses réalisations de
1973, revendique désormais la mémoire du passé comme la seule
fondation de l’avenir du Chili. Filmant un lieu de mémoire qui met en
abyme sa propre fonction, il montre au spectateur le vaste désert
d’Atacama où se croisent des astronomes contemplant les astres, des
archéologues venus observer les restes de civilisations précolombiennes et
des femmes creusant la terre à la recherche de leurs morts, ensevelis
dans ces étendues arides pendant la dictature de Pinochet. À partir de ces
regards croisés, ainsi que d’une voix narrative qui ajoute son propre « je »
à celui des individus interviewés, le film nous parle tout à la fois de
l’origine du Chili, de celle du cinéaste et de celle de l’humanité.
Gezichtspunten over de tentoonstelling Gekleurd verleden. Familie in
oorlog voorgesteld in de St Pietersabdij te Gent van 25 november 2010 tot
25 april 2011 [À propos de l’exposition Passé coloré. Famille en guerre,
présentée à l’Abbaye Saint-Pierre de Gand du 25 novembre 2010 au 25
avril 2011]
Anneleen Spiessens (Hogeschool Gent) : Familiekroniek en
oorlogsverleden
Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal –
Clermont-Ferrand 2) : Ingekleurd(e) verleden(s)
Retrouvez dans les ressources vidéos, les interventions d'Annette Becker,
Yves Ternon et Janine Altounian :
http://www.auschwitz.be/index.php?option=com_content&view=article&id
=444&Itemid=479
La parution du N°110 de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation
Auschwitz nous donne l'occasion de proposer ici (voir pdf en
téléchargement) une intervention d'Isabelle Delorme,
Professeure d’histoire au Lycée Montaigne à Bordeaux, publiée dans le
N°109 - Témoigner. Entre histoire et mémoire.
"Génocide arménien - De la reconnaissance sur la scène
internationale à son émergence dans la bande dessinée : histoire
d’une rencontre mémorielle".
Le génocide arménien (1915-1916) a été peu représenté dans le
neuvième art. Sa reconnaissance récente et de plus en plus importante
sur la scène internationale s’est traduite par la publication de plusieurs
bandes dessinées, entre 1979 et 2010. Dans ces albums, la question
arménienne est d’abord posée, puis on y voit planer l’ombre du génocide,
avant que celui-ci ne soit violemment mis en texte et en images.
TÉLÉCHARGER :
"Génocide arménien" d'Isabelle Delorme
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=58728
Agenda - Parution du livre "Vendée : du génocide au
mémoricide"
Agenda - Parution du livre "Vendée : du génocide au mémoricide"
- Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution du livre
"Vendée : du génocide au mémoricide" de Reynald Secher
Vingt-cinq ans après la publication de son livre, Le Génocide francofrançais : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte de
documents aux Archives nationales totalement inédits, démontre, preuves
à l’appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en
œuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par
la Convention, et que l’armée et l’administration n’ont fait qu’exécuter les
ordres.
Afin d’échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique
idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine
au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques ont nié les faits,
imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont
ainsi mis en œuvre un second crime, celui de mémoricide qui, par un
renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme
bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes.
TÉLÉCHARGER :
Vendée : du génocide au mémoricide
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58003
Agenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et
des arts arméniens
Agenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et
des arts arméniens - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Représentation du Haut-Karabagh en France
BULLETIN DE SOUSCRIPTION
ARTSAKH : Jardin des traditions et des arts arméniens
L’Artsakh figure parmi les plus anciennes civilisations du monde.
Une riche culture, profondément marquée par le christianisme, est née
dans cette province de l’Arménie historique et un patrimoine exceptionnel
s’est développé malgré une histoire tourmentée et diverses dominations.
Cet ouvrage est édité à l’initiative de l’association de soutien au HautKarabagh, à l’occasion du 20ème anniversaire de la déclaration
d’indépendance de la République d’Artsakh. Le livre propose au lecteur de
partir à la découverte de l’histoire du Karabagh, de ses richesses
archéologiques, de son architecture sacrée représentée par
d’innombrables églises, monastères et chapelles, de ses « khatchkars »
(croix sur pierre) d’un grand raffinement, de l’art des enluminures aux
couleurs et au style très particuliers et enfin de l’art des tapis.
De très nombreuses photos et cartes illustrent les textes, bilingues
français et anglais.
Les auteurs : Les auteurs*, des universitaires renommés, spécialistes
mondiaux de l’histoire et de la civilisation du Karabagh, ont contribué à la
rédaction de ce livre avec un objectif affiché de le rendre accessible à tout
lecteur.
*Professeur François Djindjian (Université de Nantes), les docteurs Claude
Mutafian (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), George Bournoutian
(Iona College, USA), Patrick Donabedian (Université d’Aix en Provence) et
Dickran Kouymjian, Professeur émérite (Université d'Etat de Californie,
Fresno, USA).
…………………………………………………………………………………….............
Souscription jusqu'au 1er novembre 2011
Voir le bon de souscription ici
http://www.haut-karabagh.com/content_files/BONDESOUSCRIPTION.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57876
Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens
pendant la Première Guerre en Turquie"
Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la
Première Guerre en Turquie" - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - Avec la nouvelle édition du livre de l'Union
des Médecins Arméniens, intitulé /"Les persécutions des médecins
arméniens pendant la Première Guerre en Turquie/", l'Institut
Tchobanian poursuit son travail de témoin actif de l'histoire.
Editions SIGEST
Ce livre n'est pas un livre de plaisance et il n'essaye aucunement de
plaire. Le but de l'Union des Médecins Arméniens est autre et il correspond
à celui de l'Institut. La préface d'Yves Ternon est impeccable de clarté. Par
sa contextualisation, elle met à l'aise aussi bien le chercheur que le
combattant face à ce livre engagé dépourvu de toute diplomatie en raison
de l'ampleur de la tâche.
/Nikos Lygeros/
Lire la suite ici
http://www.lygeros.org/lygeros/7905-fr.html
Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur
http://editions.sigest.net/page00010133.html
ou sur Amazon.fr, Fnac.com ou encore dans votre librairie habituelle
Cordialement,
Editions SIGEST
http://editions.sigest.net/
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57601
Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et
Alain Altinoglu
Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain
Altinoglu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale)
Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France
Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du
répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le
cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque,
d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême
avec Gwendoline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie
française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement
orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la
création montpelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret
exceptionnel.
Compositeur : Edouard Lalo
Artiste principal : Roberto Alagna
Vendu avec livret numérique en PDF
http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-demontpellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alainaltinoglu-sigvards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600
Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien
et la réponse de l’Amérique et de l’Occident
Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse
de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org
bibliosurf.com
Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694
Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse
de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam
Présentation de l'éditeur
Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre
nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les
années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte
rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à
l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer
le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les
calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier
conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes,
démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se
soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi
fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la
relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion
de vie humaine et les massacres de masse.
http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089
SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
trop grand nombre d'occurrences.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de
votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas)
auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field
“accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se
contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un
même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un
travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la
vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées.
C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field,
il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique
sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-
Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les
Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou
sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage.
Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le
répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous
voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue
avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir
sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du
téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter
l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre
mail : [email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &
Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
[email protected] - www.collectifvan.org
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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