Avec des aimants Grande section Introduction Les aimants sont distribués aux enfants sans commentaires. La curiosité et la manipulation font apparaître rapidement une propriété étonnante : les aimants « se collent » sur certains objets. 1. Confrontation collective des observations Les enfants sont rassemblés et échangent leurs observations. Le rôle du maître est de les aider à faire la distinction entre des faits observés et facilement reproductibles et des affirmations hasardeuses. Cela permet éventuellement de mettre à jour quelques hypothèses qu’il faut vérifier. Le relevé oral de conclusions permet de constater que : 1.1. Ces objets attirent certains objets et pas d’autres. Les objets attirés sont en métal. 1.2. Ces objets s’attirent et se repoussent entre eux. 1.3. Il y a une force qui appartient à ces objets et qui attire. Ce sont des aimants : on trouvera sans doute plusieurs élèves connaissant déjà ces objets et d’autres qui sans les connaître feront le rapprochement avec les « magnets » petits aimant plats portant une publicité qu’on colle sur le réfrigérateur. 2. L’expérience du maître 2.1. Les enfants ont constaté que les aimants ont une force qui attire. Le maître demande si (à leur avis) l’aimant peut attirer un objet métallique avec la table comme écran. Les hypothèses (oui ou non) sont émises. Le maître fait mesurer combien seule l’expérience permet de répondre avec certitude au problème posé. Celle-ci est réalisée par le maître et fait apparaître que la force de l’aimant est arrêtée par l’épaisseur du bois. 2.2. L’aimant attire-t-il ce même objet métallique à travers une simple feuille de papier ? Ce nouveau problème laisse les enfants perplexes car édifiés par l ‘expérience précédente. Les hypothèses sont vérifiées et montrent que l’épaisseur du papier n’arrête pas la force de l’aimant. Le maître (ou les élèves) mettent à jour le problème posé par l’épaisseur de l’écran : combien faut-il de feuilles pour arrêter la force de l’écran ? Les hypothèses fusent (5, 10 , 20 ,…) et mettent en jeu les connaissances des élèves par rapport aux nombres. Le maître propose alors que les élèves cherchent euxmêmes la solution. 3. L’expérience des élèves Combien de feuilles faut-il pour arrêter la force de l’aimant ? Matériel : - Aimants - Feuilles de papier (on peut fournir des quarts de feuilles plus faciles à manipuler) - Objets choisis par les élèves Les élèves cherchent à déterminer la limite de la force de l’aimant pour attirer un objet à travers une épaisseur de matière. Le tâtonnement est nécessaire avant de déterminer une méthode de travail efficace. Problèmes : - Certains objets sont trop lourds (l’aimant ne peut à lui seul les soulever) ou trop légers (il faut un nombre très élevé de feuilles pour atteindre la limite de la force d’attraction). - Le calcul du nombre de feuilles doit se faire méthodiquement par une approche de la limite feuille par feuille. Une discussion collective permet de mettre à jour ces problèmes. Le maître peut alors proposer un même objet pour tous. Son poids sera suffisant pour atteindre la limite de la force d’attraction de l’aimant avec 10 à 15 feuilles (Pour avoir une série d’objets identiques, on peut chercher parmi différents modèles de trombone, clous ou vis celui qui répond à ce critère mais bien sûr cela dépend du modèle d’aimant utilisé). La recherche s’appuie sur un polycopié guidant la démarche. Le dessin de l’expérience permet de se confronter à une première approche de la schématisation. On peut également utilement représenter l’expérience par une série de photos. NOM : Combien faut-il de feuilles de papier pour arrêter la force de l’aimant ? 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 DESSINE L’EXPERIENCE :