Programme de Coopération Internationale Communal 2009-2012 AVCB/UVCW/Coopération belge
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Réunion de la plateforme du 28 février 2011
Présents :
- Ola Abdallah, Saint-Josse-ten-Noode, oabd[email protected]t.be 02/220.27.30
0494/577.879
- Delphine Mendel, Saint-Gilles, delphinemendel@yahoo.fr 02/536.02.37
- Séverine Rongvaux, Evere, srongvaux@evere.irisnet.be 02/247.62.64
- Fernando Uribe, Forest, fernandou[email protected]t.be 02/334.72.82
- Aimé Muhizi, Molenbeek (stagiaire)
- Anne-Françoise Nicolay, Jette, [email protected]snet.be 02/423.12.09
- Pierre Foucher, Forest, pierrefoucher@forest.irisnet.be 02/334.72.45
0477/77.86.84
- Xavier Vaes, Schaerbeek, xvae[email protected] 02/240.33.68
- Amel Harras, Molenbeek-Saint-Jean, aharras@molenbekk.irisnet.be 02/412.36.11
- Ingeborg Debock, Hasselt, ingeborg.deboc[email protected] 011/23.94.98
- Bert Janssens, VVSG (Association des villes et communes de Flandres),
bert.janssens@vvsg.be 02/211.56.13
- Guy Meersseman, Conseiller général DGD coopération non gouvernementale,
guy.meersseman@diplobel.fed.be 02/501.85.14
- Mourad Guidiri, Attaché adjoint de coopération Ambassade de Belgique à Rabat,
mourad.guidiri@diplobel.fed.be 00212/2.537.268.064 00212/2.537.268.078
Ordre du jour
- Tour de table
- Présentation par M. Guidiri du programme Maroc et des perspectives de
complémentarités avec le programme de CIC
- Echange avec les participants sur les partenariats communaux en cours au Maroc
- Identification des points de convergence
- Divers
1. Présentation par M. Guidiri du programme Maroc et des perspectives de
complémentarités avec le programme de CIC
- Voir présentation powerpoint en annexes
- Discussion :
M. Guidiri transmet une série de documents d’information sur les différents
appels à projets existants (voir annexes) :
1. Fonds d’étude et d’expertise
2. Programme Bourses et Stages (priorité donnée aux formations qui se
déroulent sur place au Maroc)
3. Programme Micro Interventions (appui plus ponctuel, orienté souvent
vers l’acquisition de matériel)
4. Programme Associations/ONG locales marocaines (dans ce cadre, par
exemple ; la Belgique a financé un projet sur l’égalité des chances
(nouveau code de la famille) basé sur une pièce de théâtre présentée
dans les douars d’Al Hoceima).
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L’accès à ces différentes sources de financement doit se faire via les
partenaires marocains. Les communes belges ne peuvent pas introduire de
dossier directement.
Le programme « Bourses » concernent en particulier les fonctionnaires des
administrations marocaines (et donc pas les étudiants).
Les domaines prioritaires et secteurs transversaux de la coopération belge au
Maroc concernent aussi les 4 programmes dont il est question. L’appui à
l’administration locale marocaine est considéré comme de la formation
professionnelle et par conséquent est éligible également.
Le projet d’envoi de jeunes de la Maison des Jeunes de Forest à Jérada n’est
pas finançable par les différents appels présentés.
2. Echange avec les participants sur les partenariats communaux en cours au
Maroc
- VVSG : l’Association des villes et communes de Flandres compte une quarantaine de
jumelages au total en Flandres mais ne compte que 2 partenariats communaux au
Maroc (Hasselt avec Outat-Oulad-El-Haj et Missour et Malines avec Nador). Le
financement des projets des communes est assuré soit par la Région flamande soit
par le Fédéral (une quinzaine de partenariats sur les quarante sont financé spar le
Fédéral). Au niveau du programme fédéral (2008 2012), 3 thématiques sont
prioritaires : jeunesse, économie locale et environnement.
- Malines : son partenariat avec Nador vise le développement de l’économie sociale
locale (en ce compris la prise en compte des aspects jeunesse et environnement).
Ce choix est notamment guidé par le fait qu’un projet de développement touristique
menace les équilibres dans la région de Nador.
- Hasselt (voir aussi la plaquette de présentation du partenariat remise en séance) :
son travail avec Missour et Outal-Oulad-El-Hadj a plusieurs objectifs : tourisme
durable, émancipation de la femme, environnement (parcs), santé (diabète) et
participation citoyenne (via des comités de quartier).
- Forest : le partenariat avec Jérada s’axe autour de trois piliers : développement local
durable, participation citoyenne et prévention sociale. L’Orientale est une province
très active, elle-même en réseau avec la Région de Champagne Ardennes (France).
Dans ce cadre, les différentes communes en partenariat avec des communes de
l’Orientale se rencontrent quelques fois par an. Forest a développé récemment
également des contacts avec le PNUD (Programme ART GOLD). Actuellement,
Jérada et Forest travaillent à la réalisation d’un diagnostic social participatif (qui
viendrait utilement compléter le PCD de Jérada). Sur cette base, les deux communes
pourraient se diriger vers la création d’un appel à projet (sur base de l’expérience de
Jette en la matière). Le problème de l’emploi à Jérada est prégnant. Les communes
ont donc décidé d’étudier l’économie sociale comme piste de développement pour
Jérada. Dans ce cadre, elles envisagent d’organiser en mai un forum sur l’économie
solidaire à Jérada (la participation de Forest au projet européen PASE, visant
l’échange de bonnes pratiques entre pouvoirs locaux et entreprises d’économie
sociale est une source d’inspiration). Le PNUD et la Région de Champagne
Ardennes se sont déjà montrées intéressées par cette idée. Enfin, à l’image de
l’ancien bassin minier wallon, Jérada est confrontée à la question de la reconversion
économique et sociale de son patrimoine minier. Une réflexion sur le tourisme
durable pour un (re)développement local devra démarrer avant que l’ensemble du
patrimoine ne tombe en ruine.
- Jette : la collaboration avec Sidi Bibi a déjà livré de nombreux résultats :
De premiers échanges en matière de gestion des déchets ont permis le
développement d’un centre de tri et d’une décharge. Ce projet se poursuit
aujourd’hui et sert d’exemple aux communes voisines.
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Les deux communes ont travaillé à l’écriture d’un plan de développement
humain pour Sidi Bibi et définit 5 axes de travail prioritaires.
Sidi Bibi a créé deux groups de concertation : table ronde des femmes et
concertation avec les Associations (si la première fonctionne très bien, la
seconde démarre seulement).
Sidi Bibi, avec l’appui dans un premier temps du programme de CIC a engagé
un agent de développement local/social.
Les deux communes ont lancé un premier appel à initiatives (2010) pour le
monde associatif de la commune (les thèmes prioritaires sont les 5 thèmes
identifiés lors de la préparation du plan de développement humain). Cet appel
à projet est accompagné par des formations en gestion de projet (suivi
évaluation). Cet appel sera renouvelé en 2011. Le travail de formation se fait
en partenariat avec l’Université d’Agadir.
Jette assure à Sidi Bibi un soutien au préscolaire grâce au travail de
monitrices de Jette.
Enfin, Jette et Sidi Bibi collaborent également sur le projet de Maison des
jeunes (financée par l’INDH), et en particulier sur le volet formation du
responsable.
- Evere : son partenariat avec Oued Essafa est encore en construction.
- Molenbeek-Saint-Jean : la commune va cesser sa collaboration avec Oujda en
matière de renforcement de capacité (dans le cadre du programme de CIC). Elle va
toutefois poursuivre son travail au niveau culturel et associatif avec Oujda.
Molenbeek est actuellement en train d’étudier le développement d’un nouveau
partenariat, avec la commune de Mokrisset.
- Saint-Gilles : le partenariat avec Berkane a été relancé en 2010 (après avoir été
suspendu entre 2008 et 2010). Il aura fallu plusieurs mois pour que la confiance se
réinstaure et que les partenaires dessinent les contours de leur nouvelle
collaboration. Cette dernière va s’axer finalement autour du renforcement du service
d’action sociale proprement dit de la commune de Berkane (le projet de collaboration
autour de la Maison du Citoyen a finalement été abandonné car la commune de
Berkabe semble finalement peu impliquée dans ce dispositif).
- Schaerbeek : Après avoir travaillé quelques années sur la question de la gestion des
déchets et des plans d’urgence (après le séisme), Al Hoceima et Schaerbeek ont
décidé de s’inscrire dans la vague de l’INDH. Là où l’INDH a amené à Al Hoceima
des briques et de l’équipement, Schaerbeek a choisi avec son partenaire de travailler
au renforcement du capital humain (formation des fonctionnaires en collaboration
avec l’Université d’Oujda).
- Saint-Josse-ten-Noode : cette commune bruxelloise est à la recherche d’un
partenaire au Maroc.
- Discussion :
M. Guidiri et les communes partagent le constat que si l’INDH est
indéniablement un progrès ayant permis des avancées sociales
importantes au Maroc, cette initiative a sous-estimé la nécessité du
développement du capital humain dans le domaine social. L’encadrement
des dispositifs est insuffisant.
L’INDH a souffert peut-être également d’une certaine concurrence avec
d’autres programmes ou institutions tels que la Fondation Mohammed V
ou l’Agence de développement social (ADS). Dans le futur, il faudrait sans
doute veiller à plus de cohérence.
A la question de savoir si un INDH II verra le jour, M. Guidiri estime que la
dynamique ayant été lancée il sera difficile de faire demi-tour. Toutefois,
rien ne semble décidé pour l’heure. On pourrait imaginer que l’INDH II soit
par contre financée exclusivement sur base de financement marocain.
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Les commune de Hasselt et Jette souhaitent renforcer leurs échanges
dans le domaine particulier de la santé (et du diabète notamment).
Hasselt et Forest se trouvent un point commun puisque Missour recèle
également d’anciennes mines et que la question du tourisme durable (et
notamment d’un circuit de visite) y a déjà été évoquée. Un professeur
d’Hasselt a d’ailleurs travaillé sur ce projet de circuit au départ de Saïdia.
3. Identification des points de convergence
a. Les communes bruxelloises et marocaines participant au programme de CIC ont,
à l’occasion de la plateforme organisée à Al Hoceima en octobre 2010, évoqué
l’idée de développer un module de formation à destination des communes
marocaines (fonctionnaires et particuliers). Ce module devrait apporter des
réponses au constat selon lequel l’action sociale au Maroc manque de travailleurs
de terrain, de première ligne. Ce module construit par les belges et les marocains
pourrait se structurer autours de deux pôles (Nord et Sud du Maroc étant donné
l’éloignement important entre Ouarzazate/Agadir et Tanger/Jerada/Al Hoceima). Il
pourrait s’agir de modules de 2 ou 3 fois 3 jours de formation. Il y aurait un tronc
commun et des modules plus spécifiques tenant compte des particularités
(urbain/rural par exemple). Les formations pourraient faire appel à des experts
marocains ou belges (pour certaines matières plus spécifiques). On y aborderait
le travail de terrain, les techniques d’animation, les particularités du travail social
en milieu urbain / rural, le travail en réseau, etc.
Le groupe souhaiterait savoir si dans les différents programmes existants au
niveau belge, un tel projet pourrait trouver un écho positif en matière de
financement (car le programme CIC est avant tout destiné au financement des
initiatives des partenariats eux-mêmes et ne pourrait donc pas tout prendre en
charge).
M. Guidiri et M. Meersseman pensent qu’un tel projet correspond très bien à ce
que l’Ambassade cherche à promouvoir :
- ancré localement (porté par des communes),
- inscrit dans le contexte marocain,
- nombre de bénéficiaires importants,
- recours à une expertise locale marocaine,
- recours ponctuel à une expertise belge,
- projet pratique et concret,
- possibilité d’amplification du projet en cas de succès.
Enfin, M. Guidiri termine en rappelant que l’Ambassade finance déjà certaines
ONG sur place et que des synergies pourraient peut-être aussi s’envisager à ce
niveau là.
b. La commune de Forest souhaite l’avis de M. Guidiri sur l’idée de faire financer par
le Fonds d’étude une étude sur la revalorisation à Jérada du patrimoine minier
(dans une perspective de développement local économique, environnemental,
social et culturel). La reconversion socio-économique de la région pourrait en
effet passer par l’exploitation de ce potentiel touristique. A l’heure actuelle, un
bureau d’étude français envisage de réaliser une étude sur les aspects
techniques d’un tel projet mais ne développe pas suffisamment les piliers
économique et social.
Mourad Guidiri explique qu’une telle étude exploratoire est a priori finançable par
le Fonds mais qu’il faut bien évidemment que le projet étudié s’inscrive
localement et respecte la stratégie de développement de l’Orientale. Les
financements vont de 0 à plus de 125.000 euros en fonction du type d’étude.
Plus la demande de subside est importante, plus les étapes de sélections sont
nombreuses.
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