![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/8eb163e81a70c230ed59441c423a8fb5/1/007135611.htmlex.zip/bg2.jpg)
La longueur du membre supérieur ou envergure : La longueur du membre supérieur est souvent
appréciée par la mesure de l’envergure qui est la distance entre extrémités des médius lorsque les bras
sont maintenus à l’horizontale contre un mur, le dos des mains appliqué contre le mur. Cette dimension
est parfois divisée par deux, avec ou sans la soustraction de la largeur des épaules ou du diamètre bi-
acromial.
L’utilisation des poids et haltères, non recommandée chez le jeune enfant, permet de déterminer le « RM »
soit la résistance maximale ou la charge la plus élevée que le sujet peut mobiliser, une seule fois, dans le
mouvement complet étudié.
La puissance : Elle tient compte de la vitesse avec laquelle la force est déployée (P = F x V).
En laboratoire, il est possible de connaître les 2 facteurs lors des mouvements répétés sur un cyclo-
ergomètre, grâce à l’enregistrement de la charge et du nombre de répétitions dans le temps qui permet
l’établissement de la courbe charge / fréquence, et le calcul de la puissance développée par unité de
temps ou le travail total fourni dans une durée déterminée.
Sur le terrain, la performance dans un lancer ou dans un saut, vertical ou horizontal, est le résultat d’un
travail effectué par un seul mouvement. La puissance des membres supérieurs et inférieurs est
communément appréciée par des tests de lancer et de détente verticale ou de saut en longueur.
Dans les tests de lancer, il est utile de distinguer la vitesse qui est réalisée avec une charge faible (150 à
500g) et qui évalue une « puissance vitesse » (plus approprié chez l’enfant), et le test force réalisé avec
une charge plus lourde (2 à 4 kg), évaluant une « puissance force », plus indiquée à partir de la seconde
moitié de la période pubertaire.
D’autres tests de mouvements répétés, réalisés très rapidement pendant une courte période (quelques
secondes à 30 secondes). Par exemple, le temps chronométré d’une course de 20 / 40 m avec départ
arrêté, pour la puissance des membres inférieurs ; le nombre maximal de redressements en station assise
depuis la position couchée dorsale, pour la puissance des muscles antérieurs du tronc (abdominaux et
psoas iliaques).
L’endurance musculaire statique : Elle est évaluée par la durée du maintien d’une contraction d’un
groupe musculaire à une intensité donnée.
En laboratoire, on mesure la durée de l’action sur un dynamomètre. Sur le terrain, la durée de maintien
d’une position donnée, impliquant un travail statique d’un groupe musculaire déterminé, est
chronométrée. Par exemple, le maintien de la suspension, avec les bras fléchis et les mains en supination,
à une barre horizontale. Le menton doit rester au-dessus de la barre.
L’endurance musculaire dynamique : Elle est estimée lors d’un effort constitué de contractions
musculaires répétées avec l’alternance d’activité et de relâchement.
En laboratoire, on compte le nombre de contractions effectuées à une intensité déterminée, 80 / 40% de
la contraction maximale, avec une cadence fixe.
La durée de l’intervalle entre les contractions varie de 1 seconde à 10 secondes. La méthode est contrôlée
par l’enregistrement graphique d’un dynamographe, d’un appareil isocinétique.
Lorsque l’intervalle est court, il est aussi possible d’obtenir une courbe et un « indice de fatigue ».
Avec le dynamomètre isocinétique, un test de fatigue consiste en l’analyse du déclin du moment de force
lors d’une série de 50 contractions maximales consécutives. La « fatigue » est la diminution du moment de
force après les 50 contractions, exprimée en % de la valeur de départ.
Les tests de fatigue produisent une sensation d’inconfort qui sollicite une intervention grandissante de la
volonté et des capacités mentales du sujet. La tendance à l’abandon précoce, souvent marquée chez
l’enfant, limite la validité de telles épreuves pour cette population.
Chez les jeunes et les enfants, sont plus fréquemment rencontrés des exercices dont la résistance est le
poids d’une partie ou de l’entièreté du corps, dans des modalités qui garantissent un nombre de
répétitions compatible avec la notion d’endurance (souvent supérieur à 30). Exemples : Flexions –
extensions de bras (pompages) ; tractions des bras ; redressements en station assise depuis la position
couchée dorsale pendant 1 minute ou 2 minutes ou sans limite de temps.
La souplesse ou l’amplitude de la mobilité articulaire : La mobilité articulaire peut être envisagée de
manière statique ou dynamique. L’amplitude maximale d’un mouvement dynamique, généralement pluri-
articulaire est estimée par l’observation ou calculée à partir d’analyse d’images enregistrées.