Activé
Vol 2, N° 10
Thème : Comment triompher du découragement
De vous à moi
Dans cette anecdote empruntée au folklore des Indiens d’Amérique du Nord, un grand-père explique à son petit-fils que
chaque être humain est le théâtre d’une lutte entre le bien et le mal.
Il y a en chacun de nous un combat : deux loups se livrent une lutte sans merci. Le premier incarne tout ce qui est mauvais,
comme la haine, la jalousie, la rancœur, la convoitise, l’arrogance, le mensonge et l’égoïsme. L’autre incarne tout ce qui est
bon, comme l’amour, la joie, la paix, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la douceur, la compassion, la générosité, la vérité et la foi.
L’enfant réfléchit un moment aux paroles de son grand-père, puis il lui demande :
Lequel des deux est le plus fort ?
Celui que tu nourris, pardi ! répond le grand-père.
Essayez d’appliquer cette leçon de sagesse aux thèmes abordés dans ce numéro à savoir le découragement et la
dépression, qui s’opposent à la louange et à l’optimisme et vous trouverez la clé du bonheur et du succès.
On peut, à juste titre, comparer le découragement à un jeune loup : donnez-lui à manger et il deviendra très vite
dépression un loup adulte, une bête féroce assoiffée de sang qui n’attend qu’une occasion pour vous sauter à la gorge. Mais
nourrissez l’autre loup, et vous aurez un rempart puissant et imprenable qui vous défendra et vous protégera des attaques du
premier.
Comment faire, me direz-vous, pour distinguer le bon loup du mauvais, pour savoir lequel des deux il faut nourrir ? Eh
bien, chaque fois que vous avez une pensée qui vous incite à être mécontent, rancunier, malheureux, ou à critiquer les autres,
vous pouvez être certain que le loup sanguinaire est à l’affût, et quil guette sa proie ! Ne lui tombez pas entre les pattes !
Passez à l’attaque : nourrissez l’autre loup, le bon loup, en vous remplissant l’esprit et le cœur de pensées positives et
encourageantes qui inspirent et fortifient la foi.
Vous ne pourrez sans doute pas empêcher le loup vicieux de venir rôder aux alentours, mais si vous êtes un tant soit peu
avisé, vous n’attendrez pas de le voir pointer son museau pour nourrir le bon loup ! Et rappelez-vous : plus vous nourrissez le
bon loup, plus il sera fort ! Ne manquez aucune occasion de le nourrir, et le loup vicieux ne fera pas le poids. À l’heure des
comptes, la bête féroce tournera les talons et s’enfuira sans demander son reste !
Keith Phililips, pour la grande famille d’Activé
Le miroir
― Julia Kelly
La journée s’annonçait magnifique. Un de ces matins qui vous donne envie d’aller courir dans l’herbe gorgée de rosée et
de vous prélasser dans les premiers rayons du soleil. Mais ce jour-là, je n’ai jeté qu’un coup d’œil furtif à travers la fenêtre. Je
n’ai même pas fait attention à cette image de perfection et je me suis immédiatement dirigée vers mon miroir : l’image qu’il
m’a renvoyée m’a tout de suite déplu !
Cela faisait des mois que j’avais un miroir à portée de la main. Je ne me souviens plus où je l’ai trouvé, mais un jour je
me suis regardée dedans et, à partir de ce jour, je n’arrivais plus à m’en détacher. Je ne faisais plus attention aux choses qui
m’entouraient. Mon miroir était toujours là, en première ligne, me renvoyant mon image et me rappelant constamment toutes
mes imperfections. L’image était toujours décevante ; on aurait dit que le miroir prenait un malin plaisir à me montrer tous mes
échecs, tout ce qui n’allait pas, tout ce qui me faisait sentir inférieure. Sa présence me harcelait.
Pourtant ce matin-là, la journée s’annonçait idéale : j’aurais pu rire avec mes amis, sourire aux enfants, aider quelqu’un
il y a tant de façons d’être heureux ! Mais non, j’étais comme obsédée par le reflet du miroir ! Je ne voyais rien d’autre,
j’étais confinée à mon petit monde qui se limitait à moi et à mon miroir !
Dehors, le soleil brillait, mais dans ma tête, des nuages sombres et menaçants planaient à l’horizon. Tout ce qui
m’arrivait semblait confirmer que personne ne m’aimait ni ne s’intéressait à moi. D’ailleurs, un coup d’œil à mon miroir
suffisait à me persuader qu’il n’y avait pas grand-chose à aimer chez moi ! À l’évidence, je n’étais pas digne d’être heureuse,
encore moins d’être aimée ! Assise dans mon petit coin, occupée à me regarder dans mon miroir, j’observais comme une
étrangère le bonheur et les éclats de rire des autres : Comment font-ils pour être heureux ? Ils font comme si je n’existais pas !
Je suis malheureuse comme les pierres, et on dirait qu’ils ne s’en rendent même pas compte!
Chaque fois que je tentais de m’aventurer en dehors de mon petit monde, mon miroir me rappelait haut et fort que ça ne
servirait à rien, que c’était sans espoir ! Puis il me renvoyait mon image, et je n’arrivais pas à en détacher mon regard ; au
contraire, je m’abîmais dans le découragement et la déprime sans me soucier le moins du monde de ce qui m’entourait.
Mais il y a quelques semaines, j’ai eu une révélation. Je me suis dit: Tu n’as qu’à recouvrir le miroir ! Bien sûr que tu as
des défauts ! Tu ne seras jamais parfaite, tu feras toujours des erreurs. Et après tout, qu’est-ce que ça peut faire ? Tu ne peux
pas vivre en refusant tout espoir de bonheur uniquement parce que tu ne possèdes pas toutes les qualités que tu voudrais
avoir ! Arrête de ne penser qu’à toi et penche-toi un peu sur le sort des autres. Oublie le miroir, tu verras que tu seras
beaucoup plus heureuse !
Ça n’a pas été facile, mais j’ai fini par recouvrir le miroir. Au début, je me sentais anxieuse sans lui, toute nue,
vulnérable. J’étais mal à l’aise et je ne croyais pas que les gens puissent m’accepter comme j’étais, avec tous mes défauts et
toutes mes fautes. Mais bien vite, je me suis rendue compte que plus j’étais naturelle et plus je me tournais vers les autres, plus
j’étais heureuse. Même si au début, ce n’était pas facile. Les nuages qui planaient constamment au-dessus de moi disparurent
pour faire place à la chaleur des rayons de soleil et à la paix de l’esprit.
Le miroir est toujours là. Il ne va pas disparaître, mais je l’ai mis de côté. Il y a toujours le risque que je le reprenne et
que je fasse une rechute. Je pourrais très bien retomber dans l’état morbide de dépression et d’introversion où j’étais. Mais
chaque fois que je suis tentée de jeter un coup d’œil au miroir, je me rappelle que je suis beaucoup plus heureuse, maintenant
que j’ai accepté mes imperfections et que j’ai résolu de ne pas m’en faire. Je ne serai jamais tout à fait comme je voudrais être,
mais j’ai beaucoup à apporter aux autres. Et cela, je ne peux pas le faire si je passe mon temps à me dévisager dans le miroir.
Ce matin, quand je me suis réveillée, une pluie froide et battante tombait du ciel. Le tonnerre grondait et d’épais nuages
cachaient le soleil. Dehors, la grisaille du matin enveloppait le paysage mais, dans mon cœur, le soleil brillait sur l’azur des
cieux ! Et ce fut pour moi une journée magnifique !
(Julia Kelly est une bénévole à plein temps de la Famille Internationale aux Etats-Unis.)
La prière du jour
Je Te remercie, Jésus, même pour les épreuves de la vie et pour les situations difficiles, parce qu’elles m’obligent à me
tourner vers Toi, et que Tu as toujours réponse à tout. Avec Toi, tout devient clair et facile à comprendre. Il me suffit de
T’ouvrir mon cœur et de recevoir Tes réponses.
Ce sont les difficultés, les déceptions et les échecs qui m’ont fait connaître Ta compassion, Ta bienveillance et Ton
pardon. Je ne pourrais même pas en parler aux autres si moi-même, je n’avais pas connu tous ces problèmes.
Merci pour toutes les épreuves que Tu m’envoies afin de me rendre humble et de m’apprendre à dépendre de Toi. Merci
de me garder tout près de Toi. Amen.
Dans les coups durs
Par Curtis Van Gorder
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi il vous arrivait des malheurs et des problèmes sans aucune raison apparente ?
Vous n’êtes certainement pas le premier à vous poser la question. Si l’on en croit le livre des Psaumes, dans la Bible, le roi
David interrogea Dieu de la même manière : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? Pourquoi te tiens-Tu si
loin ? Pourquoi ne me sauves-Tu pas ? Pourquoi n’entends-Tu pas mes cris ?» (Psaume 22:1, Nouvelle Bible Segond).
David est tellement découragé qu’il se compare à un ver de terre (verset 7). Il est abattu, effondré. Mais malgré ses
lamentations, comme le montre la suite du psaume, David termine son cri du cœur sur une note résolument positive : « Il n’a
pas méprisé le pauvre en son malheur, Il n’a pas détourné Son regard loin de lui. Non, Il a écouté l’appel à l’aide qu’il Lui
lançait ! Que les malheureux mangent et qu’ils soient rassasiés ! Oui, qu’ils louent l’Éternel, ceux qui vivent pour Lui ! Que
votre vie dure toujours ! Aux confins de la terre, tous les peuples du monde se souviendront de l’Éternel ! Tous, ils se
tourneront vers Lui ! » (Psaume 22:24, 26, 27).
David a réussi à surmonter son découragement en décidant de louer le Seigneur en dépit de ce qu’il ressentait. Ça a
marché pour David, ça marchera pour vous !
(Curtis Van Gorder est membre à plein temps de la Famille Internationale au Moyen-Orient.)
Laissez entrer la Lumière
― Par David Brandt Berg
Le Diable est l’Accusateur (Apocalypse 12:9-10). Il nous accuse de ne pas avoir fait ce que nous aurions faire, ou ce
que nous aurions pu faire. Il ne cesse de nous reprocher toutes nos fautes, nos faiblesses, nos insuffisances. Si vous commencez
à l’écouter, vous êtes battu d’avance, parce qu’il y aura toujours quelque chose de plus que vous auriez pu faire, ou que vous
regrettez d’avoir fait. Le Diable trouvera toujours quelque chose à vous reprocher : une négligence, une omission, une faute ou
une mauvaise habitude. Il trouvera toujours à redire et il ne s’en privera pas !
Mais heureusement que nous avons Jésus ! Il est l’antidote ! Il met toujours l’accent sur le positif. Il ne désespère jamais,
Il a foi en nous, et Il ne cesse jamais de nous aimer, même lorsque nous faisons des bêtises !
Alors quand le Diable vous inonde de ses idées noires, ne l’écoutez surtout pas. Ecoutez plutôt Jésus ! Laissez entrer la
lumière ! Pensez positif. Concentrez-vous sur ce qui est bon. Le fait de nourrir des pensées positives sur vous-même ou sur les
autres a pour effet de chasser et de dissiper les doutes, les peurs et les sempiternelles accusations du Diable. Remplissez votre
cœur et votre esprit de choses positives, et que ce qui sort de votre bouche soit constructif. Faites le compte de vos
bénédictions, laissez entrer la lumière et mettez le Diable en fuite !
À bas le découragement !
― Par Maria Fontaine
Le découragement peut s’avérer une véritable torture, et parfois il débouche sur quelque chose dencore plus grave,
comme la dépression ou un sentiment général de désespoir. Pour combattre efficacement le découragement, la dépression et
tout ce qui s’y apparente, il faut bien comprendre que si ces états mentaux, ces humeurs ou ces émotions, ont souvent leur
origine dans des circonstances ou des événements, le fait d’éprouver continuellement ces sentiments négatifs n’en est pas
moins un problème de nature spirituelle.
Certes, nous vivons dans un monde physique, mais nous sommes également au cœur d’un monde spirituel invisible,
lequel est le théâtre d’une lutte incessante pour le contrôle de notre cœur et de notre esprit. C’est un combat entre le bien et le
mal qui oppose, d’un côté, Dieu et Ses forces célestes, et de l’autre, le Diable et ses démons.
Dieu essaie de nous mettre dans la bonne direction, sur la route de Ses bénédictions, tandis que le Diable s’acharne par
tous les moyens à détruire notre existence. C’est une bataille spirituelle que nous ne pouvons pas gagner tout seuls, sans l’aide
de Dieu. Mais par nos pensées, nos prières, nos décisions et nos actes, nous pouvons peser de façon déterminante sur l’issue de
la bataille. D’ailleurs, la Bible nous dit bien : « Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les
ruses du Diable » (Éphésiens 6:11), et « Résistez au Diable, et il fuira loin de vous ! » (Jacques 4:7).
Nous pouvons dire non au découragement comme à n’importe quel piège du Diable. Nous avons le pouvoir de dire non à
tout ce qui est négatif, parce que nous savons que tout ce qui est négatif que ce soit lanxiété, la peur, le découragement,
l’amertume, les pensées critiques à l’égard des autres ─, tout cela porte la signature du Diable. Et si le Seigneur nous
commande expressément de ne pas nous inquiéter, s’Il nous commande de ne pas avoir peur, de ne pas nous plaindre, de ne pas
accepter le sentiment de culpabilité, de ne pas être rancuniers, de ne pas juger les autres, c’est qu’Il sait que nous pouvons Lui
obéir. Nous ne sommes pas obligés de céder à nos humeurs ou à nos pulsions négatives.
Quand je me suis surprise à nourrir des pensées décourageantes l’autre jour, je n’arrivais pas à me raisonner et à me
convaincre que tout allait s’arranger. Finalement, j’ai reconnu qu’il s’agissait d’une attaque spirituelle et j’ai demandé à Jésus
de m’aider, en invoquant des promesses de Sa Parole. J’ai prié ainsi : « Seigneur, Tu nous as promis de nous venir en aide si
nous Te remettions tous nos fardeaux, et Tu as promis que Tu ne « laisserais pas le juste s’écrouler » (Psaume 55:22). Mais Ta
Parole nous dit aussi que « celui qui doute ressemble aux vagues de la mer, agitées et soulevées par le vent. Qu’un tel homme
ne s’imagine pas obtenir quoi que ce soit du Seigneur. Son cœur est partagé, il est inconstant dans toutes ses entreprises »
(Jacques 1:6-8). Seigneur, je Te supplie de me débarrasser de ce poids de découragement ; aide-moi à garder mon esprit fixé
sur Toi et sur Tes promesses, et à ne plus être la proie des mensonges du Diable ni de ses pensées décourageantes. »
Parfois, on ne peut pas s’empêcher d’avoir des pensées négatives. On ne peut pas s’empêcher de ressentir un début de
découragement ou de déprime. On n’est jamais à l’abri des premières flèches enflammées de la tentation (Éphésiens 6:16). Le
Diable essaie toujours de nous implanter ces pensées dans la tête, mais nous ne sommes pas obligés de les accepter. Nous ne
sommes pas obligés d’entrer dans son jeu.
Par Sa puissance, le Seigneur peut nous délivrer du découragement, mais seulement si nous L’appelons à l’aide et rejetons
les mensonges de l’Ennemi. Dès que nous sentons venir la tentation du découragement, nous devons nous efforcer de penser au
Seigneur, à des choses positives, et refuser de ruminer des pensées négatives. Il faut leur bloquer l’entrée avant qu’elles aient
eu le temps de nous submerger, avant que nous ayons cédé au découragement, ou pire, sombré dans la dépression. C’est une
bataille qui peut aussi bien durer quelques minutes que quelques heures. Mais tant que nous combattons en esprit, tant que
nous refusons catégoriquement de nous rendre, nous pouvons être assurés de la victoire, parce que le Seigneur nous l’a
promise.
Quand on se laisse embobiner par le Diable, on perd de vue le Seigneur et Ses promesses, et on oublie Sa puissance. Il
faut apprendre à reconnaître le piège du découragement. Il faut tout de suite lui résister, car si on l’accepte, la bataille devient
plus sévère et ce sera beaucoup plus difficile de reprendre pied. La résistance qu’on doit opposer au départ n’est rien en
comparaison de la lutte acharnée qu’il faudra mener une fois qu’on aura laissé le découragement nous envahir.
Lorsque le Diable vous attaque avec des pensées ou des humeurs négatives, contre-attaquez en invoquant des promesses
de Dieu, comme par exemple : « Dieu est pour nous un rempart, Il est un refuge, un secours lorsque survient la détresse »
(Psaume 46:1) ; « Quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel le mettra en fuite » (Ésaïe 59:19, Segond
Révisée) ; et « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur Toi, car il se confie en Toi » (Ésaïe 26:3). Repoussez
ces attaques avec la Parole de Dieu et dans la puissance du Saint-Esprit. Ne vous laissez pas submerger par l’ennemi, ne lui
cédez pas ! Dès que vous voyez poindre le découragement ou la peur, passez à l’attaque : frappez le Diable en pleine figure
avec la Parole !
Bien sûr qu’il est possible de vaincre le découragement ! Rien n’est impossible à Dieu, et tout est possible à celui qui
croit ! (Luc 1:37) La victoire est à votre portée !
Le pouvoir de la louange
― Par David Brandt Berg
Maria, mon épouse, se sentait très fatiguée. En plus, elle traînait une migraine qui la décourageait au plus haut point.
En priant pour elle, je me suis souvenu d’un verset qui nous enjoint de « ne pas nous laisser abattre par le
couragement » (Hébreux 12:3). Je pense que le Seigneur voulait l’encourager à se ressaisir et à se battre.
Notre ennemi spirituel, le diable, nous combat, mais tant que nous luttons, il ne peut pas nous vaincre. Cela me rappelle
un cantique que chantait ma mère quand elle traversait une période difficile :
Continue, continue de croire
Car Dieu répond toujours à la prière.
Continue, continue de croire,
Tu verras les ombres chassées par Sa lumière.
Continue, continue de croire,
Tu verras l’arc-en-ciel qui point à l’horizon.
Loue le Seigneur, tu auras la victoire,
Ses promesses sont fermes. Alors tiens bon !
À l’origine, l’avant-dernière ligne du couplet disait : « Prie le Seigneur, tu auras la victoire ! » mais ma mère, qui croyait
très fort à la louange, préférait chanter : « Loue le Seigneur, tu auras la victoire ! » Car c’est par la louange qu’on remporte la
victoire ! Si vous avez foi en la prière, vous vous mettrez à louer le Seigneur pour Le remercier de vous avoir exaucé avant
même d’en avoir la preuve tangible.
Donc, j’ai dit à Maria : « Il faut que tu te battes et que tu loues le Seigneur au lieu de te plaindre de tes maux de tête et de
ta fatigue. Tant que tu te concentres sur le Seigneur et Sa Parole, tant que tu as une louange sur les lèvres, tu ne peux pas te
plaindre. Il faut que tu attaques le diable ! Quand tu es découragée, c’est là qu’il faut proclamer des versets ou chanter des
cantiques de louange ! Et surtout, ne parle plus de tes problèmes. Loue le Seigneur et remercie-Le de t’avoir donné une bonne
santé malgré tout ! »
Dieu accorde une paix parfaite à ceux qui se confient en Lui. (Ésaïe 26:3). Si vous fixez votre esprit sur le Seigneur, cela
vous empêchera de penser à vos problèmes. Faites ce que vous voulez, mais de grâce, évitez de vous plaindre et de faire de la
publicité pour les mensonges et les doutes du diable ! Dès que vous sentez que vous allez tomber dans ce piège, passez à
l’attaque en louant le Seigneur. Mettez-vous à chanter, ou récitez des versets ! Faites quelque chose de positif !
C’est alors que Maria me fit cette objection : « Mais n’est-ce pas là tromper les gens, puisque ça revient à faire semblant
de ne pas être malade ? » Et aussitôt, l’histoire du prophète Élisée et de la Sunamite, dans la Bible, me revint à l’esprit (2 Rois
4:8-37).
Un jour, le fils d’une femme sunamite meurt subitement à la suite d’une insolation dans les champs. Immédiatement, sa
mère le transporte dans sa maison, dans la chambre qu’elle avait construite pour Élisée. Elle allonge l’enfant sur le lit du
prophète et elle se rend jusqu’au mont Carmel, situé à une journée de marche, où elle trouve Élisée. Celui-ci la salue et lui
demande :
─ Tout va-t-il bien pour toi ?
─ Tout va bien, répond-elle.
─ Tout va-t-il bien pour l’enfant ? continue Élisée.
─ Tout va bien pour lui, répond-elle encore.
Est-ce qu’elle mentait ? Pas du tout. Bien que son fils fût mort, elle avait la foi qu’il était dans les mains de Dieu et que
tout allait bien. Ensuite, elle explique à Élisée ce qui s’est passé et l’implore de venir prier pour son fils, lequel finira par
revenir miraculeusement à la vie.
Il ne s’agit pas de cacher votre maladie : ce n’est pas ce que demande le Seigneur ; ayez l’humilité de l’admettre pour
qu’on puisse prier pour vous. Mais ne vous lamentez pas sur votre état de santé. Une fois qu’on a prié pour vous, essayez de
prendre la chose du bon côté, faites preuve de foi. Soyez positif et louez le Seigneur.
Vous devez à tout prix résister au diable et à ses attaques ! « Résistez au diable et il fuira loin de vous », nous dit la Parole
de Dieu (Jacques 4:7). Ce n’est pas bien de se laisser abattre par la maladie, mais c’est encore pire de se lamenter. Parce que là,
c’est faire de la publicité pour les œuvres du diable.
« Les maux du juste sont en grand nombre » mais la plupart ne sont pas trop graves, Dieu merci. Juste assez pour nous
garder proches du Seigneur et nous obliger à Lui demander de l’aide et à Le louer. Le roi David ne disait-il pas : « Avant
d’être humilié, je faisais fausse route, mais maintenant, j’observe Ta parole » ; et « Si je n’avais pas fait de Ta Loi [la Parole]
mes délices, j’aurais depuis longtemps péri dans ma misère » (Psaume 119:67,92) ? C’est sans doute la raison pour laquelle le
Seigneur permet que Ses enfants aient beaucoup de problèmes : c’est ce qui les force à se rapprocher de Lui.
Quand on est très fatigué ou qu’on a des maux de tête fréquents ou d’autres problèmes de santé, il est tout à fait naturel de
se demander pourquoi. Eh bien, maintenant vous savez pourquoi : c’est pour vous faire réagir face au diable, parce que c’est
lui qui vous attaque. En outre, il se peut qu’à travers vos souffrances, le Seigneur cherche à vous enseigner quelque chose.
D’ailleurs, le passage du chapitre 12 de l’épitre aux Hébreux ─ qui nous enjoint de ne pas succomber au découragement
semble le suggérer, puisqu’il parle également de correction et de discipline. Je crois que ma chère Maria a appris sa leçon,
puisque je ne l’entends plus se plaindre de son état de santé.
La Bible nous dit que Dieu siège, qu’Il trône au milieu des louanges de Ses enfants (Psaume 22:3), et elle nous demande
d’entrer en Sa présence avec des louanges et des cantiques (Psaume 100:4). « Remerciez Dieu en toute circonstance » (1
Thessaloniciens 5:18).
La Vallée de Bacca
─ Virginia Brandt Berg
Vous pouvez transformer votre « désert » en un lieu de bonheur.
Dans le psaume 84, le roi David déclare : « Bienheureux les hommes dont la force est en l’Éternel. Car, lorsqu’ils
traversent la vallée de Baca, ils en font un puits, une oasis ; et la pluie vient la recouvrir de bénédictions. D’étape en étape, leur
vigueur s’accroît » (paraphrase des versets 5 à 7).
Vous ne trouverez cette vallée de Baca sur aucune carte de la Terre Sainte actuelle, et nul ne sait si David faisait référence
à un lieu géographique précis, ou bien s’il parlait d’une vallée symbolique (dans le texte original, Baca vient de l’hébreu
bakah, qui signifie « pleurs, ou larmes »).
S’il s’agit bien d’un lieu symbolique, alors nous avons tous visité cette vallée de larmes à un moment ou à un autre de
notre vie. C’est une vallée de souffrances, de chagrin, d’épreuves. Cette vallée de larmes est un lieu ô combien désolé et aride!
La suite du psaume fait ressortir l’idée que lorsque nous traversons cette vallée, l’occasion nous est donnée de transformer
la difficulté, la déception, le chagrin ou l’épreuve, en bénédiction.
Cela me fait penser à un ami qui, justement, a réussi à opérer ce rétablissement. Il y a quelque temps, il est tombé
gravement malade, ce qui voulait dire qu’il ne pourrait plus jamais être l’homme actif et productif qu’il avait toujours été. Il
semblait que sa vie allait s’arrêter là, mais il a transformé sa vallée de Baca en une immense bénédiction. Il en a fait « un puits,
une oasis », et au bout du compte, il est devenu encore plus patient, plus compatissant, et plus compréhensif envers les autres.
Sa vallée de larmes a fait ressortir le meilleur en lui.
Quand vous vous trouvez dans la vallée de Baca, n’ayez pas peur de creuser jusqu’au plus profond de votre âme pour
découvrir la raison pour laquelle Dieu vous a envoyé cette épreuve, et voyez s’Il a quelque chose à vous dire. Allez jusqu’au
fond des choses, creusez un puits à cet endroit. Et sondez la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’Il vous révèle Son incomparable
vérité. Vous pouvez triompher de n’importe quelle situation, même si vous ne voyez aucune issue, comme dans cette vallée de
Baca. Vous pouvez transformer votre désert en un lieu de bonheur comme l’a fait l’ami dont je vous parlais.
Quelqu’un a fait remarquer qu’un puits ne soutenait pas la comparaison avec un ruisseau d’eau vive, et je ne peux qu’être
d’accord. Un jour, je me suis assise au bord d’un ruisseau de montagne au milieu d’une magnifique forêt : aucun puits n’aurait
pu me paraître aussi beau, aussi rafraîchissant que cette eau limpide et pétillante de vie. Mais transplantez un puits, n’importe
lequel, dans le désert aride et poussiéreux : les eaux de ce puits vous paraîtront délectables !
Si, à l’heure de l’épreuve, vous vous tenez fermement aux promesses de Dieu et que vous vous en remettez à Sa bonté,
votre entourage verra votre foi, et pour vous tous, ce sera comme un puits dans un lieu désolé et aride. Lorsque votre foi vous
donne la force de vous élever au-dessus des difficultés, c’est là qu’elle brille de tout son éclat !
Mais certains s’installent dans leurs chagrins, ils se complaisent dans leur misère ou leur « martyre » ! Ils demeurent dans
la vallée des larmes, dans la vallée de Baca. Comme cette dame qui est venue me voir pour que je m’apitoie sur son sort. Il est
vrai qu’elle avait de gros problèmes, mais c’est tout ce qu’elle voyait : elle était complètement obnubilée par son chagrin. Elle
ne s’accrochait pas à Dieu, qui est fidèle, ni à Ses promesses, et elle ne faisait aucun effort pour réveiller sa foi. Pourtant, sa foi
aurait pu transformer sa vallée de souffrance en un lieu de bénédictions et de renouveau, mais elle s’y refusait.
Le chrétien est censé s’élever au-dessus des circonstances. Nous pouvons surmonter les épreuves parce que nous avons un
Dieu tout-puissant qui nous aime, et que nous pouvons compter sur Ses promesses. « Mais dans tout cela, nous sommes bien
plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:37).
Nous ne sommes pas censés demeurer dans cette vallée désolée et aride : il ne s’agit pas d’accepter et d’endurer
stoïquement les problèmes. Ce n’est pas ça être victorieux ! Il nous incombe de louer Dieu et de crier victoire avant même de
la voir. Nous devons nous appuyer sur la Parole de Dieu et mettre Ses promesses à l’épreuve. C’est comme ça qu’on
transforme une défaite apparente en victoire ! Et lorsqu’on surmonte ainsi une adversité, on est désaltéré par une eau vive qui
jaillit comme une fontaine. « Et la pluie vient la recouvrir de bénédictions. D’étape en étape, leur vigueur s’accroît ».
Alors, mes amis, la prochaine fois que vous traverserez la vallée de Baca, relisez bien ce passage du Psaume 84 et tâchez
de le mettre en pratique.
LECTURES SUBSTANTIELLES :
La peur de l’échec
La peur de l’échec vient d’un manque de foi et peut aller
jusqu’à entraîner l’échec ; seule la foi est couronnée de
succès.
Ésaïe 7:9b
Matthieu 13:58
Matthieu 17:19-20
Jacques 1:6-7
Si nous ne comptons que sur nous-mêmes et nos propres
moyens, nous avons tout à craindre, car le pire risque
d’arriver.
1 Samuel 2 :9b
Psaume 33 :16-17
Psaume 127 :1a
Jérémie 17:5
Jean 15:5
Si nous faisons confiance au Seigneur, nous n’avons rien à
craindre car Il ne connaît pas l’échec.
Nombres 23:19
Psaume 37:5
rémie 32:27
Matthieu 19:26
Philippiens 4:13
Nous sommes encore plus utiles à Dieu lorsque nous avons
conscience de nos faiblesses et de nos limites.
Ésaïe 40:29
2 Corinthiens 4:7
2 Corinthiens 12:9-10
Le succès est assuré si nous croyons et suivons la Parole de
Dieu.
Deutéronome 29:9
Josué 1:8
2 Chroniques 20:20b
Psaume 1:2-3
Matthieu 7:24-25
Jacques 1:25
Gardez les yeux fixés sur Jésus
Psaume 27:13
Matthieu 14:25-31
Hébreux 12:2-3
Tant que nous avons à cœur de suivre le Seigneur, Il
veillera à ce que Son dessein s’accomplisse.
2 Chroniques 16:9a
2 Chroniques 31:21
Psaume 37:23-24
Ecclésiaste 8:12b
2 Corinthiens 3:4-5
Philippiens 1:6
2 Timothée 1:12b
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