5. Exemple d`un ouvrier du Seigneur : Apollos

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12. LA MISSION
12.5 L'ouvrier du Seigneur
1. L’appel divin
Notre vocation générale est d'être saints, libres et semblables au Christ. Notre vocation particulière,
différente d'un individu à l'autre, concerne les détails de la vie propres à chacun.
Les serviteurs doivent être entièrement dépendants de leur Maître. C’est Lui qui les appelle à son service,
leur confère des dons, les qualifie et les forme pour son œuvre.
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Il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le
suivirent. (Mt 4.19-20)
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu
(Rm 1.1)
que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère (Rm 12.7)
Lui seul peut les conduire et leur montrer quand et où ils doivent servir. Personne n’a le droit de s’interposer
entre le Maître de la moisson et ses serviteurs ou exercer une autorité sur eux.
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Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son
maître. (Rm 14.4)
Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. (Rm 14.12)
Or, pour ce qui est du frère Apollos, je l'ai beaucoup prié d'aller auprès de vous avec les frères,
mais ce n'a pas été du tout sa volonté d'y aller maintenant; mais il ira quand il trouvera l'occasion
favorable. (1Co 16.12)
Nul homme qui va à la guerre ne s'embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu'il plaise à celui
qui l'a enrôlé pour la guerre (2Tm 2.4)
Si Dieu appelait quelqu'un à être missionnaire,
ce serait tragique qu'il ne devienne qu'un roi.
Tout vrai serviteur de Christ sera pleinement conscient en son âme de l’appel divin au service.
Si quelqu’un est appelé à être le serviteur du Seigneur, comment peut-il se laisser engager comme serviteur
d’un groupement chrétien ou d’une congrégation et faire ce que l’homme lui dit de faire ? Quand un homme
est engagé, il devient serviteur de ceux qui l’engagent et doit leur plaire. Ne convient-il pas au serviteur de
Christ de rester libre pour ne servir que son Maître, où que ce soit et de quelque manière que ce soit, selon
les directives quotidiennes qu’il lui donne ? L'apôtre Paul a reçu des directives du Seigneur Lui-même.
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Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des
choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce
peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils
passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la
foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. (Ac 26.16-18)
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Le Saint Esprit appelle et envoie, l'assemblée laisse partir quelqu'un.
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Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit:
Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’oeuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir
jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. Barnabas et Saul, envoyés par le
Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, (Ac 13.2-4)
Pour appeler un apôtre, le Saint Esprit parle directement à celui qu'il appelle; pour le mettre à part, il lui parle
indirectement par l'intermédiaire de l'assemblée. Aucune mise à part d'ouvriers ne doit être faite hâtivement
ou à la légère. C'est pour cette raison que le jeûne et la prière précédèrent l'envoie de Barnabas et de Saul.
Tout envoyé doit tenir compte de ces deux aspects de sa mise à part pour le service du Seigneur: d'un côté, il
doit y avoir appel direct de Dieu et de reconnaissance personnelle de cet appel; de l'autre, confirmation de cet
appel par l'assemblée locale. En imposant les mains, l'assemblée s'identifiait avec ceux qui étaient appelés.
Elle exprimait par cet acte son engagement de prier pour cette œuvre et de la soutenir selon leurs moyens.
La condition générale pour discerner la volonté de Dieu se trouve en Romains 12:
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Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice
vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez
pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous
discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait. (Rm 12.1-2)
Voici quelques conseils pratiques:
 Soyez prêt à obéir sans discussion à la volonté de Dieu
 Cherchez soigneusement cette volonté de Dieu dans vos lectures bibliques quotidiennes
 Priez pour savoir discerner la volonté de Dieu dans toutes les circonstances journalières
 Vos motifs sont-ils purs lorsque vous cherchez sa volonté?
 Utilisez ce que Dieu vous a déjà donné ou montré
 Cherchez les conseils de croyants spirituels
 N'agissez pas avant d'être certain que vous agissez selon les principes de la Bible
 Dieu nous a donné un bon sens sanctifié et l'Esprit de Dieu renouvelle quotidiennement notre esprit.
Faites ce qui vous semble la bonne chose à faire et qui vous permet d'avoir l'esprit en paix.
 Notez les portes qui s'ouvrent et les portes qui se ferment. Ne soyez pas découragé si la première
porte se ferme devant vous.
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Le coeur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Eternel qui dirige ses pas. (Pr 16.9)
Recommande à l’Eternel tes oeuvres, Et tes projets réussiront. (Pr 16.3)
Fais de l’Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à
l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. (Ps 37.4-5)
C’est par la foi qu’Abraham,
lors de sa vocation,
obéit et partit …
il partit sans savoir où il allait.
(Hébreux 12.8)
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2. Les qualités
Quelles sont les qualités que le missionnaire doit posséder? (La liste suivante n'est pas complète).
2.1 La maturité spirituelle
Il montre une constance dans sa vie avec le Seigneur et porte du fruit. Il maîtrise des disciplines pour mener
une vie spirituelle.
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Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par
l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. (Hb 5.14)
Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé
après avoir prêché aux autres. (1Co 9.27)
2.2 La connaissance des Ecritures et la capacité de la transmettre
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Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Ecritures, vint à
Ephèse.… il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Ecritures que Jésus est le
Christ. (Ac 18.24, 28)
2.3 L'amour pour les perdus et une vie de témoignage
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J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le coeur un chagrin continuel. Car je voudrais moimême être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont
Israélites (Rm 9.2-4)
Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. (Rm 10.1)
Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous;
nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! (2Co 5.20)
2.4 L'obéissance inconditionnelle à la volonté de Dieu
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J’entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me
voici, envoie-moi. (Es 6.8)
Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et
parviennent à la connaissance de la vérité. (1Tm 2.4)
Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1.8)
2.5 L'humilité
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Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ:… en prenant une forme de serviteur, …il
s’est humilié lui-même (Ph 2.4-8)
servant le Seigneur en toute humilité (Ac 20.19)
Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la
chaleur et s’attacha à sa main. (Ac 28.3)
2.6 La persévérance et la hardiesse
La détermination à finir ce qu'on a commencé demande une grande discipline personnelle et l'aide de l'Esprit
Saint.
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Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs! (Nb 13.30)
Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré
à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon
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toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de
réussir dans tout ce que tu entreprendras. (Jos 1.6-7)
Tenez donc ferme (Ep 6.13)
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. (2Tm 4.7)
2.7 Le contentement
Le missionnaire doit être capable de vivre dans la solitude. La majorité de son temps il est loin de sa famille
et de ses amis. Il connaît rester en bonne santé spirituelle et émotionnelle.
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Vous aussi, réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi. J’espère dans le Seigneur Jésus
vous envoyer bientôt Timothée, afin d’être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne.
Car je n’ai personne ici qui partage mes sentiments pour prendre sincèrement à coeur votre
situation (Ph 2.18-20)
J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression
de vos sentiments pour moi; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue
de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content dans l’état où je me trouve. Je sais vivre
dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et
à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie.
(Ph 4.10-13)
C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement (1Tm 6.6)
2.8 L'optimisme
Les découragements ne manquent pas dans l'œuvre missionnaire.
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Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, entre autres Phygelle et Hermogène. (2Tm
1.15)
Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique;
Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie. Luc seul est avec moi. … Alexandre, le forgeron, m’a
fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses oeuvres….Dans ma première défense,
personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. (2Tm 4.10-16)
Pour faire face aux déceptions continuelles le missionnaire a besoin d'une bonne dose d'optimisme (ce qui est
surtout la foi!) pour ne pas se décourager.
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Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le
jour de Jésus-Christ. (Ph 1.6)
Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non
dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus (2Co 4.8)
2.9 La patience dans les souffrances
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Mais nous nous rendons recommandables à tous égards, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup
de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses (2Co 6.4)
Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du
Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. (Jq 5.10-11)
Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et
là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous
supportons; calomniés, nous parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du
monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. (1Co 4.11-13)
C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre
homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent
produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire (2Co 4.16-18)
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2.10 La faculté d'adaptation
Le missionnaire doit être assez flexible pour s'adapter aux nouvelles cultures et aux langues étrangères
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je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j’ai été
comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne
sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi,
comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de
gagner ceux qui sont sans loi. (1Co 9.19-21)
2.11 Les qualités relationnelles
Le missionnaire doit avoir des relations équilibrés avec sa femme, ses enfants, les autorités, les églises, les
frères avec lesquels il travaille ensemble.
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Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle
(Ep 5.25)
Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. (Col 3.21)
Je m’estime heureux, roi Agrippa, d’avoir aujourd’hui à me justifier devant toi de toutes les choses
dont je suis accusé par les Juifs, car tu connais parfaitement leurs coutumes et leurs discussions. Je
te prie donc de m’écouter avec patience. (Ac 26.2-3)
Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’oeuvre en Jésus-Christ……Saluez aussi l’Eglise qui est
dans leur maison (Rm 16.3, 5)
2.12 Une attitude de service et le sens d'être responsable pour la conduite de l'équipe
Le missionnaire est serviteur qui guide et un leader qui sert.
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Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. (Mt 23.11)
Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui
sert. (Lc 22.26)
Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient
avec moi. (Ac 20.34)
Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon
Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous
sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. (1P 5.2-3)
2.13 Un métier pratique
Il est préférable que le missionnaire a appris un métier avant de sortir sur le champ missionnaire.
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Il se lia avec eux; et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla: ils
fabriquaient des tentes. (Ac 18.2-3)
Luc, le médecin bien-aimé, vous salue (Col 4.14)
2.14 L'expérience dans l'oeuvre
Il est important d'avoir gagner des expériences à la maison avant de partir en mission. Un voyage par avion
ne te fait pas un missionnaire! Si tu n'arrives pas à témoigner de Christ là où tu habites, tu n'arrives pas non
plus à un endroit étranger. Il faut faire preuve de capacité avant de partir. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut
atteindre la perfection avant de partir. Dieu veut nous former dans son école spirituelle en faisant son œuvre.
Les dons sont conférés par le Seigneur à ceux qu’il appelle, mais ces dons ont à être affermis et développés,
et l’école de Dieu opérera cette longue et régulière croissance. Quand le Seigneur appelle quelqu’un à son
service, il le met à son école, et se charge lui-même de sa formation, par des moyens, des circonstances et
des instruments divers, qu’il garde sous contrôle. Dieu désire aussi qu’à son école, nous apprenions l’un de
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l’autre, que nous tirions profit de l’expérience des autres. C’est là l’école de l’expérience pratique, que le
serviteur ne quitte jamais ; il ne cesse de servir et d’apprendre dans la communion avec son Maître, le
meilleur pédagogue.
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depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous; nous
demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence
spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant
des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à
tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et
patients. (Col 1.9-11)
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. (2P
3.18)
3. Le soutien du serviteur
3.1 Le principe biblique
Un apôtre est caractérisé par le fait qu'il a quitté son travail. Normalement il est envoyé loin de l'endroit où il
a exercé sa profession pour commencer une œuvre pour le Seigneur à plein temps.
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Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et
le suivirent. Etant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux
aussi, étaient dans une barque et réparaient les filets. Aussitôt, il les appela; et, laissant leur père
Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent. (Mr 1.17-20)
En passant, il vit Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des péages. Il lui dit: Suis-moi. Lévi se leva, et
le suivit. (Mr 2.14)
La décision de l'apôtre Pierre de rentrer dans son ancien métier n'était pas selon les pensées du Seigneur.

Simon Pierre leur dit: Je vais pêcher. Ils lui dirent: Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et
montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien. (Jn 21.3)
Nous avons l’exemple de Paul, le grand apôtre, qui travaillait nuit et jour à prêcher l’évangile et à faire des
tentes, pour n’être à charge à personne. Mais en ce qui concerne sa profession il avait quitté le métier de faire
des tentes pour obéir à l'appel de Dieu.
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Car vous vous souvenez, frères, de notre peine et de notre labeur; c'est en travaillant nuit et jour
pour n'être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l'évangile de Dieu. (1Th 2.9)
Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient
avec moi. (Ac 20.34)
Paul pouvait montrer ses mains et dire qu'il a travaillé pour lui et son équipe.
Aussitôt que son travail n'était plus nécessaire il se consacrait à l'œuvre du Seigneur.
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Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d’Italie avec sa femme
Priscille, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome. Il se lia avec eux; et,
comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla: ils fabriquaient des tentes. Paul
discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs. Mais quand
Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, il se donna tout entier à la parole, attestant aux
Juifs que Jésus était le Christ. (Ac 18.2-5)
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3.2 La dépendance du Seigneur seul
Le sentier du serviteur est un sentier de dépendance et de foi en son Seigneur et Maître pour son soutien
matériel.
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Mais toi, mon âme, repose-toi paisiblement sur Dieu; car mon attente est en lui. (P 65.2)
Notre Père céleste est le plus riche de l'univers!
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L'argent est à moi, et l'or est à moi, dit l'Eternel des armées (Ag 2.8)
Car tout animal de la forêt est à moi, les bêtes sur mille montagnes.. Si j'avais faim, je ne te le dirais
pas; car le monde est à moi, et tout ce qu'il contient. (Ps 50.10, 12)
Dieu était capable de nourrir le peuple d'Israël pendant 40 ans! Il a fourni la nourriture à son serviteur Elie à
travers des corbeaux, une pauvre veuve et un ange.
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Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il
buvait de l’eau du torrent. (1R 17.6)
Elie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela
un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. (1R 17.13)
Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un
gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. (1R
19.5-6)
Si un homme peut mettre sa confiance en Dieu, qu'il aille travailler pour lui.
Sinon, qu'il reste chez lui, car il lui manque la qualification première pour servir dans l'œuvre.
Dans l'œuvre spirituelle, il faut un revenu non assuré parce que cela rend nécessaire une communion étroite
avec Dieu, une révélation constante et claire de sa volonté et un soutien directement de Dieu. Dieu désire
donc que ses ouvriers se reposent sur lui seul pour leur soutien financier, ce qui les oblige à marcher dans
une étroite communion avec lui et leur apprend à se confier en lui continuellement.
De plus, celui qui tient le porte-monnaie détient l'autorité. Si nous sommes soutenus par des hommes, notre
travail sera contrôlé par des hommes. Si notre espoir est fondé sur les hommes, alors quand les ressources
s'épuisent, les nôtres s'épuisent également.
Nous n'avons aucun "comité" derrière nous, mais nous avons un "Rocher" et "celui qui croit en lui ne sera
point confus" (Rm 9.33)
Dieu seul doit diriger son œuvre. Il désire que nous ne dépendions d'aucune source humaine pour notre
soutien financier. Souvent Dieu nous dirige à travers des questions d'argent.
Le serviteur doit communiquer tous ses besoins à Dieu. Plus il cultive une attitude de dépendance confiante
vis-à-vis de Dieu, plus l'œuvre sera spirituelle.
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Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi
satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre (2Co 9.8)
Ne soyez pas en souci pour la vie, de ce que vous mangerez; ni pour le corps, de quoi vous serez
vêtus…. votre Père sait que vous avez besoin de ces choses (Lc 12.22, 30)
déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. (1P 5.7)
3.3 Dieu pourvoit aux besoins de ses serviteurs à travers de ses enfants dans le monde
Il est vrai que

Tu n'emmuselleras pas le bœuf qui foule le grain, et, l'ouvrier est digne de son salaire (1Tm 5.18)
Mais il faut comprendre que le vrai serviteur de Christ ne travaille pas pour de l’argent, ni pour gagner sa
vie.
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Il se dépense par amour pour le Seigneur et pour les âmes précieuses, recherchant leur bénédiction et non pas
leurs biens, se confiant avec reconnaissance à tout ce qui lui est donné comme venant du Seigneur.
Le serviteur compte sur le Seigneur pour ses besoins, et le Seigneur compte sur ceux qui sont à lui pour
pourvoir à ces besoins d’une manière simple et pratique.
Voici la responsabilité et le privilège de ceux qui sont au Seigneur : donner de leurs biens pour son œuvre et
pour l’entretien des serviteurs qui sont sortis pour le Nom, et servir ceux qui les servent.
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l’ouvrier mérite son salaire. (Lc 10.7)
Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons
vos biens temporels. (1Co 9.11)
le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile. (1Co 9.14)
Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. (Ga 6.6)
Le serviteur n’a pas à dépendre des inconvertis.
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car ils sont sortis pour le nom, ne recevant rien de ceux des nations. (3Jn 7)
Le sacrifice des méchants est quelque chose d’abominable; Combien plus quand ils l’offrent avec
des pensées criminelles! (Pr 21.27)
Paul n'acceptait rien de ceux, comme les Corinthiens, qui vivaient dans le désordre afin de ne pas créer un
obstacle à l'évangile.
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Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et
là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains (1Co 4.11-12)
Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir? Mais nous n’avons
point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Evangile
de Christ. (1Co 9.12)
le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile. Pour moi, je n’ai usé
d’aucun de ces droits (1Co 9.14-15)
J’ai dépouillé d’autres Eglises, en recevant d’elles un salaire pour vous servir. Et lorsque j’étais
chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n’ai été à la charge de personne; car les frères
venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses, je me suis gardé d’être à
votre charge, et je m’en garderai. (2Co 11.8-9)
La question cruciale pour la réception d'un don est le suivant : Est-ce que Dieu pourrait accepter un tel don?
Si non, nous ne le pouvons non plus.
C'est tout d'abord l'assemblée locale qui a une responsabilité de prendre soin de ceux qu'elle a laissé partir.

Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. (Ac 13.3)
Normalement ceux qui sont sortis pour le Nom seront aussi recommandés aux autres assemblées pour leur
service et à la communion. Ainsi la responsabilité des missionnaires sera portée par plusieurs assemblées.
Des Philippiens en Maçedoine Paul avait reçu des dons pour lui-même.

Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. Vous le savez vous-mêmes,
Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la Macédoine,
aucune Eglise n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à
le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes
besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je recherche le fruit qui abonde pour votre
compte. J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance; j’ai été comblé de biens, en recevant par
Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte,
et qui lui est agréable. (Ph 4.14-18)
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La Parole nous parle d'accompagner les ouvriers à l'œuvre et de leur faire la conduite. Ici il faut aussi penser
à un soutien financier.
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Accompagne avec soin Zénas, le docteur de la loi, et Apollos, afin que rien ne leur manque; et que
les nôtres aussi apprennent à être les premiers dans les bonnes oeuvres pour les choses nécessaires,
afin qu’ils ne soient pas sans fruit. (Tt 3.13-14)
et tu feras bien de leur faire la conduite d’une manière digne de Dieu, car ils sont sortis pour le
nom, ne recevant rien de ceux des nations. Nous donc, nous devons recevoir de tels hommes, afin
que nous coopérions avec la vérité. (3Jn 6-8)
et peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l’hiver, afin que vous me fassiez la
conduite où que ce soit que j’aille; (1Co 16.6)
Que personne donc ne le méprise; mais faites-lui la conduite en paix, afin qu’il vienne vers moi,
car je l’attends avec les frères. (1Co 16.11)
et par chez vous passer en Macédoine, et de Macédoine de nouveau aller auprès de vous; et puis
que vous me fissiez la conduite vers la Judée. (2Co 1.16)
Là où les membres sont spirituels, ils ne peuvent manquer d'avoir soin des intérêts du Seigneur au-delà de
leur propre localité car l'amour du Seigneur les pressera de donner aux ouvriers et à l'œuvre. Ils considéreront
comme un devoir et une joie de servir les intérêts du Seigneur par leurs dons.
3.4 La communication des besoins
Quant à la communication des besoins financiers nous devons suivre l'exemple de la Parole. Paul mentionne
dans ses lettres les besoins pour les saints qui se trouvent dans les besoins. En plus il encourage les églises de
soutenir leurs anciens qui servent à la Parole. Mais nous n'avons pas de mention de soutenir les apôtres. Il est
évident que ce n'était pas à Paul de solliciter des dons pour lui-même. Pour son propre soutien il ne pouvait
que s'attendre à Dieu.
Ce fut une grande et noble déclaration que celle de Paul aux Philippiens. Il osa dire à ceux qui étaient
presque les seuls à le soutenir financièrement : "J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance; j’ai été comblé de
biens". Paul ne donnait pas le moindre indice de ses besoins, mais il se posait en enfant riche d'un Père
fortuné et il n'avait pas peur d'arrêter ainsi le cours du soutien ultérieur.
Il convenait parfaitement aux apôtres de dire à un incroyant qui était lui-même dans la détresse : "Je n'ai ni
argent ni or", mais il n'appartenait pas à un apôtre dans le besoin de faire une telle déclaration à des croyants
qui auraient été prêts à répondre à un appel au secours.
Quand un ambassadeur révèle ses besoins pour éveiller pitié chez les autres, il déshonore le Seigneur. Si
nous avons une foi vivante en Dieu, nous nous glorifions toujours en Lui et nous oserons proclamer en toute
circonstance: " je suis dans l’abondance ".
Gardons secrets nos besoins financiers, même si notre discrétion conduit les hommes à conclure que nous
sommes dans l'aisance alors que nous n'avons rien du tout. Celui qui voit dans le secret connaît tous nos
besoins et il pourvoira, non pas chichement, mais

selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. (Ph 4.19)
Prenons à coeur l'exemple de l'apôtre Paul:




Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré du profit de
personne. (2Co 7.2)
je ne serai point à votre charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes. (2Co
12.14)
Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez; jamais nous n’avons
eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. (1Th 2.5)
Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous
avons été nuit et jour à l’oeuvre, pour n’être à la charge d’aucun de vous. (2Th 3.8)
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Il est honteux de déclarer qu'on croit en Dieu et, cependant de faire le pauvre, en révélant aux autres ses
besoins de manière à susciter leur pitié.
Le serviteur doit faire un effort de régulièrement informer ceux qui s'intéressent à son travail.
Les lettres et les présentations de l'œuvre pendant les conférences peuvent contribuer à un plus grand intérêt
à ce travail. En plus, les visites d'autres frères sur le terrain peuvent communiquer les nécessités et fortifier la
confiance en cette œuvre. Le missionnaire doit chercher des possibilités pour que les dons puissent lui être
envoyé (poste, banque etc.)
3.5 Que faire d'un don reçu ?
Nombres 18 montre que les Lévites qui étaient soutenus avaient aussi donné leur part retour au Seigneur.

Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras: Lorsque vous recevrez des enfants d’Israël la dîme que je
vous donne de leur part comme votre possession, vous en prélèverez une offrande pour l’Eternel,
une dîme de la dîme (Nb 18.26)
Les dons reçus sont destinés à couvrir nos propres besoins personnels, les besoins de l'œuvre et les besoins
de nos collaborateurs. Paul avait travaillé pour lui-même et ses collaborateurs.

Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui
étaient avec moi. Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut
soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur
à donner qu'à recevoir. (Ac 20.34-35)
Le principe de gestion de Dieu en matière de finances est celui-ci:

Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait
pas. (2Co 8.15)
Celui qui a ramassé beaucoup doit être disposé à n'avoir rien de trop, car c'est alors seulement que celui qui a
ramassé peu ne manque de rien. Nous ne devons pas limiter notre aide à ceux qui sont nos proches
collaborateurs. Nous devons nous souvenir des ouvriers qui travaillent dans d'autres régions et chercher à les
secourir.
4. La durée du service
Une fois missionnaire toujours missionnaire? Si quelqu'un s'engage sur le terrain missionnaire il reste
missionnaire aussi longtemps que le Seigneur lui montre autre chose à faire. S'il rentre dans une occupation
où il gagne son propre pain, il est normal qu'il communique à ceux qui l'ont soutenu dans le passé qu'il
pourvoit maintenant à ses propres besoins.
Est-ce qu'un ouvrier du Seigneur prendra sa retraite? Il y aura un moment où le serviteur ne peut plus faire de
grands déplacements. Un bon missionnaire cherchera à se multiplier dans la vie d'autres jeunes frères qui
poursuivent le travail. A fur et à mesure il peut se retirer et donner la responsabilité aux autres. A la fin de sa
vie Paul écrivait à Timothée:


Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie. Luc seul est avec moi. Prends Marc, et amène-le
avec toi, car il m’est utile pour le ministère. J’ai envoyé Tychique à Ephèse. (2Tm 4.10-12)
Eraste est resté à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet. Tâche de venir avant l’hiver.
(2Tm 4.20-21)
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5. Exemple d'un ouvrier du Seigneur : Apollos
Passage biblique
24 Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie,
homme éloquent et versé dans les Ecritures, vint à
Ephèse.
25 Il était instruit dans la voie du Seigneur, et,
fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec
exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne
connaisse que le baptême de Jean.
26 Il se mit à parler librement dans la synagogue.
Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec
eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de
Dieu.
27 Comme il voulait passer en Achaïe, les frères l’y
encouragèrent, et écrivirent aux disciples de bien le
recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la
grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru;
28 Car il réfutait vivement les Juifs en public,
démontrant par les Ecritures que Jésus est le Christ.
(Ac 18.24-28)
1 Or voici ce que je dis, c’est que chacun de vous dit:
Moi, je suis de Paul; et moi, d’Apollos; et moi, de
Céphas; et moi, de Christ.
(1Co 1.12)
5 Qui donc est Apollos, et qui Paul? Des serviteurs
par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a
donné à chacun d’eux.
6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé.
9 Car nous sommes collaborateurs de Dieu.
(1Co 3.5-6, 9)
6 Or, frères, j’ai tourné ceci sur moi et sur Apollos, à
cause de vous, afin qu’en nous, vous appreniez à ne
pas élever vos pensées au-dessus de ce qui est écrit,
afin que vous ne vous enfliez pour l’un contre un
autre. (1Co 4.6)
Or, pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup
prié d’aller auprès de vous avec les frères, mais ce
n’a pas été du tout sa volonté d’y aller maintenant;
mais il ira quand il trouvera l’occasion favorable.
(1Co 16.12)
13 Accompagne avec soin Zénas, le docteur de la loi,
et Apollos, afin que rien ne leur manque
(Tit 3,13)
Commentaire
Apollos était un Juif, né à Alexandrie en Egypte.
Un homme doué pour parler et qui connaît
parfaitement les Ecritures.
Il est enthousiaste (fervent d’esprit).
Il enseigne exactement de la Parole.
Il avait une connaissance limitée en ce qui concerne
le baptême chrétien.
Prêt et humble à apprendre des autres
Il se propose d'aller à Corinthe et peut être Athènes.
Il communique son désir aux frères.
Les frères d'Ephèse reconnaissent son don
d’enseignement et lui donnent une lettre de
recommandation pour qu’on le reçoive bien.
Sa visite était une bénédiction pour les Corinthiens.
Il n’a pas honte mais de ce qu’il est convaincu, il
enseigne avec conviction.
Les Corinthiens avaient utilisé le nom d'Apollos pour
le placer à la tête d'une secte à l'intérieur de l'église.
Paul reconnaît qu’Apollos a contribué
substantiellement à la croissance de l’église à
Corinthe. Il exprime son estime de lui devant ces
chrétiens charnels.
Ensemble avec Apollos, Paul se présente comme
model aux Corinthiens.
Apollos se trouve de nouveau à Ephèse. Paul lui
propose d’aller visiter les Corinthiens mais Apollos
agit librement dans la dépendance du Seigneur. Ce
n’était pas Paul qui le dirigeait ni obligeait.
Quelques années plus tard Apollos était de passage à
Crète. Depuis Ephèse Paul écrit à Tite d'aider des tels
frères à l'œuvre.
L'œuvre de Dieu,
faite dans la dépendance de Dieu
ne manque jamais les moyens de Dieu.
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