III.1)Le narrateur apprécie chez les animaux l'absence de jugement et
l'affection qu’ils lui portent. (0,5 p).
2) Le point d’exclamation traduit l'aspiration, le souhait, le désir, le
regret, l'amertume. (au choix 0,5 p)
3) Le narrateur aimerait que l’on prenne en compte ce qu'il a
accompli socialement, intellectuellement, humainement; "Tout ce
que je suis...compte" (l.13 à 16). (1 p)
4) Il reproche aux gens qui le regardent leur hypocrisie, leur feinte
indifférence. (0,5 p)
5) Celui-ci aimerait établir des rapports d'affection vraie et sincère.
(0,5 p)
6) Non , son sentiment d’être exclu ne paraît pas totalement justifié car le
narrateur semble avoir du mal à se sociabiliser avec les hommes. En
effet il dit faire “un violent effort” (l.33) pour regarder ses
“regardeurs”(l.34). Sans doute est-ce aussi son regard “féroce”
(l.38) qu’il pose sur les autres qui le prive de relations humaines
heureuses. (1p)
Dictée (6 points) :
Un jour Cosette se regarda par hasard dans son miroir et se dit:
« Tiens! » Il lui semblait presque qu'elle était jolie. Ceci la jeta dans un
trouble singulier. Jusqu'à ce moment elle n'avait point songé à sa figure.
Elle se voyait dans son miroir, mais elle ne s'y regardait pas. Et puis, on
lui avait souvent dit qu'elle était laide, Jean Valjean seul disait
doucement:" Mais non!" Quoi qu'il en fût, Cosette s'était toujours crue
laide, et avait grandi dans cette idée avec la résignation facile de
l'enfance.
Victor Hugo. Les Misérables.