
Contexte
Fixer les priorite
´s pour la recherche afin d’ame
´liorer la
situation alimentation en Afrique est actuellement approprie
´
et il y a un re
´el besoin de changer le statu quo au vu de la
lenteur des progre
`s dans la lutte contre la malnutrition.
Cette e
´tude analyse le point de vue des personnes africaines
concerne
´es par les priorite
´s de recherche dans un contexte
de changements environnementaux et sociode
´mographiques
qui auront un impact sur l’alimentaire pour les anne
´es
a
venir.
Me
´thodes
En utilisant une planification multicrite
`re, des donne
´es
qualitatives et quantitatives ont e
´te
´rassemble
´es provenant
de 91 personnes repre
´sentants 6 groupes de partie prenante
(professionnels de la sante
´, l’industrie alimentaire, le
gouvernement, la socie
´te
´civile, des universitaires et des
fonds de recherche) au Be
´nin, au Mozambique, en Afrique
du Sud, en Tanzanie, au Togo et en Ouganda. Les
intervenants ont e
´value
´
a six le nombre d’options de
recherche pour re
´pondre
a la malnutrition en Afrique
(nourriture bio, e
´pide
´miologie nutritionnelle, interventions
communautaires alimentaires, comportement nutritionnel,
alimentation clinique et alimentation mole
´culaire).
Re
´sultats
Les crite
`res qui ont e
´te
´le plus retenus pour e
´valuer la
performance des options de recherche sont l’impact (28,3%),
l’efficacite
´de la recherche (23,6%) et l’acceptation sociale
(22,4%). La recherche sur l’efficacite
´des initiatives com-
munautaires est vue comme une priorite
´par les personnes
concerne
´es car ces dernie
`res conside
`rent que ces initiatives
peuvent vraisemblablement avoir une incidence assez
rapide, peu one
´reuse et efficace, ce qui permet d’impliquer
la communaute
´et permet de voir directement ce qui
marche. Les recherches comportementales alimentaires ont
particulie
`rement e
´te
´e
´tudie
´es. Beaucoup d’intervenants, et
plus particulie
`rement les universitaires et les gouverne-
ments, e
´taient optimistes concernant la valeur des
recherches sur la nourriture bio (l’impact des changements
environnementaux sur la situation alimentaire). Les orga-
nismes de financement de la recherche ne partagent pas cet
enthousiasme. L’alimentation mole
´culaire est celle qui a e
´te
´
la moins pre
´fe
´re
´e, conside
´re
´e comme one
´reuse, lente
a avoir
un impact et ne
´cessitant des infrastructures. L’Afrique du
Sud classe l’alimentation clinique et l’alimentation mole
´cu-
laire comme les plus importantes compare
´es aux autres
pays.
Conclusion
Les organismes de financement de recherche en Afrique
devraient re
´orienter les ressources vers les priorite
´s identi-
fie
´es afin de de
´velopper les e
´le
´ments pour des initiatives
alimentaires efficaces pour la communaute
´. Elargir les fonds
de recherche
a l’alimentaire bio et
a l’alimentation
comportemental a aussi e
´te
´discute
´, ceci demande une
collaboration multidisciplinaire entre les nutritionnistes, les
sciences sociales, les agriculteurs et des professionnels du
changement climatique
Mots cle
´s : Surnutrition, politique de recherche, intervenant,
Afrique subsaharienne, malnutrition
Economic cost of primary prevention of
cardiovascular diseases in Tanzania
Co ^
ut e
´conomique de la pre
´vention
primaire des maladies cardiovasculaires
en Tanzanie
Frida Ngalesoni, George Ruhago, Ole F. Norheim
and Bjarne Robberstad
Health Policy and Planning 2015;30:875–884
Accepte
´le 2 Juillet 2014
La Tanzanie fait face
a une double charge au niveau
sanitaire due aux maladies non transmissibles qui devien-
nent de plus en plus nombreuses. Des mesures pre
´ventives
base
´es sur des faits sont importantes pour limiter la charge
financie
`re. Le but de cette e
´tude est d’estimer les co ^
uts de la
pre
´vention primaire des maladies cardiovasculaires pour les
patients
a risque ce qui donne une ide
´e de l’utilisation re
´elle
de ces ressources et permet de savoir si les directives
pre
´ventives de l’Organisation mondiale de la Sante
´con-
cernant les maladies cardiovasculaires ont e
´te
´applique
´es en
Tanzanie. De plus, nous estimons et analysons les co ^
uts
pour les patients recevant ce type de services. Les donne
´es
sur les co ^
uts ont e
´te
´collecte
´es dans quatre e
´tablissements
de sante
´situe
´s dans des zones rurales et urbaines. Nous
avons identifie
´les co ^
uts des prestataires et nous les avons
mesure
´s en utilisant une approche par e
´le
´ments pour
e
´valuer les co ^
uts et les ressources suivant la me
´thode
d’opportunite
´de co ^
ut. Nous avons estime
´le co ^
ut unitaire en
utilisant des me
´thodologies d’activite
´et de baisse des co ^
uts.
Les co ^
uts par patient ont e
´te
´obtenus gr^
ace
aun
questionnaire. Le co ^
ut unitaire pour les services de pre
´ven-
tion primaire des maladies cardiovasculaires varie d’US $30–
41
a US $52–71 par patient et par an respectivement dans
les centres de soins et dans les h^
opitaux. En utilisant les
directives d’approche de risque absolu de l’OMS, ceci va
conside
´rablement augmenter les co ^
uts. Le co ^
ut annuel par
patient pour recevoir ce type de service tel qu’il est pratique
´
aujourd’hui est estime
´
a US$118 et US$127 pour les patients
en zone urbaine d’une part et les patients en zone rurale
d’autre part. Les co ^
uts des prestataires ont e
´te
´estime
´sde
deux points de vue importants: ‘‘Qu’est-ce que’’, c’est-
a-dire
ce qui est utilise
´habituellement et ‘‘Que faire si’’ ce qui
4HEALTH POLICY AND PLANNING