Mémorandum politique du secteur financier pour le

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Mémorandum politique
du secteur financier
pour le nouveau
Gouvernement fédéral
2010
Mémorandum
politique
Politiek memorandum
van de financiële sector voor
de nieuwe federale regering
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
Préambule
Édifier un système financier plus durable
Febelfin, la Fédération belge du secteur financier,
représente 234 institutions financières qui apportent
une large contribution à l’économie belge. Le secteur
bancaire et financier belge génère une valeur ajoutée
totale de 16 milliards d’euros et 135.000 emplois directs,
soit 6,8% du secteur des services marchands. En outre,
en dépit de la crise économique et financière, le secteur a
continué de jouer son rôle dans l’économie et d’octroyer
des crédits aux particuliers et aux entreprises. Les volumes
des crédits hypothécaires aux particuliers et des crédits
aux entreprises se sont maintenus à un niveau élevé,
atteignant respectivement 146 milliards d’euros1 et un peu
plus de 107 milliards d’euros.2
Le secteur se caractérise par une importante diversité
de ses membres, en termes de taille et d’activités,
et compte tenu à la fois des grands groupes financiers
internationaux mais aussi des acteurs locaux et de niche,
et des institutions de renommée internationale, comme
Euroclear, Swift et Bank of New York Mellon.
Le secteur bancaire et financier belge opère et évolue dans
un contexte économique international - mais surtout
européen - caractérisé par son ouverture et son haut
niveau de concurrence. En ce qui concerne les banques,
85% des institutions établies en Belgique (plus de 100)
sont d’origine étrangère et ont leur centre de décision
situé en dehors de la Belgique. Ces banques « étrangères »
représentent une part de marché de plus de 50%.
Par ailleurs , les banques belges sont aussi actives
Stefaan Decraene
Président de Febelfin
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à l’étranger. Les gestionnaires de fortune sont encore
davantage internationalisés. Plus de 97% des gestionnaires
de fortune opérant en Belgique sont d’origine étrangère.
Au reste, dans le groupe de l’« ex-UE des 15 », la Belgique
est l’Etat membre qui connaît la population bancaire la
plus internationalisée, après le Luxembourg et l’Irlande.
Les conséquences de la crise financière ont mené
le secteur financier à un processus de transformation
radical toujours en cours. Depuis l’éclatement de la crise,
en septembre 2008, le total du bilan des banques belges
s’est pratiquement réduit d’un cinquième3. Un fossé s’est
en fait creusé avec le passé et un retour en arrière n’est
désormais ni possible, ni souhaitable. L’important est
aujourd’hui de jeter des ponts, voire de les parachever
ou d’en renforcer les piliers, pour édifier un système
financier plus durable. Il s’agit d’un difficile exercice
d’équilibre auquel le secteur, ayant tiré les enseignements
de la crise, souhaite contribuer de manière constructive.
A l’automne 2009, nous avons lancé, à l’issue d’une intense
période de réflexion, une série d’initiatives concrètes
et propres visant à restaurer la confiance dans notre
secteur. Aujourd’hui, dans la perspective de la formation
du nouveau Gouvernement fédéral et en vue des
négociations sur l’accord de Gouvernement à venir, nous
avons l’honneur de présenter notre Mémorandum politique.
Ce Mémorandum propose une liste non-exhaustive de
thèmes sur lesquels nous souhaitons entamer, en tant que
partenaires, un dialogue avec toutes les parties concernées.
Michel Vermaerke
CEO de Febelfin
1. Chiffres à fin mars 2010.
2. Chiffres à fin avril 2010.
3. Entre fin août 2008 et fin février 2010, le total du bilan des banques établies en Belgique a diminué de 19,7%.
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
Febelfin souhaite entamer un dialogue constructif concernant les thèmes suivants,
tout en soulignant qu’il ne s’agit pas là d’une énumération exhaustive :
1. Réglementation et contrôle financiers proportionnels harmonisés
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2. Contribution à l’assainissement des finances publique
P5
a. Contribution des banques
b. Fiscalité et secret bancaire
P5
P7
3. Pensions
P8
4. Trois plates-formes de concertation pour restaurer la confiance
P8
P3I9
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
1. Febelfin plaide pour une réglementation et un contrôle
financiers proportionnels et harmonisés
Le secteur bancaire et financier souhaite une nouvelle
réglementation plus performante et un système financier
plus robuste. Compte tenu de son caractère international
ouvert, le secteur bancaire et financier belge demande
une approche harmonisée au niveau international,
qui s’attache à garantir la position concurrentielle belge et
l’application du principe de proportionnalité. La fonction
charnière des banques et des institutions financières dans
le cadre du soutien de l’économie ne peut toutefois être
vidée de sa substance par la mise en place d’une nouvelle
réglementation.
• Approche harmonisée au niveau international
Le secteur souscrit aux principes de base des différentes
initiatives réglementaires, et notamment aux objectifs
sous-jacents des propositions internationales de Bâle III.
Mais il plaide aussi pour la recherche d’un “level playing
field” et une introduction bien réfléchie des mesures
durant les volets de phasage, de séquençage et de
transition. La Belgique doit dès lors veiller à s’inscrire
dans le contexte international et européen et à éviter les
distorsions inhérentes à l’application de réglementations
nationales (supplémentaires).
• Proportionnalité
La grande diversité, en termes de taille et d’activités,
des acteurs financiers opérant en Belgique est une
caractéristique du paysage financier de notre pays.
Le secteur rappelle dès lors combien il est important de
tenir compte de la spécificité des institutions financières
et gérant des infrastructures de marché, e.a. les nongrandes banques et les acteurs de niche, dans le cadre
de la mise en œuvre de la réglementation.
C’est pourquoi le secteur bancaire et financier plaide
non seulement pour une analyse d’impact cumulatif
détaillée, mais aussi pour une implémentation par
phases de la nouvelle réglementation et du contrôle
amendé. Dans ce contexte, il conviendra d’examiner
scrupuleusement l’introduction progressive de
nombreuses nouvelles règles et obligations complexes,
en tenant compte de leurs coûts et conséquences tant
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pour les institutions financières elles-mêmes que pour
le rôle charnière de celles-ci dans l’économie. Toutes les
institutions financières et gérant des infrastructures de
marché, grandes ou petites, doivent avoir la possibilité
de s’adapter et d’évoluer de manière que la diversité du
paysage bancaire et financier belge ne soit pas mise en
péril dans un cadre européen et international plus large.
En vue d’un redressement financier et économique
durable, Febelfin demande dès lors qu’au moment
d’adopter de nouvelles mesures, le nouveau
Gouvernement s’attache à préserver l’équilibre entre
les priorités sociétales, la réglementation, la supervision
et la dynamique du libre marché, tout en maintenant
un espace pour la croissance économique.
Le surcoût substantiel qu’entraînera la mise en œuvre
de la nouvelle réglementation, notamment Bâle III,
les intérêts qu’un certain nombre de banques paient
pour les garanties d’Etat et les contributions bancaires
nationales limiteront les moyens de fonctionnement
des banques et risquent de nuire à leur capacité d’octroi
de crédit.
Concernant ces moyens de fonctionnement, le secteur
préconise l’introduction en Belgique d’un régime légal
pour les covered bonds, régime qui existe d’ailleurs
déjà dans la quasi-totalité des autres pays de la zone euro.
Ces titres procurent en effet à leurs émetteurs des moyens
de fonctionnement à long terme, soutiennent l’octroi
de crédit à long terme et contribuent à renforcer la
stabilité. Ce sont en outre des instruments sûrs pour
les investisseurs, puisqu’ils ne s’accompagnent pas
d’un transfert du risque.
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
2. Febelfin est disposée à contribuer
à l’assainissement des finances publiques
2.1 Contribution des banques
Tant le FMI et le G20 que l’Union européenne ont inscrit
ces derniers mois le thème de la contribution globale
des banques (“Global Banking Tax”) à leur ordre du
jour. Concrètement, des propositions sont actuellement
formulées concernant un fonds de stabilité financière
(“Financial Stability Fund”) et une taxe sur les opérations
financières (“Financial Activity Tax”). Ce "Financial Stability
Fund" serait financé par des contributions du secteur
financier et aurait un rôle tampon en cas de faillites de
banques, de manière à éviter la déstabilisation du système
financier. La "Financial Activity Tax" serait, quant à elle,
prélevée sur les bénéfices et sur certains aspects de la
rémunération variable au sein du secteur financier.
En Belgique, pour compenser l’augmentation de la garantie
des dépôts jusqu’à 100.000 euros, la Loi-programme de
décembre 2009 a porté les contributions des banques à
ce système de 0,0175 % en 2008 à 0,0485% en 2009, 0,1 %
en 2010 et 0,15% à partir de 2011.
Au travers de cette majoration notable, les pouvoirs
publics belges ont ainsi déjà factuellement imposé fin
2009 une contribution aux banques.
Le secteur comprend les enjeux de l’augmentation de
la contribution au système de garantie des dépôts et a,
ce faisant, déjà fourni une contribution non négligeable
à la stabilisation du système financier; il souhaite toutefois
formuler quelques observations :
• La loi-programme de décembre 2009 impose au secteur
bancaire le quasi-triplement de sa contribution au
système de garantie des dépôts, dont le produit s’en ira
directement alimenter les caisses du Trésor dès 2010
(cf. supra). Ce nouveau produit pour le Trésor a été
estimé par le Gouvernement à 1,130 milliard d’euros
pour la période 2010-2012. La base de calcul comme
le régime de répartition entre institutions redevables
invitent, dans un contexte sectoriel et européen plus
large, au développement d’une solution alternative.
C’est pourquoi le secteur bancaire et financier met
actuellement au point une contre-proposition tenant
compte du principe de proportionnalité, du profil de
risque de l’institution financière qui doit contribuer et
des débats et orientations européens et internationaux
en la matière.
• Le secteur estime, en outre, que cette contribution
substantielle doit être prise en compte dans le cadre
de l’analyse d’impact cumulatif de toutes les mesures
qui lui sont imposées.
Febelfin est d’avis que la contribution supplémentaire
introduite par les pouvoirs publics belge fin 2009, sous
la forme d’une majoration de la contribution des banques
au fonds de garantie des dépôts, doit être intégrée
dans la future contribution globale des banques.
La contribution actuelle, qui avait été décidée en 2009
(dont le produit avait été estimé par le Gouvernement
à 1,130 milliard d’euros pour la période 2010-2012),
constitue dès lors, aux yeux du secteur un produit
fiscal maximal de sa part pour cette période, qui n’inclut
aucune marge pour une quelconque augmentation.
Compte tenu des perspectives internationales, il convient
d’éviter d’autres contributions qui viendraient encore
alourdir la charge des institutions et de mettre au point,
au niveau national également, une alternative équitable
concernant le régime des contributions et de répartition
de celles-ci.
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Febelfin 2010 I Mémorandum politique
2. Febelfin est disposée à contribuer
à l’assainissement des finances publiques
En ce qui concerne la contribution globale des banques,
des accords internationaux sont nécessaires pour
favoriser la mise en place d’un “level playing field”,
jugé indispensable par le secteur. Certains pays, dont
l’Australie, le Canada et le Japon, ont entre-temps toutefois
notifié leur refus de voir adopter une telle contribution.
La réglementation actuellement en vigueur pour la garantie
des dépôts (cf. supra) provoque, aujourd’hui déjà,
des distorsions de concurrence au niveau international
au détriment des institutions établies en Belgique.
Une contribution internationale des banques devrait
présenter les spécificités suivantes :
• La contribution doit avoir le champ d’application
ad hoc : imposer une telle contribution nécessite d’avoir
au préalable répondu judicieusement aux questions
de savoir à qui celle-ci doit s’appliquer et quelle doit
en être la finalité. Doit-elle être mise à charge des seules
institutions financières ou une participation d’autres
acteurs professionnels du système financier est-elle aussi
attendue ? Le principe de proportionnalité devra en outre
bénéficier, dans ce cadre également, d’une attention
suffisante.
• La contribution vise un traitement identique :
dans le cadre de son calcul, il ne faut pas perdre de vue
que les modèles bancaires diffèrent de pays à pays,
d’un continent à l’autre, et des deux côtés de l’Atlantique.
La base de calcul de cette contribution ne peut favoriser
ou léser un modèle au détriment ou au profit d’un autre,
et doit être proportionnellement équivalente, quel que
soit le lieu d’établissement des banques.
• La contribution est efficace : le produit de la contribution
est destiné à permettre de faire face à une nouvelle crise
financière éventuelle. A cet effet, il convient de constituer
un fond distinct. Si les produits sont utilisés pour résorber
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la dette publique, les pouvoirs publics risquent - et les
prévisions vont dans ce sens - de devoir assumer
eux-mêmes (pleinement) une crise financière.
• La contribution est introduite de manière harmonisée :
cette contribution est chevillée à d’autres mesures
de majoration des coûts, notamment dans le domaine
prudentiel. Febelfin souligne l’importance d’une analyse
de l’impact cumulatif e.a. de la contribution globale
des banques et des mesures de Bâle III. Il est en outre
indispensable de mettre en place une stratégie dite
d’entrée bien étudiée, accordant toute l’attention qui
s’impose au calendrier et au phasage de ces mesures,
non seulement en Belgique, mais aussi dans les autres
pays qui introduisent de semblables dispositions.
Enfin, il convient de ne pas perdre de vue non plus
l’impact sur l’économie et le rôle du système bancaire
dans le financement des entreprises et des logements
particuliers, ainsi que dans le fonctionnement efficace
d’un système de paiement moderne.
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
2. Febelfin est disposée à contribuer
à l’assainissement des finances publiques
2.2 Fiscalité et secret bancaire
Febelfin plaide pour le maintien en l’état
de la déduction des intérêts notionnels
Par le passé, notre pays a opté en connaissance de
cause pour la déduction des intérêts notionnels comme
solution alternative à une diminution du taux de
l’impôt des sociétés. Ce choix s’est révélé judicieux, tant
pour les entreprises belges que pour les investisseurs
étrangers. Cette mesure a contribué à la fois à renforcer
les entreprises belges et à améliorer leur résistance en
périodes de crise, tout en augmentant l’attrait de notre
pays pour les investisseurs étrangers.
Febelfin estime qu’une modification du système actuel n’est
pas opportune et prône donc le maintien – sans distinction
entre secteurs - de la déduction des intérêts notionnels dans
la mesure où toute dérogation à ce principe pourrait avoir
un effet contre-productif pour l’économie belge et
le climat d’investissement local. Toucher à la déduction
des intérêts notionnels pour les banques risque de peser
sur la capacité d’octroi de crédits des institutions.
De plus, une suppression irait à l’encontre de la tendance
internationale consistant à favoriser le recours aux fonds
propres en atténuant la discrimination fiscale entre fonds
propres et fonds empruntés. Rappelons une nouvelle fois
que plus de 80 % des banques établies dans notre pays ont
leur centre de décisions en dehors de la Belgique.
Febelfin préconise le maintien du devoir
de discrétion fiscale du banquier à l’égard
des contribuables qui se conforment à leurs
obligations fiscales.
Récemment, la lutte contre la fraude fiscale avait conduit
à envisager une extension des pouvoirs d’enquête et de
contrôle du fisc.
Pour Febelfin, il n’est pas envisageable que cette initiative
aboutisse à la suppression totale du devoir de discrétion
fiscale du banquier. Cette discrétion doit continuer
de jouer pleinement à l’égard des contribuables qui
remplissent correctement leurs obligations fiscales.
S’agissant des règles régissant l’accès aux données
bancaires, Febelfin prône l’instauration d’un cadre clair
et de solutions pertinentes et mûrement étudiées,
garantissant un équilibre entre protection de la vie
privée et lutte efficace contre la fraude fiscale.
Conformément aux dispositions de la Directive
européenne sur l’épargne, la Belgique s’est d’ailleurs
alignée sur les mesures en vigueur dans d’autres pays
d’Europe et a introduit un certain nombre de modifications
importantes. Elle a ainsi instauré, le 1er janvier 2010,
le système d’échange automatique d’informations à
la place de celui de la retenue à la source.
Sur le plan international, la Belgique a en outre adapté
sa politique de coopération internationale dans le
domaine fiscal à la suite du sommet du G20 d’avril 2009,
qui s’est concrétisé, dans le cadre de l’intensification de
la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux, par
la conclusion de conventions bilatérales entre différents
pays en matière d’échange d’informations fiscales à la
demande. La Belgique a conclu une série de nouvelles
conventions préventives de la double imposition et de
nombreux protocoles adaptant les conventions de ce type
conclues précédemment.
Le secteur financier continue également de plaider pour
une concertation approfondie et préalable avec tous les
intéressés. C’est le seul gage d’une réglementation claire
et d’une sécurité juridique pour tous.
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Febelfin 2010 I Mémorandum politique
3. Pensions
La problématique du vieillissement de la population nous
pousse à approfondir notre réflexion sur la constitution
des pensions.
Selon les statistiques comparatives sur la constitution
de pensions et les réserves en la matière, la Belgique
ne se positionne pas idéalement à l’échelon européen.
C’est pourquoi BEAMA, fédération professionnelle des
gestionnaires de portefeuille et l’une des associations
constitutives de Febelfin, a mis l’accent sur l’importance
des efforts combinés concernant les trois piliers de
pensions4 plutôt que de se concentrer sur le débat
de savoir quel pilier soutenir en priorité.
Des institutions internationales comme la Commission
européenne, l’OCDE et le FMI ont plaidé pour et
formulé des recommandations concrètes en faveur du
développement du troisième pilier des pensions qui
constitue à leurs yeux un élément indispensable et
fondamental de l’approche en matière de placements
à long terme du citoyen.
Febelfin et BEAMA soutiennent les propositions de
divers groupements d’intérêts (notamment la FEB)
visant à promouvoir le développement d’une pension
complémentaire par le biais tant du deuxième que
du troisième pilier.
4. Trois plates-formes de concertation
pour restaurer la confiance
Le secteur financier est indissociable de la société. Afin de
restaurer la confiance mise à mal par la crise financière, le
secteur a pris une initiative unique à l’échelon européen. Il
a constitué trois plates-formes de concertation afin de
favoriser le dialogue avec le consommateur, l’entrepreneur
et le citoyen et de s’informer de leurs besoins et attentes à
l’égard du secteur.
P8I9
leur perception concernant l’octroi de crédit et
les conditions qui y sont liées. Cette plate-forme prend
en outre des initiatives en vue d’améliorer l’aptitude
financière des entreprises et de les informer des initiatives
existant en matière d’aide des pouvoirs publics. Et pour
terminer, elle conscientise les banquiers sur les efforts
à fournir et leur responsabilité dans le cadre de l’octroi
de crédit.
La première plate-forme, la plate-forme Consommateurs,
réunit le secteur financier et les consommateurs
représentés par un large éventail d’organisations. La plateforme chapeaute également les initiatives que prennent le
secteur et ses membres pour améliorer la connaissance et
l’aptitude financières du consommateur.
Enfin, la Plate-forme sociétale ONG constitue un lieu
de rencontre pour le secteur financier et les représentants
d’une large société civile représentée par les ONG. Elle
se consacre à des thèmes tels que la durabilité, l’éthique
bancaire, l’inclusion financière et une fiscalité équitable.
La plate-forme Financement des entreprises suit de près
les évolutions de l’octroi de crédit aux entreprises et prend
le pouls de ces dernières pour s’informer notamment de
Febelfin confirme son engagement de faire régulièrement
rapport aux organes politiques compétents sur l’évolution
de ces initiatives.
4. Les trois piliers des pensions couvrent la pension légale (premier pilier), le plan de pension via l’employeur,
comme les assurances-groupe et les fonds de pension d’entreprise (deuxième pilier) et l’épargne-pension via les fonds
d’épargne-pension ou les assurances d’épargne-pension (troisième pilier).
Febelfin 2010 I Mémorandum politique
Conclusion
Le secteur adhère tant au niveau national qu’international à la philosophie des différentes initiatives appelées à améliorer
la robustesse du système financier et à le renforcer de l’intérieur. Dans ce processus de transformation du secteur bancaire
et financier, Febelfin continue de se positionner comme un partenaire constructif dans la recherche d’un équilibre entre
un système financier plus sûr et plus stable, et l’objectif de croissance, de développement et d’innovation économiques
dans un contexte international.
Dans ce cadre, le secteur reste ouvert, concernant la recherche de solutions durables posées et équilibrées, au dialogue
avec toutes les parties concernées, tant au niveau national qu’international.
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2010
Mémorandum
politique
Politiek memorandum
van de financiële sector voor
de nieuwe federale regering
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Éditeur responsable: Michel Vermaerke
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