Les HEchos #8 - Hopital Européen Marseille

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MARSEILLE L’humain au cœur de nos soins
les HEchos
Le magazine du personnel de l’Hôpital Européen
C5
#8
CHIRURGIE
AMBULATO
IRE
H2U2
FÉVRIER 2017
H4
Bonne
année
2017 !
C6
H3U1
MÉD
DU T
H4U4
H4U3
ÉQUIPE ENTRETIE
& ACCUEIL
SERVICE ENDOSCOPIES
N
PHARMAC
H5
Sommaire
INFOS
INFOS JURIDIQUE
P. 03
INFOS PRATIQUES
ZOOM SUR...
P. 14
LE SERVICE
DE PRÉ ADMISSION
NEWS
DONNÉES D’ACTIVITÉ
Retours sur la satisfaction (E-satis)
de l’année 2016
ASSURANCE QUALITÉ
P. 11 > 13
RETOUR SUR...
LE CLUSTER QVT
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
P. 15
P. 16 > 17
RETOUR SUR LA VISITE DE LA SHAM
➜ Fraude à la carte bancaire
sur internet : une galère ?
Pas de panique !
➜ Peut-on partager
un secret ?
LES NEWS DU CE
LE HANDICAP AU TRAVAIL, CE N’EST
PAS CE QU’ON CROIT...
RETOUR SUR LES 80 ANS DE LA FEHAP
P. 4 > 10
LES VŒUX DE L’AUMÔNERIE
ACTUS
P. 18 > 19
Les vœux
des équipes
de l’Hôpital
Européen !
p. 19
LA CRUQPC DEVIENT LA CDU !
HOMMAGE À BERNADETTE GUILLOT
“C’EST LA FÊTE DANS LEURS ASSIETTES !”
LA GALETTE DES ROIS D’HE
Le mot de la fin
DOSSIER EXCLUSIF
VIS MA VIE À HE LA NUIT
La parole est au personnel de nuit !
P. 20
“À tous et à toutes, à chacun d’entre
vous et à vos familles, je souhaite
adresser tous mes vœux de santé
et de prospérité en cette nouvelle
année 2017.”
Les HEchos : 6 rue Désirée Clary – 13003 Marseille.
Directeur de publication : Nadine BALAGUER I Maquette : Clotilde PEYRONEL I Impression : Radigraph I Comité de rédaction : Marine Alleaume, Emilie B., Nadine BALAGUER, Sandrine BOURTOIRE, Roxane BROUSSE, Philippe COHEN, Jean-Luc
DALMAS, Margaux GARREAU, Muriel MATHIEU, Chérifa NIMAL, Guy ORZONI, Christine PAGES, Solange QUOY I Avec la participation de : Le CE, Fabien LEBRIS, Cadres et surveillants de nuit, Ghislaine KEUSSEIAN
2
INFOS
Données d’activité
RETOURS SUR LA SATISFACTION (E-SATIS) DE L’ANNÉE 2016
Score par indicateur (2016)
Rappel
Dispositif national de mesure de
la satisfaction des patients hospitalisés plus de 48 heures en MCO,
piloté par la HAS
➜ Les modalités : recueil par l’établissement des mails des patients
hospitalisés, extraction des patients éligibles, envoi des fichiers
e-mails d’une manière régulière
sur la plate-forme ATIH.
➜ Le patient reçoit par courriel
deux semaines après sa sortie,
un lien vers un questionnaire de
satisfaction sécurisé à partir
duquel il peut donner, en répondant à 53 questions, son avis sur
l’accueil, sa prise en charge, sa
chambre et ses repas, l’organisation de sa sortie.
INDICATEUR
SCORE HE
Hôpital
Européen
MARSEILLE
(284 questionnaires
exploitables)
77.84%
72,7%
SATISFACTION DE L’ACCUEIL
78.31%
72.7%
SATISFACTION DE LA PRISE
EN CHARGE
83.09%
80.7%
SATISFACTION
DE LA CHAMBRE
ET DES REPAS
76.98%
66.7%
SATISFACTION
DE L’ORGANISATION
DE LA SORTIE
67.63%
62.6%
SATISFACTION GLOBALE
Les résultats de la campagne nationale 2016 de mesure de la satisfaction des patients
hospitalisés sont disponibles sur le site Scope Santé (www.scopesante.fr) sous la forme
d’un score de satisfaction globale pour chaque établissement.
Position de l’établissement dans la répartition nationale
des hôpitaux et cliniques
Hôpital
Les établissements en classe A
ont obtenu un score de satisfaction
globale ajusté supérieur ou égal
à 77.30%.
Européen
MARSEILLE
11%
24%
Pourcentage
de l’ensemble
des établissements
par résultat
SCORE
NATIONAL
Les établissements en classe B
ont obtenu un score de satisfaction
globale ajusté inférieur à 77.30%
et supérieur ou égal à 74%.
24%
Les établissements en classe C
ont obtenu un score de satisfaction
globale ajusté inférieur à 74%
et supérieur ou égal à 70.70%.
Les axes d’amélioration
Comme de nombreux autres établissements, nous devons faire un effort
sur l’organisation de la sortie, étape
du parcours qui obtient un résultat à
améliorer.
En cause, l’insuffisance ou le défaut d’information concernant :
➜ La reprise d’activités à la sortie,
➜ Les signes ou les complications devant amener les patients à recontacter
un professionnel ou l’établissement,
➜ D’une manière générale, l’organisation de la sortie (annonce de la date
de sortie, destination à la sortie…).
Les établissements en classe D
ont obtenu un score de satisfaction
globale ajusté inférieur à 70.70%.
41%
N. BALAGUER
3
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
DOSSIER EXCLUSIF
Vis ma vie à HE la nuit
Pour ce nouveau dossier exclusif,
la rédaction des HEchos a décidé
de mettre à l’honneur les équipes
de nuit qui travaillent quotidiennement
au service des patients.
Partons ensemble
à leur découverte...
Les mots du DSI
Fabien LE BRIS
Promenons-nous dans le hall principal de
notre Hôpital Européen à la nuit tombée
et l’étrange sensation que tout s’est figé
avec le départ des équipes de jour, vous
envahit.
Le fourmillement des patients dans les secteurs de consultations, la ronde incessante des visiteurs, la présence des
professionnels... Tout s’estompe, pour laisser place à un calme relatif.
Au cours de ma carrière, j’ai eu maintes fois l’occasion d’exercer mon métier la nuit sur des périodes choisies ou imposées et pour des cycles plus
ou moins longs. Ces multiples expériences m’ont permis d’appréhender
les conditions d’exercice de la profession, très différentes de celles des
collègues travaillant le jour. Le rythme de travail de nuit nous rappelle
rapidement que le corps humain est programmé pour dormir la nuit et
se mobiliser le jour.
Et nous découvrons très rapidement que nous n’avons pas tous, la capacité de supporter et de tenir notre activité dans ce créneau horaire.
4
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Ce sont là bien souvent, des évidences, mais il peut être utile de rappeler
quelquefois que travailler la nuit implique quelques sacrifices qu’il faut
admettre et reconnaître pour mieux les intégrer dans notre vie. La lutte
contre le sommeil qui nous gagne, passé une heure certaine, nécessite
de bien se connaître et de cerner ses limites physiques et intellectuelles.
Le grand problème de la nuit est la vie décalée. On sort moins que les
autres, car notre vie se passe la nuit et il se peut que des liens sociaux
soient difficiles à mettre en place. On perd des amis, la vie de couple peut
également en pâtir et il est plus difficile de s’engager dans des activités
ludiques, sportives ou culturelles...
Pour celui qui n’a jamais exercé de nuit, la pénibilité du travail nocturne
est occultée, ce qui peut engendrer de perpétuels conflits équipe de jour
/ équipe de nuit. L’effectif est souvent plus restreint pour une charge de
travail qui reste lourde, surtout en début de soirée. Le rôle propre ne peut
trouver sa place qu’entre deux prescriptions médicales.
Nos personnels de nuit excellent dans des exercices de style tels que :
➜ Faire preuve de compétences, de capacités d’organisation et avoir la
capacité de prendre les mesures qui s’imposent sans excès et sans
perte de temps,
➜ Faire appel au médecin de garde à bon escient ou prendre l’avis d’un
collègue...
Et pourtant, dans ce tumulte, il s’agit bien de mettre en place des
stratégies pour :
➜ Accomplir son travail auprès du patient à la lumière artificielle, ou dans
la pénombre,
➜ Effectuer le travail dans le silence, afin de permettre aux patients de
dormir : les conversations se font à voix basse, les chaussures sont
légères et silencieuses, les gestes sont réfléchis pour ne pas augmenter les décibels. Tous les actes apparemment anodins tels que rangements ou déplacements, se réalisent dans un silence de cathédrale
pour éviter l’amplification des sons dans le calme de la nuit. Tous les
bruits tels que le téléphone et les sonnettes deviennent agressifs pour
le soignant et incarnent l’ennemi du sommeil des patients.
Ce mode de fonctionnement fait passer le personnel de nuit pour
une population à part avec un mode de fonctionnement différent.
Mais concrètement, équipes de jour et équipes de nuit ont le même
objectif : l’humain au cœur de nos soins.
À suivre
Les motivations pour le travail de nuit sont variables et bien souvent le choix se fonde sur les critères suivants :
➜ Des obligations familiales (garde d’enfants, conjoint non disponible…),
➜ Une amélioration du salaire avec l’obtention des primes de nuit,
➜ Une ambiance de travail plus conviviale, plus solidaire, du fait du
moins grand nombre de soignants présents la nuit,
➜ Une plus grande autonomie dans l’organisation du travail en dehors
des soins relevant d’une prescription médicale et d’une planification
répartie sur la journée,
➜ Une responsabilité plus importante quant aux décisions concernant
un patient en rapport avec une accessibilité plus difficile au médecin,
➜ Une plus grande disponibilité pour la relation avec le patient.
L’organisation générale
du travail de nuit !
La parole est aux équipes !
5
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Organisation générale
du travail de nuit
expliquée par
Didier MULLER,
Cadre IDE de nuit
17h30
Arrivée du cadre de nuit :
relève avec le DSI et le DRH.
18h30
Arrivée de l’infirmière coordinatrice.
18h30
19h15
Le cadre et l’infirmière coordinatrice
gèrent : le placement du personnel de
soin dans les différents services, les absences, les renforts, les évènements surprises. Il est important de ne pas mettre
en danger les services, ni de surévaluer
les besoins en personnel.
19h00
19h30
Relève des équipes de jour par les
équipes de nuit : passage du service
(aspect logistique) et de chaque patient
car les équipes de nuit travaillent en sectorisation partielle (les équipes ont un
secteur défini mais elles peuvent être
amenées à aller aider des collègues sur
un autre secteur du service).
19h30
21h00
Mise en place du premier tour par les
IDE (sauf urgences) : étude et préparation des prescriptions. Les AS répondent
aux appels des patients et commencent
les soins (si possible).
21h00
00h00
Début du premier tour.
00h00
04h30
Transmissions (notes dans le dossier
patient de tout ce qui se passe) et mise
en place du second tour.
04h30
06h45
Début du second tour.
06h45
07h00
07h00
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La parole est aux équipes !
Interview
Flavien VIRGILE,
Cadre IDE de nuit
Bonsoir Flavien, pouvez-vous vous présenter ?
Avant l’ouverture de L’Hôpital Européen, j’étais IDE de nuit en Réanimation
à l’Hôpital Ambroise Paré. Je suis passé coordinateur de soins durant l’été
2014, puis cadre IDE de nuit en février 2016.
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi en service de
Réanimation, puis en tant que cadre de nuit ?
Travailler de nuit me permet d’être autonome et c’est cet aspect qui
m’attire. J’ai choisi le service de Réanimation pour la technique qui est
riche, mais aussi pour le côté humain. L’hôpital m’a offert l’opportunité
de devenir infirmier coordinateur, et je l’ai accepté car c’était pour moi
l’occasion de faire autre chose, de découvrir un nouveau métier. C’est
pour les mêmes raisons qu’ensuite j’ai accepté de devenir cadre IDE de
nuit.
Selon vous, quelles sont les spécificités des soins de nuit ?
➜ Les soins doivent se faire en silence, et avec peu de lumière pour
respecter le sommeil des patients,
➜ Le temps de travail est compressé car après minuit les patients veulent
dormir. Le personnel, qui est réduit la nuit, doit donc effectuer ses
tâches dans un temps plus réduit que la journée,
➜ Les équipes doivent gérer les aggravations et les décès avec une
présence médicale réduite.
Notre rôle, en tant que cadre IDE ou surveillant coordinateur, sera donc
d’être présent pour eux, et de les aider.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE / AS de nuit ?
➜ Être d’humeur égale et savoir maîtriser ses émotions,
➜ Rester motivé sur le long terme,
➜ Être autonome et savoir s’organiser.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Je ressens un impact physiologique réel car je vis à l’envers de mon
organisme. Concernant ma vie personnelle, mon épouse travaille
également de nuit et nous avons les mêmes roulements, ce qui est un
avantage considérable. Nous avons donc du temps la journée pour faire
des activités ensemble, prendre des rendez-vous, avoir une vie de famille,
etc…
Interview
Marie Noelle VERGES,
Cadre IDE de nuit
Relève des équipes de nuit par les
équipes de jour.
Arrivée de toutes les livraisons de l’hôpital (pharmacie, economat, etc…).
Bonsoir Marie Noelle, pouvez-vous vous présenter ?
J’ai commencé ma carrière en tant qu’AS de jour pendant 15 ans. Ensuite,
j’ai été IDE de jour pendant 20 ans. En 2001, j’ai obtenu mon diplôme des
cadres IDE et pendant 5 ans j’ai enseigné dans une école de préparation au
métier d’IDE. Par la suite, j’ai été responsable d’un service de Gérontologie
au sein de l’Assistance Publique. Enfin, je suis arrivée à L’Hôpital Européen
en 2014 au poste que j’occupe actuellement.
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ?
Quand je suis arrivée, travailler de nuit n’était pas vraiment un choix. J’ai
saisi une opportunité que m’offrait L’Hôpital Européen. Aujourd’hui, je
n’arriverai plus à travailler de jour ! J’ai développé une autonomie que je
ne pourrais pas avoir la journée. La nuit, la hiérarchie n’est pas présente,
nous devons donc prendre des décisions que nous ne prendrions pas la
journée.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Mon travail de nuit me permet de gagner en qualité de vie puisque je
peux passer du temps avec ma famille. J’ai aussi fait des économies de
nounou ! Par contre, il y a des inconvénients : je ne suis pas à la maison
tous les soirs, ma vie sociale est plus compliquée à organiser, et il est
difficile de reprendre un rythme « normal » les jours de récupération.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE / AS de nuit ?
➜ Etre disponible,
➜ Etre discret,
➜ Etre à l’écoute des patients (souvent angoissés et stressés), de ses
collègues,
➜ Prendre soin des équipes pour qu’ils puissent apporter des soins de
qualité,
➜ Avoir un savoir-faire (technique) et un savoir-être car la nuit tout est
amplifié.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Je suis grand-mère, je peux donc m’occuper de mes petits-enfants
pleinement surtout lorsque nous sommes en période de vacances
scolaire ! Je peux également pratiquer des activités la journée comme le
sport par exemple.
Interview
Marianne KRENC,
Surveillante coordinatrice de nuit
Interview
Bonsoir Marianne, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis surveillante coordinatrice de nuit depuis février 2016. J’ai
commencé à exercer de nuit en 1998 à l’Hôpital Ambroise Paré en tant
qu’IDE au service de Réanimation. Depuis, je n’ai plus jamais travaillé de
jour !
Pourquoi avez-vous choisi de travailler la nuit ? Et pourquoi en
Réanimation lorsque vous n’étiez pas encore IDE coordinatrice ?
Travailler de nuit est un réel choix. Je voulais avoir un rythme de vie
proche de celui de mon conjoint, et pouvoir m’occuper de nos filles la
journée et les jours de récupération.
Comme Flavien, le service de Réanimation est un service qui me
passionne par son aspect technique et humain très fort tant avec les
patients qu’avec l’équipe. En contrepartie, il y a un vrai travail à faire sur
soi par rapport à la mort car nous perdons beaucoup de patients dans ce
service ce qui est très difficile à vivre.
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ?
Lorsque j’arrive à 18h30, je dois répondre aux besoins des différents
services de l’hôpital. Je peux également être amenée à effectuer un
encadrement au niveau des soins, ou encore à prodiguer des formations.
En tant qu’infirmière coordinatrice, je suis plus souvent sur le terrain, au
contact des soignants, et moins sur la partie administrative qui est plutôt
réservée aux cadres.
Comment les équipes de nuit s’organisent - elles avec la pharmacie ?
La pharmacie a mis en place un système d’astreinte. Lorsque les équipes
ont besoin d’un produit, elles font appel au pharmacien de garde.
Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ?
La nuit, l’organisation du travail est très aléatoire puisqu’il n’y a pas de
planning des tours. Les équipes font face à des cas particuliers en
permanence, et doivent être prêtes à gérer des imprévus seules puisqu’il
n’y a pas de médecins dans la structure (hormis aux urgences, en
réanimation et à l’USIC).
Christophe DEMAREZ,
Agent logistique
Bonsoir Christophe, pouvez-vous vous présenter ?
J’ai commencé à travailler en tant qu’agent logistique à l’Hôpital Ambroise
Paré un mois avant l’ouverture de L’Hôpital Européen. Auparavant,
je travaillais dans le secteur de la restauration, secteur où l’on n’a pas
d’horaire, et où la pression est très forte. J’ai changé de profession afin
d’avoir un meilleur confort de vie.
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ?
Le soir j’arrive à 18h. Nous livrons, jusqu’à 19h30, les chariots repas aux
ménagères des différents services. Un peu plus tard, nous faisons la même
chose pour les collations du personnel. Vers 20h30, nous ramassons les
chariots repas, les DAOM, les DASRI, et le matériel du bloc afin que la
stérilisation puisse le préparer pendant la nuit pour les interventions
du lendemain. A la fin de notre service nous nettoyons et rangeons les
locaux pour nos collègues qui arrivent le lendemain à 6h30 et 7h.
Et concernant la gestion des déchets ?
Comme je vous l’ai dit, une partie de notre travail consiste au ramassage
des DAOM et les DASRI. Nous mettons ensuite les déchets dans des
containers qui se trouvent au quai logistique et c’est Veolia qui les
récupère dans la nuit (20h30 environ pour les DAOM, et 5h du matin
environ pour les DASRI). Ils sont totalement autonomes puisqu’ils ont
accès au local où se situent les containers.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être agent logistique
de soir ?
➜ Etre autonome car les chefs ne sont plus là, même s’ils sont toujours
joignables par téléphone,
➜ Etre réactif et savoir s’adapter aux différentes situations.
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SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Interview
Interview
Fabrice POZZO-FABRE,
Standardiste, agent d’accueil aux Urgences
et chargé du transport de sang
Bonsoir Fabrice, pouvez-vous vous présenter ?
Je travaille de nuit depuis 1991. J’ai longtemps travaillé à l’Hôpital
Paul Desbief où j’ai occupé plusieurs postes différents. Aujourd’hui, je
m’occupe la nuit du standard, de l’accueil des patients au service des
Urgences entre 22h et 5h, et des livraisons de sang dans les services qui
en ont besoin.
Laurine LELONG,
IDE de nuit au
service d’Urologie
Sebastien
LAIGRET,
IDE de nuit au
service d’Urologie
Christian ILEBO,
Vacataire AS de
nuit au service
d’Urologie
Bonsoir Laurine, Sébastien et Christian, pouvez-vous vous présenter ?
Laurine : Je suis IDE depuis 2015, j’ai d’abord travaillé quelques semaines
dans le service des Urgences de nuit avant d’arriver ici dans le service
d’Urologie.
Sébastien : Mon parcours est assez atypique ! J’ai d’abord été surveillant
dans un lycée professionnel pendant 6 ans. C’est en discutant avec l’IDE
scolaire que j’ai eu un déclic et que j’ai eu envie de me reconvertir. Et
aujourd’hui me voilà en tant qu’IDE de nuit dans le service d’Urologie !
Christian : Cela fait deux ans que je travaille à L’Hôpital Européen. J’ai
commencé par exercer de jour, et cela fait bientôt un an que je travaille
de nuit.
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ?
Notre organisation dépend du nombre de patients que nous avons dans
le service. Nous essayons toujours de finir notre premier tour le plus vite
possible afin de ne pas déranger les patients qui veulent dormir et se
reposer. Le second tour commence entre 4h et 4h30 le matin. Entre les
deux tours nous effectuons des transmissions écrites. La relève se fait
ente 6h45 et 7h15.
Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ?
Dès que la nuit arrive nous devons gérer le stress, la solitude et les
angoisses de nos patients. Par exemple, certains demandent des
médicaments mais nous ne pouvons pas toujours leur donner s’ils n’ont
pas été prescrits par les médecins, ce qui créé des incompréhensions de
leur part et augmente leurs angoisses. Nous devons donc gérer toutes
ces émotions et les rassurer.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE de nuit ?
➜ Adaptation,
➜ Autonomie car nous sommes seuls, les médecins ne sont plus là,
➜ Résistance (physique principalement),
➜ Organisation et débrouillardise.
Et pour être AS de nuit ?
➜ Aimer travailler de nuit,
➜ Avoir de la patience.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Christian : Pour moi c’est un mode de vie facilitateur puisque je dors très
peu ! Je peux donc profiter pleinement de mes journées.
Sébastien : Mon rythme de vie est quand même assez fatiguant, on
est complétement décalé avec la majorité des gens. Cependant je m’y
retrouve parfaitement, car pouvoir m’occuper de ma femme et de ma fille
est un avantage considérable !
Laurine : Mon conjoint travaille également de nuit, nous avons donc le
même rythme de vie. Par contre c’est vrai que les jours de récupération
sont assez difficiles car nous devons nous recaler sur des horaires
« normaux », pour ensuite reprendre sur les nuits. C’est un vrai rythme à
prendre.
8
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ?
C’est génétique ! De nombreux membres de ma famille travaillent
de nuit ! Plus sérieusement, je dirais que la nuit c’est plus « tranquille »
même si la charge de travail est conséquente. C’est une autre ambiance,
comparé à la journée.
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ?
Je prends mon service à 20h la semaine et à 19h le week-end. Du début
de mon service jusqu’à 22h, j’apporte le sang dans les différents services
tout en gérant le standard avec mon DECT, ce qui peut être plus ou moins
mouvementé en fonction des nuits. Ensuite à 22h, je bascule au service
des Urgences où je gère l’enregistrement des patients qui arrivent. Ce
qui est compliqué dans cette tâche, est que ces patients peuvent faire
preuve d’agressivité. Je suis aidé par l’agent de sûreté pour faire diminuer
les tensions.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour exercer votre travail
de nuit ?
La première des choses, selon moi, c’est qu’il faut aimer travailler de nuit.
Il faut également être prêt à travailler en équipe, notamment avec les
cadres et surveillants de nuit. Aux urgences, il faut aussi savoir garder son
calme et gérer les patients / accompagnants « difficiles ».
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Mon épouse a calé son rythme de vie sur le mien et nous n’avons pas
d’enfants, ce qui est beaucoup plus simple. Nous avons trouvé un équilibre
qui nous permet de gagner en qualité de vie. C’est une organisation qui
me convient totalement.
Interview
Nacira KORICHI,
ASH de nuit au service des Urgences
Bonsoir Nacira, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis ASH depuis 8 ans. Auparavant, je faisais partie de l’équipe de nuit
du Bloc opératoire à l’Hôpital Paul Desbief, avant de basculer au service
des Urgence en 2013.
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi dans ce
service ?
Je préfère travailler de nuit car il y a moins de monde que ce soit au
niveau des patients, des familles ou du personnel. La charge de travail est
énorme, mais ce n’est pas la même ambiance que la journée. J’ai accepté
de quitter le Bloc pour aller aux Urgences car j’avais envie de changer,
d’apprendre de nouvelles choses. Mon prochain objectif sera d’intégrer
le service de Réanimation…
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit dans le service ?
Le soir j’arrive à 19h30, aucune relève n’est faite ce qui n’est pas facilitant
car je ne sais pas ce qui a été fait ou non. Je prépare mon chariot et je
nettoie les boxes au fur et à mesure qu’ils se libèrent. Je dois être rapide
car les arrivées des nouveaux patients sont imprévisibles dans ce service.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être ASH de nuit ?
➜ Etre vaillant,
➜ Avoir du caractère pour pouvoir faire face aux patients compliqués,
➜ Faire très attention à l’hygiène,
➜ Savoir travailler en équipe et s’entre-aider car nous sommes en
nombre réduit.
Interview
Morgane FACOMPRE
et Florien BONIFAY,
Techniciens de laboratoire
de nuit chez ALPHABIO
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Le principal atout du travail de nuit est que j’ai la journée pour moi.
Interview
Océane TANCHAUD,
Infirmière d’Accueil et d’Orientation
(IAO) de nuit au service des Urgences
Bonsoir Océane, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis IDE depuis 2012 et j’ai intégré L’Hôpital Européen il y a deux ans au
service des Urgences. Cela fait maintenant un an que je travaille de nuit.
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi dans ce
service ?
J’ai choisi de travailler de nuit car j’ai un enfant et être libre la journée
me permet de m’occuper de lui sans avoir de problème de garde. J’aime
travailler aux Urgences car il y a beaucoup de diversité, on ne peut pas se
poser et on touche vraiment à toutes les spécialités.
Quelle est l’organisation des soins la nuit dans le service ?
J’arrive à 19h et nous effectuons la relève jusqu’à 19h30. Le travail est le
même que la journée je dirais, il y a cependant un médecin de moins. La
relève de l’équipe de jour s’effectue à 6h50 et je pars quand cette dernière
est terminée.
Selon vous, quelles sont les spécificités des soins de nuit ?
Les soins sont les mêmes selon moi, c’est la population que nous
rencontrons qui est différente. La nuit, nous accueillons beaucoup de
gens seuls et angoissés, des SDF, des personnes sous l’emprise d’alcool,
des patients blessés par armes blanches…
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IAO de nuit ?
Principalement : aimer le contact avec les autres. Il y a moins de passage
la nuit que la journée, nous avons donc plus le temps pour discuter avec
les patients, pour comprendre ce qu’ils ont, les rassurer, etc… Nous avons
également plus de contacts avec les services car la nuit il n’y a pas de
brancardiers et nous nous organisons avec eux pour l’acheminement des
patients.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Il est difficile d’avoir une vie sociale puisque nous vivons en décalé par
rapport à la majorité des gens. L’hygiène de vie est compliquée aussi,
surtout au niveau des repas. Je grignote beaucoup et ne mange qu’un
seul vrai repas dans la journée ce qui n’est pas très bon pour l’organisme.
Par contre, nous pouvons pleinement profiter de nos journées pour
avoir des activités, et nous avons les semaines « pizza » (semaine de
récupération) !
Bonsoir Morgane et Florian, pouvez-vous vous présenter ?
Morgane : Je travaille pour Alphabio depuis 2003. Cela fait 11 ans
maintenant que j’exerce ma profession de technicienne de laboratoire
de nuit.
Florian : Cela fait 4 / 5 ans que je travaille en laboratoire. Avant d’arriver
chez Alphabio j’étais dans un laboratoire où je ne m’occupais que des
prélèvements. J’ai quitté cette structure pour venir ici car j’avais envie
de progresser, d’apprendre plus de choses, de toucher aux machines, et
surtout j’avais envie de travailler de nuit !
Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ?
Morgane : A l’époque, j’avais des soucis pour faire garder mon enfant la
journée lors des vacances scolaires, ou des jours de fermeture de l’école.
C’est la raison qui m’a poussé à exercer de nuit. Maintenant ce qui me
pousse à continuer c’est l’autonomie que l’on a. Nous sommes seuls, nous
devons apprendre à gérer les problèmes, à être réactif, et à répondre aux
demandes de façon intelligente.
Florian : Je suis quelqu’un qui vit la nuit, ce rythme correspond donc tout
à fait à mon mode de vie. Et comme Morgane, j’aime l’autonomie et la
liberté d’organisation que nous avons.
Comment s’organise votre travail en collaboration avec L’Hôpital
Européen ?
Nous arrivons à 19h20 pour effectuer la relève avec l’équipe de jour. Cette
dernière nous fait le point sur toutes les analyses en cours que nous
devons terminer pendant la nuit. Notre deuxième mission de nuit sera
de répondre aux demandes d’analyses qui émanent principalement des
services des Urgences, de Réanimation et de l’USIC (via pneumatique).
Nous transmettons les résultats au service concerné par informatique via
un logiciel qui s’appelle Hprime.
Il faut savoir, que nous travaillons également en collaboration avec
l’Institut Paoli-Calmettes. Un coursier se déplace entre 20h et 2h du
matin pour nous apporter les prélèvements. Au-delà de ce créneau,
les demandes d’analyse se font par téléphone. Comme pour l’Hôpital
Européen, les résultats sont transmis sur Hprime.
Afin de mener à bien toutes ces analyses urgentes, nous possédons
deux exemplaires de chaque machine. Ceci nous permet de pallier à
d’éventuelle panne.
La relève de l’équipe de jour se fait à 7h environ. Avant leur arrivée, nous
leur préparons tous les plateaux, le matériel, etc… dont ils auront besoin
pour commencer la journée, et nous les informons sur ce qui s’est passé
pendant la nuit.
Finalement, la nuit, nous effectuons les mêmes tâches que la journée
sauf que le volume n’est pas le même puisque nous ne traitons que les
urgences.
Quel est votre lien avec les équipes soignantes de nuit ?
Malheureusement, il est très rare que nous ayons des contacts avec les
équipes. Cependant, nous pensons qu’il est très important de garder un
lien avec les soignants et les médecins, et nous faisons tout pour ! Nous
sommes une équipe, nous travaillons ensemble même si nous ne faisons
pas tous les mêmes choses.
9
SOINS DOSSIER EXCLUSIF
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être technicien de
laboratoire de nuit ?
➜ Aimer travailler de nuit,
➜ Etre autonome,
➜ Avoir des connaissances au-delà de nos compétences.
Nous ressentons une réelle fatigue biologique. C’est pour cela que le
travail de nuit est surveillé de près par les services de Médecine du Travail,
et que la loi reconnaît la pénibilité du travail de nuit. Pour finir, l’hygiène
de vie est primordiale et il est indispensable d’essayer de conserver des
rythmes biologiques normaux tout en inversant le rythme du sommeil.
Il est également important de ne pas accumuler de dette de sommeil. Il
peut être difficile de dormir la journée après notre nuit de travail car la
majorité des gens sont actifs à ce moment-là et peuvent être bruyants.
Interview
Interview
Jean Christophe SURET
et Jean Baptiste MOREAU,
IDE USIC de nuit
Jordano CESCON ,
Chef de service sécurité incendie
Comment s’organise le travail de l’équipe sûreté / sécurité la nuit ?
Les équipes de sûreté et de sécurité incendie, fonctionnent sur des
vacations de 12h (19h - 7h).
Bonsoir Jean Christophe et Jean Baptiste, pouvez-vous vous présenter ?
Jean Christophe : Je suis IDE depuis 2009. J’ai commencé à travailler à
la Clinique Bouchard dans différents services avant d’arriver à l’Hôpital
Européen en 2013 en USIC. C’est en arrivant ici que j’ai commencé à
travailler de nuit.
Jean Baptiste : Je suis IDE depuis 2006, et comme Jean Christophe, je
travaillais auparavant à la Clinique Bouchard. C’est en 2014 que j’ai intégré
l’équipe de nuit de l’USIC.
Pourquoi avez-vous choisi de travailler la nuit ? Et pourquoi en USIC ?
Après 8 ans et 10 ans d’expérience professionnelle, nous sommes arrivés
à un virage dans nos carrières respectives. Après avoir exercé de jour dans
de nombreux services, nous avons décidé de travailler de nuit afin d’avoir
plus de temps à consacrer à nos patients. En effet, loin de l’effervescence
de la journée, nous pouvons prendre plus de temps pour ré-expliquer les
procédures, les pathologies, etc… aux patients. Nous pouvons aussi tout
simplement prendre le temps de discuter avec eux, de s’intéresser à eux.
Outre l’intérêt pour la pathologie cardiaque et les soins d’urgences, nous
apprécions particulièrement la proximité avec les cardiologues présents
avec nous la nuit. Nous pouvons échanger avec eux et actualiser sans
cesse nos connaissances.
Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ?
Outre les soins prescrits comme dans n’importe quel service, nos patients
bénéficient d’une surveillance continue complétée. De plus, nous
sommes amenés à recevoir des urgences intra et/ou extra hospitalières,
qui peuvent parfois être prises en charge en urgences en salle de
cathétérisme cardiaque.
Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ?
Nos soins sont plus centrés sur la surveillance des patients ainsi que sur
le soutien psychologique et relationnel. Par ailleurs, nous essayons de
respecter le sommeil de nos patients car il contribue à leur rétablissement.
Cette tâche peut se révéler compliquée dans le cadre d’une surveillance
accrue.
Les missions de nuits :
Sécurité incendie :
➜ Rondes dessertes (bonne vacuité des issues de secours ainsi que des
voies pompiers),
➜ Rondes techniques (vérification de l’ensemble des locaux techniques
et des moyens de secours),
➜ Rondes générales de l’hôpital et des locaux accessibles et peu
fréquentés la nuit (blocs, réa, ambulatoire, sous-sol, laboratoire, etc...),
➜ Missions de suivi des travaux, d’assistance aux personnes, de
prévention, ainsi que d’intervention (en cas d’alarme feu).
Sureté :
Pour la partie sureté, c’est un peu différent. En effet la majorité des agents
de sûreté (ADS) sont en poste fixe : un agent au PC sureté, un agent
au service des urgences, un agent sur le parvis, et un agent polyvalent
(ronde de surveillance, fermeture des consultations et ambulatoire,
raccompagnement des visiteurs restés après l’heure de visite, ouverture
de porte, interventions, etc...).
Combien de personnes composent cette équipe de nuit ?
L’équipe de sécurité incendie de nuit se compose de 3 agents,
comprenant 1 chef d’équipe et 2 agents de sécurité incendie. L’équipe de
sûreté est composée de 4 agents de sûreté.
Les agents de nuit sont-ils les mêmes que les agents de jour ?
Les agents de nuits ont les mêmes qualifications que ceux de jour, il y a
des agents qui ont des plannings composés de vacations de jours et de
nuits, néanmoins, la plupart des agents de nuit ne font que la nuit.
Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE de nuit ?
Il est indispensable d’être organisé et le plus autonome possible car nous
sommes moins nombreux la nuit. De plus, il est primordial d’avoir des
qualités d’anticipation afin de prévoir les situations qui pourraient nous
mettre en difficulté ou qui pourraient être difficilement gérables à une
heure tardive. Enfin, il faut être d’un tempérament calme et à l’écoute car
nombres de patients sont angoissés et seuls dans ces moments-là.
Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ?
Le principal avantage du travail de nuit est l’importance du temps libre
en journée qu’il entraîne. Mais cela a un coût. En effet, ce rythme est loin
d’être naturel et nous nous retrouvons décalés avec notre entourage.
Abdelhafid MERZOUGUI, Igor NAKONETCHNYI,
Amel BOUAMAMA, Raphaël BENEDETTI
EMILIE B. I S. BOURTOIRE
10
ASSURANCE QUALITÉ
TOUT SAVOIR SUR...
Le cluster QVT
Qualité de vie au travail : “Ce qui contribue
au développement de la personne, à ce qui fait
qu’elle va s’engager pleinement dans son activité
de travail, parce qu’elle y trouve de la satisfaction,
s’y réalise, y trouve un sens et contribue à une
ambition, une œuvre collective.”
H.Lanouzière, Directeur de l’ANACT- SQVT -2013
Tous ces points impactent la qualité de vie au travail.
Comment dans un tel contexte garantir la performance économique
et sociale tout en préservant la cohésion interne des équipes et
l’adaptation du management pour accompagner le changement ?
La QVT vise donc clairement un équilibre entre objectif social, économique et technicoorganisationnel. Elle doit faire partie intégrante
du projet stratégique de toute entreprise. Il n’est plus question d’opposer
la performance et la préservation de la santé mais de mieux articuler ces
deux dimensions.
C’est quoi la démarche QVT ?
La qualité de vie au travail s’appréhende selon trois axes :
➜ Tout d’abord, elle concerne les conditions dans lesquelles les
salariés exercent leur travail, à savoir l’environnement de travail, les
conditions d’emploi comme la formation, le parcours d’intégration …
et la conciliation vie privée et vie professionnelle,
➜ Ensuite, elle s’intéresse à la capacité des salariés à s’exprimer et à
agir sur le contenu de leur travail. Cela interroge bien sûr le management, l’existence de collectifs de travail mais aussi la concertation et
la qualité du dialogue social,
➜ Enfin, la qualité de vie au travail c’est aussi le contenu du travail
en lui-même. A savoir, en quoi il autorise une marge d’autonomie, en
quoi il est valorisé, en quoi il est intéressant et enfin en quoi il induit un
sentiment de responsabilité.
Pourquoi ?
Nous sommes en période d’incertitude dictée par un contexte hospitalier
très mouvant et de plus en plus contraignant. Ces contraintes imposent
des changements organisationnels avec des nouvelles modalités de prise
en charge et autant d’exigences de sécurité.
Concernant l’Hôpital Européen, l’axe QVT a été investigué comme l’ensemble des processus hospitaliers avec une cartographie des risques, une
identification des risques prioritaires et un plan d’actions avec indicateur
de suivi. La démarche a figuré dans notre compte qualité et a fait l’objet
d’une analyse lors de notre certification en novembre dernier. À terme,
ce processus fera probablement l’objet d’une investigation à part entière.
11
ASSURANCE QUALITÉ
Quel est le champ de l’expérimentation
du cluster QVT ?
L’Hôpital Européen a répondu à un appel à candidature lancé par l’ARS et
Act Méditerranée en fin 2015. Huit établissements ont été retenus.
Nous avons proposé de mener cette expérimentation dans le cadre du
projet de restructuration de l’unité de gériatrie en unité court séjour.
L’objectif visé était l’accompagnement du changement organisationnel.
Quelles ont été les modalités ?
Le cadre nous a été posé par l’ARS et Act Méditerranée.
➜ Un engagement de la direction,
➜ Un trinôme de référents représentant le corps médical, la Direction
et les représentants du personnel (L CHICHE / E. CHEMLA, C. NIMAL,
C. BEAUJOUR),
Témoignages
Françoise NARI ,
Chargée de mission ACT Méditerranée
“La démarche du cluster QVT regroupe 8 établissements
de santé en PACA dont L’Hôpital Européen. Cette formation
action a pour particularité de mobiliser un trinôme (Direction,
représentant du personnel et représentant des médecins)
qui acquiert des connaissances méthodes et outils afin de
mettre en œuvre une démarche QVT en interne. Outre les
temps collectifs inter établissement, l’ARACT appui le comité
de pilotage paritaire initié par le trinôme pour accompagner
le changement organisationnel lié au passage de l’unité
gériatrie à une nouvelle unité court séjour. L’intervention de
l’ARACT a permis de mieux cibler les priorités QVT de l’unité,
favoriser l’expression des salariés sur leur travail, et ainsi co
construire un plan d’action QVT.”
➜ Le COPIL QVT réactivé dans sa composition d’avant-projet intégrant
le CE et le CHSCT,
➜ Un groupe de travail concerné par le champ de l’expérimentation :
l’unité du H4U4,
➜ Des temps d’échange collectifs (inter établissements) et individuels
(comité de pilotage QVT de L’Hôpital Européen) organisés tout au
long de la démarche d’accompagnement. Nos instances représentatives du personnel ont été associées.
Dans un premier temps les équipes du H4U4 et le COPIL ont participé à
un diagnostic QVT afin de mettre ne évidence les points saillants permettant de prioriser les problématiques.
Ce diagnostic a permis de retenir trois axes de travail :
➜ L’axe communication : communication autour du changement et
temps d’échange sur le travail,
➜ L’axe accompagnement et compétences : valorisation de l’expérience acquise, clarification des rôles et responsabilités, procédures de
travail, formalisation des typologies de parcours, gestion de l’activité,
accompagnement des personnels, cohésion d’équipe,
➜ L’axe santé au travail : charge de travail, effectifs, diagnostic des
conditions de travail (locaux, matériel, activité, planning).
À partir de là, la démarche a consisté à identifier les objectifs d’amélioration et les actions à conduire. Ce travail a donné lieu à un plan
d’action spécifique validé en COPIL et par nos instances, et intégré au
programme global de l’hôpital. Ces actions sont autant d’engagements
dont nous assurerons le suivi en lien avec le comité de pilotage.
Et après cette expérimentation...
L’objectif est de pérenniser la démarche
en interrogeant l’axe QVT à chacun de
nos projets.
Nous avons acquis une expérience, charge
à nous de la ré impacter dans nos
projets futurs. C’est là tout l’enjeu.
12
Christine BEAUJOUR,
Chef de Pôle H4
Comment avez-vous participé au cluster QVT ?
J’ai participé au cluster QVT en tant que secrétaire du CHSCT,
en tant que responsable du pôle 4 j’ai mené l’expérimentation
en H4U4. Le périmètre retenu a été l’unité d’USLD en lien avec
le changement organisationnel du service.
Quelle était la situation de l’équipe au début de
l’expérimentation par rapport à ce changement d’unité ?
La fermeture de l’USLD s’est très bien passée. La période
« transitoire » avant l’orientation définitive de l’unité, a été
source d’incertitude et relativement anxiogène pour l’équipe.
Qu’est-ce que cela a fait bouger ?
La participation à ce groupe a été bénéfique. En effet, les
réunions de cadrage et d’information avec l’ensemble de
l’équipe (médecin, IDE, AS et ASH) nous ont permis de
communiquer très régulièrement. Je pense que l’équipe s’est
sentie plus soutenue, accompagnée et écoutée. La principale
difficulté a été la planification des réunions. L’expérimentation
a été menée pendant l’été, les absences, les changements
dans l’équipe nous ont amené à régulièrement inclure et
expliquer la démarche aux nouveaux arrivants.
Cette démarche a-t-elle contribué à améliorer vos pratiques
de management ?
Certainement, les objectifs attendus, m’ont amenés à encore
mieux structurer « l’accompagnement du changement ».
Aujourd’hui, nous sommes dans la même dynamique de
travail, les retours de l’équipe et des patients sont positifs.
ASSURANCE QUALITÉ
ÉQUIPE
(avant le changement de service)
Farida TIBOURTINE (AS),
Anne CARBOT (IDE),
et Jérémie CORY (AS).
Comment avez-vous vécu la transformation de l’unité ?
La transformation de l’unité a été plutôt stressante pour nous
puisque nous ne savions pas quelle activité allait remplacer la
gérontologie. Nous avions également peur du changement.
Qu’est-ce que cela a changé dans vos pratiques ?
Absolument tout ! En gérontologie, nous prodiguions des
soins de confort, maintenant nous pratiquons plutôt des
soins post-opératoires. Nous avons dû tout « réapprendre »
même si nous avions les bases de par nos formations d’IDE
et d’AS. Nous avons dû également apprendre à travailler avec
de nouvelles personnes, pour reformer une équipe soudée.
Comment avez-vous participé à l’expérimentation de la
démarche QVT ?
Dans un premier temps, nous avons répondu à un
questionnaire. Celui-ci a permis d’élaborer des réunions
avec Christine. Lors des réunions, nous discutions des points
positifs et négatifs des changements en cours dans notre
unité, nous déterminions sur quoi il fallait travailler pour
avancer dans la bonne direction, etc… Chaque réunion était
l’occasion de faire le point et de réajuster nos pratiques. Et on
a pris en compte nos avis et propositions !
Quelles actions ont été menées ?
Beaucoup d’actions ont été menée dans notre unité, on
peut citer par exemple la réorganisation de l’espace dans
le service (regrouper les pathologies), et les formations
effectuées (informatique (Q-Care), identitovigilence…). Elles
ont permis de cadrer le service, de mieux structurer la prise
en charge des patients, d’améliorer la qualité des soins, de
créer une cohésion d’équipe, de diminuer notre stress et
d’avoir un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et
personnelle avec de nouveaux plannings.
ÉQUIPE
(post changement de service)
Jessica CHEMOUHOUM
(Surveillante),
Laura GOMEZ (IDE),
Pascaline BARRIEU (IDE),
Magalie GOMBERT (IDE),
Virginie MONGAI (IDE)
Comment avez-vous intégré l’équipe ?
Nous avons d’abord participé à une réunion avec les anciens
du service. L’objectif était de nous expliquer la prise en charge
patients, les spécificités de l’hôpital de semaine, le planning,
etc. Ensuite, nous avons bénéficié d’une formation spécifique
en diabétologie avec l’équipe d’Education Thérapeutique.
Pouvez-vous décrire votre activité en H4U4 ?
Nous accueillions différentes typologies de patients :
➜ des patients diabétiques, hospitalisés ou non,
➜ des patients qui font un bilan bariatrique pré-opératoire,
➜ des patients de chirurgie ambulatoire,
➜ des patients d’UMCD de courte durée.
Il s’agit d’une activité très intéressante et complexe en
organisation.
Comment avez-vous participé à l’expérimentation de la
démarche QVT ?
Nous avons pris part aux réunions d’encadrement à chaque
avancée du projet. Nous avons proposé la mise en place
d’outils de travail pour fluidifier notre travail. Nous avons par
exemple travaillé ensemble sur les dotations, créés des cibles,
etc…
Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Est-ce que cela a
structuré le projet de réorganisation ?
Oui, nous avons pu personnaliser notre organisation de façon
autonome ce qui nous rend à l’aise dans notre travail.
Nous avons acquis de nouvelles connaissances, sur le diabète
en particulier. Le Dr CARVALHO a été moteur pour mettre en
place des formations spécifiques. Cette façon de travailler
ensemble a engendré une bonne cohésion d’équipe qui
fluidifie notre travail au quotidien.
Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Est-ce que cela a
structuré le projet de réorganisation ?
La QVT a complètement structuré le projet de réorganisation,
elle nous a également aidé dans le changement. Notre chef
de pôle a été à l’écoute, et a fait attention à nos envies /
préférences.
C. NIMAL I S. BOURTOIRE
13
INFOS JURIDIQUE
FRAUDE À LA CARTE BANCAIRE
SUR INTERNET : UNE GALÈRE ?
PAS DE PANIQUE !
Si le risque zéro n’existe pas sur internet, quelques précautions
utiles peuvent toutefois vous permettre de vous prémunir d’une
grande partie des risques de fraudes :
Même si vous êtes encore en possession de votre carte et que vous n’avez
donc pas fait opposition, votre responsabilité est totalement dégagée en
cas d’utilisation frauduleuse de votre numéro de carte ou de contrefaçon. La loi protège le consommateur en cas d’utilisation frauduleuse de
sa carte bancaire.
➜ Privilégiez les sites ayant mis en place une double sécurité (avec
confirmation de l’ordre par SMS ou par email) lors du paiement.
➜ Avant de renseigner votre numéro de carte bancaire pour payer en
ligne, assurez-vous que le site sur lequel vous êtes est suffisamment fiable et protégé. Pour cela, le site doit au minimum comporter
une adresse de sécurisation en HTTPS.
➜ Utiliser un pare-feu, un anti-virus et un logiciel anti-espion qui
doivent régulièrement être mis à jour.
➜ Ne pas répondre aux emails demandant la communication d’un
mot de passe ou du numéro de carte bancaire, quel que soit le motif
invoqué.
➜ Accéder aux sites Internet en tapant soi-même l’adresse du site et
non en cliquant sur un lien contenu dans un email.
➜ Ne payez jamais un achat sur internet à partir d’un réseau Wi-Fi
public ou celui mis à votre disposition par un hôtel.
Voici les démarches à effectuer pour être remboursé.
1
Dès le constat, adressez une contestation écrite à votre
banque, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Vous trouverez aisément des modèles sur internet.
2
Déposer une plainte pour utilisation frauduleuse n’est pas obligatoire pour réclamer le remboursement des sommes mais essentiel pour qu’une enquête judiciaire soit ouverte.
3
La banque doit recréditer les sommes litigieuses dès réception de la notification par son client.
4
Délais pour contester à compter de la date du débit sur le
compte :
➜ Union européenne, Islande, Liechtenstein et Norvège : 13 mois
➜ Hors de ces pays : 70 jours ou 120 jours au plus.
PEUT-ON PARTAGER
UN SECRET ?
L’obligation de respecter le secret professionnel s’impose non seulement au médecin mais également à tous ceux qui, dans
l’exercice de leurs fonctions, participent aux
soins.
Le secret couvre tout ce qui est venu à
la connaissance du professionnel, c’est
à dire non seulement ce qui lui a été
confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu
ou compris.
Les échanges d’informations, nécessaire à
la continuité et la qualité des soins, sont
autorisés entre les professionnels identifiés
par décret :
➜ s’ils participent tous à la prise en charge
du patient,
➜ si ces informations sont strictement nécessaires à la coordination ou à la continuité des soins, à la prévention ou à son
suivi médico-social et social.
14
Le nouveau décret du 10 octobre 2016
impose la recherche du consentement
préalable du patient, en cas de partage
d’informations nécessaires à la prise en
charge d’un patient, entre professionnels
ne faisant pas partie de la même équipe de
soins.
Mais qu’entend-t-on par équipe de
soins ?
Cette équipe de soins est composée par
les professionnels participant directement
à la réalisation d’acte diagnostique, thérapeutique, compensation du handicap, de
soulagement de la douleur ou de prévention de perte d’autonomie ou aux actions
nécessaires à la coordination. Ce cadre est
applicable aux équipes travaillant au sein
d’un même établissement, d’une structure
de coordination ou si elle s’exerce dans un
ensemble présentant une organisation
formalisée comprenant au moins un professionnel.
Lorsque les professionnels appartiennent à la même équipe de soins, le
consentement de la personne est présumé.
En revanche, lorsque les professionnels
n’appartiennent pas à la même équipe de
soins, le patient devra être dûment informé
du partage d’information, des professionnels fondés à les connaître et exprimer son
consentement.
Il pourra être recueilli par tout moyen et
figurer dans le dossier médical.
Les différents décrets d’application de la
loi de modernisation de notre système de
santé se sont efforcés d’encadrer cette «
libéralisation » du partage d’informations
en veillant à assurer le respect des droits
des usagers et la protection des données
personnelles.
Références :
Décret n°2016-1349 du 10 octobre 2016 relatif au
consentement préalable au partage l’information entre
des professionnels ne faisant pas partie de la même
équipe de soins
Loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé
M. GARREAU
INFOS PRATIQUES
RACCOURCIR LE DÉLAI D’ATTENTE ET FLUIDIFIER
LE CIRCUIT DES PATIENTS
une préoccupation partagée
La volonté de réduire les délais d’attente
et d’optimiser l’organisation de l’admission
des patients est une préoccupation partagée
par tous, d’où la création d’un service
de préadmission le 01/09/15.
Son but :
➜ anticiper une future hospitalisation,
➜ améliorer notre système d’information,
➜ fluidifier le circuit de nos patients afin de garantir
une prestation d’accueil de qualité.
Edita DUPUY,
auparavant secrétaire
médicale à l’APHP,
travaille à H.E aux
préadmissions
depuis avril 2016 en
remplacement d’Audrey
VENTURELLI.
Dans ce bureau dédié, les patients sont informés sur les modalités de
prise en charge administrative, notamment sur la partie hôtelière de leur
séjour.
Toutes les données administratives et médicales sont recueillies et diffusées aux différents intervenants de leur prise en charge.
Le jour de son entrée, le dossier administratif du patient est complet.
Cela permet également à l’hôpital de programmer les interventions à
J+15 et J+7 au minimum afin de faciliter la prévision d’activité, le planning du bloc et son équipement par la pharmacie.
Les horaires de la préadmission sont du lundi au jeudi 07h-18h et le vendredi 7h-17h30 hors jours fériés.
La création de ce service, a également permis la mise en place du
« scannage » des documents d’identités et administratifs ainsi que
des demandes d’hospitalisation (évitant ainsi des copies inutiles et
l’assurance que les documents ne se perdent pas).
ations
nscription
Inscription
Document
Médecin
jointsa consultation avec
Après
À partir de ces documents,
le service de pré
admission :
1
➜ Saisit le rendez-vous de
bloc opératoire,
Relation équipe
soignante / patient
Informations
Les patients dont
Patient
Médecin
l’hospitalisation
a été
programmée depuis un
cabinet de ville, ou des
consultations de l’hôpital
Document
Dialogue /
sont invités à seMédecin
rendre au
joint
Echange
service de pré admission
Adresse eMail
le jour de laAttention
consultation
d’anesthésie afin de
mettre à jour leurs dossiers
administratifs et d’y recevoir
les informations et documents
nécessaires à leur séjour.
sibilité aux
sonnes
ilité réduite
Rechercher
un nom
Internet
➜ Saisit l’annonce sur
Hopital Manager,
➜ Vérifie les droits à la
sécurité sociale,
2
Accessibilité
aux
3
personnes
à mobilité réduite
4
Document
d’informations
Relation équipe
soignante / patient
Inscription
Médec
Les objectifs aujourd’hui
Dialogue /
Echange
Général
e eMail
Document
joint
CIRCUIT PRÉ-ADMISSION
le chirurgien, le patient est
accueilli par la secrétaire
médicale du service de
consultation qui récolte les
éléments nécessaires à sa
prise en charge administrative
médicale. L’ensemble de
ccessibilité auxet
Rechercher
ces documents est ensuite
personnes acheminéun
nom
vers
le service
mobilité réduitepréadmission en charge de
traiter ces informations.
ption
Patricia GALOFARO
travaille pour la fondation
depuis 6 ans et a acquis
une expérience variée dans
de nombreux services :
pharmacie, service du
personnel, achats, bloc,
bureaux des entrées,
urgences.
Bruno DI MAGGIO, travaille
pour la fondation depuis
33 ans, au BE (bureau des
entrées) depuis 25 ans
dont 19 ans aux urgences.
A l’ouverture d’HE, Bruno a
passé 2 ans au C2. Bruno a
également été secrétaire du
CE pendant 10 ans.
➜ Demande les prises
en
charge auprès Médecin
Document
des organismes
joint
complémentaires.
Une fois le dossier clôturé,
ce dernier est transmis aux
différents services concernés.
La préadmission
gère
Accessibilité aux
Rechercher
personnes entre 80 et 100
un demandes
nom
d’hospitalisations et de
à mobilité réduite
chirurgie ambulatoire par
jour !
Patient
R. BROUSSE I G. KEUSSEIAN
Créer une préadmission
dédiée uniquement à la
chirurgie ambulatoire
et mettre en place une
préadmission pour les
hospitalisations en médecine.
À terme, cette organisation
devrait permettre d’accueillir
les
patients
Dialogue
/ pour lesquels le
Echange
dossier administratif est
complet, directement en unité
de soins, réduisant ainsi les
délais d’attente actuels.
Rechercher
un nom
Relation équipe
Cette procédure est
soignante / patient
actuellement en phase
de test avec les entrées
du matin, notamment en
chirurgie urologique.
Médecin
15
NEWS
Visite SHAM
Les news
du C.E
Retour en images
Le 15 novembre 2016, notre établissement
a fait l’objet d’une visite de risques par un
auditeur mandaté par notre assureur, la
SHAM, dans le but d’évaluer les risques
de l’établissement et leurs niveaux de
maitrise.
Cette visite a conforté nos résultats de
certification puisque pour l’essentiel des
investigations l’auditeur a reconnu notre
engagement réel dans une démarche de
maitrise et de gestion des risques.
Merci aux équipes !
SUR L’ARBRE DE NOËL
ORGANISÉ PAR NOTRE CE
LE 11 DÉCEMBRE 2016 AU SILO.
Au programme, un spectacle (Charlie
et la chocolaterie) et de nombreuses
animations pour les enfants.
Pour démarrer cette nouvelle
année, nous vous proposons
notre billetterie habituelle.
Venez commander auprès
de votre CE des places de
spectacles et de concerts
(large choix dans toute la
région PACA).
« Très bon établissement très bonne visite….
du point de vue assureur, vous êtes engagés
dans la sécurisation de la prise en charge…
C’est vraiment un collectif qui marche ! »
(auditeur SHAM).
M. GARREAU I C. NIMAL
Appel à projets artistes H.E
20 mètres linéaires sont disponibles immédiatement pour accueillir des expositions en REA et
Secteur grand confort sur supports cimaises pour
photos, tableaux, dessins…
Laissez libre cours à vos idées et à votre créativité.
N’HÉSITEZ PAS À VENIR NOUS
RENCONTRER ! Nous sommes ouverts
du lundi au vendredi de 14h à 17h. Nous
sommes également ouvert le vendredi de
7h30 à 12h !! (Sauf cas exceptionnel).
CONTACT :
Roxane Brousse
04 13 42 71 58 I [email protected]
LE C.E
RETOUR SUR...
les 80 ans de la FEHAP
Qu’est-ce que la FEHAP ? Et quelles sont ses
missions ?
La Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP) a pour
vocation d’accompagner les établissements et
services privés à but non lucratif appliquant la
Convention Collective de 1951, en :
➜ Défendant les intérêts du secteur privé à
but non lucratif auprès des pouvoirs publics
locaux et nationaux,
➜ Formant les acteurs afin d’optimiser leurs
compétences,
➜ Conseillant les établissements et services
adhérents,
➜ Encourageant l’innovation pour répondre
aux besoins des populations.
En résumé, la FEHAP est une Fédération au
service de ses adhérents, qui a la volonté de
défendre leurs intérêts et de mutualiser des
forces. Couvrant à la fois le champ sanitaire, social et médico-social, la transversalité de cette
Fédération fait sa force.
16
La FEHAP en chiffre :
➜ 230 établissements et services adhérents
en région PACA,
➜ Une capacité d’accueil de plus de 17 000
lits et places,
➜ Environ 14 000 professionnels salariés en
PACA,
Célia BARBARISI
Chargée de mission FEHAP
sur la région PACA depuis
août 2015
➜ 2.5 millions d’usagers soignés dans les
établissements et services FEHAP sur toute
la France.
La FEHAP a fêté ses 80 ans récemment, peuxtu nous parler des actions marquantes menées au niveau national, et celles à retenir au
niveau régional ?
Pour ses 80 ans, la FEHAP voulait mettre en
valeur les 4 200 établissements et services
qu’elle fédère, tout en promouvant le secteur
privé non lucratif en créant un évènement qui
rassemble.
Au niveau national, le Président, Antoine Dubout, et le Directeur Général, Yves-Jean Dupuis
ont souhaité :
➜ Mener une communication large (communiqués de presse, page Facebook dédiée),
➜ Organiser les Journées Portes Ouvertes
(JPO) sur l’ensemble du territoire,
➜ Ré-inaugurer des salles de réunion au siège,
➜ Organiser un congrès à Paris ayant pour
thème « 80 ans à l’avant-garde de la santé
et des solidarités »,
➜ Rédiger un livre retraçant l’histoire de
la FEHAP depuis son origine, rédigé par
Pierre-Olivier Monteil, philosophe-historien,
consultant en éthique.
Au niveau régional, 5 établissements ont participé aux JPO. Nous avons tout particulièrement retenu l’Hôpital Européen qui a organisé
une exposition photo « Sous la mer », ainsi que
la remise des médailles d’honneur du travail.
C’était de très beaux moments !
S. BOURTOIRE
NEWS
LE HANDICAP AU TRAVAIL
Ce n’est pas ce qu’on croit...
SAVIEZ-VOUS QUE :
➜ 1 salarié sur 10 dissimule son handicap,
➜ 1 personne sur 2 sera concernée au
cours de sa vie,
Différents problèmes de santé occasionnent des situations de handicap :
➜ 80% des handicaps ne sont pas
visibles,
➜ Acouphènes, surdité, …
➜ Dans 90% des cas, les travailleurs
handicapés n’ont besoin d’aucun
aménagement de poste,
➜ Seulement 2% des personnes
handicapées sont en fauteuil roulant.
La plupart des salariés ignorent
que leur état de santé pourrait
justifier d’une reconnaissance de
handicap...
➜ Troubles visuels, glaucome, rétinopathie,
daltonisme, …
➜ Insuffisance cardiaque, maladie de
Crohn, ulcère, diabète, cancer, asthme,
mucoviscidose, allergies, eczéma,
épilepsie, Parkinson, …
➜ L o m b a l g i e s, t ro u b l e s m u s c u l o squelettique, rhumatismes, paralysies,
difficultés d’expression orale, écrite, …
➜ Névroses, TOC, phobies, addictions,
dépression, …
➜ Traumatisme crânien, A.V.C., …
IDEES REÇUES
« Si je fais reconnaitre mon handicap
on va refuser de m’assurer pour un prêt
bancaire,… »
Le dossier est confidentiel. Seul
le salarié et la MDPH en a
connaissance. Cette reconnaissance ne
vaut que pour le travail, pas pour la vie
privée.
FAUX
« Si j’en parle on va me changer de
poste, je ne pourrai plus faire mon
métier, on me mettra sur une voie de
garage ! »
Télévision
QU’EST CE QU’ON ENTEND PAR
HANDICAP ?
COMMENT OBTENIR LE STATUT DE
TRAVAILLEURS HANDICAPÉS ?
Différentes démarches donnent droit à
ce statut :
Une reconnaissance par :
➜ la Maison Départementale des Personnes Handicapées (Reconnaissance
de Qualité de Travailleur Handicapé),
➜ l’assurance maladie (invalidité, accident
du travail avec IPP d’au moins 10%,
accident militaire,…).
SUIS-JE CONCERNÉ ?
Tout le monde est susceptible d’être
concerné à un moment dans sa vie (accident domestique, maladie,…). Une situation de handicap peut être temporaire.
À QUOI CA SERT ?
Faire reconnaitre son handicap permet
de continuer à exercer son métier dans
de bonnes conditions et sans aggraver
son état de santé.
« La reconnaissance de ce statut est
personnelle et confidentielle, c’est vous
qui choisissez de nous en faire part. Votre
hiérarchie et vos collègues n’ont pas
à être informés, sauf si vous souhaitez
communiquer sur ce sujet ».
À QUI PUIS-JE EN PARLER ?
Pour toute question, conseil, aide, vous
pouvez vous adresser :
Laetitia MULL (Référent handicap)
04.13.42.74.69
[email protected]
Dr Evelyne CHEMLA (Médecin du travail)
04.13.42.71.71
[email protected]
Sources et rédaction : AGEFIPH / Réseau des référents
handicap PACA / INSEE / Référent handicap de L’Hôpital
Européen
Accès internet /
Site internet
La reconnaissance du handicap
ne remet pas en cause votre
aptitude à exercer votre travail.
FAUX
Les vœux de l’Aumônerie
L’aumônerie de L’Hôpital Européen vous
souhaite une Bonne Année 2017.
Info +
Très prochainement, sera publié le livret
« Rites et Religions à l’hôpital », à destination
du personnel. Ce livret a pour objectif de
vous aider à accompagner les patients dans
leur parcours de soins en considérant leurs
cultes respectifs. Des exemplaires seront
distribués dans les différents services ainsi
qu’à l’aumônerie. Vous pourrez également
consulter ce livret sur l’intranet.
Traitements
médicaux
Cultes
VOUS AVEZ APPRÉCIÉ L’EXPOSITION “SOUS LA MER” ?
Découvrez notre club de plongée partenaire
qui nous a prêté ces 110 photos !
CLUB DE PLONGÉE : « ACTIVITÉS SUBAQUATIQUES MARIGNANE » association
créée en 1978.
BUT : Développer et favoriser sur le plan
sportif, artistique et scientifique la connaissance du monde subaquatique
ACTIVITÉS :
➜ Plongée loisir et promenade sous-marine (jour et nuit).
➜ Formation plongée (brevets fédéraux),
biologie (environnement marin dont
faune et flore) et photographie (participation concours photos et expositions).
➜ Entrainements de nage et d’apnée en
piscine (saison hivernale).
EQUIPEMENT : Bateau pour 25 plongeurs
port d’Ensues la Redonne.
PARTICIPATIONS BÉNÉVOLES : Calanques
propres, Téléthon, comptage divers animaux, expositions et conférences en milieux
scolaires.
CONTACT :
4 Rue Henri Fabre 13700 Marignane
04 42 09 10 56
[email protected]
http://www.asm-plongee.fr
R. BROUSSE I L. MULL
17
LES ACTUS
LA CRUQPC DEVIENT...
La CDU !
La loi santé de Marisol Touraine du 26
janvier 2016 transforme la CRUQPC en
CDU (Commission des Usagers) en lui
octroyant des compétences élargies
et en modifiant son fonctionnement.
Les Représentants des Usagers (RU),
bénévoles d’associations agréées,
sont désormais nommés par l’ARS.
Concernant notre établissement, 2 RU
titulaires ont été reconduits dans leurs
missions :
IN MEMORIAM
Deux nouveaux RU ont été désignés :
➜ Stéphanie MACOU Association Française du
Lupus et autres maladie auto-immunes, RU
Suppléant 1
➜ Romain LAZARO Association François
Aupetit - Vaincre la maladie de Crohn et la
recto-colite hémorragique, RU Suppléant 2
La mise en place de cette nouvelle
Commission est en cours avec la
programmation de élection pour 3 ans du
Président et du Vice-Président.
➜ Nathalie GAURIN Petits frères des pauvres,
confirmée RU Titulaire 1
➜ Francois VALERY Ligue contre le Cancer,
confirmé RU Titulaire 2
C’est avec émotion que
nous pensons à Bernadette
Guillot, ancienne infirmière
de nuit au 2° clinique,
Service Urologie à l’hôpital
Ambroise Paré, qui est
décédée en Novembre
dernier.
N. BALAGUER
C’est la fête dans
leurs assiettes !
POUR NOEL ET LE RÉVEILLON, LES ÉQUIPES DIET ET RESTAURATION ONT
RÉGALÉ NOS PATIENTS. UN GRAND BRAVO !
18
LA GALETTE DES ROIS
D’HE
LES ACTUS
Ils vous souhaitent une bonne année !
C5
CHIRURGIE
AMBULATO
IR
H2U2
E
H4
H3U1
C6
MÉDECINE
DU TRAVAIL
H4U4
ÉQUIPE ENTRETIE
& ACCUEIL
H4U3
SERVICE ENDOSCOPIES
N
PHARMACIE
H5
MAMMOGRAPHIE
MÉDECINE
AMBULATOIRE
URGENCES
19
Le mot de la fin
A tous et à toutes, à chacun d’entre vous
et à vos familles, je souhaite adresser
tous mes vœux de santé et de prospérité
en cette nouvelle année 2017.
Je souhaite également, avec toute l’équipe de direction et le conseil d’administration, que nous partagions la vision de l’hôpital et de son avenir.
L’année écoulée nous a donné son lot d’épreuves et de satisfaction.
Comment ne pas se souvenir du terrible attentat de Nice le 14 juillet
dernier et encore celui de Berlin d’il y a quelques semaines. Nous pensons
aux victimes, à leurs familles et aux soignants qui ont dû assumer leur
mission dans des conditions extrêmes de tensions.
Nous avons une pensée également pour celles et ceux qui ont perdu un
être proche durant cette année. Notre solidarité les accompagne.
Enfin, je n’oublie pas les membres de notre personnel, ou de nos médecins, touchés eux même par la maladie. Nous leur adressons un message
d’espoir et nous attendons fermement leur retour.
2016 nous a apporté également de grandes satisfactions. La première
d’entre elles est la nouvelle progression d’activité enregistrée, avec plus
de 10% de séjours supplémentaires, et la barre symbolique des 50 000
séjours qui sera bientôt dépassée. Cette progression est vitale. D’une part,
elle est le résultat du plébiscite de notre hôpital par les personnes qui le
fréquentent, et d’autre part elle est une condition indispensable de notre
redressement financier.
Elle témoigne de l’enracinement durable de notre établissement dans le
paysage hospitalier marseillais, dont il est désormais un élément incontournable.
La seconde satisfaction de l’année est bien sur la réception de notre rapport de certification, dans lequel la Haute Autorité de Santé nous classe
en catégorie A, sans aucune recommandation et avec deux critères
20
J-L DALMAS
Directeur Général
« optimisés », ce qui signifie un très haut niveau d’appréciation. Une réelle
performance qu’il convient de souligner à nouveau.
Nous aurons l’occasion de célébrer cet événement ensemble à la rentrée
2017-2018.
Ces résultats sont le fruit des efforts de chacun.
Ils sont la combinaison de trois valeurs essentielles :
le professionnalisme, l’engagement personnel et la force
du collectif.
Je me plais à rappeler que nous travaillons pour nous. Nous n’avons pas
d’actionnaire, cet hôpital est le nôtre. C’est lui qui nous protège et nous
fait vivre. S’il est fort, nous serons tous forts et nous en tirerons tous le
bénéfice.
C’est mon vœu pour l’hôpital. Notre établissement va mieux en
2016, mais je souhaiterais qu’il aille bien en 2017.
Notre situation financière s’est améliorée, sans toutefois parvenir à l’équilibre financier. Les baisses successives et nationales de tarifs (-1,45% en
2016) nous mettent en réel danger et nous oblige à aller chercher notre
équilibre financier toujours plus haut en activité et en performance.
Notre projet HORIZON 2020 nous conduit sur la bonne voie :
croissance de nos capacités et de notre activité, réduction des
durées de séjour, développement de l’ambulatoire, maitrise des
charges. J’ai besoin que chacun s’approprie cette stratégie et y apporte
sa contribution. 2017 nous demande encore de nouveaux efforts.
Mais nous savons que les résultats sont au rendez-vous. Nous savons
aussi et c’est un engagement très fort, que tout se discute au plus près
des unités, au sein des équipes. Notre action, pour être efficace, doit être
partagée et collective.
Avec tous mes vœux sincères pour cette nouvelle année.
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