MARSEILLE L’humain au cœur de nos soins les HEchos Le magazine du personnel de l’Hôpital Européen C5 #8 CHIRURGIE AMBULATO IRE H2U2 FÉVRIER 2017 H4 Bonne année 2017 ! C6 H3U1 MÉD DU T H4U4 H4U3 ÉQUIPE ENTRETIE & ACCUEIL SERVICE ENDOSCOPIES N PHARMAC H5 Sommaire INFOS INFOS JURIDIQUE P. 03 INFOS PRATIQUES ZOOM SUR... P. 14 LE SERVICE DE PRÉ ADMISSION NEWS DONNÉES D’ACTIVITÉ Retours sur la satisfaction (E-satis) de l’année 2016 ASSURANCE QUALITÉ P. 11 > 13 RETOUR SUR... LE CLUSTER QVT SOINS DOSSIER EXCLUSIF P. 15 P. 16 > 17 RETOUR SUR LA VISITE DE LA SHAM ➜ Fraude à la carte bancaire sur internet : une galère ? Pas de panique ! ➜ Peut-on partager un secret ? LES NEWS DU CE LE HANDICAP AU TRAVAIL, CE N’EST PAS CE QU’ON CROIT... RETOUR SUR LES 80 ANS DE LA FEHAP P. 4 > 10 LES VŒUX DE L’AUMÔNERIE ACTUS P. 18 > 19 Les vœux des équipes de l’Hôpital Européen ! p. 19 LA CRUQPC DEVIENT LA CDU ! HOMMAGE À BERNADETTE GUILLOT “C’EST LA FÊTE DANS LEURS ASSIETTES !” LA GALETTE DES ROIS D’HE Le mot de la fin DOSSIER EXCLUSIF VIS MA VIE À HE LA NUIT La parole est au personnel de nuit ! P. 20 “À tous et à toutes, à chacun d’entre vous et à vos familles, je souhaite adresser tous mes vœux de santé et de prospérité en cette nouvelle année 2017.” Les HEchos : 6 rue Désirée Clary – 13003 Marseille. Directeur de publication : Nadine BALAGUER I Maquette : Clotilde PEYRONEL I Impression : Radigraph I Comité de rédaction : Marine Alleaume, Emilie B., Nadine BALAGUER, Sandrine BOURTOIRE, Roxane BROUSSE, Philippe COHEN, Jean-Luc DALMAS, Margaux GARREAU, Muriel MATHIEU, Chérifa NIMAL, Guy ORZONI, Christine PAGES, Solange QUOY I Avec la participation de : Le CE, Fabien LEBRIS, Cadres et surveillants de nuit, Ghislaine KEUSSEIAN 2 INFOS Données d’activité RETOURS SUR LA SATISFACTION (E-SATIS) DE L’ANNÉE 2016 Score par indicateur (2016) Rappel Dispositif national de mesure de la satisfaction des patients hospitalisés plus de 48 heures en MCO, piloté par la HAS ➜ Les modalités : recueil par l’établissement des mails des patients hospitalisés, extraction des patients éligibles, envoi des fichiers e-mails d’une manière régulière sur la plate-forme ATIH. ➜ Le patient reçoit par courriel deux semaines après sa sortie, un lien vers un questionnaire de satisfaction sécurisé à partir duquel il peut donner, en répondant à 53 questions, son avis sur l’accueil, sa prise en charge, sa chambre et ses repas, l’organisation de sa sortie. INDICATEUR SCORE HE Hôpital Européen MARSEILLE (284 questionnaires exploitables) 77.84% 72,7% SATISFACTION DE L’ACCUEIL 78.31% 72.7% SATISFACTION DE LA PRISE EN CHARGE 83.09% 80.7% SATISFACTION DE LA CHAMBRE ET DES REPAS 76.98% 66.7% SATISFACTION DE L’ORGANISATION DE LA SORTIE 67.63% 62.6% SATISFACTION GLOBALE Les résultats de la campagne nationale 2016 de mesure de la satisfaction des patients hospitalisés sont disponibles sur le site Scope Santé (www.scopesante.fr) sous la forme d’un score de satisfaction globale pour chaque établissement. Position de l’établissement dans la répartition nationale des hôpitaux et cliniques Hôpital Les établissements en classe A ont obtenu un score de satisfaction globale ajusté supérieur ou égal à 77.30%. Européen MARSEILLE 11% 24% Pourcentage de l’ensemble des établissements par résultat SCORE NATIONAL Les établissements en classe B ont obtenu un score de satisfaction globale ajusté inférieur à 77.30% et supérieur ou égal à 74%. 24% Les établissements en classe C ont obtenu un score de satisfaction globale ajusté inférieur à 74% et supérieur ou égal à 70.70%. Les axes d’amélioration Comme de nombreux autres établissements, nous devons faire un effort sur l’organisation de la sortie, étape du parcours qui obtient un résultat à améliorer. En cause, l’insuffisance ou le défaut d’information concernant : ➜ La reprise d’activités à la sortie, ➜ Les signes ou les complications devant amener les patients à recontacter un professionnel ou l’établissement, ➜ D’une manière générale, l’organisation de la sortie (annonce de la date de sortie, destination à la sortie…). Les établissements en classe D ont obtenu un score de satisfaction globale ajusté inférieur à 70.70%. 41% N. BALAGUER 3 SOINS DOSSIER EXCLUSIF DOSSIER EXCLUSIF Vis ma vie à HE la nuit Pour ce nouveau dossier exclusif, la rédaction des HEchos a décidé de mettre à l’honneur les équipes de nuit qui travaillent quotidiennement au service des patients. Partons ensemble à leur découverte... Les mots du DSI Fabien LE BRIS Promenons-nous dans le hall principal de notre Hôpital Européen à la nuit tombée et l’étrange sensation que tout s’est figé avec le départ des équipes de jour, vous envahit. Le fourmillement des patients dans les secteurs de consultations, la ronde incessante des visiteurs, la présence des professionnels... Tout s’estompe, pour laisser place à un calme relatif. Au cours de ma carrière, j’ai eu maintes fois l’occasion d’exercer mon métier la nuit sur des périodes choisies ou imposées et pour des cycles plus ou moins longs. Ces multiples expériences m’ont permis d’appréhender les conditions d’exercice de la profession, très différentes de celles des collègues travaillant le jour. Le rythme de travail de nuit nous rappelle rapidement que le corps humain est programmé pour dormir la nuit et se mobiliser le jour. Et nous découvrons très rapidement que nous n’avons pas tous, la capacité de supporter et de tenir notre activité dans ce créneau horaire. 4 SOINS DOSSIER EXCLUSIF Ce sont là bien souvent, des évidences, mais il peut être utile de rappeler quelquefois que travailler la nuit implique quelques sacrifices qu’il faut admettre et reconnaître pour mieux les intégrer dans notre vie. La lutte contre le sommeil qui nous gagne, passé une heure certaine, nécessite de bien se connaître et de cerner ses limites physiques et intellectuelles. Le grand problème de la nuit est la vie décalée. On sort moins que les autres, car notre vie se passe la nuit et il se peut que des liens sociaux soient difficiles à mettre en place. On perd des amis, la vie de couple peut également en pâtir et il est plus difficile de s’engager dans des activités ludiques, sportives ou culturelles... Pour celui qui n’a jamais exercé de nuit, la pénibilité du travail nocturne est occultée, ce qui peut engendrer de perpétuels conflits équipe de jour / équipe de nuit. L’effectif est souvent plus restreint pour une charge de travail qui reste lourde, surtout en début de soirée. Le rôle propre ne peut trouver sa place qu’entre deux prescriptions médicales. Nos personnels de nuit excellent dans des exercices de style tels que : ➜ Faire preuve de compétences, de capacités d’organisation et avoir la capacité de prendre les mesures qui s’imposent sans excès et sans perte de temps, ➜ Faire appel au médecin de garde à bon escient ou prendre l’avis d’un collègue... Et pourtant, dans ce tumulte, il s’agit bien de mettre en place des stratégies pour : ➜ Accomplir son travail auprès du patient à la lumière artificielle, ou dans la pénombre, ➜ Effectuer le travail dans le silence, afin de permettre aux patients de dormir : les conversations se font à voix basse, les chaussures sont légères et silencieuses, les gestes sont réfléchis pour ne pas augmenter les décibels. Tous les actes apparemment anodins tels que rangements ou déplacements, se réalisent dans un silence de cathédrale pour éviter l’amplification des sons dans le calme de la nuit. Tous les bruits tels que le téléphone et les sonnettes deviennent agressifs pour le soignant et incarnent l’ennemi du sommeil des patients. Ce mode de fonctionnement fait passer le personnel de nuit pour une population à part avec un mode de fonctionnement différent. Mais concrètement, équipes de jour et équipes de nuit ont le même objectif : l’humain au cœur de nos soins. À suivre Les motivations pour le travail de nuit sont variables et bien souvent le choix se fonde sur les critères suivants : ➜ Des obligations familiales (garde d’enfants, conjoint non disponible…), ➜ Une amélioration du salaire avec l’obtention des primes de nuit, ➜ Une ambiance de travail plus conviviale, plus solidaire, du fait du moins grand nombre de soignants présents la nuit, ➜ Une plus grande autonomie dans l’organisation du travail en dehors des soins relevant d’une prescription médicale et d’une planification répartie sur la journée, ➜ Une responsabilité plus importante quant aux décisions concernant un patient en rapport avec une accessibilité plus difficile au médecin, ➜ Une plus grande disponibilité pour la relation avec le patient. L’organisation générale du travail de nuit ! La parole est aux équipes ! 5 SOINS DOSSIER EXCLUSIF Organisation générale du travail de nuit expliquée par Didier MULLER, Cadre IDE de nuit 17h30 Arrivée du cadre de nuit : relève avec le DSI et le DRH. 18h30 Arrivée de l’infirmière coordinatrice. 18h30 19h15 Le cadre et l’infirmière coordinatrice gèrent : le placement du personnel de soin dans les différents services, les absences, les renforts, les évènements surprises. Il est important de ne pas mettre en danger les services, ni de surévaluer les besoins en personnel. 19h00 19h30 Relève des équipes de jour par les équipes de nuit : passage du service (aspect logistique) et de chaque patient car les équipes de nuit travaillent en sectorisation partielle (les équipes ont un secteur défini mais elles peuvent être amenées à aller aider des collègues sur un autre secteur du service). 19h30 21h00 Mise en place du premier tour par les IDE (sauf urgences) : étude et préparation des prescriptions. Les AS répondent aux appels des patients et commencent les soins (si possible). 21h00 00h00 Début du premier tour. 00h00 04h30 Transmissions (notes dans le dossier patient de tout ce qui se passe) et mise en place du second tour. 04h30 06h45 Début du second tour. 06h45 07h00 07h00 6 La parole est aux équipes ! Interview Flavien VIRGILE, Cadre IDE de nuit Bonsoir Flavien, pouvez-vous vous présenter ? Avant l’ouverture de L’Hôpital Européen, j’étais IDE de nuit en Réanimation à l’Hôpital Ambroise Paré. Je suis passé coordinateur de soins durant l’été 2014, puis cadre IDE de nuit en février 2016. Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi en service de Réanimation, puis en tant que cadre de nuit ? Travailler de nuit me permet d’être autonome et c’est cet aspect qui m’attire. J’ai choisi le service de Réanimation pour la technique qui est riche, mais aussi pour le côté humain. L’hôpital m’a offert l’opportunité de devenir infirmier coordinateur, et je l’ai accepté car c’était pour moi l’occasion de faire autre chose, de découvrir un nouveau métier. C’est pour les mêmes raisons qu’ensuite j’ai accepté de devenir cadre IDE de nuit. Selon vous, quelles sont les spécificités des soins de nuit ? ➜ Les soins doivent se faire en silence, et avec peu de lumière pour respecter le sommeil des patients, ➜ Le temps de travail est compressé car après minuit les patients veulent dormir. Le personnel, qui est réduit la nuit, doit donc effectuer ses tâches dans un temps plus réduit que la journée, ➜ Les équipes doivent gérer les aggravations et les décès avec une présence médicale réduite. Notre rôle, en tant que cadre IDE ou surveillant coordinateur, sera donc d’être présent pour eux, et de les aider. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE / AS de nuit ? ➜ Être d’humeur égale et savoir maîtriser ses émotions, ➜ Rester motivé sur le long terme, ➜ Être autonome et savoir s’organiser. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Je ressens un impact physiologique réel car je vis à l’envers de mon organisme. Concernant ma vie personnelle, mon épouse travaille également de nuit et nous avons les mêmes roulements, ce qui est un avantage considérable. Nous avons donc du temps la journée pour faire des activités ensemble, prendre des rendez-vous, avoir une vie de famille, etc… Interview Marie Noelle VERGES, Cadre IDE de nuit Relève des équipes de nuit par les équipes de jour. Arrivée de toutes les livraisons de l’hôpital (pharmacie, economat, etc…). Bonsoir Marie Noelle, pouvez-vous vous présenter ? J’ai commencé ma carrière en tant qu’AS de jour pendant 15 ans. Ensuite, j’ai été IDE de jour pendant 20 ans. En 2001, j’ai obtenu mon diplôme des cadres IDE et pendant 5 ans j’ai enseigné dans une école de préparation au métier d’IDE. Par la suite, j’ai été responsable d’un service de Gérontologie au sein de l’Assistance Publique. Enfin, je suis arrivée à L’Hôpital Européen en 2014 au poste que j’occupe actuellement. SOINS DOSSIER EXCLUSIF Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Quand je suis arrivée, travailler de nuit n’était pas vraiment un choix. J’ai saisi une opportunité que m’offrait L’Hôpital Européen. Aujourd’hui, je n’arriverai plus à travailler de jour ! J’ai développé une autonomie que je ne pourrais pas avoir la journée. La nuit, la hiérarchie n’est pas présente, nous devons donc prendre des décisions que nous ne prendrions pas la journée. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Mon travail de nuit me permet de gagner en qualité de vie puisque je peux passer du temps avec ma famille. J’ai aussi fait des économies de nounou ! Par contre, il y a des inconvénients : je ne suis pas à la maison tous les soirs, ma vie sociale est plus compliquée à organiser, et il est difficile de reprendre un rythme « normal » les jours de récupération. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE / AS de nuit ? ➜ Etre disponible, ➜ Etre discret, ➜ Etre à l’écoute des patients (souvent angoissés et stressés), de ses collègues, ➜ Prendre soin des équipes pour qu’ils puissent apporter des soins de qualité, ➜ Avoir un savoir-faire (technique) et un savoir-être car la nuit tout est amplifié. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Je suis grand-mère, je peux donc m’occuper de mes petits-enfants pleinement surtout lorsque nous sommes en période de vacances scolaire ! Je peux également pratiquer des activités la journée comme le sport par exemple. Interview Marianne KRENC, Surveillante coordinatrice de nuit Interview Bonsoir Marianne, pouvez-vous vous présenter ? Je suis surveillante coordinatrice de nuit depuis février 2016. J’ai commencé à exercer de nuit en 1998 à l’Hôpital Ambroise Paré en tant qu’IDE au service de Réanimation. Depuis, je n’ai plus jamais travaillé de jour ! Pourquoi avez-vous choisi de travailler la nuit ? Et pourquoi en Réanimation lorsque vous n’étiez pas encore IDE coordinatrice ? Travailler de nuit est un réel choix. Je voulais avoir un rythme de vie proche de celui de mon conjoint, et pouvoir m’occuper de nos filles la journée et les jours de récupération. Comme Flavien, le service de Réanimation est un service qui me passionne par son aspect technique et humain très fort tant avec les patients qu’avec l’équipe. En contrepartie, il y a un vrai travail à faire sur soi par rapport à la mort car nous perdons beaucoup de patients dans ce service ce qui est très difficile à vivre. Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ? Lorsque j’arrive à 18h30, je dois répondre aux besoins des différents services de l’hôpital. Je peux également être amenée à effectuer un encadrement au niveau des soins, ou encore à prodiguer des formations. En tant qu’infirmière coordinatrice, je suis plus souvent sur le terrain, au contact des soignants, et moins sur la partie administrative qui est plutôt réservée aux cadres. Comment les équipes de nuit s’organisent - elles avec la pharmacie ? La pharmacie a mis en place un système d’astreinte. Lorsque les équipes ont besoin d’un produit, elles font appel au pharmacien de garde. Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ? La nuit, l’organisation du travail est très aléatoire puisqu’il n’y a pas de planning des tours. Les équipes font face à des cas particuliers en permanence, et doivent être prêtes à gérer des imprévus seules puisqu’il n’y a pas de médecins dans la structure (hormis aux urgences, en réanimation et à l’USIC). Christophe DEMAREZ, Agent logistique Bonsoir Christophe, pouvez-vous vous présenter ? J’ai commencé à travailler en tant qu’agent logistique à l’Hôpital Ambroise Paré un mois avant l’ouverture de L’Hôpital Européen. Auparavant, je travaillais dans le secteur de la restauration, secteur où l’on n’a pas d’horaire, et où la pression est très forte. J’ai changé de profession afin d’avoir un meilleur confort de vie. Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ? Le soir j’arrive à 18h. Nous livrons, jusqu’à 19h30, les chariots repas aux ménagères des différents services. Un peu plus tard, nous faisons la même chose pour les collations du personnel. Vers 20h30, nous ramassons les chariots repas, les DAOM, les DASRI, et le matériel du bloc afin que la stérilisation puisse le préparer pendant la nuit pour les interventions du lendemain. A la fin de notre service nous nettoyons et rangeons les locaux pour nos collègues qui arrivent le lendemain à 6h30 et 7h. Et concernant la gestion des déchets ? Comme je vous l’ai dit, une partie de notre travail consiste au ramassage des DAOM et les DASRI. Nous mettons ensuite les déchets dans des containers qui se trouvent au quai logistique et c’est Veolia qui les récupère dans la nuit (20h30 environ pour les DAOM, et 5h du matin environ pour les DASRI). Ils sont totalement autonomes puisqu’ils ont accès au local où se situent les containers. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être agent logistique de soir ? ➜ Etre autonome car les chefs ne sont plus là, même s’ils sont toujours joignables par téléphone, ➜ Etre réactif et savoir s’adapter aux différentes situations. 7 SOINS DOSSIER EXCLUSIF Interview Interview Fabrice POZZO-FABRE, Standardiste, agent d’accueil aux Urgences et chargé du transport de sang Bonsoir Fabrice, pouvez-vous vous présenter ? Je travaille de nuit depuis 1991. J’ai longtemps travaillé à l’Hôpital Paul Desbief où j’ai occupé plusieurs postes différents. Aujourd’hui, je m’occupe la nuit du standard, de l’accueil des patients au service des Urgences entre 22h et 5h, et des livraisons de sang dans les services qui en ont besoin. Laurine LELONG, IDE de nuit au service d’Urologie Sebastien LAIGRET, IDE de nuit au service d’Urologie Christian ILEBO, Vacataire AS de nuit au service d’Urologie Bonsoir Laurine, Sébastien et Christian, pouvez-vous vous présenter ? Laurine : Je suis IDE depuis 2015, j’ai d’abord travaillé quelques semaines dans le service des Urgences de nuit avant d’arriver ici dans le service d’Urologie. Sébastien : Mon parcours est assez atypique ! J’ai d’abord été surveillant dans un lycée professionnel pendant 6 ans. C’est en discutant avec l’IDE scolaire que j’ai eu un déclic et que j’ai eu envie de me reconvertir. Et aujourd’hui me voilà en tant qu’IDE de nuit dans le service d’Urologie ! Christian : Cela fait deux ans que je travaille à L’Hôpital Européen. J’ai commencé par exercer de jour, et cela fait bientôt un an que je travaille de nuit. Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ? Notre organisation dépend du nombre de patients que nous avons dans le service. Nous essayons toujours de finir notre premier tour le plus vite possible afin de ne pas déranger les patients qui veulent dormir et se reposer. Le second tour commence entre 4h et 4h30 le matin. Entre les deux tours nous effectuons des transmissions écrites. La relève se fait ente 6h45 et 7h15. Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ? Dès que la nuit arrive nous devons gérer le stress, la solitude et les angoisses de nos patients. Par exemple, certains demandent des médicaments mais nous ne pouvons pas toujours leur donner s’ils n’ont pas été prescrits par les médecins, ce qui créé des incompréhensions de leur part et augmente leurs angoisses. Nous devons donc gérer toutes ces émotions et les rassurer. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE de nuit ? ➜ Adaptation, ➜ Autonomie car nous sommes seuls, les médecins ne sont plus là, ➜ Résistance (physique principalement), ➜ Organisation et débrouillardise. Et pour être AS de nuit ? ➜ Aimer travailler de nuit, ➜ Avoir de la patience. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Christian : Pour moi c’est un mode de vie facilitateur puisque je dors très peu ! Je peux donc profiter pleinement de mes journées. Sébastien : Mon rythme de vie est quand même assez fatiguant, on est complétement décalé avec la majorité des gens. Cependant je m’y retrouve parfaitement, car pouvoir m’occuper de ma femme et de ma fille est un avantage considérable ! Laurine : Mon conjoint travaille également de nuit, nous avons donc le même rythme de vie. Par contre c’est vrai que les jours de récupération sont assez difficiles car nous devons nous recaler sur des horaires « normaux », pour ensuite reprendre sur les nuits. C’est un vrai rythme à prendre. 8 Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? C’est génétique ! De nombreux membres de ma famille travaillent de nuit ! Plus sérieusement, je dirais que la nuit c’est plus « tranquille » même si la charge de travail est conséquente. C’est une autre ambiance, comparé à la journée. Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ? Je prends mon service à 20h la semaine et à 19h le week-end. Du début de mon service jusqu’à 22h, j’apporte le sang dans les différents services tout en gérant le standard avec mon DECT, ce qui peut être plus ou moins mouvementé en fonction des nuits. Ensuite à 22h, je bascule au service des Urgences où je gère l’enregistrement des patients qui arrivent. Ce qui est compliqué dans cette tâche, est que ces patients peuvent faire preuve d’agressivité. Je suis aidé par l’agent de sûreté pour faire diminuer les tensions. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour exercer votre travail de nuit ? La première des choses, selon moi, c’est qu’il faut aimer travailler de nuit. Il faut également être prêt à travailler en équipe, notamment avec les cadres et surveillants de nuit. Aux urgences, il faut aussi savoir garder son calme et gérer les patients / accompagnants « difficiles ». Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Mon épouse a calé son rythme de vie sur le mien et nous n’avons pas d’enfants, ce qui est beaucoup plus simple. Nous avons trouvé un équilibre qui nous permet de gagner en qualité de vie. C’est une organisation qui me convient totalement. Interview Nacira KORICHI, ASH de nuit au service des Urgences Bonsoir Nacira, pouvez-vous vous présenter ? Je suis ASH depuis 8 ans. Auparavant, je faisais partie de l’équipe de nuit du Bloc opératoire à l’Hôpital Paul Desbief, avant de basculer au service des Urgence en 2013. Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi dans ce service ? Je préfère travailler de nuit car il y a moins de monde que ce soit au niveau des patients, des familles ou du personnel. La charge de travail est énorme, mais ce n’est pas la même ambiance que la journée. J’ai accepté de quitter le Bloc pour aller aux Urgences car j’avais envie de changer, d’apprendre de nouvelles choses. Mon prochain objectif sera d’intégrer le service de Réanimation… SOINS DOSSIER EXCLUSIF Quelle est l’organisation de votre travail la nuit dans le service ? Le soir j’arrive à 19h30, aucune relève n’est faite ce qui n’est pas facilitant car je ne sais pas ce qui a été fait ou non. Je prépare mon chariot et je nettoie les boxes au fur et à mesure qu’ils se libèrent. Je dois être rapide car les arrivées des nouveaux patients sont imprévisibles dans ce service. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être ASH de nuit ? ➜ Etre vaillant, ➜ Avoir du caractère pour pouvoir faire face aux patients compliqués, ➜ Faire très attention à l’hygiène, ➜ Savoir travailler en équipe et s’entre-aider car nous sommes en nombre réduit. Interview Morgane FACOMPRE et Florien BONIFAY, Techniciens de laboratoire de nuit chez ALPHABIO Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Le principal atout du travail de nuit est que j’ai la journée pour moi. Interview Océane TANCHAUD, Infirmière d’Accueil et d’Orientation (IAO) de nuit au service des Urgences Bonsoir Océane, pouvez-vous vous présenter ? Je suis IDE depuis 2012 et j’ai intégré L’Hôpital Européen il y a deux ans au service des Urgences. Cela fait maintenant un an que je travaille de nuit. Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Et pourquoi dans ce service ? J’ai choisi de travailler de nuit car j’ai un enfant et être libre la journée me permet de m’occuper de lui sans avoir de problème de garde. J’aime travailler aux Urgences car il y a beaucoup de diversité, on ne peut pas se poser et on touche vraiment à toutes les spécialités. Quelle est l’organisation des soins la nuit dans le service ? J’arrive à 19h et nous effectuons la relève jusqu’à 19h30. Le travail est le même que la journée je dirais, il y a cependant un médecin de moins. La relève de l’équipe de jour s’effectue à 6h50 et je pars quand cette dernière est terminée. Selon vous, quelles sont les spécificités des soins de nuit ? Les soins sont les mêmes selon moi, c’est la population que nous rencontrons qui est différente. La nuit, nous accueillons beaucoup de gens seuls et angoissés, des SDF, des personnes sous l’emprise d’alcool, des patients blessés par armes blanches… Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IAO de nuit ? Principalement : aimer le contact avec les autres. Il y a moins de passage la nuit que la journée, nous avons donc plus le temps pour discuter avec les patients, pour comprendre ce qu’ils ont, les rassurer, etc… Nous avons également plus de contacts avec les services car la nuit il n’y a pas de brancardiers et nous nous organisons avec eux pour l’acheminement des patients. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Il est difficile d’avoir une vie sociale puisque nous vivons en décalé par rapport à la majorité des gens. L’hygiène de vie est compliquée aussi, surtout au niveau des repas. Je grignote beaucoup et ne mange qu’un seul vrai repas dans la journée ce qui n’est pas très bon pour l’organisme. Par contre, nous pouvons pleinement profiter de nos journées pour avoir des activités, et nous avons les semaines « pizza » (semaine de récupération) ! Bonsoir Morgane et Florian, pouvez-vous vous présenter ? Morgane : Je travaille pour Alphabio depuis 2003. Cela fait 11 ans maintenant que j’exerce ma profession de technicienne de laboratoire de nuit. Florian : Cela fait 4 / 5 ans que je travaille en laboratoire. Avant d’arriver chez Alphabio j’étais dans un laboratoire où je ne m’occupais que des prélèvements. J’ai quitté cette structure pour venir ici car j’avais envie de progresser, d’apprendre plus de choses, de toucher aux machines, et surtout j’avais envie de travailler de nuit ! Pourquoi avoir choisi de travailler de nuit ? Morgane : A l’époque, j’avais des soucis pour faire garder mon enfant la journée lors des vacances scolaires, ou des jours de fermeture de l’école. C’est la raison qui m’a poussé à exercer de nuit. Maintenant ce qui me pousse à continuer c’est l’autonomie que l’on a. Nous sommes seuls, nous devons apprendre à gérer les problèmes, à être réactif, et à répondre aux demandes de façon intelligente. Florian : Je suis quelqu’un qui vit la nuit, ce rythme correspond donc tout à fait à mon mode de vie. Et comme Morgane, j’aime l’autonomie et la liberté d’organisation que nous avons. Comment s’organise votre travail en collaboration avec L’Hôpital Européen ? Nous arrivons à 19h20 pour effectuer la relève avec l’équipe de jour. Cette dernière nous fait le point sur toutes les analyses en cours que nous devons terminer pendant la nuit. Notre deuxième mission de nuit sera de répondre aux demandes d’analyses qui émanent principalement des services des Urgences, de Réanimation et de l’USIC (via pneumatique). Nous transmettons les résultats au service concerné par informatique via un logiciel qui s’appelle Hprime. Il faut savoir, que nous travaillons également en collaboration avec l’Institut Paoli-Calmettes. Un coursier se déplace entre 20h et 2h du matin pour nous apporter les prélèvements. Au-delà de ce créneau, les demandes d’analyse se font par téléphone. Comme pour l’Hôpital Européen, les résultats sont transmis sur Hprime. Afin de mener à bien toutes ces analyses urgentes, nous possédons deux exemplaires de chaque machine. Ceci nous permet de pallier à d’éventuelle panne. La relève de l’équipe de jour se fait à 7h environ. Avant leur arrivée, nous leur préparons tous les plateaux, le matériel, etc… dont ils auront besoin pour commencer la journée, et nous les informons sur ce qui s’est passé pendant la nuit. Finalement, la nuit, nous effectuons les mêmes tâches que la journée sauf que le volume n’est pas le même puisque nous ne traitons que les urgences. Quel est votre lien avec les équipes soignantes de nuit ? Malheureusement, il est très rare que nous ayons des contacts avec les équipes. Cependant, nous pensons qu’il est très important de garder un lien avec les soignants et les médecins, et nous faisons tout pour ! Nous sommes une équipe, nous travaillons ensemble même si nous ne faisons pas tous les mêmes choses. 9 SOINS DOSSIER EXCLUSIF Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être technicien de laboratoire de nuit ? ➜ Aimer travailler de nuit, ➜ Etre autonome, ➜ Avoir des connaissances au-delà de nos compétences. Nous ressentons une réelle fatigue biologique. C’est pour cela que le travail de nuit est surveillé de près par les services de Médecine du Travail, et que la loi reconnaît la pénibilité du travail de nuit. Pour finir, l’hygiène de vie est primordiale et il est indispensable d’essayer de conserver des rythmes biologiques normaux tout en inversant le rythme du sommeil. Il est également important de ne pas accumuler de dette de sommeil. Il peut être difficile de dormir la journée après notre nuit de travail car la majorité des gens sont actifs à ce moment-là et peuvent être bruyants. Interview Interview Jean Christophe SURET et Jean Baptiste MOREAU, IDE USIC de nuit Jordano CESCON , Chef de service sécurité incendie Comment s’organise le travail de l’équipe sûreté / sécurité la nuit ? Les équipes de sûreté et de sécurité incendie, fonctionnent sur des vacations de 12h (19h - 7h). Bonsoir Jean Christophe et Jean Baptiste, pouvez-vous vous présenter ? Jean Christophe : Je suis IDE depuis 2009. J’ai commencé à travailler à la Clinique Bouchard dans différents services avant d’arriver à l’Hôpital Européen en 2013 en USIC. C’est en arrivant ici que j’ai commencé à travailler de nuit. Jean Baptiste : Je suis IDE depuis 2006, et comme Jean Christophe, je travaillais auparavant à la Clinique Bouchard. C’est en 2014 que j’ai intégré l’équipe de nuit de l’USIC. Pourquoi avez-vous choisi de travailler la nuit ? Et pourquoi en USIC ? Après 8 ans et 10 ans d’expérience professionnelle, nous sommes arrivés à un virage dans nos carrières respectives. Après avoir exercé de jour dans de nombreux services, nous avons décidé de travailler de nuit afin d’avoir plus de temps à consacrer à nos patients. En effet, loin de l’effervescence de la journée, nous pouvons prendre plus de temps pour ré-expliquer les procédures, les pathologies, etc… aux patients. Nous pouvons aussi tout simplement prendre le temps de discuter avec eux, de s’intéresser à eux. Outre l’intérêt pour la pathologie cardiaque et les soins d’urgences, nous apprécions particulièrement la proximité avec les cardiologues présents avec nous la nuit. Nous pouvons échanger avec eux et actualiser sans cesse nos connaissances. Quelle est l’organisation de votre travail la nuit ? Outre les soins prescrits comme dans n’importe quel service, nos patients bénéficient d’une surveillance continue complétée. De plus, nous sommes amenés à recevoir des urgences intra et/ou extra hospitalières, qui peuvent parfois être prises en charge en urgences en salle de cathétérisme cardiaque. Selon vous, quelles sont les spécificités du soin de nuit ? Nos soins sont plus centrés sur la surveillance des patients ainsi que sur le soutien psychologique et relationnel. Par ailleurs, nous essayons de respecter le sommeil de nos patients car il contribue à leur rétablissement. Cette tâche peut se révéler compliquée dans le cadre d’une surveillance accrue. Les missions de nuits : Sécurité incendie : ➜ Rondes dessertes (bonne vacuité des issues de secours ainsi que des voies pompiers), ➜ Rondes techniques (vérification de l’ensemble des locaux techniques et des moyens de secours), ➜ Rondes générales de l’hôpital et des locaux accessibles et peu fréquentés la nuit (blocs, réa, ambulatoire, sous-sol, laboratoire, etc...), ➜ Missions de suivi des travaux, d’assistance aux personnes, de prévention, ainsi que d’intervention (en cas d’alarme feu). Sureté : Pour la partie sureté, c’est un peu différent. En effet la majorité des agents de sûreté (ADS) sont en poste fixe : un agent au PC sureté, un agent au service des urgences, un agent sur le parvis, et un agent polyvalent (ronde de surveillance, fermeture des consultations et ambulatoire, raccompagnement des visiteurs restés après l’heure de visite, ouverture de porte, interventions, etc...). Combien de personnes composent cette équipe de nuit ? L’équipe de sécurité incendie de nuit se compose de 3 agents, comprenant 1 chef d’équipe et 2 agents de sécurité incendie. L’équipe de sûreté est composée de 4 agents de sûreté. Les agents de nuit sont-ils les mêmes que les agents de jour ? Les agents de nuits ont les mêmes qualifications que ceux de jour, il y a des agents qui ont des plannings composés de vacations de jours et de nuits, néanmoins, la plupart des agents de nuit ne font que la nuit. Selon vous, quelles sont les qualités à avoir pour être IDE de nuit ? Il est indispensable d’être organisé et le plus autonome possible car nous sommes moins nombreux la nuit. De plus, il est primordial d’avoir des qualités d’anticipation afin de prévoir les situations qui pourraient nous mettre en difficulté ou qui pourraient être difficilement gérables à une heure tardive. Enfin, il faut être d’un tempérament calme et à l’écoute car nombres de patients sont angoissés et seuls dans ces moments-là. Quel est l’impact de votre travail de nuit sur votre vie personnelle ? Le principal avantage du travail de nuit est l’importance du temps libre en journée qu’il entraîne. Mais cela a un coût. En effet, ce rythme est loin d’être naturel et nous nous retrouvons décalés avec notre entourage. Abdelhafid MERZOUGUI, Igor NAKONETCHNYI, Amel BOUAMAMA, Raphaël BENEDETTI EMILIE B. I S. BOURTOIRE 10 ASSURANCE QUALITÉ TOUT SAVOIR SUR... Le cluster QVT Qualité de vie au travail : “Ce qui contribue au développement de la personne, à ce qui fait qu’elle va s’engager pleinement dans son activité de travail, parce qu’elle y trouve de la satisfaction, s’y réalise, y trouve un sens et contribue à une ambition, une œuvre collective.” H.Lanouzière, Directeur de l’ANACT- SQVT -2013 Tous ces points impactent la qualité de vie au travail. Comment dans un tel contexte garantir la performance économique et sociale tout en préservant la cohésion interne des équipes et l’adaptation du management pour accompagner le changement ? La QVT vise donc clairement un équilibre entre objectif social, économique et technicoorganisationnel. Elle doit faire partie intégrante du projet stratégique de toute entreprise. Il n’est plus question d’opposer la performance et la préservation de la santé mais de mieux articuler ces deux dimensions. C’est quoi la démarche QVT ? La qualité de vie au travail s’appréhende selon trois axes : ➜ Tout d’abord, elle concerne les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail, à savoir l’environnement de travail, les conditions d’emploi comme la formation, le parcours d’intégration … et la conciliation vie privée et vie professionnelle, ➜ Ensuite, elle s’intéresse à la capacité des salariés à s’exprimer et à agir sur le contenu de leur travail. Cela interroge bien sûr le management, l’existence de collectifs de travail mais aussi la concertation et la qualité du dialogue social, ➜ Enfin, la qualité de vie au travail c’est aussi le contenu du travail en lui-même. A savoir, en quoi il autorise une marge d’autonomie, en quoi il est valorisé, en quoi il est intéressant et enfin en quoi il induit un sentiment de responsabilité. Pourquoi ? Nous sommes en période d’incertitude dictée par un contexte hospitalier très mouvant et de plus en plus contraignant. Ces contraintes imposent des changements organisationnels avec des nouvelles modalités de prise en charge et autant d’exigences de sécurité. Concernant l’Hôpital Européen, l’axe QVT a été investigué comme l’ensemble des processus hospitaliers avec une cartographie des risques, une identification des risques prioritaires et un plan d’actions avec indicateur de suivi. La démarche a figuré dans notre compte qualité et a fait l’objet d’une analyse lors de notre certification en novembre dernier. À terme, ce processus fera probablement l’objet d’une investigation à part entière. 11 ASSURANCE QUALITÉ Quel est le champ de l’expérimentation du cluster QVT ? L’Hôpital Européen a répondu à un appel à candidature lancé par l’ARS et Act Méditerranée en fin 2015. Huit établissements ont été retenus. Nous avons proposé de mener cette expérimentation dans le cadre du projet de restructuration de l’unité de gériatrie en unité court séjour. L’objectif visé était l’accompagnement du changement organisationnel. Quelles ont été les modalités ? Le cadre nous a été posé par l’ARS et Act Méditerranée. ➜ Un engagement de la direction, ➜ Un trinôme de référents représentant le corps médical, la Direction et les représentants du personnel (L CHICHE / E. CHEMLA, C. NIMAL, C. BEAUJOUR), Témoignages Françoise NARI , Chargée de mission ACT Méditerranée “La démarche du cluster QVT regroupe 8 établissements de santé en PACA dont L’Hôpital Européen. Cette formation action a pour particularité de mobiliser un trinôme (Direction, représentant du personnel et représentant des médecins) qui acquiert des connaissances méthodes et outils afin de mettre en œuvre une démarche QVT en interne. Outre les temps collectifs inter établissement, l’ARACT appui le comité de pilotage paritaire initié par le trinôme pour accompagner le changement organisationnel lié au passage de l’unité gériatrie à une nouvelle unité court séjour. L’intervention de l’ARACT a permis de mieux cibler les priorités QVT de l’unité, favoriser l’expression des salariés sur leur travail, et ainsi co construire un plan d’action QVT.” ➜ Le COPIL QVT réactivé dans sa composition d’avant-projet intégrant le CE et le CHSCT, ➜ Un groupe de travail concerné par le champ de l’expérimentation : l’unité du H4U4, ➜ Des temps d’échange collectifs (inter établissements) et individuels (comité de pilotage QVT de L’Hôpital Européen) organisés tout au long de la démarche d’accompagnement. Nos instances représentatives du personnel ont été associées. Dans un premier temps les équipes du H4U4 et le COPIL ont participé à un diagnostic QVT afin de mettre ne évidence les points saillants permettant de prioriser les problématiques. Ce diagnostic a permis de retenir trois axes de travail : ➜ L’axe communication : communication autour du changement et temps d’échange sur le travail, ➜ L’axe accompagnement et compétences : valorisation de l’expérience acquise, clarification des rôles et responsabilités, procédures de travail, formalisation des typologies de parcours, gestion de l’activité, accompagnement des personnels, cohésion d’équipe, ➜ L’axe santé au travail : charge de travail, effectifs, diagnostic des conditions de travail (locaux, matériel, activité, planning). À partir de là, la démarche a consisté à identifier les objectifs d’amélioration et les actions à conduire. Ce travail a donné lieu à un plan d’action spécifique validé en COPIL et par nos instances, et intégré au programme global de l’hôpital. Ces actions sont autant d’engagements dont nous assurerons le suivi en lien avec le comité de pilotage. Et après cette expérimentation... L’objectif est de pérenniser la démarche en interrogeant l’axe QVT à chacun de nos projets. Nous avons acquis une expérience, charge à nous de la ré impacter dans nos projets futurs. C’est là tout l’enjeu. 12 Christine BEAUJOUR, Chef de Pôle H4 Comment avez-vous participé au cluster QVT ? J’ai participé au cluster QVT en tant que secrétaire du CHSCT, en tant que responsable du pôle 4 j’ai mené l’expérimentation en H4U4. Le périmètre retenu a été l’unité d’USLD en lien avec le changement organisationnel du service. Quelle était la situation de l’équipe au début de l’expérimentation par rapport à ce changement d’unité ? La fermeture de l’USLD s’est très bien passée. La période « transitoire » avant l’orientation définitive de l’unité, a été source d’incertitude et relativement anxiogène pour l’équipe. Qu’est-ce que cela a fait bouger ? La participation à ce groupe a été bénéfique. En effet, les réunions de cadrage et d’information avec l’ensemble de l’équipe (médecin, IDE, AS et ASH) nous ont permis de communiquer très régulièrement. Je pense que l’équipe s’est sentie plus soutenue, accompagnée et écoutée. La principale difficulté a été la planification des réunions. L’expérimentation a été menée pendant l’été, les absences, les changements dans l’équipe nous ont amené à régulièrement inclure et expliquer la démarche aux nouveaux arrivants. Cette démarche a-t-elle contribué à améliorer vos pratiques de management ? Certainement, les objectifs attendus, m’ont amenés à encore mieux structurer « l’accompagnement du changement ». Aujourd’hui, nous sommes dans la même dynamique de travail, les retours de l’équipe et des patients sont positifs. ASSURANCE QUALITÉ ÉQUIPE (avant le changement de service) Farida TIBOURTINE (AS), Anne CARBOT (IDE), et Jérémie CORY (AS). Comment avez-vous vécu la transformation de l’unité ? La transformation de l’unité a été plutôt stressante pour nous puisque nous ne savions pas quelle activité allait remplacer la gérontologie. Nous avions également peur du changement. Qu’est-ce que cela a changé dans vos pratiques ? Absolument tout ! En gérontologie, nous prodiguions des soins de confort, maintenant nous pratiquons plutôt des soins post-opératoires. Nous avons dû tout « réapprendre » même si nous avions les bases de par nos formations d’IDE et d’AS. Nous avons dû également apprendre à travailler avec de nouvelles personnes, pour reformer une équipe soudée. Comment avez-vous participé à l’expérimentation de la démarche QVT ? Dans un premier temps, nous avons répondu à un questionnaire. Celui-ci a permis d’élaborer des réunions avec Christine. Lors des réunions, nous discutions des points positifs et négatifs des changements en cours dans notre unité, nous déterminions sur quoi il fallait travailler pour avancer dans la bonne direction, etc… Chaque réunion était l’occasion de faire le point et de réajuster nos pratiques. Et on a pris en compte nos avis et propositions ! Quelles actions ont été menées ? Beaucoup d’actions ont été menée dans notre unité, on peut citer par exemple la réorganisation de l’espace dans le service (regrouper les pathologies), et les formations effectuées (informatique (Q-Care), identitovigilence…). Elles ont permis de cadrer le service, de mieux structurer la prise en charge des patients, d’améliorer la qualité des soins, de créer une cohésion d’équipe, de diminuer notre stress et d’avoir un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et personnelle avec de nouveaux plannings. ÉQUIPE (post changement de service) Jessica CHEMOUHOUM (Surveillante), Laura GOMEZ (IDE), Pascaline BARRIEU (IDE), Magalie GOMBERT (IDE), Virginie MONGAI (IDE) Comment avez-vous intégré l’équipe ? Nous avons d’abord participé à une réunion avec les anciens du service. L’objectif était de nous expliquer la prise en charge patients, les spécificités de l’hôpital de semaine, le planning, etc. Ensuite, nous avons bénéficié d’une formation spécifique en diabétologie avec l’équipe d’Education Thérapeutique. Pouvez-vous décrire votre activité en H4U4 ? Nous accueillions différentes typologies de patients : ➜ des patients diabétiques, hospitalisés ou non, ➜ des patients qui font un bilan bariatrique pré-opératoire, ➜ des patients de chirurgie ambulatoire, ➜ des patients d’UMCD de courte durée. Il s’agit d’une activité très intéressante et complexe en organisation. Comment avez-vous participé à l’expérimentation de la démarche QVT ? Nous avons pris part aux réunions d’encadrement à chaque avancée du projet. Nous avons proposé la mise en place d’outils de travail pour fluidifier notre travail. Nous avons par exemple travaillé ensemble sur les dotations, créés des cibles, etc… Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Est-ce que cela a structuré le projet de réorganisation ? Oui, nous avons pu personnaliser notre organisation de façon autonome ce qui nous rend à l’aise dans notre travail. Nous avons acquis de nouvelles connaissances, sur le diabète en particulier. Le Dr CARVALHO a été moteur pour mettre en place des formations spécifiques. Cette façon de travailler ensemble a engendré une bonne cohésion d’équipe qui fluidifie notre travail au quotidien. Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Est-ce que cela a structuré le projet de réorganisation ? La QVT a complètement structuré le projet de réorganisation, elle nous a également aidé dans le changement. Notre chef de pôle a été à l’écoute, et a fait attention à nos envies / préférences. C. NIMAL I S. BOURTOIRE 13 INFOS JURIDIQUE FRAUDE À LA CARTE BANCAIRE SUR INTERNET : UNE GALÈRE ? PAS DE PANIQUE ! Si le risque zéro n’existe pas sur internet, quelques précautions utiles peuvent toutefois vous permettre de vous prémunir d’une grande partie des risques de fraudes : Même si vous êtes encore en possession de votre carte et que vous n’avez donc pas fait opposition, votre responsabilité est totalement dégagée en cas d’utilisation frauduleuse de votre numéro de carte ou de contrefaçon. La loi protège le consommateur en cas d’utilisation frauduleuse de sa carte bancaire. ➜ Privilégiez les sites ayant mis en place une double sécurité (avec confirmation de l’ordre par SMS ou par email) lors du paiement. ➜ Avant de renseigner votre numéro de carte bancaire pour payer en ligne, assurez-vous que le site sur lequel vous êtes est suffisamment fiable et protégé. Pour cela, le site doit au minimum comporter une adresse de sécurisation en HTTPS. ➜ Utiliser un pare-feu, un anti-virus et un logiciel anti-espion qui doivent régulièrement être mis à jour. ➜ Ne pas répondre aux emails demandant la communication d’un mot de passe ou du numéro de carte bancaire, quel que soit le motif invoqué. ➜ Accéder aux sites Internet en tapant soi-même l’adresse du site et non en cliquant sur un lien contenu dans un email. ➜ Ne payez jamais un achat sur internet à partir d’un réseau Wi-Fi public ou celui mis à votre disposition par un hôtel. Voici les démarches à effectuer pour être remboursé. 1 Dès le constat, adressez une contestation écrite à votre banque, par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous trouverez aisément des modèles sur internet. 2 Déposer une plainte pour utilisation frauduleuse n’est pas obligatoire pour réclamer le remboursement des sommes mais essentiel pour qu’une enquête judiciaire soit ouverte. 3 La banque doit recréditer les sommes litigieuses dès réception de la notification par son client. 4 Délais pour contester à compter de la date du débit sur le compte : ➜ Union européenne, Islande, Liechtenstein et Norvège : 13 mois ➜ Hors de ces pays : 70 jours ou 120 jours au plus. PEUT-ON PARTAGER UN SECRET ? L’obligation de respecter le secret professionnel s’impose non seulement au médecin mais également à tous ceux qui, dans l’exercice de leurs fonctions, participent aux soins. Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du professionnel, c’est à dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu ou compris. Les échanges d’informations, nécessaire à la continuité et la qualité des soins, sont autorisés entre les professionnels identifiés par décret : ➜ s’ils participent tous à la prise en charge du patient, ➜ si ces informations sont strictement nécessaires à la coordination ou à la continuité des soins, à la prévention ou à son suivi médico-social et social. 14 Le nouveau décret du 10 octobre 2016 impose la recherche du consentement préalable du patient, en cas de partage d’informations nécessaires à la prise en charge d’un patient, entre professionnels ne faisant pas partie de la même équipe de soins. Mais qu’entend-t-on par équipe de soins ? Cette équipe de soins est composée par les professionnels participant directement à la réalisation d’acte diagnostique, thérapeutique, compensation du handicap, de soulagement de la douleur ou de prévention de perte d’autonomie ou aux actions nécessaires à la coordination. Ce cadre est applicable aux équipes travaillant au sein d’un même établissement, d’une structure de coordination ou si elle s’exerce dans un ensemble présentant une organisation formalisée comprenant au moins un professionnel. Lorsque les professionnels appartiennent à la même équipe de soins, le consentement de la personne est présumé. En revanche, lorsque les professionnels n’appartiennent pas à la même équipe de soins, le patient devra être dûment informé du partage d’information, des professionnels fondés à les connaître et exprimer son consentement. Il pourra être recueilli par tout moyen et figurer dans le dossier médical. Les différents décrets d’application de la loi de modernisation de notre système de santé se sont efforcés d’encadrer cette « libéralisation » du partage d’informations en veillant à assurer le respect des droits des usagers et la protection des données personnelles. Références : Décret n°2016-1349 du 10 octobre 2016 relatif au consentement préalable au partage l’information entre des professionnels ne faisant pas partie de la même équipe de soins Loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé M. GARREAU INFOS PRATIQUES RACCOURCIR LE DÉLAI D’ATTENTE ET FLUIDIFIER LE CIRCUIT DES PATIENTS une préoccupation partagée La volonté de réduire les délais d’attente et d’optimiser l’organisation de l’admission des patients est une préoccupation partagée par tous, d’où la création d’un service de préadmission le 01/09/15. Son but : ➜ anticiper une future hospitalisation, ➜ améliorer notre système d’information, ➜ fluidifier le circuit de nos patients afin de garantir une prestation d’accueil de qualité. Edita DUPUY, auparavant secrétaire médicale à l’APHP, travaille à H.E aux préadmissions depuis avril 2016 en remplacement d’Audrey VENTURELLI. Dans ce bureau dédié, les patients sont informés sur les modalités de prise en charge administrative, notamment sur la partie hôtelière de leur séjour. Toutes les données administratives et médicales sont recueillies et diffusées aux différents intervenants de leur prise en charge. Le jour de son entrée, le dossier administratif du patient est complet. Cela permet également à l’hôpital de programmer les interventions à J+15 et J+7 au minimum afin de faciliter la prévision d’activité, le planning du bloc et son équipement par la pharmacie. Les horaires de la préadmission sont du lundi au jeudi 07h-18h et le vendredi 7h-17h30 hors jours fériés. La création de ce service, a également permis la mise en place du « scannage » des documents d’identités et administratifs ainsi que des demandes d’hospitalisation (évitant ainsi des copies inutiles et l’assurance que les documents ne se perdent pas). ations nscription Inscription Document Médecin jointsa consultation avec Après À partir de ces documents, le service de pré admission : 1 ➜ Saisit le rendez-vous de bloc opératoire, Relation équipe soignante / patient Informations Les patients dont Patient Médecin l’hospitalisation a été programmée depuis un cabinet de ville, ou des consultations de l’hôpital Document Dialogue / sont invités à seMédecin rendre au joint Echange service de pré admission Adresse eMail le jour de laAttention consultation d’anesthésie afin de mettre à jour leurs dossiers administratifs et d’y recevoir les informations et documents nécessaires à leur séjour. sibilité aux sonnes ilité réduite Rechercher un nom Internet ➜ Saisit l’annonce sur Hopital Manager, ➜ Vérifie les droits à la sécurité sociale, 2 Accessibilité aux 3 personnes à mobilité réduite 4 Document d’informations Relation équipe soignante / patient Inscription Médec Les objectifs aujourd’hui Dialogue / Echange Général e eMail Document joint CIRCUIT PRÉ-ADMISSION le chirurgien, le patient est accueilli par la secrétaire médicale du service de consultation qui récolte les éléments nécessaires à sa prise en charge administrative médicale. L’ensemble de ccessibilité auxet Rechercher ces documents est ensuite personnes acheminéun nom vers le service mobilité réduitepréadmission en charge de traiter ces informations. ption Patricia GALOFARO travaille pour la fondation depuis 6 ans et a acquis une expérience variée dans de nombreux services : pharmacie, service du personnel, achats, bloc, bureaux des entrées, urgences. Bruno DI MAGGIO, travaille pour la fondation depuis 33 ans, au BE (bureau des entrées) depuis 25 ans dont 19 ans aux urgences. A l’ouverture d’HE, Bruno a passé 2 ans au C2. Bruno a également été secrétaire du CE pendant 10 ans. ➜ Demande les prises en charge auprès Médecin Document des organismes joint complémentaires. Une fois le dossier clôturé, ce dernier est transmis aux différents services concernés. La préadmission gère Accessibilité aux Rechercher personnes entre 80 et 100 un demandes nom d’hospitalisations et de à mobilité réduite chirurgie ambulatoire par jour ! Patient R. BROUSSE I G. KEUSSEIAN Créer une préadmission dédiée uniquement à la chirurgie ambulatoire et mettre en place une préadmission pour les hospitalisations en médecine. À terme, cette organisation devrait permettre d’accueillir les patients Dialogue / pour lesquels le Echange dossier administratif est complet, directement en unité de soins, réduisant ainsi les délais d’attente actuels. Rechercher un nom Relation équipe Cette procédure est soignante / patient actuellement en phase de test avec les entrées du matin, notamment en chirurgie urologique. Médecin 15 NEWS Visite SHAM Les news du C.E Retour en images Le 15 novembre 2016, notre établissement a fait l’objet d’une visite de risques par un auditeur mandaté par notre assureur, la SHAM, dans le but d’évaluer les risques de l’établissement et leurs niveaux de maitrise. Cette visite a conforté nos résultats de certification puisque pour l’essentiel des investigations l’auditeur a reconnu notre engagement réel dans une démarche de maitrise et de gestion des risques. Merci aux équipes ! SUR L’ARBRE DE NOËL ORGANISÉ PAR NOTRE CE LE 11 DÉCEMBRE 2016 AU SILO. Au programme, un spectacle (Charlie et la chocolaterie) et de nombreuses animations pour les enfants. Pour démarrer cette nouvelle année, nous vous proposons notre billetterie habituelle. Venez commander auprès de votre CE des places de spectacles et de concerts (large choix dans toute la région PACA). « Très bon établissement très bonne visite…. du point de vue assureur, vous êtes engagés dans la sécurisation de la prise en charge… C’est vraiment un collectif qui marche ! » (auditeur SHAM). M. GARREAU I C. NIMAL Appel à projets artistes H.E 20 mètres linéaires sont disponibles immédiatement pour accueillir des expositions en REA et Secteur grand confort sur supports cimaises pour photos, tableaux, dessins… Laissez libre cours à vos idées et à votre créativité. N’HÉSITEZ PAS À VENIR NOUS RENCONTRER ! Nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 14h à 17h. Nous sommes également ouvert le vendredi de 7h30 à 12h !! (Sauf cas exceptionnel). CONTACT : Roxane Brousse 04 13 42 71 58 I [email protected] LE C.E RETOUR SUR... les 80 ans de la FEHAP Qu’est-ce que la FEHAP ? Et quelles sont ses missions ? La Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP) a pour vocation d’accompagner les établissements et services privés à but non lucratif appliquant la Convention Collective de 1951, en : ➜ Défendant les intérêts du secteur privé à but non lucratif auprès des pouvoirs publics locaux et nationaux, ➜ Formant les acteurs afin d’optimiser leurs compétences, ➜ Conseillant les établissements et services adhérents, ➜ Encourageant l’innovation pour répondre aux besoins des populations. En résumé, la FEHAP est une Fédération au service de ses adhérents, qui a la volonté de défendre leurs intérêts et de mutualiser des forces. Couvrant à la fois le champ sanitaire, social et médico-social, la transversalité de cette Fédération fait sa force. 16 La FEHAP en chiffre : ➜ 230 établissements et services adhérents en région PACA, ➜ Une capacité d’accueil de plus de 17 000 lits et places, ➜ Environ 14 000 professionnels salariés en PACA, Célia BARBARISI Chargée de mission FEHAP sur la région PACA depuis août 2015 ➜ 2.5 millions d’usagers soignés dans les établissements et services FEHAP sur toute la France. La FEHAP a fêté ses 80 ans récemment, peuxtu nous parler des actions marquantes menées au niveau national, et celles à retenir au niveau régional ? Pour ses 80 ans, la FEHAP voulait mettre en valeur les 4 200 établissements et services qu’elle fédère, tout en promouvant le secteur privé non lucratif en créant un évènement qui rassemble. Au niveau national, le Président, Antoine Dubout, et le Directeur Général, Yves-Jean Dupuis ont souhaité : ➜ Mener une communication large (communiqués de presse, page Facebook dédiée), ➜ Organiser les Journées Portes Ouvertes (JPO) sur l’ensemble du territoire, ➜ Ré-inaugurer des salles de réunion au siège, ➜ Organiser un congrès à Paris ayant pour thème « 80 ans à l’avant-garde de la santé et des solidarités », ➜ Rédiger un livre retraçant l’histoire de la FEHAP depuis son origine, rédigé par Pierre-Olivier Monteil, philosophe-historien, consultant en éthique. Au niveau régional, 5 établissements ont participé aux JPO. Nous avons tout particulièrement retenu l’Hôpital Européen qui a organisé une exposition photo « Sous la mer », ainsi que la remise des médailles d’honneur du travail. C’était de très beaux moments ! S. BOURTOIRE NEWS LE HANDICAP AU TRAVAIL Ce n’est pas ce qu’on croit... SAVIEZ-VOUS QUE : ➜ 1 salarié sur 10 dissimule son handicap, ➜ 1 personne sur 2 sera concernée au cours de sa vie, Différents problèmes de santé occasionnent des situations de handicap : ➜ 80% des handicaps ne sont pas visibles, ➜ Acouphènes, surdité, … ➜ Dans 90% des cas, les travailleurs handicapés n’ont besoin d’aucun aménagement de poste, ➜ Seulement 2% des personnes handicapées sont en fauteuil roulant. La plupart des salariés ignorent que leur état de santé pourrait justifier d’une reconnaissance de handicap... ➜ Troubles visuels, glaucome, rétinopathie, daltonisme, … ➜ Insuffisance cardiaque, maladie de Crohn, ulcère, diabète, cancer, asthme, mucoviscidose, allergies, eczéma, épilepsie, Parkinson, … ➜ L o m b a l g i e s, t ro u b l e s m u s c u l o squelettique, rhumatismes, paralysies, difficultés d’expression orale, écrite, … ➜ Névroses, TOC, phobies, addictions, dépression, … ➜ Traumatisme crânien, A.V.C., … IDEES REÇUES « Si je fais reconnaitre mon handicap on va refuser de m’assurer pour un prêt bancaire,… » Le dossier est confidentiel. Seul le salarié et la MDPH en a connaissance. Cette reconnaissance ne vaut que pour le travail, pas pour la vie privée. FAUX « Si j’en parle on va me changer de poste, je ne pourrai plus faire mon métier, on me mettra sur une voie de garage ! » Télévision QU’EST CE QU’ON ENTEND PAR HANDICAP ? COMMENT OBTENIR LE STATUT DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS ? Différentes démarches donnent droit à ce statut : Une reconnaissance par : ➜ la Maison Départementale des Personnes Handicapées (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé), ➜ l’assurance maladie (invalidité, accident du travail avec IPP d’au moins 10%, accident militaire,…). SUIS-JE CONCERNÉ ? Tout le monde est susceptible d’être concerné à un moment dans sa vie (accident domestique, maladie,…). Une situation de handicap peut être temporaire. À QUOI CA SERT ? Faire reconnaitre son handicap permet de continuer à exercer son métier dans de bonnes conditions et sans aggraver son état de santé. « La reconnaissance de ce statut est personnelle et confidentielle, c’est vous qui choisissez de nous en faire part. Votre hiérarchie et vos collègues n’ont pas à être informés, sauf si vous souhaitez communiquer sur ce sujet ». À QUI PUIS-JE EN PARLER ? Pour toute question, conseil, aide, vous pouvez vous adresser : Laetitia MULL (Référent handicap) 04.13.42.74.69 [email protected] Dr Evelyne CHEMLA (Médecin du travail) 04.13.42.71.71 [email protected] Sources et rédaction : AGEFIPH / Réseau des référents handicap PACA / INSEE / Référent handicap de L’Hôpital Européen Accès internet / Site internet La reconnaissance du handicap ne remet pas en cause votre aptitude à exercer votre travail. FAUX Les vœux de l’Aumônerie L’aumônerie de L’Hôpital Européen vous souhaite une Bonne Année 2017. Info + Très prochainement, sera publié le livret « Rites et Religions à l’hôpital », à destination du personnel. Ce livret a pour objectif de vous aider à accompagner les patients dans leur parcours de soins en considérant leurs cultes respectifs. Des exemplaires seront distribués dans les différents services ainsi qu’à l’aumônerie. Vous pourrez également consulter ce livret sur l’intranet. Traitements médicaux Cultes VOUS AVEZ APPRÉCIÉ L’EXPOSITION “SOUS LA MER” ? Découvrez notre club de plongée partenaire qui nous a prêté ces 110 photos ! CLUB DE PLONGÉE : « ACTIVITÉS SUBAQUATIQUES MARIGNANE » association créée en 1978. BUT : Développer et favoriser sur le plan sportif, artistique et scientifique la connaissance du monde subaquatique ACTIVITÉS : ➜ Plongée loisir et promenade sous-marine (jour et nuit). ➜ Formation plongée (brevets fédéraux), biologie (environnement marin dont faune et flore) et photographie (participation concours photos et expositions). ➜ Entrainements de nage et d’apnée en piscine (saison hivernale). EQUIPEMENT : Bateau pour 25 plongeurs port d’Ensues la Redonne. PARTICIPATIONS BÉNÉVOLES : Calanques propres, Téléthon, comptage divers animaux, expositions et conférences en milieux scolaires. CONTACT : 4 Rue Henri Fabre 13700 Marignane 04 42 09 10 56 [email protected] http://www.asm-plongee.fr R. BROUSSE I L. MULL 17 LES ACTUS LA CRUQPC DEVIENT... La CDU ! La loi santé de Marisol Touraine du 26 janvier 2016 transforme la CRUQPC en CDU (Commission des Usagers) en lui octroyant des compétences élargies et en modifiant son fonctionnement. Les Représentants des Usagers (RU), bénévoles d’associations agréées, sont désormais nommés par l’ARS. Concernant notre établissement, 2 RU titulaires ont été reconduits dans leurs missions : IN MEMORIAM Deux nouveaux RU ont été désignés : ➜ Stéphanie MACOU Association Française du Lupus et autres maladie auto-immunes, RU Suppléant 1 ➜ Romain LAZARO Association François Aupetit - Vaincre la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique, RU Suppléant 2 La mise en place de cette nouvelle Commission est en cours avec la programmation de élection pour 3 ans du Président et du Vice-Président. ➜ Nathalie GAURIN Petits frères des pauvres, confirmée RU Titulaire 1 ➜ Francois VALERY Ligue contre le Cancer, confirmé RU Titulaire 2 C’est avec émotion que nous pensons à Bernadette Guillot, ancienne infirmière de nuit au 2° clinique, Service Urologie à l’hôpital Ambroise Paré, qui est décédée en Novembre dernier. N. BALAGUER C’est la fête dans leurs assiettes ! POUR NOEL ET LE RÉVEILLON, LES ÉQUIPES DIET ET RESTAURATION ONT RÉGALÉ NOS PATIENTS. UN GRAND BRAVO ! 18 LA GALETTE DES ROIS D’HE LES ACTUS Ils vous souhaitent une bonne année ! C5 CHIRURGIE AMBULATO IR H2U2 E H4 H3U1 C6 MÉDECINE DU TRAVAIL H4U4 ÉQUIPE ENTRETIE & ACCUEIL H4U3 SERVICE ENDOSCOPIES N PHARMACIE H5 MAMMOGRAPHIE MÉDECINE AMBULATOIRE URGENCES 19 Le mot de la fin A tous et à toutes, à chacun d’entre vous et à vos familles, je souhaite adresser tous mes vœux de santé et de prospérité en cette nouvelle année 2017. Je souhaite également, avec toute l’équipe de direction et le conseil d’administration, que nous partagions la vision de l’hôpital et de son avenir. L’année écoulée nous a donné son lot d’épreuves et de satisfaction. Comment ne pas se souvenir du terrible attentat de Nice le 14 juillet dernier et encore celui de Berlin d’il y a quelques semaines. Nous pensons aux victimes, à leurs familles et aux soignants qui ont dû assumer leur mission dans des conditions extrêmes de tensions. Nous avons une pensée également pour celles et ceux qui ont perdu un être proche durant cette année. Notre solidarité les accompagne. Enfin, je n’oublie pas les membres de notre personnel, ou de nos médecins, touchés eux même par la maladie. Nous leur adressons un message d’espoir et nous attendons fermement leur retour. 2016 nous a apporté également de grandes satisfactions. La première d’entre elles est la nouvelle progression d’activité enregistrée, avec plus de 10% de séjours supplémentaires, et la barre symbolique des 50 000 séjours qui sera bientôt dépassée. Cette progression est vitale. D’une part, elle est le résultat du plébiscite de notre hôpital par les personnes qui le fréquentent, et d’autre part elle est une condition indispensable de notre redressement financier. Elle témoigne de l’enracinement durable de notre établissement dans le paysage hospitalier marseillais, dont il est désormais un élément incontournable. La seconde satisfaction de l’année est bien sur la réception de notre rapport de certification, dans lequel la Haute Autorité de Santé nous classe en catégorie A, sans aucune recommandation et avec deux critères 20 J-L DALMAS Directeur Général « optimisés », ce qui signifie un très haut niveau d’appréciation. Une réelle performance qu’il convient de souligner à nouveau. Nous aurons l’occasion de célébrer cet événement ensemble à la rentrée 2017-2018. Ces résultats sont le fruit des efforts de chacun. Ils sont la combinaison de trois valeurs essentielles : le professionnalisme, l’engagement personnel et la force du collectif. Je me plais à rappeler que nous travaillons pour nous. Nous n’avons pas d’actionnaire, cet hôpital est le nôtre. C’est lui qui nous protège et nous fait vivre. S’il est fort, nous serons tous forts et nous en tirerons tous le bénéfice. C’est mon vœu pour l’hôpital. Notre établissement va mieux en 2016, mais je souhaiterais qu’il aille bien en 2017. Notre situation financière s’est améliorée, sans toutefois parvenir à l’équilibre financier. Les baisses successives et nationales de tarifs (-1,45% en 2016) nous mettent en réel danger et nous oblige à aller chercher notre équilibre financier toujours plus haut en activité et en performance. Notre projet HORIZON 2020 nous conduit sur la bonne voie : croissance de nos capacités et de notre activité, réduction des durées de séjour, développement de l’ambulatoire, maitrise des charges. J’ai besoin que chacun s’approprie cette stratégie et y apporte sa contribution. 2017 nous demande encore de nouveaux efforts. Mais nous savons que les résultats sont au rendez-vous. Nous savons aussi et c’est un engagement très fort, que tout se discute au plus près des unités, au sein des équipes. Notre action, pour être efficace, doit être partagée et collective. Avec tous mes vœux sincères pour cette nouvelle année.