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LES METAZOAIRES DIPLOBLASTIQUES
Les métazoaires forment un groupe monophylétique avec un unique ancêtre commun datant de
680Ma.
La nutrition se fait maintenant par endocytose (digestion extracellulaire).
Si le développement passe par le stade de larve, cette larve sera ciliée.
Des molécules spécifiques constituent la matrice extracellulaire :
- Collagène.
- Fibronectine.
- Intégrine.
I/ Plan d’organisation des métazoaires.
Le plan d’organisation est fait sur plusieurs critères embryonnaires :
- Nombre de feuillet (diploblastique ou triploblastique).
- Cavité cœlomique (acœlomate, pseudocœlomates, cœlomate).
- Destin du blastopore : protostomien (bouche) ou deutérostomien (anus).
- Système nerveux : épineurien (dorsal) ou hyponeurien (ventral).
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Pour les diploblastiques :
Deux tissus : ectoderme et endoderme.
Le développement embryonnaire se fait à partir d'une cellule totipotente qui va devenir morula
(stade 8), puis blastula avec apparition du blastocœle.
Par invagination de l'assise unique cellulaire du blastocœle (gastrulation) on obtient la gastrula
avec archentéron (cavité), blastopore, endoderme et ectoderme.
Pour les triploblastiques :
Trois tissus : ectoderme, endoderme et mésoderme.
Le caractère diploblastique n'est plus réellement considéré comme ancestral puisqu'il possède
les gènes nécessaires au développement du mésoderme, mais ces derniers ne s'expriment pas.
On ne se base donc plus sur ce caractère pour effectuer des phylogénies, ainsi, les cnidaires et
cténaires se retrouvent dans le même groupe que les ex-triploblastiques : les eumétazoaires.
Formation des tissus mésodermiques qui contiennent le cœlome.
Les épithéliums :
Epithéliums : cellules concomitentes et restes collées entres elles.
Tissu conjonctif : formé essentiellement de matrice extracellulaire et peu de
cellules.
Monostratifié : épithélium constitué d’une couche de cellule qui repose sur la
lame basale.
Pluristratifié : épithélium formé par plusieurs couches de cellules dont la base
repose sur la lame basale.
Pseudostratif : monostratifié de cellules morphologiquement irrégulières.
Les téguments sont des tissus externes englobant une structure.
II/Les placozoaires.
Trichoplax : organisme cilié et aplati organisé en une couche dorsale légèrement surélevé
et ventrale qui s'accroche au substrat. Il possède également une structure mésogléenne
s'intercalant entre les deux couches.
La nutrition se fait par phagocytose, mais également avec un début de digestion extracellulaire.
III/Les spongiaires.
Les spongiaires sont des animaux benthiques aussi bien marins que d’eau douce que l’on retrouve
partout sur le globe.
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Le groupe des spongiaires comporte trois sous-unités :
- Les démosponges : les plus courants, présentent une grande diversité de forme et de taille.
- Les hexactinéllides (1000 sp) : typiques des grands fonds, leur squelette est composé de
spicule et présente une symétrie 6.
- Les calcarea (1000 sp) : retrouvées jusqu’à 100m elles possèdent un squelette interne de
spicule calcaire.
1) Anatomie.
La morphologie des spongiaires est un tube creux ouvert par un oscule dont la paroi perforée pour
laisser passer l’eau et les nutriments.
Les choanocytes sont peut être issu d'une symbiose entre un protiste choanoflagellé et un
amiboïde.
Les éponges plus importantes se forment par la multiplication des chambres choanocytaires dont
l’optimisation augmente les flux d’eaux.
La reproduction :
- Gonochorique.
- Hermaphrodite.
- Ovipares, mais peuvent être ovovivipare (avec fécondation interne et expulsion d'une éponge au
stade larvaire).
Les larves peuvent être amphi blastula ou parenchymula, elles sont mobiles et ciliées.
Les tissus diploblastiques :
- L’épiderme (pinoderme) est fait de choanocytes différenciés en pinacocytes.
- Le gastroderme (choanoderme) est constitué de choanocytes différenciés en porocytes.
Le blastopore devient l’ostium.
Groupe paraphylétique : partage un ancêtre commun mais tous les descendants et ancêtres
ne sont pas dans le groupe.
La cellule fondamentale des spongiaires est
le choanocyte qui possède un flagelle
permettant les remous d’eau à l’intérieur de
l’éponge.
Les choanocytes sont des cellules
totipotentes capables de donner aux
spongiaires une diversité cellulaire.
La forme arrondie provient des spicules,
ces choanocytes qui, regroupés, s’entourent
d’une paroi minéralisée.
Cela permet également de protéger
l’oscule ainsi que de maximiser la captation
des proies.
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III/Les cnidaires.
Les cnidaires sont des animaux aquatiques qui peuplent tous les étages marins principalement en
surface (peuvent peupler les milieux d’eau douce).
Ce sont des organismes coloniaux ou solitaires qui forment les récifs coralliens, ils représentent
2% de la surface marine mais abritent 20% de la biodiversité.
1) Morphologie.
Les cnidaires présentent un dimorphisme morphologique :
- Forme polype.
- Forme méduse.
La forme polype :
- Simple bouche.
- Cavité gastrovasculaire : cœlentéron.
Colonne gastrique.
Pied.
Peut s’étendre jusqu’aux tentacules.
La forme polype est la phase benthique, sessile ou mobile.
La forme méduse :
- Pélagique.
- Bouche évaginée : manubrium donne quatre bras oraux.
- Tentacules pleins.
- Ombrelle.
Les cnidaires sont spécifiques d’une symétrie radiaire le plus souvent à six plans.
2) Cycle de vie.
La phase sexuée est la phase méduse elle est gonochorique mâle et femelle.
Le zygote évolue en une larve diploblastique (planula) qui ressemble à une gastrula, la larve se
métamorphose ensuite en un polype qui peut rester sous cette forme ou se reproduire (asexuée)
pour former une colonie de polype.
Les polypes de la colonie forment les méduses par métamorphose complète.
Alternance des phases sexuées (méduses) et asexuées (polypes).
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La classification des cnidaires se fait selon le cycle de vie adopté.
3) Anatomie.
Les cnidaires possèdent :
- Un appareil sexué par des gonades primitives différenciées.
- Des cellules sensorielles et neuronales.
- Des tissus musculaires associés aux cellules myoépithéliales.
Présence de trois tissus :
- Tissu épidermique (cellules myoépithéliales et sensorielles).
- Mésoglée : tissu conjonctif fait par la matrice extracellulaire de collagène et d’eau.
- Tissu gastrodermique (cellules gastrovasculaires et myoépithéliales transversalles).
Ce sont donc des organismes diploblastiques, la mésoglée n’est pas un tissu embryonnaire.
Les cinq types cellulaires :
- Cellules myoépithéliales
Partie épithéliale mobilité 3D
Partie basale de fibres contractiles.
- Cnidocytes (cellules urticantes)
Abondants sur l’épiderme des tentacules.
Abondants sur l’endoderme de la colonne gastrique.
L’excitation du cil et des cellules sensorielles provoque l’expulsion du
filament urticant.
La vésicule contenant le filament est le cnidocyste.
- Cellules gastrovasculaires.
- Cellules interstitielles totipotentes à la lame basale pour régénérer les tissus (très grande
régénération tissulaire).
- Neurones bi ou tripolaires (deux ou trois extrémités) se développent à la base de l’épithélium.
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