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Le groupe des spongiaires comporte trois sous-unités :
- Les démosponges : les plus courants, présentent une grande diversité de forme et de taille.
- Les hexactinéllides (1000 sp) : typiques des grands fonds, leur squelette est composé de
spicule et présente une symétrie 6.
- Les calcarea (1000 sp) : retrouvées jusqu’à 100m elles possèdent un squelette interne de
spicule calcaire.
1) Anatomie.
La morphologie des spongiaires est un tube creux ouvert par un oscule dont la paroi perforée pour
laisser passer l’eau et les nutriments.
Les choanocytes sont peut être issu d'une symbiose entre un protiste choanoflagellé et un
amiboïde.
Les éponges plus importantes se forment par la multiplication des chambres choanocytaires dont
l’optimisation augmente les flux d’eaux.
La reproduction :
- Gonochorique.
- Hermaphrodite.
- Ovipares, mais peuvent être ovovivipare (avec fécondation interne et expulsion d'une éponge au
stade larvaire).
Les larves peuvent être amphi blastula ou parenchymula, elles sont mobiles et ciliées.
Les tissus diploblastiques :
- L’épiderme (pinoderme) est fait de choanocytes différenciés en pinacocytes.
- Le gastroderme (choanoderme) est constitué de choanocytes différenciés en porocytes.
Le blastopore devient l’ostium.
Groupe paraphylétique : partage un ancêtre commun mais tous les descendants et ancêtres
ne sont pas dans le groupe.
La cellule fondamentale des spongiaires est
le choanocyte qui possède un flagelle
permettant les remous d’eau à l’intérieur de
l’éponge.
Les choanocytes sont des cellules
totipotentes capables de donner aux
spongiaires une diversité cellulaire.
La forme arrondie provient des spicules,
ces choanocytes qui, regroupés, s’entourent
d’une paroi minéralisée.
Cela permet également de protéger
l’oscule ainsi que de maximiser la captation
des proies.