© Photos Eric Vieu / Septième Elément
Biographie Laurent Malot
Laurent Malot est un artiste complet. Comédien, auteur, compositeur, interprète, il partage aisément sa vie
artistique entre ces deux activités depuis plus de quinze ans, chanson, comédie, mise en scène. Il ne laisse
pas les planches froides, il a appris et cultivé l’art de la scène et du chant, ça se voit et ça s’entend…
En 1987, il suit les enseignements successifs de l’Ecole de la Chanson de Paris puis du Studio des Variétés
où il travaille le chant, la comédie et la danse.
Très vite, le métier de la chanson le remarque, il enchaîne les récompenses. En 1990, il est une des
découvertes du Sentier des Halles. En 1991, il reçoit le Prix Spécial du Jury du Tremplin de la Chanson du
Chorus des Hauts de Seine, puis le 2eme prix du concours de la Défense. En 1993, il est lauréat du
concours national de la chanson du Mans (Le Mans Cité Chansons) puis récompensé du prix de la Sacem
au concours de la chanson du cap d’Agde. Il reçoit en 2001 l’ordre du mérite des offices républicains pour
sa contribution au rayonnement de la chanson française.
En 1992, il fait une rencontre décisive pour sa carrière de chanteur, Roger Goupil (Louna Productions) qui lui
permettra de chanter sans cesse depuis. Il arpente ainsi nombre de scènes françaises à Paris et en région
(le Déjazet, le Théâtre du Tourtour, le Sentier des Halles, le Petit Journal Montparnasse, l’Européen, le Festival
de Marne, le Festival Chorus des Hauts de Seine, les Francofolies de la Rochelle, les repérages du Festival
Fier je fûs, jeune chanteur, d’être un peu comparé à mon idole, en tous cas de faire partie de sa lignée,
pour la presse,. Personne ne m’a fait autant vibrer, chanter, danser, personne n’a exprimé dans le fond et
dans la forme aussi fort ce qu’était pour moi l’art de faire une chanson et l’art de la porter sur scène.
Depuis quelques années j’ai le désir de m’atteler à monter un spectacle avec les chansons de Nougaro.
Mais quel angle prendre ? Quelle légitimité ai-je à m’engager dans cette œuvre ?
Deux rencontres furent déterminantes pour m’engager dans ce projet.
D’abord celle de Christophe Ferry, pianiste incroyable, qui aime autant Rachmaninov qu’Art Tatum, Stravinsky
que le Bird, rencontré lors d’une résidence Chanson que j’effectuai à l’école de musique d’Epinal, avec qui,
pour les besoins d’un concert organisé par cette même école de musique, nous avons travaillé quelques
morceaux de Nougaro.
Ce fût là une révélation, le même lyrisme que Vander, les mêmes envolées, le même mélange de savoir
savant et d’instinct populaire et surtout ce qui est rare même chez les musiciens d’exception, ce talent à
porter et à mettre en valeur les mots chantés. J’ai su dès lors que si je montais un jour ce spectacle
« Nougaro », je ferais appel à lui.
Ensuite, j’ai eu la sensation qu’il ne fallait pas proposer un tour de chant avec une enfilade de chansons de
Claude Nougaro à la suite les unes des autres car quel intérêt ?
La rencontre avec Jonathan Kerr, auteur de théâtre, qui m’a engagé pour tenir le rôle d’Ismaël dans Moby
Dick ou le chant du Monstre en 2010, m’a éclairé sur l’idée que j’avais envie de proposer un texte théâtral
en contrepoint des chansons de Nougaro. Non pas pour illustrer ce que les chansons racontent, mais bel et
bien pour envelopper de mots poétiques, parlés et joués, les grandes interrogations métaphysiques et
organiques dont regorgent l’œuvre du Petit Taureau : L’enfance, l’amour, la femme, la mutation, le paradis,
l’enfer, l’alcool et la danse.
J’avais enfin délimité le cadre de cette création : Un théâtre musical à un personnage s’appuyant sur les
chansons de Claude Nougaro.
LAURENT MALOT
«Tu m'embrasseras longuement, petite… Sous le ciel plein de satellites…»