COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT DIRECTION ARTISTIQUE : Vladimir Steyaert : [email protected] / 06 13 14 68 50 7, rue Henri Barbusse 42000 Saint-Etienne ADMINISTRATION/PRODUCTION : Stéphane Triolet : [email protected] / 06 13 46 25 37 Le Bureau Éphémère - 2 rue Dormand 42000 Saint-Etienne Texte : Charles-Eric Petit mise en scène : Vladimir Steyaert production : compagnie vladimir steyaert (rhône-alpes) DISTRIBUTION LOOKING FOR QUICHOTTE Il lui suffit d’aimer pour qu’on le voie renaître PAGE 2/18 LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT Texte : Charles-Eric Petit Mise en scène : Création vidéo : Création musicale : Comédiens : Lumières : Scénographie : Costumes : Régie Générale : Régie son et vidéo : Vladimir Steyaert Eric Petrotto et Laurent Abrial Jean-Christophe Murat Christophe Brault (Don Quichotte) Tommy Luminet (Sancho Panza) Yann Loric assisté d’Aby Mathieu Jacques Mollon Isadora Steyaert assistée d’Elodie Groux Aby Mathieu Clément-Marie Mathieu L’enregistrement des intermèdes sera confié à différents artistes : Fabrice Murgia-Belgique, Roger AtikpoTogo, Ursa Raukar- Croatie, Adela Minae-Craiova... (en cours) Production : Compagnie Vladimir Steyaert Coproduction (en cours) : Compagnie l’Individu (Région PACA) Avec le soutien de la Compagnie Jean-Claude Berutti. La Compagnie Jean-Claude Berutti est conventionnée avec le Ministère de la Culture et de la Communication. En partenariat avec la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon et la Friche Belle de Mai à Marseille Avec le soutien logistique de la Compagnie Artara-Fabrice Murgia (Bruxelles), 6am Prod (Rive-deGier/Rhône-Alpes) et L.i.E-Laboratoire de l’inquiétante Étrangeté- (Lyon) Création prévue pour l’automne 2015 * Résidence du 3 au 22 mars 2014 à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Centre National des Ecritures du Spectacle * «Workshop Quichotte» du 7 au 12 avril 2014 à la Friche Belle de Mai, à Marseille, avec la Compagnie l’Individu-Charles-Eric Petit *Une petite forme autour de la figure de Sancho à destination des salles de classe de collège sera créée parallèlement au spectacle * Lieux de diffusion pour la saison 2015-16 (en cours) : Théâtre de Vanves, Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Théâtre de Privas... Le projet a fini deuxième de l’appel à projets de la Fédération des ATP de France pour la saison 2014-15. PRÉAMBULE LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 3/18 « Dans mes spectacles, je souhaite parler des gens de ma génération en questionnant leur place dans la société, leur solitude et leur désarroi face à un ascenseur social grippé. Comment peut-on construire sa propre identité dans un monde régi par des lois économiques, sociétales et familiales qui déterminent nos pensées et comportements? En quoi l’enfance et l’héritage familial conditionnent-ils notre vie d’adulte? Comment la profusion d’images (télévisuelles, publicitaires, Internet...) dont nous sommes inondés au quotidien influence-telle notre imaginaire et notre perception du monde? Ces questions se retrouvent dans le choix des textes que je monte (très souvent inédits en France) avec une prédilection pour ceux possédant une dramaturgie complexe rompant avec la linéarité de la narration, où chronologie et lieux se mélangent et s’entrechoquent, ne racontant pas une mais des histoires et cassant ainsi le cadre traditionnel de la représentation théâtrale. Mon univers scénique est pluridisciplinaire et tente de réunir sur le plateau vidéo en direct, musique et installations plastiques. Depuis mes premiers spectacles, je collabore étroitement avec le scénographe Rudy Sabounghi, les vidéastes Eric Petrotto et Laurent Abrial, ainsi le sound-designer et compositeur Jean-Christophe Murat afin de créer des oeuvres homogènes où les différentes disciplines participent à un seul langage scénique en étant au service du texte et du jeu afin de réaliser des images et des situations fortes et intenses. Le rapport au texte est à l’origine de cette création d’images et n’est pas un simple matériau ou un fairevaloir d’effets de mise en scène. » Vladimir Steyaert «Pour moi, Don Quichotte représente le rêve hanté par la lucidité du monde. C’est aussi le désir enfantin de la gloire et des grandes émotions. C’est une figure qui se dresse contre toute apologie grâce à la force du ridicule. C’est un héros sublime et dérisoire. Une figure magnifique. Un modèle de résistance.» Charles-Eric Petit NOTE D’INTENTION LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 4/18 Après avoir monté différents auteurs contemporains et avoir mis en scène des spectacles où la musique et la vidéo étaient le moteur de la narration, j’éprouve la nécessité de faire dialoguer mon langage scénique avec un mythe collectif, à savoir la figure de Don Quichotte. Ma démarche reste la même : créer un spectacle pluridisciplinaire pour le plus grand nombre et réunissant des artistes de disciplines différentes (musique, vidéo, théâtre, arts plastiques) au service d’un propos artistique et onirique suscitant l’imagination et la réflexion du spectateur. Comme je souhaitais travailler sur une matière textuelle poétique et musicale, il m’est apparu nécessaire de passer commande et de mener un compagnonnage avec un auteur avec qui je partage un grand nombre de questionnements artistiques et politiques : mettre en avant le texte et le jeu des acteurs, réfléchir à la portée politique et sociétal du théâtre, remettre au goût du jour la notion de «théâtre populaire», réfléchir aux nouveaux moyens d’expression scénique rendus possibles par le développement des nouvelles technologies. C’est en rencontrant l’écriture de Charles-Eric Petit et le travail de la Compagnie L’Individu, qu’il m’est paru évident de lui passer commande d’un texte questionnant le mythe de Don Quichotte dans notre monde globalisé. Ainsi est né le texte «Looking for Quichotte». Enfant, lorsque je me rendais chez mes grands-parents, républicains espagnols exilés en France à Nïmes, j’étais fasciné par un livre de leur bibliothèque, la version originale en castillan de Don Quijote de la Mancha, avec une belle reliure et des illustations de Gustave Doré. Au-dessus de cette bibliothèque, comme chez quasiment tous les anciens guerrilleros espagnols, était accrochée une reproduction de Guernica de Picasso. Ainsi, dans mon imaginaire, j’associais Don Quichotte à mes grands-parents espagnols et à la lutte pour la liberté et contre le fascisme. Aujourd’hui, Don Quichotte symbolise en plus pour moi la volonté de transformer le monde par l’imagination, le rêve voire le délire (dans cette version qui se dessine, le délire serait davantage métaphysique et de cause éthylique). Il est bien difficile de discerner ce qui, chez le Chevalier à la Triste Figure, relève de la folie douce ou bien d’un aspect visionnaire. Et peu importe ! Le héros de Cervantès rompt avec la vision unique de la réalité en la dédoublant entre ce qui se trouve réellement face à ses yeux et ce qu’il croit voir. Cela permet donc d’ouvrir de nouveaux champs de perception et de ressenti et rejoint pleinement ma démarche artistique, à savoir, faire côtoyer dans un même espace de jeu, le charnel et le virtuel, le concret et le suggéré, le réel et l’imaginaire. Monter Quichotte aujourd’hui, dans une société qui a énormément de mal à se créer de nouvelles utopies collectives, est un geste politique. Mettre en avant la poésie et la fable sur un plateau de théâtre n’est-il pas un geste artistique dérisoire ? Quels combats mènerait Don Quichotte en ce début de XXIème siècle ? Comment se situerait-il par rapport au monde de la finance et aux nouvelles technologies de plus en plus omniprésentes dans notre vie quotidienne ? Et surtout, comment ses actions seraient-elles perçues par nos contemporains? En partant de ces questions, l’auteur Charles-Eric Petit et moi-même avons décidé de lancer une «en-quête» autour de la figure de Quichotte en interrogeant différentes personnes sur ce que ce mythe représentait pour elles. De cette matière, a vu le jour ce texte, «Looking for Quichotte», où les témoignages de gens réels (retranscrits par la plume de Charles-Eric Petit) vont servir de point de départ à une succession d’épisodes arrivant à notre duo Quichotte-Sancho. NOTE D’INTENTION LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 5/18 Traduire le roman de Don Quichotte au plateau est un acte impossible. Les réalisateurs Orson Welles et Terry Gilliam pourraient ou auraient pu en témoigner pour la question du cinéma... Mais n’est-ce pas un des grands intérêts de l’oeuvre de Cervantès que d’avoir créé cette figure insaisissable et qui appartient à l’imaginaire de tous ? En interrogeant des personnes au hasard de sa quête d’écriture, Charles-Eric Petit a déjà recueilli une vingtaine de témoignages sur ce qu’évoque cette dernière à chacun. JUAN PEDRO. – Don Quichotte? L’enfance. Quelqu’un qui refuse de rentrer dans le monde parce qu’il le trouve laid. Très conscient. Un vieux qui ne veut pas grandir. Comme une maladie. Il le sait. Il refuse d’en parler. Ce n’est pas un utopiste, il est très conscient ! Il refuse de grandir, c’est tout. « Quelqu’un qui soumet le monde à son regard », c’est vraiment ça. Comme un enfant. C’est une belle tristesse (il a envie qu’on lui touche les mains). J’imagine Don Quichotte et Sancho dans un hospice… Quelle est sa blessure ? Il a dû souffrir pour refuser la mort à ce point… (Looking for Quichotte, Intermède 3) Le texte est encore loin d’être figé car nous envisageons notre Quichotte comme un objet littéraire mouvant. Le travail au plateau avec les comédiens, les intermèdes filmés par d’autres artistes mais aussi l’actualité et les rencontres personnelles d’ici la création du spectacle vont modifier le texte grâce à une collaboration étroite envisagée avec l’auteur tout au long du processus créatif. Ce travail d’interviews est un des axes forts d’écriture du projet Looking for Quichotte. En effet, on s’aperçoit que si peu de personnes ont lu le roman de Cervantès, chacun possède un rapport très personnel à la figure de son héros. Don Quichotte est un archétype insaisissable, issu de la culture orale, et qui continue à galoper le long des plaines de l’imaginaire collectif. Afin de rendre compte de l’universalité de cette oeuvre et parce que je souhaite que cette «en-quête» soit la plus ouverte possible, je vais demander à des artistes de plusieurs disciplines et de différentes nationalités de prendre en charge ces intermèdes en vidéo sous la forme qu’ils souhaitent (plastique, musicale, documentaire...), un peu à la manière de la démarche de Sophie Calle lors de son exposition «Prenez soin de vous», qui consistait à la réappropriation d’une lettre de rupture amoureuse par plusieurs femmes de diverses professions. Ainsi, je vais entre autres faire appel au metteur en scène belge Fabrice Murgia, aux comédiennes Ursa Raukar et Adela Minae-respectivement croate et roumaine, au griot togolais Roger Atikpo pour s’emparer de ces intermèdes qui serviront de point de départ aux épisodes que vont traverser Quichotte et Sancho. Les épisodes que vont vivre et traverser notre duo sont bien évidemment des hommages au roman de Cervantès avec un travail de transposition contemporaine de certains événements du Quichotte original afin que le spectateur puisse y voir des analogies avec ce qu’il connaît du mythe de Quichotte. Lors de leur épopée, nos deux (anti)-héros vont ainsi partir avec plus ou moins de réussite à l’assaut des «grands puissants» du monde qui tirent les ficelles de l’économie néo-libérale de manière discrète voire quasi invisible : la restauration rapide, le FMI, le monde de la publicité, la Silicon Valley... NOTES DE MISE EN SCÈNE (...) A quel saint se vouer ? A quelle mamelle? La femme et ses serpents... J’ai perdu mes amis, Sancho... J’ai refusé de suivre leur triste abnégation. Je suis resté seul à galoper sur le terrain des rêves. Je suis devenu triste à mon tour… Je ne sais pas si c’est mieux d’être triste ou en errance… C’est triste d’errer : cela se lit sur la figure… Je nage dans mes rêves et l’eau est bonne… Sais-tu, Sancho, qu’il ne me suffisait que d’un regard pour que je mette le feu aux pommettes des jeunes filles que je croisais ? Ce temps est révolu. Mais si demain je vais me taire Sancho, il me reste aujourd’hui… (Temps) Sancho… Pourquoi je n’ai pas pu rester comme les autres ? La création musicale sera présente tout au long du spectacle et influencée par le monde hispanique. Une partie de l’univers sonore sera directement pris en charge par les comédiens par le biais de moments chantés ou slamés mais également de guitare lap-steel. Le travail vidéo sera diversifié en faisant appel à différentes techniques : travail de VJ en direct à partir d’une banque de données et de samples ; matières vidéo enregistrées en amont avec des comédiens ; images filmées en direct des deux comédiens puis retraitées dans des paysages préexistants, projection d’extraits du texte... A cela s’ajoutera la projection des intermèdes de l’enquête qui seront diffusés sous forme de vignette. La vidéo, associée à un travail précis de lumière, permettra également d’être créatrice de l’espace scénique. L’un des défis de la mise en scène sera la résolution de la question de l’errance et du mouvement dans un espace scénique réduit. Enfin, je souhaite développer une véritable grammaire scénique où les différents éléments utilisés (texte, jeu, lumières, vidéo, musique, scénographie...) participent tous au même langage théâtral et sont au service du propos et du questionnement du spectacle, à savoir : pourquoi le mythe de Don Quichotte est-il universel et toujours d’actualité en ce début de XXIème siècle? LOOKING FOR QUICHOTTE (Looking for Quichotte, Texte 4 : «Dans lequel on retrouve Quichotte dans un hospice, en crisé métaphysique, et qui se confie à son ami Sancho, près de lui, qui l’écoute sans l’interrompre (ce qui n’est pas dans ses habitudes)») L’univers scénique sera pluridisciplinaire en tentant de créer des interactions entre le jeu des comédiens, celui des musiciens et l’utilisation de la vidéo. PAGE 7/18 COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT Mais le volet politique n’est qu’une facette et du texte et de la personnalité de Quichotte et nous souhaitons développer l’intériorité des deux personnages en réfléchissant à leurs questionnements métaphysiques, les liens d’amitié qui les unissent. Sans doute, un des moteurs des actions extravagantes du Chevalier à la Triste Figure resterait la recherche de l’amour et d’un idéal. Ainsi, la détresse sentimentale de Quichotte et ses combats ne seraient pour lui qu’une manière d’atténuer ses souffrances et de donner un sens à sa solitude. EXTRAITS LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 7/18 TEXTE 2 OU L’ON RETROUVE SANCHO VENU RENDRE VISITE A SON MAÎTRE EN CELLULE DE DEGRISEMENT. SANCHO. – Et voilà où vous auront conduit vos folies, monsieur… A force d’ébrouer publiquement vos ivresses il n’est pas étonnant que la maréchaussée vous ait ramassé et coffré pour la nuit... vous avez créé du désordre et on vous aura pris pour le meneur des échauffourées d’hier… QUICHOTTE. – Allons, tais-toi, Sancho. Les poètes et les plus grands révolutionnaires ont tous, au moins une fois dans leur vie, connu l’expérience de la prison ! Elle est la case des grands joueurs… C’est une station pour certains hommes – une épreuve obligatoire en somme… Je ne suis pas un chevalier de pacotille ! – j’erre dans le cerveau des gens… (...) QUICHOTTE.- Les hommes ont besoin de rêves, Sancho. Notre pire cocaïne… C’est par le rêve que nous pouvons exister. Les romans, les séries, les jeux vidéo, la presse, le théâtre et les récits, la religion… tout cela ne sont que des moyens pour partager nos espaces – quelques petites aventures avant la mort… Le bateau s’est enfui, à défaut de rivages, et mon cœur éconduit, et mon cœur chaviré, est une matière à greffe, mon âme est un naufrage, la mort s’est installée tranquille en son meublé. Poésie... Bruit de névroses… (Surtout ne pas juger !) Agir et laisser faire. Aimer. Ne pas contrôler. Sentir et se laisser surprendre. Sur-prendre : prendre par-dessus. Humilité nécessaire – force du croyant. Prêtre-guerrier. Guerrier-croyant. Chevalier… Secourez-moi lépreux ! Relevezmoi ! Je suis plus prêt à gouverner que cette bande de canailles ! Historiquement condamné… chevalier du pire, pitre terrassé, marxiste du passé… je ne suis pas généreux ! La folie, c’est de voir la vie telle qu’elle est, Sancho… Tendresse – justice – dignité – trompettes et castagnettes ! A bas les titans ! SANCHO. – Nous sommes deux gravures ! QUICHOTTE. – Nous chevauchons sur les plaines de l’imaginaire ! SANCHO. – Nous découvrons des paysages ! QUICHOTTE. – Nous nous armons de désir ! SANCHO. – Nous sommes deux cavaliers ! QUICHOTTE. – Bien que l’un deux grimpe un âne… SANCHO. – C’est le moment de partir, monsieur ; grimpez sur moi, dépêchez-vous ! QUICHOTTE. – Tu te prends pour le tiers-état ? SANCHO. – Profitons que les hommes soient endormis. QUICHOTTE. –Je veux bien t’enfourcher; allons-y ! SANCHO. – Qui veut aller loin ménage sa monture… QUICHOTTE. – Je suis né à l’âge de fer pour ressusciter l’âge d’or ! SANCHO. – Accrochez-vous bien… QUICHOTTE. – Je sens grandir en moi les forces du centaure… Tremblez, les sarrasins ! SANCHO. – Fuyons ! INTERMEDE 3 JUAN-PEDRO. – Don Quichotte? L’enfance. Quelqu’un qui refuse de rentrer dans le monde parce qu’il le trouve laid. Très conscient. Un vieux qui ne veut pas grandir. Comme une maladie. Il le sait. Il refuse d’en parler. Ce n’est pas un utopiste, il est très conscient ! Il refuse de grandir, c’est tout. « Quelqu’un qui soumet le monde à son regard », c’est vraiment ça. Comme un enfant. C’est une belle tristesse (il a envie qu’on lui touche les mains). J’imagine don Quichotte et Sancho dans un hospice… Quelle est sa blessure ? Il a dû souffrir pour refuser la mort à ce point… LE METTEUR EN SCÈNE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT LOOKING FOR QUICHOTTE PAGE 8/18 VLADIMIR STEYAERT Metteur en scène croate, allemand, roumain et togolais. En novembre 2011, il crée La ligne de partage des eaux, monologue de l’auteur belge Alex Lorette au Théâtre du Verso à Saint-Etienne. Il collabore régulièrement avec le Collectif 6am, collectif mêlant une recherche musicale expérimentale à une recherche sur les arts numériques. Ensemble, ils ont créé lors du Festival Electrochoc à BourgoinJallieu la Rue de l’Amor en avril 2011 puis la Rue de la Révolution en mars 2013, spectacle réunissant 7 comédiens, 5 musiciens et 3 vidéastes. Après des études de philosophie, de sciences politiques et d’histoire de l’art, Vladimir Steyaert se forme à la mise en scène à la Comédie de SaintEtienne en devenant assistant de Jean-Claude Berutti. Il collabore avec lui sur de nombreux spectacles dont Zelinda et Lindoro de Carlo Goldoni, Catharsis de Gustave Akakpo, Il se confronte également à l’univers de l’opéra en étant assistant sur L’Elixir d’Amour de Gaetano Donizetti, opéra créé en mai 2007 à l’Opéra de Leipzig, et dramaturge sur Wiener Blut, opérette de Johann Strauss fils, créée à l’Opéra de Nancy en octobre 2007. Lors de la saison 2013-14, il mettra en scène à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne un spectacle multimédia autour de l’oeuvre d’Alexandre Scriabine, un projet municipal pluridisciplinaire au Théâtre Théo Argence de Saint-Priest en lien avec la Biennale d’Art Contemporain de Lyon ainsi qu’une petite forme à destination des salles de classe de collèges et lycées, Ma Mère Médée d’Holger Schober. Durant la saison 2007-2008, il est artiste associé à La Comédie de Saint-Étienne. Il y signe sa première mise en scène, Baroufe à Chioggia de Carlo Goldoni, jouée sur une place publique de Saint-Étienne dans le cadre du soixantième anniversaire de La Comédie de Saint-Étienne. En novembre et décembre 2008, il assiste Sebastian Baumgarten au Schauspielhaus de Francfort sur Der Fremde (L’étranger) d’Albert Camus. Depuis 2013, il collabore également avec le metteur en scène belge Fabrice Murgia de la Cie Artara notamment sur sa prochaine création au Festival Avignon In 2014 ainsi qu’avec la metteur en scène Anne Courel, directrice de la Compagnie Ariadne et du Théâtre Théo Argence à Saint-Priest/Scène RhôneAlpes. En février 2009, il fonde sa propre compagnie avec la volonté de travailler dans un premier temps sur les rapports entre théâtre, musique et vidéo. Le premier projet de cette compagnie est la mise en scène de Débris de Dennis Kelly, spectacle créé à La Comédie de Saint-Étienne en avril 2010, repris lors de la saison 2011-2012 au Préau-CDR de Vire et au Théâtre du Parc d’Andrézieux-Bouthéon. Ce spectacle sera rejoué au Théâtre Les Ateliers à Lyon en février 2013. Lors de la saison 2010-2011, il a mis en scène Huis Clos de Jean-Paul Sartre à La Comédie de SaintÉtienne avec une distribution composée d’acteurs Il a pour projet la mise en scène d’hamlet est mort, gravité zéro de l’autrichien Ewald Palmetshofer ainsi que Looking for Quichotte de Charles-Eric Petit. L’AUTEUR LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 9/18 CHARLES-ERIC PETIT Auteur Né en 1978. Formé au Conservatoire de Tours et à l’Ecole Régionale d’Acteur de Cannes (2002/2005), il est membre actif et fondateur de la Cie l’Individu, auteur et metteur en scène des projets qu’elle engage. En 2013, il est intervenant à l’Ecole Régionale d’Acteur de Cannes auprès des élèves de 2e année avec lesquels il met en espace le texte Transitions, d’Artur Palyga. Par-delà sa pratique de comédien et de metteur en scène, il est également l’auteur de : L’Amour heureux ?, La Perle fendue, L’Arracheur de Dents, Dînette, Expédition, Le Fruit de la Discorde, Le Di@ble en Bouche, Insouciance, L’Entropique, Triade, Le Plaisir ne fait pas le Bonheur, Indomptable, Parle-moi d’Amour, Spleen Désire, Notre Dallas, Le Quadrille amoché, Le Songe d’une Nuit d’Eté (réécriture), Le(s) Visage(s) de Franck, Dyade, Looking for Quichotte, Pinoncelli (je pense donc je chie). Au sein de la Cie l’Individu, Il écrit et met en scène Le Fruit de La Discorde en 2005, Le Di@ble en Bouche en 2006, Notre Dallas et La Chambre de Sue Ellen en 2009. Il met en lecture Le Petit Traité de Scissiparité d’Henri-Pierre Jeudy et Maria Claudia Galera dans le cadre des Soirées Manifesten, à Montévidéo, à Marseille en mai 2010. Depuis 2011, il travaille à partir du Songe d’une Nuit d’Eté comme œuvre de référence aux projets que la compagnie engage. Il crée ainsi Perçu (variation autour de la figure de Puck) en 2011, Le Quadrille amoché et Le(s) Visage(s) de Franck en 2012 ainsi qu’une réécriture du Songe d’une Nuit d’Eté en 2013. En 2014, il répondra aux commandes d’écriture des metteurs en scène Vladimir Steyaert (texte autour de la figure de Don Quichotte) et d’Alexis Moati (texte autour de la thématique de l’adolescence) dont les créations sont respectivement prévues en 2014 et 2015. DISTRIBUTION LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 10/18 CHRISTOPHE BRAULT Don Quichotte C’est sa capacité à emprunter une multiplicité de voix et de registres qui amène Noëlle Renaude à écrire pour lui et avec lui, Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux, texte polyphonique par excellence. Les origines de cette œuvre sont singulières dans le théâtre français. Chaque épisode de la pièce-feuilleton de 350 pages, résulte d’un dialogue créatif entre l’écrivain et le comédien, où le texte de Renaude se plie à la musicalité de la voix du comédien, tout autant que l’acteur s’accommode au texte. Auteur et acteur collaborent pendant quatre ans (1994-1997), élaborant ainsi un « monologue théâtral », qui contient plus de deux mille per sonnages, auxquels Brault a pour charge de donner vie sur le plateau. Il poursuit son étroite collaboration avec Renaude pour Par les routes (m. en scène Frédéric MaragnaAprès sa formation au Conservatoire national supé- ni, Théâtre Ouvert, 2006). rieur d’art dramatique, il rencontre Robert Cantarella avec qui il a un compagnonnage d’une dizaine Plus récemment, le comédien prête son talent aux de spectacles. Il joue, entre autres, Maxime dans Le textes classiques, interprétant Cléante dans Tartuffe Renard du nord de Noëlle Renaude (Théâtre Ou- de Molière (m. en scène Stéphane Braunschweig, vert, 1993), le rôle titre dans Hamlet de Shakespeare Théâtre national de Strasbourg, 2008), Kroll dans (Théâtre de Gennevilliers, 1997) et le caissier dans Rosmersholm d’Henrik Ibsen (m. en scène BraunsDu matin à minuit de Georg Kaiser (Théâtre de la chweig, la Colline, 2009) et le rôle titre dans Cyrano Colline, 2000). de Bergerac d’Edmond Rostand (m. en scène Gilles Cette alternance entre le répertoire classique et les textes contemporains font de lui un acteur caméléon. On le remarque autant dans le rôle de Iago dans Othello de Shakespeare (m. en scène Gilles Bouillon, CDRT de Tours, 2007), que dans le Matamore de L’Illusion comique de Pierre Corneille (m. en scène Frédéric Fisbach, Festival d’Avignon, 2004), Lucky dans En attendant Godot de Samuel Beckett (m. en scène Bernard Sobel, Gennevilliers, 2002), et un des jeunes fiancés dans Violences de DidierGeorges Gabily (m. en scène Stanislas Nordey, Théâtre national de Bretagne, la Colline, 2001). Frédéric Fisbach reconnaît également la nature protéiforme de Brault, lui confiant le travail de « vociférateur » dans Les Paravents de Jean Genet (Brest, la Colline, 2002) où, avec Valérie Blanchon, ils donnent à entendre les voix d’une soixantaine de personnages joués par des marionnettes. Bouillon, CDRT de Tours, 2010). Il joue également dans La solitude des champs de coton de Koltès (m. en scène Nabile El Azan, Ouagadougou, Burkina Faso, Festival Mantsina, Brazzaville, Congo) et dans Six personnages en quête d’auteur de Pirandello (m. en scène Stéphane Braunschweig, Théâtre National de la Colline, Festival d’Avignon). En 2013, il interprète le rôle-titre dans Dénommé Gospodin de Philipp Löhle (m. en scène Benoît Lambert, Théâtre Dijon Bourgogne, Théâtre Vidy Lausanne, Théâtre National de la Colline) et joue dans Le début de quelque chose d’Hugues Jallon (m. en scène Myriam Marzouki, Festival d’Avignon). Christophe Brault a également participé au documentaire Entrée des Artistes (2007) de Laurence Serfaty et Philippe Baron consacré au métier de comédien de théâtre, aux côtés de Jacques Gamblin et de François Morel. Looking for Quichotte sera sa première collaboration avec Vladimir Steyaert. DISTRIBUTION LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 11/18 TOMMY LUMINET Sancho Panza Tommy Luminet débute la pratique théâtrale au lycée Madame de Staël à Montluçon où il a pu travailler entre autres avec Olivier Perrier et Jean Paul Wenzel. En parallèle de sa licence d’art et du spectacle, il se forme pendant trois ans à l’école de la Scène sur Saône » à Lyon, où il poursuit une formation burlesque et clownesque. Il se forme également au FRACO (Formation Réservée à l’Acteur Comique). Il joue également plusieurs rôles, sous la direction de Jean Claude Berutti, dans Macbeth d’Heiner Mûller à la Comédie de Saint-Etienne) lors de la saison 2010-11. Il est co-auteur et comédien du spectacle Sur la neige mouillée d’après Les carnets du sous-sol de Fédor Dostoïevski (m. en scène Antoine Truchi, Théâtre de l’Elysée, Lyon, Juin 2013). Il s’investit dans des projets plus personnels notamIl entre ensuite à l’Ecole Nationale Supérieure de la ment le solo de clown. Il se forme également à la musique en autodidacte et Comédie de Saint-Etienne et en sort en 2009. sa curiosité lui permet de se lancer dans la guitare lap Il travaille ensuite sous la direction de François Ran- steel, la percussion mais également le piano. cillac sur un texte de Jean Giono, Le bout de la route, (Théâtre de l’Aquarium, Comé- Il a déjà travaillé avec Vladimir Steyaert sur une redie de Saint-Etienne, TNP de Villeurbanne...) lors de prise de rôle dans la Rue de la Révolution lors de la Biennale Internationale de Design de Saint-Etienne la saison 2009-10. 2013. EQUIPE ARTISTIQUE LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 12/18 ERIC PETROTTO Vidéaste YANN LORIC Eclairagiste Pendant près de dix ans, Eric Petrotto participe au projet Feedbacker en tant que claviste. Sa passion pour la musique et la vidéo le pousse à intégrer le groupe B R OAD WAY en 2004 où il officie en tant que VJ (mixeur d’images). Avec ce groupe il participe à de nombreuses collaborations artistiques dans le domaine de la musique et celui du théâtre. Ainsi, il participe à l’album 06:06 am, sorti en 2004 et à Enter the automaton, sorti en 2008. En 2006, il travaille sur le projet The John Venture réunissant des membres de B R OAD WAY et d’ Angil and the Hiddentracks aboutissant à la création d’un album et à une tournée d’une trentaine de dates. Une collaboration entre B R OAD WAY et le Quatuor Pli, quatuor à cordes expérimental au Fil, SMAC de Saint-Etienne, en 2008, lui permet de travailler avec Lionel Palun à la vidéo. Sa curiosité pour les rencontres artistiques l’amène également à travailler sur des projets théâtraux. Ainsi, il participe à la création musicale de Baroufe à Chioggia, mis en scène par Vladimir Steyaert à la Comédie de Saint-Etienne en mai 2008. Parallèlement à ces activités artistiques, il est co-fondateur et président de cd1d.com, fédération de labels indépendants et plateforme de distribution en ligne, et co-fondateur et président du label 6am qui s’occupe de production discographique et du management des groupes B R OAD WAY, The John Venture et Deschannel depuis 2005. Il a coécrit la Rue de l’Amor et la Rue de la Révolution créés aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu. En 2013, il participe à la création d’installations vidéos pour la Biennale d’Art Contemporain de Lyon dans le cadre d’une résidence de la Cie Vladimir Steyaert au Théâtre Théo Argence de St-Priest. Après une maîtrise d’histoire et une licence cinéma, il décide de se consacrer exclusivement au théâtre qu’il fréquentait assidûment pour y travailler en parallèle de ses études (Festival d’Aix, Théâtre National de Chaillot, Opéra National, Théâtre Paris Villette). Il se forme «in situ» en devenant régisseur général à La Maison des métallos à Paris pendant deux ans. Puis il s’oriente principalement vers la lumière. Assistant éclairagiste auprès de divers concepteurs, sa rencontre avec Éric Soyer est capitale dans son évolution. Il devient son assistant et intègre par son intermédiaire la Cie Louis Brouillard de Joël Pommerat. En 2007, une autre rencontre sera déterminante, celle avec Charles-Éric Petit et la Cie l’Individu ; présent dans le travail artistique dès la phase d’écriture, il en partage la direction artistique, en est le créateur lumière et l’assistant à la mise en scène. En parallèle, il a été régisseur lumière sur la tournée internationale de La Trilogie de Wajdi Mouawad et régisseur général pour la Cie Diphtong - Hubert Colas. Récemment, il aura créé les lumières des spectacles de Catherine Gandois, Karine Fourcy, Michel André, Vladimir Steyaert, Florence Lloret et assisté l’éclairagiste Marie-Christine Soma sur la création du Banquet de Platon, mis en scène par Jacques Vincey à La Comédie Française. Lors de la saison 2012-2013, il signe la création lumière de La Métamorphose de Kafka mis en scène par Sylvain Maurice au Théâtre National de Strasbourg ainsi que celle de La Putain de l’Ohio d’Hanokh Levin, mis en scène par Laurent Guttman au Théâtre de l’Aquarium. EQUIPE ARTISTIQUE LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 13/18 JEAN-CHRISTOPHE MURAT Compositeur Le groupe fait également un détour par le monde du Il se forme au Conservatoire de Saint-Etienne en classe d’électro-acoustique puis à l’Ecole Nationale théâtre cette même année, en jouant en live Baroufe à Chioggia de Carlo Goldoni, mis en scène par VlaAgostini. dimir Steyaert, dans le cadre du 60ème anniversaire Multi-instrumentiste, il est compositeur au sein de B de la Comédie de Saint-Etienne. R OAD WAY, groupe de pop électro stéphanois, découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac en 2006, signé depuis son deuxième album sur le label L’année 2009 est consacrée à la création du nouveau Jarring Effects (High Tone, Ez3kiel...) et distribué en spectacle qui accompagne la sortie en Novembre prochain du Ep Gang Plank, enregistré avec un QuaFrance par Discograph. tuor à cordes, et masterisé au mythique studio Abbey Road à Londres. En 2007, B R OAD WAY et Angil fusionnent le temps d’un album, sous l’appellation The John Ven- En novembre 2011, il signe l’album «Solo System ture, particulièrement reconnu par la presse (écouté Revolution», plébiscité par la critique musicale et et approuvé des Inrockuptibles), et parcoure les diffusé sur plusieurs radios de grande écoute (France scènes (prés de 100 concerts en 2 ans), du Printemps Inter, «Days of reckoning» est single de la semaine de Bourges au festival Electron (Genève), en passant sur RTL2). par l’Italie … Il signe les créations musicales des spectacles de Vladimir Steyaert, «Débris» de Dennis Kelly, «La ligne En 2008, B R OAD WAY continue sa route en solo, de partage des eaux» d’Alex Lorette, «Dors Toi» de et marque un tournant pop dans son approche musi- Sasha Rau. cale, avec l’album Enter The Automaton, qui est unanimement consacré par les médias francais (Coup de Il a coécrit la Rue de l’Amor et la Rue de la Révolucoeur France Inter, Ecouté et approuvé des Inrockup- tion. tibles, Révélation Télérama, France 2, etc …) et européens (Album français 2008 le plus diffusé sur les En 2012, il fonde le «Collectif Extras», collectif de webradios Européennes). B R OAD WAY défend cet sound-designers et collabore avec la Cité du Design opus sur scène, avec de nombreux « support », pour de Saint-Etienne et le Collectif Designer +. Alain Bashung notamment. PHOTOS DE SPECTACLES COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 14/18 LOOKING FOR QUICHOTTE Huis Clos de Jean-Paul Sartre, Comédie de Saint-Etienne, Novembre 2010 Rue de la Révolution, Les Détours de Babel, Grenoble, Mars 2012 PHOTOS DE SPECTACLES LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 15/18 Débris de Dennis Kelly, Comédie de Saint-Etienne, Avril 2010 La Ligne de partage des eaux d’Alex Lorette, Théâtre du Verso/Comédie de Saint-Etienne, Novembre 2011 PAGE 16/18 LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT TÉLÉRAMA/ juillet 2011 L’Humanité.fr/ 22 juillet 2011 EXTRAITS DE PRESSE CONTACTS LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 17/18 COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT 7 RUE HENRI BARBUSSE 42000 SAINT -ETIENNE [email protected] DIRECTION ARTISTIQUE : Vladimir Steyaert [email protected] 06 13 14 68 50 ADMINISTRATION/PRODUCTION : Stéphane Triolet [email protected] 06 13 46 25 37 Le Bureau Éphémère - 2 rue Dormand 42000 Saint-Etienne RÉGIE GÉNÉRALE : Aby Mathieu [email protected] 06 22 08 44 72 Les vidéos des spectacles de la Compagnie Vladimir Steyaert sont visibles sur le lien suivant : https://vimeo.com/cievladimirsteyaert Site Internet : http://www.bureauephemere.org/compagnie/compagnie-vladimir-steyaert LA COMPAGNIE LOOKING FOR QUICHOTTE COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT PAGE 18/18 Le premier spectacle de la Compagnie Vladimir Steyaert Débris de Dennis Kelly, a été créé en avril 2010 à La Comédie de Saint-Etienne puis repris en 2012 au Théâtre du Parc d’AndrézieuxBouthéon, au Préau-CDR de Vire dans le cadre du «Festival Ado»et à Lyon au Théâtre Les Ateliers en février 2013. Suite à ce spectacle, la Comédie de Saint-Etienne a commandé pour la saison 2010-2011, une mise en scène de Huis-Clos de Jean-Paul Sartre avec des comédiens togolais, croate, roumain et allemand. Ce spectacle a ensuite été repris à Paris au Théâtre du Lucernaire durant l’été 2011, puis au ZKM-Théâtre des Jeunes de Zagreb en octobre 2011. La troisième création de la compagnie, La Ligne de Partage des eaux, d’Alex Lorette a été créée au Théâtre du Verso, à Saint-Etienne, en novembre 2011. En juin 2012, la compagnie est invitée par le Théâtre Les Ateliers à Lyon à mettre en espace Dors-toi de Sasha Rau. dans le cadre du Festival “Text Appeal”. Parallèlement à cette activité théâtrale, la compagnie travaille conjointement avec le Collectif 6am (musique, arts numériques) autour de spectacles pluridisciplinaires joués sur l’espace public. Ainsi, ces deux structures ont une convention triennale commune avec les Abattoirs, SMAC de Bourgoin-Jallieu, afin de créer chaque année une «rue virtuelle», mêlant arts numériques, musique live et théâtre. La première création a eu lieu en avril 2011 avec la performance La Rue de l’Amor. La seconde réalisation, La Rue de la Révolution, a été créée en mars 2012 et réunit 5 musiciens, 7 comédiens et 3 vidéastes. Elle a été jouée au Festival «Electrochoc» à Bourgoin-Jallieu, au Festival «Les Détours de Babel» à Grenoble ainsi qu’à la Cordonnerie à Romans. Le spectacle a été repris en mars 2013 lors de la Biennale Internationale de Design de Saint- Etienne. Le prochain spectacle réalisé par la compagnie sera la réalisation du «Mystère» Scriabine à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne en mai 2014 dans le cadre du Festival «Piano Passion», spectacle autour de l’oeuvre du compositeur russe Alexandre Scriabine, compositeur ayant conçu un système philosophique où la musique est créatrice d’images colorées et abstraites. Ce spectacle sera ensuite repris à Paris dans la Nef du Grand Palais lors de l’exposition Monumenta 2014, L’Étrange Cité, réalisée par les artistes russes Ilya et Emilia Kabakov. Lors de la saison 2013-14, aura également lieu la création d’une petite forme à destination des salles de classes de collèges et lycées, Ma Mère Médée donnant la parole aux enfants de Médée et Jason et faisant apparaître l’envers du mythe depuis leur point de vue d’adolescents. La compagnie a été en résidence au Théâtre Théo Argence de Saint-Priest-Scène RhôneAlpes afin de mener un projet pluridisciplinaire en lien avec les habitants de cette ville et avec La Biennale d’Art Contemporain de Lyon. La restitution de cette résidence a eu lieu en septembre 2013 lors des Journées Européennes du Patrimoine sous la forme d’une exposition, Du familier à l’étrange, regroupant quatre installations plastiques et vidéos. Les prochains projets de la compagnie sont les mises en scène de Looking for Quichotte de Charles-Eric Petit et hamlet est mort. gravité zéro de l’auteur autrichien Ewald Palmetshofer.