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Le point sur le risque systémique
Le point sur le risque systémique Le point sur le risque systémique
Le point sur le risque systémique Lundi 11 novembre 2013
Il est grand temps que le gouvernement français
Il est grand temps que le gouvernement françaisIl est grand temps que le gouvernement français
Il est grand temps que le gouvernement français
s’interroge sur la taille de ses banques
s’interroge sur la taille de ses banquess’interroge sur la taille de ses banques
s’interroge sur la taille de ses banques
Par Eric Jondeau* et Michael Rockinger**
Par Eric Jondeau* et Michael Rockinger**Par Eric Jondeau* et Michael Rockinger**
Par Eric Jondeau* et Michael Rockinger**
Le risque systémique (mesuré par la variable SRISK) dans son ensemble a
Le risque systémique (mesuré par la variable SRISK) dans son ensemble aLe risque systémique (mesuré par la variable SRISK) dans son ensemble a
Le risque systémique (mesuré par la variable SRISK) dans son ensemble a
baissé de près de 50% en Europe entre juillet 2012 et octobre 2013. La
baissé de près de 50% en Europe entre juillet 2012 et octobre 2013. Labaissé de près de 50% en Europe entre juillet 2012 et octobre 2013. La
baissé de près de 50% en Europe entre juillet 2012 et octobre 2013. La
France reste la première source d’éventuels problèmes. Le Royaume-Uni
France reste la première source d’éventuels problèmes. Le Royaume-UniFrance reste la première source d’éventuels problèmes. Le Royaume-Uni
France reste la première source d’éventuels problèmes. Le Royaume-Uni
a, lui, fait de grands progrès
a, lui, fait de grands progrèsa, lui, fait de grands progrès
a, lui, fait de grands progrès
Avant la crise financière de 2007, une part importante de la recherche académique était axée sur les
produits dérivés. Une sorte de course à la complexité était engagée entre les banques
d’investissement dans la création de nouveaux produits financiers. Une partie de ces produits a fini
dans le portefeuille d’une clientèle qui souvent ne comprenait pas de quoi il s’agissait. Une autre
partie des produits a été utilisée pour réellement gérer les risques. On se demandait assez peu alors si
l’émetteur de ces produits serait vraiment en mesure de faire face à ses engagements. Depuis, la crise
a conduit à une prise de conscience qu’il est nécessaire de mieux appréhender les risques que
représentent les banques, ce qui a conduit à une évolution de la réglementation, notamment dans le
cadre du programme de travail des sénateurs américains Dodd et Frank.
Il est également devenu clair, et cela dès 2001 avec le scandale Enron, que les sociétés d’audit
peuvent parfois avoir des conflits d’intérêts, en étant à la fois impliquées dans l’audit et le conseil
pour la même société. Ces conflits d’intérêts proviennent surtout du fait que le conseil est plus lucratif
que l’audit et que les auditeurs doivent parfois se montrer conciliants afin d’assurer le renouvellement
des mandats de conseil. Après la faillite retentissante d’Enron, la profession comptable a émis un
certain nombre de règles de nature légale et procédurale afin d’éviter de nouvelles débâcles de ce
type. Malheureusement, les agences de notation, qui ont une activité similaire à celle des auditeurs,
ont échappé à cette vague de réglementation. Lors des années menant à la crise des «subprime», ces
agences ont indirectement commis les mêmes erreurs que dans le cas d’Enron, en étant impliquées à
la fois dans la notation des entreprises et dans le conseil à ces mêmes entreprises pour améliorer leur
notation.
Afin d’assurer le monitoring des banques, il est nécessaire d’avoir un certain nombre de mécanismes
de contrôle et de règles de jeu. Certainement, les banques centrales et les régulateurs des marchés
financiers doivent jouer un rôle important à ce niveau. Une autre initiative, cette fois-ci émanant du
monde académique1, cherche à mettre en place des outils de notation permettant de mesurer les
risques représentés par les banques. Ces outils doivent satisfaire un certain nombre de critères: 1) les
mesures doivent être définies de la même manière pour toutes les banques; 2) elles ne doivent pas
faire intervenir d’information subjective; 3) elles doivent être relativement faciles à construire, à
reproduire et à comprendre; 4) elles doivent prendre en compte un certain nombre de caractéristiques
évidentes du risque telles que la taille et le niveau d’endettement de la banque; 5) elles devraient être
facilement accessibles et mises à jour régulièrement.
Partant du bilan d’une banque, on montre que le montant que le contribuable devrait injecter en cas
de sous-capitalisation de la banque, nommé SRISK, dépend de trois facteurs: la taille de l’institution,
le ratio d’endettement, défini comme le ratio entre les actifs et la capitalisation boursière, et la
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