Les mélanges : mélange de gaz parfaits et air humide

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Les
mélanges :
mélange de
gaz parfaits et
air humide
Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales
à l'Identique : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
Table des matières
Table des matières
3
I - Mélange de gaz parfaits
5
II - Application : l'air humide
9
A. Humidité..........................................................................................9
1. Humidité absolue, humidité relative.......................................................9
2. Calcul pour un air humide...................................................................11
B. Température de rosée......................................................................11
1. Température de rosée........................................................................11
2. Air humide et température de rosée.....................................................11
C. Enthalpie d'un air humide.................................................................12
D. Température de saturation adiabatique..............................................12
E. Remarque : température humide.......................................................14
III - Diagramme de l'air humide
15
IV - Calculateur des propriétés de l'air humide
17
A. Présentation du calculateur...............................................................17
B. Déshumidification............................................................................18
C. Mélange.........................................................................................18
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
3
Mélange de gaz
parfaits
I -
I
Un gaz pur est un gaz parfait si les particules de ce gaz sont ponctuelles (c'est-àdire si la taille des molécules est négligeable par rapport à la distance moyenne
entre molécules) et s'il n'y a pas d'interactions à distance entre les molécules du
gaz (les seules interactions sont des chocs entre molécules).
Considérons plusieurs gaz parfaits purs, séparés, et maintenus à la même
température T et la même pression P . On mélange ces gaz en mettant en
communication les récipients qui les contiennent. Le mélange sera lui-même un gaz
parfait pour peu qu'il n'y ait pas d'interactions à distance entre deux molécules de
nature différente dans le mélange.
On montre alors en thermodynamique statistique les résultats suivants :



si le mélange se fait à volume total constant et à température constante
(imposée), la pression reste inchangée
l'énergie interne du mélange est la somme des énergies internes des corps
purs séparés
le mélange s'accompagne d'une variation d'entropie :
c
Δ S =Δ i S =−R ∑ N i ln y i
i=1
où y 1 , , y c sont les fractions molaires dans le mélange.
L'opération qui permet de passer des gaz parfaits pur au mélange à même
température et pression est donc adiabatique.
On notera que les fractions molaires étant inférieures à l'unité, leur logarithme est
négatif, et la variation d'entropie est bien positive.
L'enthalpie du mélange est conservée aussi (transformation isobare adiabatique), et
:
c
H  gp T , P , N =∑ N i hi gp , pur   T , P 
i =1
où
higp , pur  est l'enthalpie molaire du gaz parfait i pur.
On en déduit l'enthalpie libre du mélange :
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
5
Mélange de gaz parfaits
G gp  T , P , N 
H gp   T , P , N −T S gp  T , P , N 
=
c
=
∑ N i h
c
 gp , pur 
i
V
i
−T s
i =1
 RT ∑ N i ln y i
i=1
c
=
∑ N i  μi gp , pur  T , P RTln y i 
i=1
c
∑ Ni
=
i =1

 std
μi
T RTln
Py i
Pstd 

Dans cette expression, on passe de la troisième ligne à la quatrième en appliquant
la définition de la fugacité au potentiel chimique du gaz parfait pur i :
igp , pur   T , P =i std T RTln
P
P std 
Connaissant l'expression de l'enthalpie libre du mélange, on en déduit le potentiel
chimique du constituant j du mélange par :
jgp =
 
∂G gp 
∂N j
T , P , N k≠ j
Il faut faire attention, en dérivant l'expression , à ne pas confondre l'indice muet de
sommation i avec l'indice "fixe" j qui correspond au constituant dont on calcule le
potentiel chimique, et il faut aussi prendre en compte le fait que les fractions
molaires y i dépendent du nombre de moles N j . Le calcul, pour être un peu
"piégé" (mais sans aucune difficulté mathématique), n'en conduit pas moins à un
résultat étonnamment simple :
jgp , pur   T , P , y =jstd  T , P RTln
P yj
P
std 
Définition
On appelle pression partielle du constituant i d'un mélange le produit de la
pression totale P par la fraction molaire y i de ce constituant :
P i=P y i
Remarque
Cette définition est valable même si le mélange considéré n'est pas un gaz parfait !
Dans le cas d'un gaz parfait, la pression partielle d'un constituant est la pression
qu'il aurait s'il occupait seul le volume du mélange.
Nous venons ainsi de montrer que, dans un mélange de gaz parfaits, la fugacitéde
chaque constituant est égale à sa pression partielle :
Fondamental
f igp  =P y i =P i
6
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
Mélange de gaz parfaits
On notera que le potentiel chimique du constituant
façons équivalentes :
i gp  T , P , y 
=
=
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
i peut s'exprimer de deux
Pyi
P  std
igp , pur  T , P RT ln yi
i std  T RT ln
7
Application : l'air
humide
II -
Humidité
II
9
Température de rosée
11
Enthalpie d'un air humide
11
Température de saturation adiabatique
12
Remarque : température humide
14
A. Humidité
1. Humidité absolue, humidité relative
Considérons de l'eau liquide pure en présence d'air, à pression atmosphérique
(figure ci-dessous). Même si cette eau est à une température inférieure à sa
température d'ébullition, nous savons qu'elle s'évapore partiellement, et que l'air va
se charger en vapeur d'eau. Soit y e la fraction molaire en vapeur d'eau de l'air, et
y a=1− y e la fraction molaire en air sec dans ce mélange.
Remarque
Même si l'air n'est pas un corps pur, nous le considérons ici comme un "pseudocomposant" : une mole d'air sec correspond en fait à 0,2 mole de O 2 et 0,8 mole de
N2, et a une masse molaire égale à 0,2x32 + 0,8x28 =29 g/mol
A pression atmosphérique, il est tout à fait légitime de considérer ce mélange
gazeux comme un gaz parfait.
Ecrivons l'équilibre de transfert d'eau entre la phase liquide et la phase vapeur, en
nous rappelant que :


la fugacité d'un corps pur liquide est, avec une très bonne approximation,
égale à la pression de saturation
la fugacité d'un constituant d'un mélange gazeux parfait est sa pression
partielle
⇒
⇒
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
e L , pur   T , P 
f eL , pur   T , P 
Pes  T 
=
=
=
eV  T , P , yeeq  
f eV  T , P , yeeq  
y eeq P
9
Application : l'air humide
Il existe donc une fraction molaire de vapeur d'eau dans l'air qui correspond à
l'équilibre avec l'eau liquide :
s 
y
P T 
= e
P
 eq
e
 eq 
Si la fraction molaire de vapeur d'eau dans l'air est inférieure à y e , l'air va
continuer à se charger en vapeur d'eau. Si par contre, de l'air contenant une
 eq 
fraction molaire en vapeur d'eau supérieure à y e
est porté dans les conditions T
, P , il va y avoir condensation d'eau liquide à partir de cet air.
Un air en équilibre avec de l'eau liquide est dit saturé : sa fraction molaire en
vapeur d'eau correspond à la quantité maximale de vapeur d'eau qu'il puisse
contenir.
L'air ambiant n'est en général pas saturé, et c'est heureux : il permet en effet
l'évaporation de la transpiration, qui est l'un des mécanismes essentiels de la
régulation thermique de l'organisme. L'humidité de l'air est un facteur essentiel du
confort climatique.
Définition
On appelle humidité absolue d'un aire, le rapport de la masse de vapeur d'eau à la
masse d'air sec contenues dans le mélange :
w=
Me
M air
On vérifiera aisément que l'humidité absolue et la fraction molaire de vapeur d'eau
sont liées par :
y e=
w
w
où α=M e /M air =18/29=0 ,62 est le rapport de la masse molaire de l'eau à celle de
l'air.
Définition
On appelle humidité relative d'un air, le rapport entre sa fraction molaire de vapeur
d'eau et la fraction molaire de vapeur d'eau à saturation :
=
ye
 eq  =
ye
Pe
 s
Pe T 
Remarque
L'humidité relative est de 100% pour un air saturé : il ne faudrait pas en déduire
que cet air est constitué à 100% de vapeur d'eau !
La relation entre humidité relative et humidité absolue est :
=
10
P
w
P e  T  w
s
.
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
Application : l'air humide
2. Calcul pour un air humide
On mesure dans l'air ambiant (1atm, 25°C) une humidité relative de 65%.
La pression de saturation de l'eau, en fonction de la température, est donnée par :
ln P es  T =23,1964−
(avec
3816,44
T −46,13
T en K et P es en Pa)
Masse molaire de l'eau
Me =18g /mol , Ma =29 g /mol
Question
Calculez la fraction molaire en vapeur d'eau dans cet air, ainsi que l'humidité
absolue.
B. Température de rosée
1. Température de rosée
La température de rosée d'un air humide est la température à laquelle il faut le
refroidir pour que la première goutte d'eau liquide se dépose.
Soit un air d'humidité absolue w , initialement à la température T . La pression
partielle de vapeur d'eau est donnée par :
P e =P y e= P
w
w
(avec =M e /M a =18/29=0 ,62 )
Si T r est la température de rosée, cela signifie que cet air est saturé à la
température T r : la température de rosée est donc aussi la température
d'ébullition de l'eau pure à la pression P e .
2. Air humide et température de rosée
Question
De l'air à pression atmosphérique, de température 40°C et de 65% d'humidité
relative est progressivement refroidi.
Calculez sa température de rosée (température à laquelle l'eau liquide commencera
à condenser).
(utiliser les valeurs numériques de l'exercice précédent)
C. Enthalpie d'un air humide
En application de ce que nous avons vu pour les gaz parfaits, l'enthalpie d'un air
humide est la somme des enthalpies de ses deux constituants : air et vapeur d'eau.
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
11
Application : l'air humide
L'enthalpie d'un air humide (rapportée à la masse d'air sec qu'il contient) se calcule
donc par:

h T , P , w =hair  T , P w hV
e T , P 
h air et heV  étant les enthalpies massiques de l'air et de la vapeur d'eau purs.
Pour exprimer ces enthalpies, il faut se définir des états de référence pour chacun
des constituants du mélange. On pourrait utiliser l'état standard (gaz parfait pur
sous 1 bar), mais pour les applications liées à l'air humide, on préfère utiliser les
état de référence suivants :

pour l'eau, on fixe l'enthalpie du liquide ( h L ) nulle à T 0=0 ° C =273,15 K

pour l'air, on fixe l'enthalpie à l'état gaz nulle à T 0=0 ° C
Avec ces conventions, l'enthalpie de l'air sec à la température T s'écrit :
h air T , P =c p , air  T −T 0 
et l'enthalpie de la vapeur d'eau peut être exprimée de deux façons équivalentes :
heV   T , P =c pL,e  T −T 0  heV − L  T 
ou :
heV  T , P = heV − L  T 0 c Vp ,e  T −T 0 
ces deux expressions correspondant aux deux chemins représentés ci-dessous.
L'enthalpie d'un air humide est donc :
h T , P , w =c p , air T −T 0 w [  heV − L  T 0 c pV, e T −T 0 ]
ou encore :
 L
 V −L 
h T , P , w =c p , air T −T 0 w [ c p , e T −T 0  h e
T  ]
Par souci de simplicité, ces expressions sont écrites en supposant que les capacités
calorifiques sont indépendantes de la température, ce qui n'est justifié que sur de
petits intervalles de température ( T proche de T 0 ) ; la généralisation lorsqu'on
utilise des c p dépendant de T ne pose guère de problème.
D. Température de saturation adiabatique
Considérons un débit continu d'air humide, d'humidité absolue w et de
température T , qui traverse une cellule contenant de l'eau liquide et s'y sature.
L'humidité absolue de l'air sortant est w ' . La cellule est thermiquement et
mécaniquement isolée, le niveau de liquide est maintenu par un appoint d'eau
liquide de débit a .
Soit A le débit d'air sec traversant la cellule, un bilan matière sur l'eau en régime
permanent donne :
A w ' =aA w
L'air sortant, saturé, est à une température
12
T s , dite température de saturation
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
Application : l'air humide
adiabatique. On cherche à calculer cette température. L'eau d'appoint est à une
température T a .
Pour cela, appliquons le premier principe au système ouvert constitué par la
cellule :
∑ H˙out−∑ H˙ in=0
L 
A h T s , P , w ' − A h T , P , w −a he T a , P =0
ce qui se met sous la forme :
A c p ,air  T s−T 0 
A w '   he
 T 0 cpV,e  T s−T 0  
A c p ,air  T −T 0  A w   heV −L   T 0 c pV, e  T −T 0   a c pL, e  T a −T 0 
V − L

=
soit
 c p ,air w c pV,e   T −T s =
 w ' −w  [ cpL,e  T 0−T a  heV −L   T 0 cpV, e  T s−T 0  ]
Cette équation se simplifie si on admet que T a =T s , c'est-à-dire que l'eau
d'appoint est introduite à une température égale à celle de l'air de sortie.
Remarque
Cette simplification peut paraître surprenante, mais un calcul rigoureux montrerait
que la température de l'air saturé sortant de la cellule dépend extrêmement peu de
la température de l'eau d'appoint.
L 
 V −L 
En effet, dans facteur c p ,e  T 0−T s  h e
membre, on reconnaît les trois termes :


du
second
L 
c p ,e  T 0−T s  est la variation d'enthalpie lorsque une masse unité d'eau
liquide est portée de la température T s à la température T 0
 V −L 
 he
T 0 
température

V 
T 0 c p , e T s−T 0 
est la variation d'enthalpie liée à la vaporisation à la
T0
V 
p ,e
 T s −T 0  est la variation d'enthalpie lorsque l'eau vapeur est portée de
la température T 0 à la température T s
c
La succession de ces trois transformations revient simplement à vaporiser l'eau à la
température T s , et la somme de ces trois termes est donc simplement égale à
 h  V − L   T s  d'où :
V 
 c p , air wc p ,e  T −T s = w ' −w   h
 V −L 
T s 
V 
w '−w c p , air wc p ,e
=
T −T s  heV −L  T s 
sachant que w ' , humidité absolue de l'air saturé à la température
pression P , est donné par :
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
T sa et la
13
Application : l'air humide
P es   T s / P
w ' =
1− Pes  T s / P
d'après la relation
=
P
w
P e  T  w
s
.
V 
w '−w c p , air wc p ,e
=
La relation précédente (
) est donc bien une relation entre
T −T s  heV −L  T s 
l'abaissement de température de l'air passant par le saturateur, T −T s et
l'humidité absolue de l'air entrant w . Cette relation est indépendante de débit d'air
A , et peut être utilisée comme un moyen de mesure de l'humidité de l'air.
E. Remarque : température humide
Pour mesurer l'humidité de l'air, on utilise plus souvent un psychromètre à bulbe
humide: on place dans le courant d'air deux thermomètres, l'un sec (qui donne la
température T de l'air), et l'autre dont le bulbe est maintenu humide (en y
enroulant d'un coton trempant dans une réserve d'eau liquide). La température
indiquée T h par ce deuxième thermomètre est toujours inférieure à la température
de l'air T , et est appelée température humide.
Par opposition à la température "humide" on appelle parfois "température sèche"
celle mesurée par le thermomètre sec ; en fait c'est tout simplement la
température de l'air, T .
La théorie du psychromètre à bulbe humide relève des transferts couplés de
matière et de chaleur, et ne sera pas abordée dans ce cours de thermodynamique
des équilibres. Il est néanmoins utile de savoir que, pour le système eau-air, la
température humide et la température de saturation adiabatique sont
pratiquement égales.
La réalisation d'un psychromètre à bulbe humide est beaucoup pus facile que celle
d'un saturateur (il n'y a pas besoin d'atteindre l'équilibre, et on ne modifie que très
peu la composition de l'air testé). C'est donc plutôt ce dispositif qui est utilisé pour
mesurer l'humidité de l'air, tout en utilisant la relation pour relier la température
humide (égale à T s ) à l'humidité absolue w .
14
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
Diagramme de l'air
humide
III -
III
Les propriétés de l'air humide sont souvent représentées sur un digramme
psychrométrique : température en abscisse, humidité absolue en ordonnée.
Sur ce diagramme, on peut tracer des courbes à humidité relative constante (en
bleu, la plus haute correspondant à la saturation) et des courbes (en fait, des
droites) à enthalpie constante (en rouge).
La température de saturation adiabatique se détermine simplement (et un peu
approximativement) en suivant l'isenthalpe qui passe par le point représentatif de
l'air considéré, jusqu'à la courbe de saturation, et en lisant la température. (si on
néglige l'enthalpie de l'eau liquide alimentant le saturateur, on peut en effet
admettre que l'air sortant saturé a la même enthalpie que l'air entrant).
Sur le graphique ci-dessous, on a montré en particulier la détermination, pour un
air à 30°C et 50% d'humidité relative, de :


la température de saturation adiabatique : environ 22°C
la température de rosée : environ 19°C
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
15
Calculateur des
propriétés de l'air
humide
IV -
IV
Présentation du calculateur
17
Déshumidification
18
Mélange
18
A. Présentation du calculateur
Simulateur : L'air humide
Le calculateur ci-dessous permet de faire des calculs sur l'air humide, ainsi que de
placer le point représentatif d'un air humide dans le diagramme psychrométrique.
Vous pouvez calculer les propriétés d'un air humide en connaissant :

son humidité absolue ( w ) et la température

son humidité relative ( h r ) et la température

sa température et sa température de saturation adiabatique

son humidité absolue ( w ) et son enthalpie
La calculateur fournira les propriétés suivantes :





humidité absolue, humidité relative
température de rosée
température de saturation adiabatique
enthalpie (en J/kg d'air sec)
densité (en kg/m3 de mélange gazeux)
Attention




toujours fournir les températures en °C (et non en K). Seules les
températures comprises entre 0°C et 374°C (domaine d'existence d'eau
liquide) sont valides pour le programme
le point représentatif d'un air humide ne sera tracé que si ses coordonnées
rentrent dans les limites du diagramme (0 à 50°C en température, de 0 à
30g de vapeur d'eau par kg d'air sec en humidité absolue) mais les
propriétés seront calculées même en dehors de ce domaine
l'humidité relative doit être un nombre compris entre 0 et 1 (indiquez 0.5 au
lieu de 50%)
la température de saturation adiabatique doit être inférieure à la
température
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
17
Calculateur des propriétés de l'air humide
B. Déshumidification
On dispose de 1 kg d'air humide à 50°C, 35% d'humidité relative. On le refroidit à
20°C.
Question
Que ce passe-t-il ? Quelle quantité de chaleur faut-il échanger pour réaliser cette
transformation ?
C. Mélange
On mélange adiabatiquement et à pression atmosphérique 3 m3 d'air à 60%
d'humidité relative et 35°C et 2 m3 à 20°C et 30% d'humidité relative.
Question
Quelles sont les propriétés (température, humidité absolue, humidité relative,
volume) du mélange obtenu ?
18
Jacques Schwartzentruber (EMAC)
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