Etat des lieux régional des formations intégrant le DD, la QE et l’efficacité énergétique des bâtiments - 2011
© www.bourgogne-batiment-durable.fr - Alterre Bourgogne 3
Les référentiels de certification sont constitués en unité d’apprentissage cohérent au regard de la finalité du diplôme. En lien étroit avec les
référentiels de formation, ils doivent permettre d’évaluer le candidat. Depuis 2008, les référentiels de certification ou d’évaluation facilitent l’évaluation
de situations professionnelles significatives. Ce type de référentiel se rapproche davantage du caractère professionnalisant d’une formation car le
candidat est préparé dans ce sens.
Les référentiels pédagogiques peuvent prendre la forme de documents d’accompagnement des référentiels de formation, en lien avec les autres
référentiels. Ils contiennent les cadrages pédagogiques nécessaires (indications de contenus, commentaires et recommandations pédagogiques) qui
permettent une garantie, une unité et une harmonisation des enseignements délivrés dans n’importe quel établissement éducatif. L’enseignant ou le
formateur intervenant sur la formation concernée doit être qualifié et habilité à le faire par le responsable de la formation ou son employeur, en
conformité avec la réglementation en vigueur.
Il s’agit donc de regarder si les contenus des référentiels des formations concernées :
- abordent le questionnement de la prise en compte des impacts du changement climatique et de l’adaptation au cadre bâti (cf. Plan national
d'adaptation au changement climatique, Volet formation) ;
- contribuent à l’éducation au développement durable ;
- sont conformes à la loi d’orientation sur l’énergie du 13 juillet 2005 ;
- sont conformes aux objectifs de la loi de programmation Grenelle 1 du 3 août 2009 ;
- contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments ;
- peuvent s’adapter aux objectifs fixés par la loi de transposition environnementale Grenelle 2 sans les rénover ;
- permettent d’enseigner la qualité environnementale des bâtiments, pour tout ou partie de ses 14 cibles.
Enfin, ont été examinés les suppléments spécifiques d’apprentissage que les établissements introduisaient dans les parcours des apprenants. Ce travail peut
éventuellement prêter à controverse et contestation, car certains se sentiront peut-être injustement écarté. Cependant, cet état des lieux se veut comme une
photographie prise à un instant donné avec une certaine focale et des filtres décrits dans ce chapitre. Il ne demande qu’à évoluer pour arriver à un degré
d’exhaustivité irréprochable qui pourrait être atteint par un retour davantage ponctué dans l’année (ou permanent) de la part de tous les acteurs concernés.
Cela permettrait également d’affiner et mieux partager les données recueillies.
1.3 - Les types de formation prises en compte
C’est le statut scolaire, universitaire et de l’apprentissage qui a été pris en compte concernant la formation initiale.
Ensuite, concernant les autres formations (y compris les Titres Professionnels et les Certificats de Qualification Professionnelle), seules celles d’une durée
égale ou supérieure à 200 heures ont été retenues.
Ces choix, c’est-à-dire les formations supérieures à 200 heures et celles inférieures à 200 heures, ont été retenus pour tenir compte des références des
études et des sources utilisées, notamment les travaux du C2R, CARIF (Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur la Formation) de Bourgogne,
ainsi que ceux du réseau inter CARIF-OREF (Observatoire Régionaux Emploi Formation).