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Le Théâtre de Bès
présente une Lecture spectacle
à propos de Thomas Bernhard
Comédiens : Claude Mailhon et Patrice Ricci
Contact :
Patrice Ricci : 01 45 08 82 01
C.Vuillermet : 01 45 57 35 73
Sommaire
Présentation
Résumé de la pièce et note d’intention
p.3
La Mise en espace :
Equipe artistique. Dispositif. Lieu
p.4
L’auteur
p.5
Les comédiens
p.6/7
Conférence illustrée : (Annexe au projet)
Au sujet du Théâtre Autrichien
p.8
La fiche technique
p.9
La structure et les contacts
p.10
Présentation
La Lettre au poète mort de Claudine Vuillermet
Une lettre écrite à un poète mort recevra une réponse et suscitera une rencontre
entre deux êtres qui ne parlent pas la même langue.
Résumé de la pièce :
Dans le texte La Lettre au poète mort, une femme qui vient d’assister à la
représentation de Minetti de Thomas Bernhard, décide d’écrire une lettre
à l’auteur, bien que ce dernier soit mort. Elle recevra une réponse. Le
grand auteur autrichien qui fut poète, dramaturge et romancier sera l’objet
d’un échange épistolaire. La dimension poétique du personnage évoqué
est donc le sujet essentiel, et son absence provoque le souvenir. De
l’absence au désir d’écrire et de dire, une lettre comme pour briser un
deuil. Une adresse à un mort, une parole au sujet de la mort, mais qui ne
serait surtout pas tragique. Cette pièce est une invitation à lire le grand
auteur autrichien, vingt ans après sa mort. Elle évoque aussi Le Festival
d’Avignon et donc le théâtre, un des thèmes récurant de l’œuvre de
Bernhard.
Thomas Bernhard est une des figures les plus importantes de la
littérature autrichienne de la seconde moitié du XXe siècle. Né en 1931,
mort en 1989. Il abandonne ses études secondaires pour travailler. Atteint
de pleurésie, puis de tuberculose, il gardera une santé fragile. Il travaille la
musique et le chant, écrit tout d’abord pour la presse. Publie des poèmes.
Ce sont ses romans, écrits dès les années soixante, puis ses pièces de
théâtre qui feront de lui une des grandes figures de la littérature
autrichienne. En France, il a commencé à être connu d’un lectorat assez
large, lorsqu’il a obtenu le Prix Médicis étranger en 1988 pour Les Maîtres
anciens. Ses pièces sont jouées très régulièrement en France depuis les
années quatre vingt. Ses romans et récits sont publiés aux éditions
Gallimard. L’oeuvre théâtrale est publiée aux éditions de L’Arche.
Note d’intention : Pourquoi Thomas Bernhard ?
Thomas Bernhard a longtemps été perçu comme un auteur difficile
d’accès. Vingt ans après sa mort, c’est un autre Bernhard qu’on
commence à découvrir. Le ressassement qui traverse l’œuvre n’exclut pas
une vitalité certaine. Quand on se met à lire cet auteur et surtout à le
relire, on se rend compte que la fréquentation de la douleur que la vie lui a
imposée, ne s’est jamais transformée en fatalité. Derrière le
ressassement, pointe la volonté de voir, de percevoir, de savoir.
L’œuvre de Thomas Bernhard, lue comme un roman d’apprentissage,
pourrait être un antidote à la misère symbolique de notre société. Thomas
Bernhard, nous incite à refuser les apparences trompeuses pour trouver la
force d’exister encore. Sa lucidité au-delà du sarcasme, est une humanité.
La Mise en espace
Mise en espace : Claudine Vuillermet
Les comédiens : Claude Mailhon et Patrice Ricci
Durée de la lecture spectacle : 1h15
Dispositif :
La forme lecture spectacle est pour nous un parti pris.
Circuler entre la forme narrative et la forme dialoguée, utiliser l’espace et
travailler le jeu à partir de ces deux types d’écriture est un choix que nous
souhaitons expérimenter. Il n’y a donc pas d’impératif d’espace. En fonction du
lieu qui nous accueillera on jouera de la proximité et de la théâtralité. C’est La
théâtralité de l’écriture bernhardienne qui nous a guidés :
« Lorsque l’on ouvre un de mes livres, il en va aussitôt ainsi : il faut imaginer
qu’on est au théâtre, avec la première page on lève un rideau »
Ce va et vient entre le théâtre et le récit qui traverse l’œuvre de Bernhard, sera
le point de départ de notre travail théâtral. Les quatre premières journées étant
écrites sous forme de lettre, la lecture sera tout d’abord dominante, la mise en
espace annoncera la cinquième journée, durant laquelle les comédiens
joueront.
Le lieu :
Théâtres. Bibliothèques. Musées. Centres culturels. Lycées.
La forme lecture spectacle permet de présenter La Lettre au poète mort dans
un théâtre et aussi dans des lieux sans dispositif particulier.
La Lettre au poète mort a été présentée au Théâtre du petit Saint Martin en
février 2009. Au Studio Le Regard du cygne en octobre 2009 et septembre
2010.
L’auteur
Claudine Vuillermet est enseignante. Après avoir suivi un cursus de
trois ans aux Ateliers d’Ecriture Elisabeth Bing, elle a soutenu une
Maîtrise d’Etudes Théâtrales sur Heiner Müller sous la direction de Jean
François Peyret. Elle a également été formée à l’écriture dramatique par
Daniel Lemahieu et a travaillé avec La Compagnie de La Mer (direction
Moni Grégo.) Elle anime des ateliers d’écriture et de théâtre en milieu
scolaire et associatif.
En 2002, son texte Richard Durn et la mort, a été retenu pour le spectacle
Chroniques d’Avril, monté par La Compagnie Entrées de Jeux au Théâtre
du Colibri. (Festival d’Avignon off.)
Depuis, plusieurs de ses textes ont fait l’objet de lectures publiques :
-Variation sur La Cantatrice chauve : Théâtre de La Huchette (Paris 2003)
-Mères : Théâtre Essaïon (Paris 2003), Théâtre du Vieux Balancier
(Avignon off 2004), Scène Nationale de Sète (2004).
-La Surprise de Buchettino : Bibliothèque L’Heure Joyeuse (Paris 2005).
-J’avais vingt ans : lue aux Ateliers WRZ : direction Jean Félix Cuny (Paris
2006). Cette pièce a été publiée aux Editions de l’Harmattan en avril
2007, (Collection : Théâtre des 5 continents).
-Renard et ses nombreux amis : Théâtre Pierre Tabard (Montpellier 2008).
La Lettre au poète mort est publiée aux Editions Les cygnes en septembre
2010. Elle a été lue une première fois au Théâtre du petit Saint Martin
(Paris février 2009) Les lecteurs étaient Claude Mailhon et Patrice Ricci.
Elle a été présentée sous la forme lecture spectacle avec les mêmes
comédiens au Studio Le Regard du cygne (Paris octobre 2009 et
septembre 2010)
Les autres textes. Presse : (extraits.)
Chroniques d’Avril : Aventure théâtrale d’urgence pour saisir le monde d’aujourd’hui, Les Chroniques
d’avril, théâtre journal associe l’équipe du Colibri et la Cie Entrées de jeu. C’est politique-effrontément- militant,
l’entré est libre. Il s’agit, face au traumatisme créé par le premier tour de la présidentielle, de faire quelque chose.
Carasso et Gosjean, unis aux agitateurs notoires du Colibri, ont choisi de foncer : ils ont demandé à 40 auteurs
d’écrire des saynètes inspirés d’articles du Monde. 19 auteurs ont répondu, et ça donne Chroniques d’avril…Le
programme change chaque soir… Lors de la première étape de ce marathon qui coure jusqu’au 25 juillet, on a
remarqué les propositions de Claudine Vuillermet et de Jean-Yves Pick. Est-ce parce qu’ils abordent l’affaire de
manière décalée, plus suggestive que directe ?...
Jean Pierre Siméon (L’Humanité 16/7/ 2002.)
J’avais vingt ans : En trois mouvements, l’auteure, Claudine Vuillermet, nous livre par la voix de quatre
comédiennes, sa vision du XXe siècle. Paul Nizan et Louis Aragon y croisent Antigone, Electre, Ophélie et
Winnie… Les souvenirs personnels font écho aux orages du siècle, le traumatisme de la guerre aux violences
faites aux femmes… J’avais vingt ans témoigne, dans la droite ligne du pamphlet de Nizan, de l’éveil de la
conscience critique, de la tentation du conformisme qui guette chacun de nous et de la recherche d’une voie
personnelle, pour Claudine Vuillermet ce fut le théâtre.
Laurence Ratier
(ADEN Paul Nizan et les années trente octobre 2007.)
Les comédiens
Claude Mailhon
Fondatrice de la Compagnie de l’Horizon.
Au théâtre, elle joue des auteurs contemporains et participe à plusieurs créations
parmi lesquelles :
Fantine d’après Les Misérables de Victor Hugo et La Poudre aux yeux d’après Eugène
Labiche (Mises en scène de François Guillon, Théâtre Alphonse Daudet de
Coignières, 2009 et 2011) – Cami sous la douche d’après Pierre Cami (Mise en scène de
Michel Alban, Théâtre de Vieille Grille, 2008) - Maîtresse de Michel Alban (Mise en
scène de l’auteur - Centre Culturel de l’Onde, à Vélizy, 2006) – Les Secrets de Madame
Samantha de Gérard Dessalles (Mise en scène de l’auteur - Théâtre
des Deux Rives de Charenton, 2004) - Comment pourrais-je être un oiseau ? de Mateï
Visniec (Mise en scène d’Alain Vérane - Festival d’Avignon, 2003) - Sables de Michel
Valentin et Christine Masson - Théâtre de Vélizy, 1999) - Polaroïd de Christine
Masson (Festival d’Avignon off, 1985) - Faubourg Passion (Mise en scène de Catherine
Azzola - Festival d’Avignon, Guichet-Montparnasse, Théâtre des Déchargeurs) Monsieur Milord de Gérard Dessalles (Mise en scène de l’auteur. Théâtre des Cinq
Diamants)…
Elle participe, plusieurs années de suite, au Festival du Val d’Oise et présente : Le
pont de Pierre et la peau d’images de Daniel Danis (Mise en scène de Sylvie Hamelin) Correspondances d’après Madame de Sévigné - Inventaires de Philippe Minyana.
Au Théâtre Essaïon, elle joue : Requiem de Pascale Kukawka (Mise en scène de Marc
Delaruelle) - Aqua de Gérard Dessalles (Mise en scène de l’auteur).
Aux théâtres de Saint-Maur et de Coignières et à l’Espace Comedia de Paris, elle crée
Une valise à la mer de Marc Delaruelle (Mise en scène de l’auteur).
Elle joue des spectacles Jeune Public : C’est bien d’après Philippe Delerm (Mise en
scène de Véronique Lesergent) - Les contes pour enfants pas sages de Jacques Prévert
(Théâtre du Petit-Hébertot, Centres culturels de la région parisienne).
Pour la télévision, elle tourne : French Connection (Réalisation de Serge Korber) Goggle vision (Réalisation de Jean-Pierre Lentin pour Canal+).
En 2008/2009, elle est assistante à la mise en scène de Fairy Queen de Henry Purcell et
de Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau pour le Festival de Musique Baroque
du Périgord Noir.
Patrice Ricci
Cofondateur du Théâtre de Bès.
Il s’intéresse plus particulièrement au théâtre contemporain, et participe à de
nombreuses créations :
L’Ultime splendeur de la chinoiserie pure d’après Witkiewicz (mise en scène de Guy
Cambreleng - Piccolo Théâtre, 2006) - Petits bonheurs parmi les moins tristes de Marc
Michel Georges (Mise en scène de Véronique Picciotto - Sudden Théâtre et
Lucernaire - 2004/2005) - Heddâyat de Behi Djanati (Mise en scène de l’auteur - Les
Quatre Saisons du Revest - 2003/2004) - Requiem de Pascale Kukawka (Mise en scène
de Marc Delaruelle - Théâtre Essaïon - 2002/2003) - Aqua de Gérard Dessalles (Mise
en scène de l’auteur - Théâtre Essaïon - 2001) - Le Pont de pierre et la peau d’image de
Daniel Danis (Mise en scène de Sylvie Hamelin - Festival du Val d’Oise - 1999/2000) Comment pourrais-je être un oiseau ?, Trois nuits avec Madox et C’est la faute à personne de
Mateï Visniec (Mises en scène d’A. Vérane) - L’Hommage de Philippe Braz (Mise en
scène de Brigitte Athéa) - Le voleur de rêves de Brigitte Athéa (Mise en scène de
l’auteur) - Les petits mondes de Jean Gabriel Nordmann...
Sous la direction de François Dragon, il joue: Méphisto d’après Klaus Mann –
Passage et Attention verglas de Christoph Hein – Les Affaires du baron Laborde de
Herman Broch - Don Juan revient de guerre d’Ödön von Horvath - Terre étrangère
d’Arthur Schnitzler -...
De Marc Delaruelle et sous sa direction : Une Valise à la mer (La Comédia, SaintMaur, Coignières) - Rue sous voile de nuit (La Passementerie) - La Farce du Roy Force
(Guichet-Montparnasse) - Le Dieu des mouches d’après F. Tristan (Le Tourtour) - Le
Cadeau (Festival d’Avignon off)...
Il a également interprété : Le Roi Lear de William Shakespeare – Théâtre sous la douche
d’après Pierre Cami - Queneau dans le métro de Raymond Queneau - La Comtesse
d’Escarbagnas de Molière (Festival du Pays de Bray) - La Machine infernale de Jean
Cocteau (Cité Universitaire Internationale) - Jacques ou la soumission d’Eugène Ionesco
- La Religieuse de Denis Diderot - La Tempête de William Shakespeare - Les bonnes de
Jean Genet...
Il a mis en scène, entre autres : Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch
Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller - Minuit chrétien de Tilly - L’Invitation au château
de Jean Anouilh - L’Atelier de Jean Claude Grumberg - Tailleur pour dame de Georges
Feydeau, La Nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt...
Au sujet du théâtre autrichien
Conférence illustrée
La Lettre au poète mort évoque Thomas Bernhard.
Il nous parait intéressant de sensibiliser le public à la place que le
théâtre tient dans la littérature autrichienne et dans l’œuvre de Bernhard.
Dans le cas d’une présentation de la lecture spectacle à un public de
lycéens, ou même dans une bibliothèque, un échange autour de Thomas
Bernhard peut bien sûr être envisagé, après la représentation.
Une conférence illustrée peut aussi être proposée.
La conférence illustrée au sujet du théâtre autrichien est une forme qui permet de
montrer la spécificité des écritures. Une brève présentation théorique des auteurs
sera ponctuée de la lecture de fragments d’œuvres effectuée par les comédiens.
Le propos :
Au cours du XXe siècle, l’Autriche a connu de nombreux bouleversements
géopolitiques : la grande puissance du début du siècle est devenue un petit état.
C’est dans ce pays qu’est née la psychanalyse. Thomas Bernhard écrit après
Schnitzler, l’ami de Freud qui montra la confusion des sentiments dans la
bourgeoisie viennoise du début du siècle. Il écrit aussi après Horvath, qui montra la
complexité des liens sociaux dans l’Autriche des années trente. Elfriede Jelineck, qui
obtient le prix Nobel de littérature en 2004, pourrait être considérée comme son
héritière directe. Quant à Ingeborg Bachmann, qui est le personnage central du
dernier roman de Thomas Bernhard, Extinction, est peut-être la figure la moins
connue mais la plus intéressante à découvrir.
La durée de la conférence illustrée : 1h
Fiche technique :
Plateau : aucun impératif d’espace
Lumières : 3 à 6 projecteurs (2 lumières chaudes, 2 lumières froides)
Pour les quatre premières journées :
Un point froid : côté jardin lointain
Un point chaud : côté cour face
Avec modulation de l’intensité à chaque journée
Pour la cinquième journée :
Un plein feu
(Au cas où l’espace de jeu est assez grand, ajouter un point chaud au centre face.)
Son : un lecteur CD en régie
Matériel sur plateau pour scénographie :
2 pupitres
1 siège (fauteuil de préférence)
1 table (de préférence bistrot)
3 chaises
Temps d’installation : 20mn
Temps de démontage : 15mn
La structure
Théâtre de Bès
Adresse postale :
Hôtel de Ville – BP 75 – 94142 Alfortville Cedex
Tel : 01 45 08 82 01
E-mail : [email protected]
N° URSSAF
940 080 322 516 001 011
N° GRISS
38 770 / 01
N° SIRET
344 967 377 000 47
N° Congés Spectacles34898001K
N° licence entrepreneur de spectacles : 1015958.
Sous l’impulsion de Patrice Ricci et Marc Delaruelle, Le Théâtre de Bès s’intéresse
principalement à la production et à la diffusion de textes contemporains, aussi bien à
destination des adultes que du jeune public.
Pour le jeune public, il a sillonnée les établissements scolaires (maternelles et
primaires) avec Le Voleur de couleur, Le Grenier du père Grabuge.
Pour les adultes, il a monté : Le Dieu des mouches d’après Frédérick Tristan
(Théâtre du Tourtour) Une Valise à la mer (Espace Comédia) La Farce du Roy
Force, Rue sous voile de nuit et Oreste pour mémoire de Marc Delaruelle, Requiem
Pascale Kukawka (Théâtre Essaïon).
Il a contribué au Festival de Bray.
Il a encadré plusieurs mises en espace pour l’association Beaumarchais et le
Festival des Ecritures d’Alfortville.
Il intervient pédagogiquement dans des structures d’animations comme l’Académie
Gabriel Fauré, le comité d’entreprise d’IBM.
Contacts :
Théâtre de Bès
Hôtel de Ville
BP 75
94142 Alfortville cedex
Tel : 01 45 08 82 01
E-mail : [email protected]
L’auteur :
Claudine Vuillermet
10 Avenue Félix Faure
75015 Paris
01 45 57 35 73
[email protected]
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