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MOT DE LA COMMISSAIRE ET REMERCIEMENTS
C’est avec plaisir que je vous présente ce 9
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rapport annuel de la commissaire locale aux
plaintes et à la qualité des services (CLPQS) depuis la mise en vigueur du nouveau régime
d’examen des plaintes en 2006. Ce rapport porte bien sûr sur l’application de la procédure
d’examen des plaintes, mais aussi sur l’exercice des autres fonctions de la CLPQS que prévoit la
Loi sur les services de santé et les services sociaux. Comme par les années antérieures, vous
retrouverez le nombre et la nature des dossiers reçus ainsi que le délai moyen de traitement
des plaintes. Une comparaison avec l’année 2013-2014 est aussi présentée. Afin de mettre en
lumière certaines actions plus concrètes, des exemples de mesures et de recommandations ont
été inclus.
Au cours de l’année 2014-2015, le Bureau de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité
des services a traité 647 dossiers. Si on y ajoute les dossiers que le Bureau de la CLPQS a traité
dans les CSSS avec qui une entente de prêt de services a été convenue, c’est près de 750
dossiers! À cela, s’ajoute la participation à différents comités, rencontres diverses et
conférences.
Chaque dossier apporte son lot d’indications sur la qualité qui a été perçue par la clientèle. Il
s’agit d’information pertinente pour l’amélioration des soins et services. En cela, je tiens à
remercier toutes les personnes qui prennent le temps de communiquer avec notre Bureau que
ce soit pour une insatisfaction, un questionnement ou une suggestion. Notre équipe se fait
toujours un devoir de recevoir chaleureusement, confidentiellement et respectueusement la
clientèle et ce, autant lors d’une présence physique, par téléphone ou à la suite d’une lettre. Un
de nos objectifs est de faire en sorte d’augmenter la satisfaction et la compréhension de la
trajectoire de l’usager. Pour ce faire, une bonne partie de notre travail consiste à fournir des
explications justifiant par exemple, les raisons d’un refus de services ou d’un long délai
d’attente. Nous devons vulgariser l’information qui a été mal comprise ou jugée insuffisante.
Bien souvent, ce temps passé à écouter des plaignants ou à leur expliquer certaines décisions
ou réalités contribuent à rétablir un lien de confiance envers l’établissement ou à l’égard d’une
équipe soignante.
Bien sûr, l’enquête effectuée par la CLPQS ou son adjointe, permet d’avoir une bonne idée de la
qualité qui a effectivement été rendue ou qui aurait dû être rendue. Cette constatation permet
de réfléchir à des pistes de solutions ou encore, à des mesures d’amélioration de la qualité des
soins et services. En conséquence, il est essentiel de voir le Bureau de la CLPQS comme un
acteur clé qui contribue à des changements positifs au sein du CHUS. Évidemment, nos