Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens

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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
DIONYSOS
Sous – chapitre : Mythes des Dioscures
PUBLIE SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
23. 01. 2007 17 : 00
Dionysos, le dieu de l’Ivresse
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
« Dieu grec du Vin et de la Vigne, appelé aussi Bacchos dès le Vème siècle avant Jésus –
Christ, d’où par la suite son nom Bacchus en latin. Il est le fils de Zeus et de Sémélé. Son
culte donna lieu à des fêtes, les Dionysies, berceau de la tragédie, de la comédie et du drame
satyrique. Les Dionysies sont les fêtes en l’honneur de Dionysos, dans l’Antiquité grecque.
Parfois considéré comme l’incarnation de la croissance végétale de la vigne, et comme celle
du vin, Dionysos est issu de l’union du roi de l’Olympe et de la mortelle Sémélé. Sur le
perfide conseil de la déesse Héra, Sémélé implore Zeus de se montrer à elle sous son
apparence réelle … et succombe aussitôt { la vision du dieu armé de son foudre. Délivré du
ventre de sa mère, Dionysos achève sa gestation dans la cuisse de son père. Mais Héra
pourchasse l’enfant, puis le frappe de folie alors qu’il erre de pays en pays. Guéri par Rhéa,
la Titanide mère de Zeus (sa grande - mère paternelle), Dionysos soumet les peuples des
futurs Balkans, voisins de la Grèce ancienne, et revient triomphalement en Grèce. Il offre la
vigne aux hommes, multiplie les prodiges qui lui ouvrent les portes de l’Olympe, et punit les
rois qui ne voient en lui qu’un étranger perturbateur de l’ordre établi (Thémis). Son
cortège traditionnel et exotique généralement impressionnait ses observateurs : car
Dionysos thyrse et coupe en main est accompagné de Pan et de Priape, de fauves, et de
femmes possédées - qui étaient nommées les Ménades ou également appelées Bacchantes -,
de satyres et de Silènes. Le culte de Dionysos, importé de Thrace ou de Phrygie, est introduit
à Athènes au VIème siècle avant Jésus – Christ, puis adopté par les Romains qui donnent au
dieu le nom de Bacchus. Les festivités en son honneur – les Dionysies pour les Grecs, les
Bacchanales pour les Romains – donnent lieu aux premières représentations théâtrales et à
des processions où se mêlent transes extatiques, chants et danses rituelles. Dans la pensée
de l’auteur Nietzsche, Dionysos personnifie la sincérité de l’instinct, le rire, la démesure et
les excès, tandis qu’Apollon y incarne l’harmonie ».
Référence : Encyclopédie 2012
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Définition de l’Encyclopédie :
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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Le dieu Dionysos
DIONYSOS, le Patron des Vignerons
Dans la mythologie grecque, Dionysos était un fils de Zeus et celui de « Sémélé », fille de
Cadmos (roi fondateur de Thèbes), Sémélé étant également la sœur d’Ino (l’épouse
d’Athamas). Dans la tradition romaine, Dionysos est assimilé à Bacchus le dieu du vin. Il
appartient donc à la génération des dieux olympiens dans le panthéon des divinités
grecques classiques. Il semblerait qu’à l’époque des assyro – babyloniens, le dieu Adad
en tant que dieu de l’Orage et de la Fertilité sous l’aspect d’un puissant Taureau : était
assimilé avec le dieu Dionysos de la mythologie grecque ancienne. Tandis que dans la
religion chrétienne, Dionysos était l’un des visages allégoriques du diable, à l’instar du
dieu Pan (lire sous Pan). Dionysos se rendit dans les Enfers d’Hadès afin d’en ramener
sa mère défunte par le foudroiement de Zeus (lire sous Zeus). Chez les nordiques,
parfois, Dionysos était – il assimilé avec le dieu scandinave Loki, ennemi et jaloux du
pauvre dieu Balder dont il provoqua la mort volontairement (lire sous Hermès). Par
ailleurs, parfois, le dieu Dionysos des pratiques grecques, en raison de son acte pour
sauver sa défunte mère Sémélé dans les Enfers d’Hadès, fut assimilé avec le dieu Apis
des pratiques égyptiennes. C'est-à-dire, comme un dieu funéraire de l’Égypte ancienne,
également figuré de la tête d’un taureau, et portant quelque fois le disque solaire entre
ces deux cornes sacrées. Mais parfois, il incarne le dieu crocodile, ce qui en fait un dieu
des crues et des décrues, notamment de celles du Nil d’après la croyance égyptienne.
ATTRIBUTS
Dans la mythologie grecque, ses attributs sont le fruit de raisin et le fruit de la grenade,
le cep et sa vigne, la faux divine, parfois la couronne de laurier ou la couronne de fleurs.
Le thyrse est également un autre des attributs de Dionysos, tout comme l’arbre du
figuier ainsi que le lierre. Ses animaliers favoris et sacrés étaient : « l'Âne », « le Coq » et
« le Jaguar ». « Le Frelon » fait parfois partie de ses autres attributions (rare) ainsi que
« le Tambourin » et « la Coupe » à boire. Parfois, il lui fut attribué jadis, arbitrairement,
« l'Alligator », notamment en raison de la corrélation avec son influence et ses
affiliations dans la mythologie égyptienne, mais ce dieu reçoit également l’attribution
symbolique du « Taureau » pour animal totem et emblématique dans le cadre de
certains cultes. Dionysos jadis régnait anciennement sur le territoire actuel des Balkans,
dont la Perse antique faisait anciennement partie, par exemple. Et non forcément sur
celui de l’Inde comme l’indique parfois faussement certaines des encyclopédies
modernes actuelles. Bien qu’il soit possible que pour Dionysos également, une partie de
l’Inde eut fait partie de ses territoires antiques. L’Inde étant anciennement associée à des
cultes liés à celui du dieu Hermès, qui y aurait eu des sanctuaires naturels, de même qu’à
une autre divinité ancienne dont le nom fut perdue par la suite ou remplacé, et que l’on
nommait jadis à travers des récits de la mythologie de l’époque la plus reculée : il s’agit
du dieu Apollon – Déméter. Selon des données de mythes toutefois très anciennes et
rares, et tirées de plus de diverses traditions complexes de la tradition orale : Celles – ci
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
NAISSANCE ET FILIATION
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ont peut - être été modifiées en fonction de certaines traductions, donnant lieu aux
erreurs d’interprétation qui perdurèrent jusqu’à ce jour.
Dans la mythologie grecque ancienne, Dionysos est un dieu à part. Il fut sauvé par Zeus
et Gaïa, alors que sa mère Sémélé, une mortelle d’une beauté extraordinaire, perdait la
vie face à la splendeur divine de son amant tout puissant : Zeus le souverain des dieux.
En effet, la belle Sémélé aimée de Zeus fut cruellement piégée durant leur idylle par la
femme de ce dernier, Héra la Jalouse, laquelle donna un faux conseil amical à la jeune
mortelle, que la Reine du Ciel savait être sa récente rivale. Hors de jalousie, la déesse
Héra pour s’en débarrasser inspira à la pauvre Sémélé de supplier Zeus l’adultérin,
après avoir fait jurer et prêter serment au Souverain des dieux par devant le Styx (lire
sous Némésis) de réaliser ce souhait - type de promesses qui ont toujours pour
conséquence que les serments proclamés au nom du Styx même par le plus puissant des
dieux ne peuvent ensuite être annulés. « Questionne-le pour que celui –ci se dévoile à toi
sous sa forme la plus merveilleuse : c’est à dire sous son apparence divine », suggéra
Héra à Sémélé. Mais la vision était interdite aux mortels. Zeus terrifié par la demande
eut beau la mettre en garde contre le fait de formuler un tel souhait, sachant
pertinemment que seuls les dieux immortels sont autorisés à pouvoir admirer Zeus dans
cette splendide apparence divine : sans en encourir de conséquence. C’est ainsi que la
mère de Dionysos ne voulant rien entendre. Et Zeus ayant déjà juré de réaliser la fatale
promesse avant d’avoir entendu la fameuse requête de sa jeune amante mortelle … fut
bien obligé d’exécuter ce vœux mal inspiré. Ce qui tua la jeune rivale d’Héra presque sur
le coup.
Le dieu Dionysos
Mais juste avant que Sémélé ne meurt dans les flammes qui étaient en train de l’irradier,
et juste avant qu’elle n’aille rejoindre Hadès : Zeus s’aperçut qu’elle attendait un enfant.
Grâce à la déesse Gaïa, il put le retirer à temps des flammes et vu que la gestation n’était
pas encore arrivée à terme. Gaïa lui recommanda de l’abriter dans sa cuisse gauche de
sorte qu’il puisse voir le jour. C’est ainsi que Dionysos naquit quelques temps plus tard.
Quand l’enfant vint au monde, il fut nommé « le deux fois né » et élevé par plusieurs
tuteurs et nourrices, dont la seconde femme du Roi Athamas : car il s’agissait de sa tante
maternelle, la déesse Ino (réf. : la Toison d’or). Puis la relève notamment fut ensuite
assurée par Silène, Faunus, Apollon et Pan. Il semblerait que même Héra finalement le
prit en pitié et accepta de s’occuper d’une partie de son éducation. Tandis que dans
d’autres versions de la mythologie grecque classique, Héra poursuivra au contraire,
plutôt Dionysos de sa haine et de sa vengeance farouches. Et elle finira même par les
frapper de folie : lui, ainsi que ses deux parents adoptifs. Héra profitant de l’inattention
de Gaïa pour les persécuter secrètement. Et vu que le petit Dionysos, selon cette autre
explication, avait jadis été confié par Hermès, ce, à la demande de Zeus le Roi des dieux,
... à des mortels placés sous la bienveillante protection de Gaïa la divine souveraine
originelle, C’est ainsi que Dionysos vécut plutôt sur la Terre afin d’échapper à la colère
de la Reine des dieux qui sévissait dans le Ciel.
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GÉNÉRALITÉS
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Zeus et Dionysos
Dionysos est l’un des dieux les plus importants figurant parmi la seconde génération des
dieux olympiens. Le culte des rites dionysiaques fit l’objet d’une adoration sacrée très
mitigée dans toute la Grèce antique. Ce dieu rancunier était considéré dans la tradition
antique comme le dieu de l’ivresse et des débordements du corps, de la fête célébrée à
la fin des vendanges. Puis ce n’est que plus tardivement qu’on lui aurait attribué le don
de provoquer la folie (comme Héra), mais également celui de rétablir la clarté des
esprits des foules (comme le dieu Pan). On associe à Dionysos une suite et un cortège
de serviteurs très chahuteurs : les Faunes et les Satyres, auxquels se joignent Pan et
Faunus.
À la suite du dieu Dionysos, sont associées deux catégories de douze jeunes servantes :
les nymphes dont la pureté ou le dévergondage étaient placés sous sa protection
également selon certains récits. Ce cortège de jeunes femmes se nommait les
Bacchantes, divisées en deux parties distinctes : les vierges folles et les vierges sages.
Plus tard, on ne retint à l’association des Bacchantes ou Ménades, que l’attitude des
vierges folles (en référence aux rites dionysiaques qui mettaient en scène des transes
rituelles assez complexes et méconnues et parfois également mises en analogie aux
célèbres dieux Kama Sutra (pour les grecs signifiant :« l’art des calmes plaisirs apaisants
de l’amour ») de l'Asie mineure.... ou associés à la culture religieuse indienne et hindoue
ou parfois persique – sans doute en raison des effets liés au vin absorbé dont Dionysos
enseigna la nouvelle culture aux humains de la Perse, et lequel vin décuplait ou inhibait
la force des hommes). Les Bacchantes de Dionysos selon le mythe donnèrent la mort au
pauvre Orphée inconsolable d’avoir perdu sa bien – aimée Eurydice (prétendue être
une des filles d’Apollon). Mais ce meurtre est relaté d’après la mythologie moderne.
Dionysos, assez beau, est confondu parfois avec le dieu Éros (l’Amour fils d'Aphrodite).
Par ailleurs, Dionysos est considéré parfois comme un dieu malfaisant en raison du fait
qu’il était connu pour châtier sévèrement ceux qui ne reconnaissaient pas son nouveau
sacrement, en tant que nouvelle divinité. Il inspire parfois la mégalomanie des rois
(laquelle est une forme de folie). Mais la mythologie grecque le représente
habituellement comme un dieu de l’Euphorie, de la Joie et de la Beuverie propre au
bruyant cortège de Dionysos. Mais également connu comme étant un dieu de
l’Instabilité, de l'Insatiabilité, de l’Extérieur et de l’Inconnu, dans ce sens un dieu des
Vagabonds et surtout comme un dieu du Désordre. Parfois, l'attribution sur la végétation
luxuriante lui est retirée. Car celle - ci ne fait pas partie du pouvoir divin propre au dieu
Dionysos, à l'origine du mythe. Bien qu'il fut tardivement considéré historiquement,
comme ayant été parfois également : la divinité hellénistique des "drogues médicinales".
En fait, il était supposé être la divinité qui produit les mauvaises drogues qui étaient
supposées être susceptibles d'emprisonner les destins fragiles propres à certaines
catégories d'habitants, dans la civilisation hellénistique, dès l'époque de la Grèce
antique. Les gens placés sous son influence étaient alors jadis déclarés infréquentables
dans la société des cités antiques.
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Le dieu Dionysos
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Le dieu Dionysos
La Légende raconte qu’après avoir été reconnu comme nouvelle divinité grecque,
Dionysos descendit aux Enfers afin d’aller y chercher sa mère, Sémélé, qu’il ramena de
force (c'est à dire contre la volonté d'Hadès) dans le monde des vivants (prise de note :
lire tous les mythes de la mythologie grecque en rapport avec Dionysos). Dionysos est
aussi considéré pour différents motifs comme le dieu des Orgueilleux, du moins celui
"des Faux Humbles". Ce qui le rendait agaçant aux monarques. La Haute - Égypte et une
partie de l’Asie mineure lui seraient associées. Le domaine de Nysa devint l’un de ses
plus célèbres sanctuaires sacrés et historiques.
L’épisode le plus célèbre du dieu Dionysos est certainement celui qui le met en rapport
de conflit avec le roi Lycurgue régnant sur la Thrace. Le roi Penthée ne fit pas meilleur
accueil au nouveau culte du dieu de l’Ivresse et ne connut pas pour ce motif une fin plus
heureuse que celle de Lycurgue. Certaines légendes en raison du tempérament du dieu
des vignerons et des vendangeurs en font une divinité de la Raison fermée contraire à
Athéna la Sagesse de la Raison, et le représente par ailleurs comme un dieu de la
Violence guerrière, décuplée par la consommation du vin. Mais parfois au contraire,
Dionysos est estimé comme l’ennemi de la Guerre, et donc comme l’ennemi d’Arès.
Parfois Dionysos est aussi considéré comme un dieu espion : dieu des voyeurs, doté
comme ses bacchantes divisées en deux catégories ... de deux caractères de
personnalités, aussi stable qu'instable, à l'exemple de l'état d'ébriété. D'ailleurs, certains
historiens évoquant le curieux rapport entre l'état de la folie qui le lie parfois à certains
actes criminels ..., le dieu Dionysos, régissant la folie, était parfois également considéré
comme « un dieu des criminels et des bandits ». Car tout crime était acte de folie. Lors de
la révolte du dieu des Forgerons, Dionysos réconciliera Héra avec le dieu des Forges et
des Braises : Héphaïstos, le fils de celle - ci (lire sous Héphaïstos). Certains des textes
anciens qui relatent son histoire mythologique, le donnent pour père du voleur
Autolycos. Dont la paternité fut parfois également attribuée par erreur sans doute au
dieu Hermès, le messager. Dionysos certainement reste le père du voleur Autolycos.
Tandis que lui – même, Dionysos, était parfois donné par les anciens comme le fils
adopté peu de temps après sa naissance, ce, par le dieu Poséidon.
Dionysos et Ariane
Enfin, lié à l’Égypte, il est considéré parfois comme un dieu de la Renaissance et de
l’éternel recommencement. Ou au contraire comme un dieu des morts quand il est
assimilé à Apis. D’ailleurs, il est à remarquer que le culte du dieu Dionysos est l’un des
seuls qui sut renaître après la chute des hommes à la fin de la Paix entre les dieux
olympiens et les Humains (réf. : lire sous Thémis : le mariage de Thétis). Son pouvoir et
son influence sur eux, et parmi les hommes sur la Terre, se fit encore plus considérable
dès cette période. D’autre part, Dionysos est aussi considéré comme un dieu symbole de
la puissance enivrante de la végétation luxuriante dont l’influence parfois est assimilée
ou contraire à celle de la Grande déesse Déméter qui protège la Nature et l’Agriculture.
Déméter est la Mère– Nature. Dionysos influençant différemment sur la nature sauvage
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Dionysos et le Thyrse
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par opposition à l’agriculture. Dionysos est aussi un puissant dieu de la vitalité. Mais le
dieu Dionysos semblait pouvoir également générer comme effet contraire à celui qui lui
est généralement attribué, la décroissance de la Nature et notamment la décroissance de
la végétation, contradictoirement tout autant. Par ailleurs, il semblerait que le dieu
Dionysos siégeait dans la mythologie grecque, sur certaines parties des Enfers, étant lié
au monde infernal souterrain, dans le domaine gouverné par le dieu Hadès. Ainsi, le
« spem » (l’espoir du sperme) est parfois associé à Dionysos, quant il nourrit la folie.
Alors qu’il se doit d’être associé aux naissances. Dionysos était parfois considéré comme
un dieu de la Pluie, et des Crues ou décrues des dieux – fleuves de la Grèce ancienne.
Dans l'ancien temps antique, peu avant la chute totale et l'abandon définitif des
croyances anciennes consacrées aux divinités grecques. Lesquelles perdurèrent malgré
tout, tacitement ou non, et prétendument parfois jusqu'aux environs de la découverte de
l'Amérique. Selon les légendes de certains recueils originaux perdus (mais dont
certaines pistes furent conservées ou retrouvées). Ce culte religieux consacré à la
divinité du vin, tout d'abord formellement interdit, car il était consacré au dieu de la
Folie : Dionysos (lire sous Dionysos, lire sous Héra). Puis particulièrement en vogue et
tenu secret dans certains milieux sociaux. Ce, peu avant l'avènement des nouvelles
croyances chrétiennes notamment, semble-t-il. Le culte de Dionysos développa donc les
incompréhensions sociales de l'époque et les guerres philosophiques qui mirent fin au
culte des dieux grecs. La Paix religieuse, et la Paix des dieux furent définitivement
rompues. Puisque, pour exemple, le culte secret de la divinité du vin, parmi d'autres
cultes d'époque, avait pour particularité de s'attaquer selon ses adeptes, mais en
sourdine : à 'l'homme sage' (Homme de Sagesse). Qui quant à lui vénérait par exemple:
Athéna, la déesse des Arts. Ainsi la Sagesse fut perdue, tant sur le plan politique que sur
le plan social en Grèce, et peu à peu à Rome. C'est semble-t-il le culte de Dionysos qui fut
à l'origine de la première désorganisation sociale antique qui donna lieu à la révolution
du système politique. Notamment à Athènes, mais, également dans d'autres villes de la
région ancienne de Grèce. Et qui parvint à mettre fin au règne des dieux à travers le
panthéon antique hellénique. Selon certaines sources clés. Mais très peu connues (rare).
Le culte du dieu de la folie aurait donc conforté notamment un nouvel intérêt contraire
aux habitudes religieuses de l'époque antique. Ce fut un mystérieux culte consacré à « la
mort », mais également consacré à celui de « la peur ». L'influence de ce culte en Grèce
par ailleurs est noté comme provenant des terres de l'Égypte ancienne (où le dieu des
Morts est Anubis - lire sous mythologie égyptienne). Mais avec la naissance de la
nouvelle religion chrétienne basée sur le culte de Jésus - Christ. Combattu par les
romains tout d'abord. C'est ainsi que le principe de "la réincarnation" par exemple, pour
ne citer qu'un de ces principes religieux hellénistiques perdus, mais pourtant abordé
dans les croyances anciennes de la Grèce déjà à travers sa mythologie. Notamment avec
'le mythe de la Pythie' (qui parfois en ce personnage symbolisait elle - même la
réincarnation d'Apollon en une femme lors de transes divinatoires réputées au travers
de toutes les contrées grecques) : Fut renié par la Chrétienté. La foi bouddhique le
conserve. La Chrétienté en fit le nouveau principe de la résurrection. Le concept de la
mort (Hadès) fut durablement bouleversé et considérablement modifié, dès cette
référence chronologique clé, par cet exemple.
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Remarques et anciennes théories :
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Cependant, tout le principe de la Vie, et les anciens cultes religieux en Grèce qui leur
étaient jadis consacrés. Le furent de la même manière (car les données furent soit
altérées, soit également perdues). À l'observation de la Nature. Certaines pistes et
certaines traces furent prétendument conservées dans le culte musulman. Avant qu'à
son tour, le culte musulman originel ne se modifie, lui également, sous l'influence de
certains mensonges. Induits et introduits comme dans toutes les religions révisées vers
le 19ème siècle. De par certaines de ces écritures alors faussées à l'époque où elles
furent produites, ou bien ultérieurement. Que ce soit après "les guerres médiques" ou
que ce soit plusieurs siècles encore après. Des mensonges furent introduits. Et ceci
devint un dangereux principe. Une nouvelle croyance religieuse vit néanmoins le jour. Et
avec elle, une nouvelle forme de cités sociales. Mais les valeurs véridiques naturelles peu
à peu disparurent des cultes. Malheureusement au vu des incompréhensions générées
par la civilisation de l'Homme, tout ceci finit par aboutir sur des guerres de religions
souvent bien inutiles et stupides entre les hommes justement. Toute cette
désorganisation religieuse ne se fit pas en un jour bien entendu. Mais la vraie raison en
serait indiquée dans l'aspect des cultes anciens, où l'une des parties était consacrée à la
Nature, mais également aux sacrifices, mais parfois humains ("culte des statues").
Lesquels aspects avec l'évolution sociale, furent de moins en moins aux goûts du jour
des Cités, sur le plan religieux, jusqu'à leur interdiction totale en société. Mais cette
interdiction fut bien souvent bravée par les rebelles à l'ordre religieux en vigueur. Ils
furent à nouveau repris dans certains cultes chrétiens, semble-t-il, exacerbés lors de la
découverte d'autres continents - clés.
Pourtant, à l'époque de la Grèce antique, le dieu Dionysos était également un dieu de la
vie, des réjouissances, et de la gaité. Cependant, son rayonnement et celui d'Apollon Phébus furent néanmoins la cause probable de la chute de la mythologie vitale, et de
celle des autres cultes hellénistiques, à cette époque. Entraînant la perte de l'Amour et
des connaissances de la Nature.
Sur les divers plans religieux. Mais également à cause de la folie guerrière - outre les
conquêtes fructueuses et les richesses abondantes mais éphémères parfois. La folie
générée par la civilisation romaine empruntant ses croyances au culte des Hellènes,
mais en les modifiant à tort (au fur et à mesure de l'avancée des guerres romaines
contribuèrent à augmenter le mal politique au pouvoir). C'est ce qui aurait fini par
porter vraisemblablement à conséquence sur le plan historique de l'humanité en
Europe, du moins dans les régions où ces pratiques naturelles furent connues. Une
Europe ancienne qui se vit dès lors envier son riche passé historique.
Et sur le plan de la mémoire collective des peuples anciens d'Europe. Une certaine folie
gagna le continent puis se calma. À ce propos, il semblerait que les proportions
géographiques en cette époque ancienne n'étaient pas du tout les mêmes que celles que
l'on pourrait avoir définies aujourd'hui. Les régions géographiques n'étaient pas
forcément perçues de la même manière. Ce qui modifie la perception des emplacements
et des lieux (que ce soit dans le ciel sur le plan des constellations par exemple ou que ce
soit au niveau des territoires géographiques). Si bien que les cartes deviennent un
immense puzzle subjectif. Ainsi le culte du panthéon grec mourut et disparut de la même
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manière que la mystérieuse Atlantide. Et lors des séismes sociaux dont les traces
historiques furent modifiées. Certaines indications de données historiques ne furent
retrouvées qu'au 19ème siècle après Jésus - Christ. Mais leurs interprétations suggestives
de l'époque 19ème laissèrent peut - être un certain nombre d'erreurs formelles dans les
écritures actuelles qui nous parvinrent sous forme de traduction.
Et certains de ces témoignages destinés à nous permettre de comprendre cette ancienne
civilisation passionnante qu'était celle de la Grèce antique, demeurèrent « fragilement »
cachés. N'étant pas à oublier bien entendu et qui plus est, que la divinité de Dionysos
était jadis également une divinité « des obsessions qui accablent les mortels ».
Dans ses rapports amoureux, on lui concède une union avec la merveilleuse déesse
Aphrodite, de laquelle il aura le dieu Priape admis comme l’un de ses fils. Puis, plus
tardivement, la mythologie grecque lui donne la belle Ariane comme épouse, après que
cette dernière eut été abandonnée par le prince Thésée alors qu’elle lui fut si utile lors
de son affrontement contre le Minotaure. Pour la consoler, Dionysos devint son
confident et finit par épouser la princesse qu’il conduira auprès de son père Zeus, dans
l’Olympe, afin que ce dernier lui accorde l’Immortalité (à la princesse Ariane). Mais ceci
provient de la mythologie moderne. On lui connaît auparavant, une aventure tragique
avec Érigonès, puis selon certaines versions avec la déesse Éris la Discorde (rare).
Enfin, une source très fiable dément totalement le mariage de Dionysos avec Ariane, ce
au profit d'un mariage avec une autre célèbre princesse : il s'agit de la princesse Hélène
de Sparte, auquel il consacrera le nom dérivé à l'un de ses attributs divins principaux.
Bien que parfois la princesse Hélène de Sparte fut citée pour être plutôt sa fille (lire
sous Némésis, lire sous Arès), ce qui resta fort controversé.
Ariane et Dionysos, de Titien 1523
Citation(s) d’autre(s) site(s) ou auteur(s) :
« Si l’on relie entre eux les éléments épars de la légende pour les rendre cohérents, ce qui
n’est pas facile, les mythes ayant tous des versions multiples selon les lieux et les époques,
on peut dire { peu près ceci en s’inspirant des sources de l’époque classique, et en
particulier des Bacchantes d'Euripide, texte fondé sur une légende de Thèbes en Béotie ».
« Dionysos est avant tout un dieu de la végétation arborescente et de tous les sucs vitaux
(sève, urine, sperme ou anciennement dit : ‘spem’ : l’espoir, lait, sang, eau, pour aboutir au
vin, etc.), comme en témoignent ses épiclèses (...) : symbolisant l'« esprit de l'écorce », ou
encore de "Sukítês" : représentant le «protecteur des figuiers ». Il se spécialise ensuite dans
la vigne, qu'il est censé avoir donnée aux hommes, ainsi que dans l'ivresse et la transe
mystique. Ses attributs incluent tout ce qui touche à la fermentation, aux cycles de
régénération.»
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AMOURS DES DIEUX - DIONYSOS
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« Dionysos, lui, est d'abord la divinité de la végétation en général, du ganos (humidité
vivifiante) qui anime tout l'univers végétal. Il restera toujours le dieu des grands arbres, ses
fidèles brandissant le thyrse (bâton terminé souvent par une pomme de pin, héritage des
vieux cultes de l'arbre) et le lierre qui, comme tout feuillage restant vert en hiver, est le
symbole de la continuité de la vie, par-delà le rythme des saisons et des générations. Puis
Dionysos devient le dieu de la vigne et du vin, ce vin qui, " liquide et feu à la fois, est comme
le ganos de la vigne " et exalte l'homme jusqu'à lui faire parcourir les étranges sentiers de
l'ivresse »
« Dieu grec de la végétation, en particulier de la Vigne et du Vin, fils de Zeus et de Sémélé.
Appelé aussi Bakkhos, il devient Bacchus chez les Romains. Le culte de Dionysos a
contribué au développement de la tragédie et de l'art lyrique »
- Fin de citation –
Le dieu Dionysos & ses Ménades (3ème et 4ème images)
HUMOUR
Concernant Dionysos :
Citation d'un texte populaire humoristique :
Prière à notre Père Bacchus
(....Levez-vous....)
« Notre Saint Père Bacchus, qui êtes au bistrot,
Que votre nom soit arrosé !
Que la bouteille vienne !
Que votre volonté soit faite à table,
Comme au bar !
Donnez-nous chaque jour nos trois demis quotidiens !
Pardonnez-nous nos pétées comme nous pardonnons aussi,
À ceux qui nous ont soûlés.
Ne nous laissez plus tomber sous la table,
Mais délivrez-nous de l'Henniez,
Car c'est à vous qu'"appartiennent"
La bouteille, les verres et le tire-bouchon !
Aux siècles des siècles,
Santé ! »
- fin de Citation -
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION DE DIONYSOS
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Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
DIONYSOS – CHAPITRE VII
Sous – Chapitre : Mythes & Légendes
LES DIOSCURES
Complément d'information et remarques sur Castor et Pollux :
Les Héros Dioscures
Castor et Pollux sont des fils jumeaux de Zeus et Léda, dans la majeure partie des
recueils, et autrement dits aussi autrefois : « les Dioscures ». Dans le cadre de leur
intervention mythologique la plus connue. C'est effectivement, qu'ils participèrent
notamment à l'Expédition des Argonautes. Menée par le grand héro grec Jason. Jason
(lire sous Jason) était un fils légitime du Roi AEson, un roi mythique qui régna sur la cité
d'Iolcos située en terre de la Thessalie. Jason dut partir un jour pour la contrée de la
Colchide avec cinquante de ses alliés, que l'histoire grecque hellénistique nomma « les
Argonautes ». Ayant survécu à son périple, le prince Jason, aidé des Dioscures
« Castor » et « Pollux ». Revint un jour de la Colchide muni de la célèbre 'Toison d'or
magique' Qu'il avait conquise, mais obtenue grâce à la précieuse aide de la princesse
magicienne Médée, une des filles du roi de la région. Médée était tombée amoureuse de
Jason à son arrivée à la cour royale de son père, lequel avait pour ordre de le tuer. Ce
qu'il n'exécutera pas tout de suite en raison des obligations royales liées aux règles de
l'hospitalité hellénique respectées des grandes cours de cette époque (lire sous le signe
de la Constellation du Bélier, dont la toison d'or avait pour réputation de pouvoir voler
et se mouvoir dans les airs comme un tapis volant...). Dans la mythologie grecque, Castor
et Pollux, appelés par la suite les Dioscures (c'est-à-dire : signifiant « les jeunes de Zeus
», mais autant : « Les faux dieux » « aux erreurs de mœurs »). Sont les fils jumeaux de
Léda. Les sœurs de Castor et Pollux sont Hélène et Clytemnestre. Dans la mythologie
grecque, les héros Castor et Pollux prennent part à la chasse du Sanglier de Calydon.
Ainsi qu'à l'expédition des Argonautes. Ils combattent contre le héros Thésée qui
terrassa pourtant jadis le célèbre Minotaure. Pour récupérer leur sœur Hélène. Que le
Prince Pâris avait ravie et enlevée. En retour, les deux frères jumeaux « raptèrent » et
enlevèrent à leur tour les filles du célèbre Leucippe. Reconnus pour être le symbole grec
de la figure indo-européenne des dieux jumeaux : Les Dioscures sont le symbole des
jeunes gens en âge de porter les armes. Ils apparaissent comme des sauveurs dans des
situations désespérées et sont les protecteurs des marins. « Le feu sacré de Saint-Elme »
était jadis parfois considéré comme le fait de leur manifestation physique. Ils sont
associés à la constellation des Gémeaux.
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
CASTOR ET POLLUX
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Les Dioscures apparaissent déjà dans l'Iliade, qui nommait Castor, "le dompteur de
chevaux", et Pollux, "le boxeur". Le poème ne mentionne pas avec précision le nom de
leurs parents. Mais Hélène les nomme comme ses frères. Dans l’Odyssée, en revanche,
Homère en fait tous deux les fils du Roi Tyndare et de Léda. Inversement, Castor et
Pollux furent tous deux considérés comme étant des fils de Zeus, du moins d'après « Le
Catalogue des femmes » rédigé par le pseudo-Hésiode. Ce qui sera relaté semble-t-il
également dans « les Hymnes homériques », où l'hymne qui leur y est associé, les
qualifie également pour la première fois mythologique de : « Dioscures ». Par ailleurs,
« Les Chants cypriens » introduisent le motif selon lequel Castor est mortel et Pollux est
immortel. Cependant, la légende la plus fréquente établit que leur mère Léda, qui se
serait unie avec Zeus alors qu'il s’était supposément métamorphosé en un voluptueux
cygne blanc (ce qui restait jadis plutôt une caractéristique du dieu Dionysos à cette
époque), aurait pondu deux œufs : l'un contenant Pollux et Hélène, fils de Zeus. Et un
deuxième œuf contenant Castor et Clytemnestre, descendants du roi Tyndare
directement. Comme descendants issus d'un roi mortel : Pollux et Hélène sont donc de
simples mortels, alors que Castor et Clytemnestre sont des demi-dieux.
L'autre recherche du Mythe d'origine :
Pour information, il est bon de savoir que d'après la vieille origine de la légende grecque,
dans la mythologie très ancienne, le héros Pollux se faisait parfois nommer et appeler
différemment. Son nom originellement aurait signifié prétendument, et ce, selon
certaines définitions en grec ancien : 'le Poil', ou 'le poilu'. Ses autres noms étaient :
'Trikòs', 'Trikòtos', "Trikoton", ou parfois encore : 'le Héros de Laknê'. Ou 'le héros de
Trie' (Thridz (?)). Car on le donna jadis pour l'un des fondateurs prétendus de la "ville
de Trieste". Trieste étant une ville d'Italie située au nord - est du grand pays italien. Sur
l'Adriatique, c'est à dire tout au fond du Golfe de Trieste et dont la Cathédrale chrétienne
datait du XIème siècle, et d'après les ruines romaines sur lesquelles elle fut
vraisemblablement construite (mais seulement vers l'an 1000 à 1100 apr. Jésus - Christ).
Trieste ayant peut - être été une très ancienne colonie éloignée de la Ville d'Athènes. La
Ville de Trieste inspira le nom des trières (en nouvelle moquerie des descendants des
Dioscures contre Athéna - les Dioscures étant jadis parfois la désignation de « ceux qui
faussent les prières », et Athéna étant une grande déesse des prières – Sagesse des
prières, ces deux mots francophones se ressemblent à une lettre près il est vrai…). Pour
définition : les Trières, c’était en outre ces bateaux à trois rangs de rames dont le
commandant de bord se nommait un triérarque. À cette époque, en tant que citoyen
athénien, tout commandant d'une trière, était quant à lui tenu d'armer sa trière à ses
frais. Et il se portait le garant responsable de la traversée, ce, jusqu'aux colonies les plus
éloignées d'Athènes (Poséidon et le commerce maritime antique).
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Affiliation classique :
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Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Affiliation ancienne d'après la légende d'origine :
Castor et Pollux et leur influence dans l'Histoire des Villes (en Europe):
Le héros Castor (dont l'autre nom fut parfois "Pigmê psilos", soit signifiant : 'le poing
non poilu', ou encore surnommé "Castor Kondilos", soit signifiant : 'Castor au fort coup
de poing'). Était considéré comme mal apprécié de la déesse Athéna (la Sagesse). Il était
immortel, certes. Et il avait pour pouvoir divin de recevoir le bon hasard (en raison de
son immortalité), car Castor fut protégé dès sa naissance de la déesse Tykê (la déesse du
hasard). D'après cette version ancienne. Castor, comme divinité, veillait sans forcément
le savoir sur les hommes et femmes poètes, notamment. Jadis, il aurait joué un rôle
historique dans la fondation de la Ville de Kastalie, qui corroborerait la construction de
la Ville de Castille, elle également divisée en deux parties géographiques nord et sud, et
elle aussi située en Espagne (Pays symbole des deux jumeaux « dioscuriens » en
Europe). Peut - être y eut-il une certaine confusion géographique en référence au mythe
originel consacré au héros Castor.
L’ancienne histoire de Castor
Dans l’ancienne mythologie, la déesse Athéna avait pris le héros Castor en grippe car
elle reconnut un jour en lui, qu'il favorisait le mal, le dieu Mysos, qui sert parfois le dieu
Arès, son ennemi juré (ennemi juré d'Athéna). Mysos d'après la mythologie grecque
ancienne était un dieu mineur "insufflateur" de la haine, notamment de la haine ourdie
contre les gens intelligents. La déesse Athéna qui incarnait la Sagesse pure, ne pouvait
souffrir ni le dieu Arès ; ni le dieu Mysos et ses équivalents : le dieu Arekthès, les déesses
Ekthra (c'est à dire : celle qui soutient ceux qui ont de la Haine, et qui se précipite vers le
bas pour cela) et Arekthéia (la Haine sous sa personnification féminine particulière). La
déesse Athéna la Chaste les avait donc d'autant plus ces divinités mineures en horreur.
Car il semblerait que la fille de Zeus, Athéna. Fut selon les dires d'un culte ancien.
Faussement assimilée avec ces dernières (Ekthra et Arekthéia qui l'usurpaient dans
certains cultes anciens athéniens, avant que la déesse Athéna ne reprenne sa place
propre, et sa définition première. Notamment au sein du Culte des Panathénées
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
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Comme expliqué ci - dessus. D'après le mythe ancien qui sera modifié par la suite selon
les connaissances de la mythologie grecque classique et moderne. Il semblerait pourtant
que la naissance des héros Castor et Pollux, ainsi que celle de leurs sœurs Hélène et
Clytemnestre furent plutôt liées aux œuvres fécondes du dieu Dionysos, un puissant fils
de Zeus. Pollux était resté mortel, et son nom signifiait 'le poilu'. Ses autres noms
(jusqu'à ce qu'il devienne définitivement le Pollux actuel et fils de Zeus) en conséquence
étaient connus sous ceux de : 'le héro de Thrie', 'Trikòs', 'le héros de Laknê', 'Trikotos',
'Trikoton'.
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d'Athènes - rare). Pour se moquer méchamment de la chasteté de la déesse Athéna, sur
le conseil du dieu Arès, le dieu Mysos osa un jour nommer l'une de ses filles, qui venait
de naître : Mysantropia (celle qui a la haine des Hommes. Notamment celle qui a la
haine des Hommes mûres, mâles). Tandis que l'autre fils de Mysos se vit nommer
banalement : Misétos (celui qui est haïssable). Et dont Arès s'occupa de l'éducation aux
armes. En réponse à cette outrage, la déesse Athéna n'eut d'autre choix que de les
maudire tous deux (les enfants de Mysos) et leurs proches. En les affublant chacun d'une
'pneuma' (haleine) insupportable. Le héros Castor fut considéré comme un fondateur
de la Ville de Castille (en Espagne, qui aurait repris son nom dérivé par ses
descendants). Et comme le héros Castor, semblait durant son enfance avoir été placé
sous tutelle de ces divinités négatives, la déesse Athéna fit également en sorte qu'il soit
accablé d'un amour fraternel et intimement secret pour son frère jumeau Pollux, qui, lui,
était resté toujours mortel. Avec devoir de veiller sur lui. Il faut savoir qu'Athéna,
d'après le conte ancien mythologique. Fut en mesure de frapper le pauvre Castor de sa
malédiction de sagesse. Castor étant un fils de Dionysos, d’après la version première,
puis de Zeus selon la seconde interprétation mythologique la plus connue. Pour le bien
du peuple humain (mais simplement de Grèce : l'Humanité de cette époque d'après la
croyance) : Athéna sanctionna Castor. Car le mythe ancien précise. Que Castor, son
frère Pollux et leurs deux soeurs. Ne sont pas directement les fruits de l'amour de Zeus.
Mais plutôt bel et bien les fruits directs de l'amour de Dionysos (fils de Zeus) qui était
opposé à Tyndare. D'après une union amoureuse survenue entre le dieu Dionysos et la
princesse Léda, mais que Zeus courtisait également. Léda succomba au fils de Zeus :
Dionysos, métamorphosé en Cygne blanc (animalier de Dionysos - version rare et
occultée, cependant). Ce qui provoqua dans un premier temps le courroux de Zeus
contre Dionysos. Athéna en profita donc. Il ressort que le mythe des deux œufs est bel
et bien véridique d'origine. Mais à ce détail, que la paternité serait parfois faussement
attribuée à Zeus. De plus, il semblerait qu'avant de mourir, Castor eut le temps d'avoir
plusieurs descendances au cours de ses voyages. Ces descendances furent nommées
anciennement : « les Kastellanoï » ou « les Kastes ». Dont les autres noms furent
également celui de « Gênos » et de « Phylê », c'est à dire « les fous d'orgies », ou plus
précisément : « les fous orgiaques ». Qui bénéficient des privilèges du fils : et soit qui
sont les descendants de Dionysos (d'après le culte orgiaque). Dionysos qui, à cette
époque, semblerait avoir été considéré comme étant un dieu protecteur des nouvelles
forteresses antiques, ainsi que comme une divinité protectrice des apothicaires, mais
quand ils font notamment des comptes compliqués et mesquins (dès le 5ème siècle ? –
lire sous Dionysos). Et par différenciation des pharmaciens herboristes protégés du
dieu Apollon prétendument. D'après la croyance d'époque (lire sous Apollon). Ce sont
vraisemblablement eux qui jouèrent un rôle dans l'érection de la Ville de Castille en
Espagne et qui porte depuis, du reste, le souvenir et le poids de la destinée de ce nom,
notamment pour cette raison. Elle fut longtemps associée aux Dioscures (Castor).
Ce nom fut également conservé semble-t-il pour rappeler le privilège sur la mort que les
dieux anciens de Grèce attribuèrent à l'un des deux frères, plutôt qu'à l'autre. Reflet
d'une injustice, et source d'un motif de haine entre les hommes et les dieux. Et que l'un
des jumeaux résorba finalement avec sagesse, ce, au terme de sa propre destinée. Selon
le souhait secret de la déesse Athéna. En léguant son immortalité à son frère. Pour qu'il
survive à ses fatales blessures alors qu'il fut mortellement atteint d'une flèche en plein
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cœur durant la Guerre de Troie (lire sous Thémis). Dans cette version isolée et
ancienne du mythe grec. Castor reste le frère jumeau immortel. Et Pollux est le frère
jumeau mortel. Par opposition à aujourd'hui où il est précisé le plus souvent le contraire
dans la mythologie classique. La déesse Athéna, dont la Sagesse était sans limite, et par
l'exemple de leur mort. Avait souhaité donner une leçon d'humilité à son frère divin
Dionysos, dont la naissance des fils jumeaux avait enorgueilli le dieu jusqu'aux outrages
envers son propre père Zeus. Dionysos ayant remis en question l'ordre de la Vie et
l'ordre de la Mort. En ressuscitant sa propre mère (Sémélé) des Enfers du dieu Hadès
qui est le souverain suprême du monde souterrain. Ainsi : La mort de Pollux (selon le
but caché et final de la déesse Sage). Conjura du reste pour un temps la laideur humaine
qui semblait s'être emparée des habitants de cette région durant la Guerre et durant
toute cette époque manifestement. Mais ceci ne put empêcher à long terme les
événements à venir en Grèce ancienne (lire sous Thémis). Soit les guerres qui
détruisirent la civilisation hellénique, définitivement. Ensuite, outre ces informations
réservées, il faut impérativement rappeler que certains détails mythologiques furent
clairement et délibérément altérés. Dès l'époque des Apôtres (du Christ). Ce qui semble
correspondre en parallèle à l'Apogée des croyances de la mythologie grecque encrée
dans ces contrées. Et qui correspond également à l'explication superstitieuse selon
laquelle la déesse Aphrodite fut rendue malade par le dieu de la Folie (Dionysos - lire
sous Aphrodite). Au profit de la Chrétienté : l’idée que les dieux grecs sont devenus
imparfaits et peuvent être atteints contribua à l’abandon de leurs anciens cultes en
Grèce, comme pour les dieux du nord de l’Europe (Allemagne) vers le XIème siècle. Pour
ce motif, le culte d'Athéna s'opposa au Culte du dieu Dionysos (malédiction chimique,
les mystères du vin), dès cette époque. De sorte que quelques explications sont
incertaines. Ce qui n'empêchera pas la défaite d'Athènes. Mais ce sont les dates
chronologiques qui posent problèmes dans leur enchaînement. Selon de vieilles
croyances, certes, et qui furent surpassées par les nouvelles croyances religieuses
qu'alimentèrent parallèlement la nouvelle Chrétienté. Pollux (le frère mortel de Castor)
quant à lui. Aurait fondé comme son frère, une ville durant leur courte séparation : ce
serait la Ville de Thrie (Tridz) en Italie du nord. Pollux avait pour avantage de calmer et
de tempérer son frère Castor, dans le combat. Mais la légende de la mythologie détaillée
qui relate la mort de l'un des Dioscures nous reprécise bien en quelles circonstances,
l'immortalité et la mort de l'un. Sauva de la mort, la vie de l'autre. En ce sens, parfois, les
rôles attribués à l'un et à l'autre peuvent diverger en de nombreux points de ce qui
précède ci - dessus expliqué. Mais au final, toutes les données mythologiques qui les
concernent. Permettent de comprendre relativement bien toute la profonde symbolique
du mythe originel de Castor et Pollux dans la mythologie grecque au moins. Et à quoi, la
mort de Castor et Pollux contribua. Le dieu Mysos fut vaincu. Selon le souhait de la
déesse Athéna de démontrer l'orgueil que la folie génère parfois sans remords
(Dionysos). Ce sera l’une des symboliques du mythe. Dionysos qui à ses heures, avait
réputations d'attiser l'esprit destructeur lors du sentiment de compétition. Chez les
Grecs. Dionysos serait au final considéré comme l'influence divine qui fut à l'origine de
leur défaite. D'après les explications d'époque, Dionysos épousera la princesse Hélène
de Sparte, dont il prendra le nom pour en honorer l'un de ses principaux attributs divins
(lire sous Dionysos).
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Les Dioscures sont morts tous les deux quand débute la Guerre de Troie, ce qui
explique qu'ils n'y prennent pas part. La version majoritaire du mythe, dans laquelle les
jumeaux ont un destin particulier, se trouve pour la première fois dans l'Odyssée.
Pendant la Nekuia, le héros Ulysse les rencontra sous terre où « ils restent vivants tous
les deux sous la terre féconde ; Cependant, même là en-bas, Zeus les comble d'honneurs ;
De deux jours l'un, ils sont vivants et morts à tour de rôle. Et ils sont gratifiés des mêmes
honneurs que les dieux.» Alcman évoque un sommeil magique, en compagnie de
Ménélas, dans le sanctuaire de Thérapné, en Laconie ; chez Pindare, les jumeaux
passent un jour sous la terre à Thérapné, l'autre aux côtés de Zeus, sur l'Olympe. En
effet, selon la version qui fait de Castor un mortel et de Pollux un demi-dieu, celui-ci à sa
mort, voit son père lui proposer l'immortalité. Mais Pollux refuse que son frère Castor
demeure aux Enfers en raison de son statut de mortel pour seul motif. Le Roi des dieux
lui propose alors de demeurer un jour sur deux aux Enfers avec Castor et un jour sur
deux sur l'Olympe également avec lui (d'autres versions proposent un partage de six
mois dans chaque lieu, ce qui n'est pas sans rappeler le mythe de Perséphone enlevée
par Hadès et qui partage son temps entre sa mère et son époux, ainsi que la légende
d'Adonis). Les héros Castor et Pollux ont été placés parmi les constellations et désignés
par l'amas des étoiles connues sous le nom des Gémeaux (les Jumeaux d'or, en
référence à leurs qualités héroïques durant la bataille).
Leur légende aurait inspiré tout un opéra du compositeur Jean - Philippe Rameau
(L'Opéra Castor et Pollux). Rameau fut un théoricien de la musique française qui vécut
de 1683 à 1764. Il fut un remarquable organiste et claveciniste, et publia plusieurs
traités d'harmonie, rendus capitaux à la compréhension de l'harmonie musicale
moderne. Il se consacre à l'Opéra dès les années 1730. Dès cette période, il composera
trente - deux tragédies lyriques, comédies et ballets, et opéras comiques (comme : "Les
Indes galantes", "Castor et Pollux", "Platée", ...) qui illustrent un style nouveau qui fait
place et honneur à l'émotion et au sentiment dramatique, et qui se rendent admirables
de par leur invention mélodique, leur couleur orchestrale et leur recherche de timbres
instrumentaux. Jean - Philippe Rameau se trouva impliqué dans la querelle fameuse qui
opposa les tenants de la musique française de l'époque, à ceux de la musique italienne.
Rameau écrit par ailleurs un recueil de Pièces de clavecin en concert. L'opéra 'Castor et
Pollux' est l'un des plus notables qu'eût écrit le compositeur français Jean - Philippe
Rameau.
Dans la Nature
Définition du Castor :
Pour en revenir aux héros grecs justement. Le nom du héros Castor aurait été attribué
également à une célèbre espèce animale parmi les mammifères rongeurs amphibiens
des pays froids, à large queue plate. Et dont la force prodigieuse de la queue contribua à
la réputation de cette espèce, de même que sa fourrure et sa capacité à construire des
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La mort des Dioscures d'après la mythologie moderne :
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barrages dans le lit des rivières. Ce sont de remarquables pêcheurs. Par ailleurs, il est
intéressant de relevé peut - être que dans la langue française, la peau traitée de manière
à évoquer la fourrure du castor se nomme 'la castorette'. Et que la substance tirée à
partir des glandes sexuelles de l'animal se nomme, du latin : 'le castoréum'. Les
historiens et archéologues prennent pour référence une célèbre œuvre d'art illustrant
vraisemblablement Castor le Vigoureux et Pollux le Lumineux, selon le détail d'un relief
de Palazzo Altemps, à Rome. Pollux : aurait donné son lieu à la Ville de Thrie (Italie).
Castor : aurait donné son lieu à la Ville de Kastille (Espagne). Peut - être en raison de
cette légende ancienne, la Ville de Castille hérita d'une dualité (mais géographique), la
dualité étant une caractéristique du mythe qui fonde d'après cette explication, son
origine : soit, la Sagesse (Athéna) contre la Folie (Dionysos).
Leur principal lieu de culte est à Sparte et dans la ville voisine de Thérapné. Pindare les
appelle les "intendants de Sparte". Ils sont le modèle et la garantie de la dyarchie royale.
Ils protègent l'armée civique, qui part toujours en campagne avec les dokana, une arme
sous forme d’un ensemble de deux bâtons liés entre eux et qui les représente. Quand l'un
des deux rois reste à Sparte, l'un des Dioscures reste également en arrière. Ils sont
vénérés lors des Théoxénies : on dresse pour eux une table et une banquette avec deux
coussins, ainsi que deux amphores contenant un mélange de grains. La salle est ensuite
close pour permettre aux Dioscures de prendre leur nourriture. Des reliefs et des vases
les représentent apparaissant dans les airs, montés sur des chevaux, au-dessus du
banquet. Ils sont également figurés par des serpents s'enroulant autour des amphores.
Leurs apparitions sont nombreuses. Ils se manifestent au roi Lysandre avant la bataille
d'Aigos-Potamos ; celui-ci les associe ensuite à Zeus, Artémis et Apollon dans son exvoto de remerciement, à Delphes. Pausanias rapporte bon nombre de leurs miracles.
Un jour, ils se présentent comme des étrangers dans leur ancienne demeure spartiate et
demandent l'hospitalité. Le maître des lieux leur refuse leur ancienne chambre, occupée
par la jeune fille de la maison – le lendemain, celle-ci a disparu, mais on retrouve dans la
chambre l'effigie des Dioscures. Pendant la deuxième guerre de Messénie, leurs
fantômes et celui d'Hélène déjouent la tentative des Messéniens d'attaquer Sparte de
nuit. Au cours de la même guerre, deux jeunes Messéniens se déguisent en Dioscures, se
rendent à des festivités spartiates en l'honneur des jumeaux divins et, profitant de
l'adoration qu'ils suscitent, massacrent les fidèles. En punition de ce sacrilège, les
Dioscures poursuivent les Messéniens de leur courroux et ne leur permettent pas de
regagner leur terre avant l'époque d'Épaminondas. Pour remarque, parfois, les
Dioscures figurèrent autant les deux serpents reptiles ornant le bâton du dieu Hermès.
Le dieu étant le protecteur des messagers, des serviteurs, des greffiers et des médecins,
et celui des scribes, notamment (très rares – lire sous Hermès).
Culte des Dioscures à Rome :
Le culte de Castor et Pollux apparaît également à Tusculum et Rome. En 484 av. J.-C., les
Romains leur bâtissent un temple sur le Forum romain, ce, en remerciement pour la
victoire du lac Régille. Selon la légende, les Dioscures sont intervenus dans le combat en
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
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Culte des Dioscures à Sparte (Ville d’Arès)
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personne, sous l'apparence de grands et beaux cavaliers, puis ont annoncé eux-mêmes
sur le Forum la victoire romaine. Leur nom est souvent employé dans les jurons, celui de
Castor étant réservé aux femmes. Représentation des fils de Dionysos (dans la version
ancienne classique): Ils sont représentés portant une tunique blanche, une chlamyde
pourpre et le pilos, un chapeau conique qui a la forme d'une moitié d'œuf et rappelle les
circonstances de leur naissance. Ils figurent souvent en compagnie des chevaux Xanthe
et Cyllare, comme dans le célèbre groupe, qui encadre actuellement la place du Capitole,
à Rome. Ils figurent sur le coffre de Cypsélos, entourant Hélène, avec Éthra gisant sur le
sol à leurs pieds ; une inscription indique : « Les Tyndarides emmènent Hélène et enlèvent
Aethra d'Athènes ». On les retrouve également dans les représentations des différents
épisodes de la quête des Argonautes, comme les métopes du trésor des Sicyoniens à
Delphes. Ils figurent sur le cratère des Niobides, qui représente peut-être le départ des
Argonautes, Castor portant le pilos et tenant la bride d'un cheval, Pollux tenant un
bâton, le pilos porté autour du cou par une courroie et un manteau sur le bras[31]. Enfin,
le rapt des Leucippides est représenté sur un relief en bronze au temple d'Athéna
Chalkioikos (« à la maison de bronze ») et sur le trône d'Apollon à Amyclées. JeanPhilippe Rameau leur consacre une tragédie lyrique, « Castor et Pollux ». Dans la
chanson Les Copains d'abord, Georges Brassens fait allusion aux jumeaux mythiques.
Note utile :
Le dieu guerrier Arès eut de nombreuses relations amoureuses, dont notamment :
Aphrodite, Harmonie (fille divine d’Aphrodite). Et surtout sous notion retrouvée :
Hécate (la déesse de la Nuit : lire sous Nyx, lire sous Morphée) son épouse officielle dans
l’ancienne mythologie hellénique, quand le dieu Arès est également considéré comme
étant un dieu de la Nuit. Puis, sous notion très rare : Artémis, la déesse de la Lune (et
meilleure amie d’Hécate). Enfin, la déesse romaine Bellone, quand Arès se retrouve sous
son nom de dieu Mars, est citée comme étant son autre épouse officielle. Bellone étant la
correspondance exacte à la déesse grecque Ényo.
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE VII – Dionysos
Sous – chapitre : Les Dioscures – Mythes & Légendes
Mots clés : Dioscures, Ménades, Bacchantes, Sémélé et Zeus, Ariane, Hélène de Sparte, Satyres, → Arès
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Chapitre : VII –DIONYSOS & DIOSCURES :
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
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16. 06. 2008 12 : 30
Remarque sur Dionysos
Dionysos est le dieu de la Vigne. Du Vin et de la Folie probablement confondue avec
l'état d'ébriété dans l'Antiquité (lire sous Dionysos). Dionysos commandait dans la
mythologie grecque aux dieux et déesses de la Folie. Symbolisées sous les traits de
certaines divinités mineures. Telles que celles que représentent : le dieu Athopon, le
dieu Tinos, ou encore la déesse Mania (ou Mainê) la folie, les déesses Méria et Anoïa la
privation de la raison. Ces divinités sont les entités mythologiques. Qui, dans la Grèce
antique. Inspiraient aux humains la Folie et la Déficience. En effet, Athopon, Tinos,
Mania, Méria et Anoïa sont les dieux grecs qui suscitaient généralement l'action de
l'irrationalité humaine. Nommée également. Par la symbolique du dieu Alogikos. Lequel
notamment. Était connu pour rapter toute raison aux humains et parfois aux dieux. Ces
divinités étaient considérées comme des ennemies d'Athéna la Sagesse de la Raison (lire
sous Athéna). Car en effet, ces divinités mineures malveillantes ravissaient chaque fois
qu'elles le pouvaient les larmes divines de la déesse 'aux yeux pers' : 'Athéna', disait-on.
Quelques autres dieux grecs mineurs
Naissance de Dionysos
Gélès, le dieu du Rire
Le dieu Gélès est le dieu du rire : Celui qui aime rire de bon cœur. Dans la mythologie
grecque ancienne, il génère la bonne humeur, l'euphorie et la joie. C'est un dieu
secondaire et mineur. Assez peu connu, les grecs en firent une entité allégorique.
Pourtant, c'est lui qui se manifestera le premier lors de l'affaire de l'adultère (lire sous
Aphrodite et Arès). Car en effet, étant allié à la cause d'Héphaïstos, l'influence du dieu
Gélès agira sur l'assemblée des dieux de l'Olympe lorsque cette dernière (l’assemblée)
apprit la nouvelle et qu'elle vint constater par elle – même la mauvaise posture des deux
amants pris au piège dans le filet du dieu Forgeron. Le dieu de la Joie et de la Jovialité
restera cependant le dieu Ilaros (la Joie), dont le nom en français donna naissance au
nom commun de l’hilarité.
Les dieux de l'Habileté
Dans la mythologie grecque, les dieux principaux sont vénérés. Mais il leur est le plus
souvent associé une multitude de divinités mineures qui les secondent et les servent.
Ainsi entend-on parfois parler des dieux de l'Habileté. Connus sous les noms des dieux
Deinotès, Takytès, Empeiria, Sothia, ou Deksiotès. Ils présidaient discrètement aux
cultes d'Hermès, d'Apollon, d'Athéna, d'Arès, et d'Artémis. Ils inspiraient tous les héros
dans leur action. Et dans leurs combats et autres expéditions périlleuses. La plus
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Dionysos et son Thiase, musée du Louvre
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puissante d'entre ces divinités était sans doute la déesse Ekklinê la déesse de la Défense
(rare). Car elle patronnait l'Agilité. Si curieusement que cela puisse paraître. Celle - ci
(Ekklinê) observait le service de la déesse Éos. Qui parfois, représente quant à elle, et à
son acquis : la déesse de la Défense parfaite (Éos). Ce, dans certaines traditions de la
civilisation grecque. Ekklinê eut deux filles. Qui se nomment : Epikoyria et Boéthéia. Ce
sont ainsi les trois puissantes déesses de la défense, et placées souvent auprès d'Athéna.
Les combattants attaqués leur devaient bon nombre de leurs victoires.
Illustrations de Guerriers
L'Aide aux Héros
La déesse Agkinoia était l'Intelligence habile. Elle inspirait, ce, sur tout ordre d'Athéna,
l’action de tous les héros. Tels qu'Ulysse et Héraclès, par exemple. Les déesses Athéna
et Thémis s'allouaient le conseil de la déesse Epieikeia qui était l'Équité. Celle-ci était
donc leur servante. Epieikeia était vraisemblablement la fille de la déesse Thémis.
D'autre part, en tant que fille de Thémis, Epieikeia avait un fils qui se nommait Epeikès.
Le dieu Nomos, autre fils de Zeus et Thémis était la symbolique de la Loi. Les fils de
Nomos étaient le dieu Agraphos le dieu mineur régissant les lois naturelles. Ainsi que le
dieu Peithomai le dieu régissant la loi que les humains devaient subir (rare). Associés
au dieu Kreston qui était le dieu de la Bonté lui-même un fils du dieu Beltion (qui était
« celui qui bonifie »). Ces divinités mineures s'offraient l'amitié du dieu Ousa le dieu
révélateur. Parmi les autres dieux révélateurs figuraient également les dieux suivants
s'agissant des dieux : Merusis, Erdeiknomi celui qui révèle les coupables, Deloe, et
Menoen. Les déesses Moira et Tykê veillaient sur le Destin et sur la Destinée des héros.
Ainsi que parfois. Sur celle de certains dieux. On les dit, rarement toutefois, parentes des
déesses Moires. Elles orientaient sur les humains : la déesse Anagkê la Nécessité. Ainsi
que le dieu Anagkaion le Besoin, frère de la première. La déesse Athéna chassait du
chemin de la suprême Héra : les dieux Anaidès l'Irrévérence et Anaidéia la déesse de
l'Irrespect. Les dieux principaux de la Grèce antique orientaient sur les hommes qui
avaient des fautes à se faire pardonner : la déesse Oiktos la Pitié. Laquelle tempérait
alors les déesses Érinyes de la Vengeance. Les cousins sympathisants, de Phoibos et
Deimos, étant les dieux Ptoesis la Terreur et Ekpleksis l'Épouvante.
Illustration de la scène : .... C'est sur l'ordre de Zeus le roi des dieux olympiens, que le dieu Mercure confie le dieu Bacchus
aux Nymphes de Naxos
Dans la mythologie grecque ancienne, au détail descriptif, il était alors parfois dit que
lorsque les deux premiers : Phoibos et Deimos, se trouvaient d’un côté dans un camp
militaire. Les deux seconds : Ptoesis et Ekpleksis, se trouvaient quant à eux dans l'autre
à faire les mêmes horreurs durant les guerres les plus sanglantes. Sinon, Ptoesis et
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Au service d'Hermès et d'Athéna, dans la mythologie grecque. Ces divinités mineures du
secours et de l'aide contribuaient à l'ordre des choses. Thémis la Justesse avait souvent
recours à leur conseil. Connus sous le nom des dieux secourables suivants : les déesses
Nous et Dianoia : l'Intelligence. Généralement associées avec l’universelle déesse
Epistemê : la Connaissance. Elles intervenaient sous le bon patronage d'Hermès.
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Ekpleksis étaient attribués au service de la Muse Melpomène (la Tragédie). Les dieux de
l'enseignement étaient représentés sous la forme de la déesse Didaskê celle qui informe.
Et sous celle des autres dieux. Que sont les divinités mineures suivantes :
Peiranlambanê, Manthanê, Ethidzomai. Le courage était inspiré aux héros sur l'ordre
des dieux principaux. Et ce autant parfois et par exemple, par le dieu Andreia la
Vaillance, le dieu Tharrès le Courage, le dieu Tharros la Bravoure, les dieux Tolma et
Kartesis l'Endurance au combat. Le dieu Tolma qui prodigue l’endurance au combat,
étant parfois cité en lieu et place du dieu Titan Thaumas fils de Pontos : pour l’époux de
la déesse Pléiade Électre (lire sous Iris). La déesse Bia la Violence, le dieu Biadzomai la
Violence gratuite, et le dieu Biaos la Violence et la Véhémence : étaient par Éris la
Discorde envoyés lors des guerres et des autres situations, ce, pour attiser la haine et les
frictions sociales ou militaires. Éris étant quant à elle également la déesse des rixes. Dont
deux des enfants divins étaient notamment et par exemple : la déesse Eidzê et le dieu
Eridos. Leur père serait le dieu Thorybos qui est la personnification de la Bagarre ou de
la Barbarie, avec lequel Éris aurait eu une aventure (rare). Ces derniers sont les alliés
des dieux Astathmeton l'Instabilité et Abebaion les Perturbations liées à la folie. La
déesse de la riposte était la déesse Takeia, siégeant sur les contres – attaques. Son fils
étant le dieu Atarakos le dieu patronnant le Sang - Froid. Le dieu de la Vérité et des Flots
était le dieu Nérée (lire sous Nérée). La déesse Karteria l'Endurance prodiguait force et
courage aux héros de la mythologie ancienne. Tandis que la déesse Takeia la Répartie
leur indiquait comment riposter. Le dieu Eleos fils d'Éos était le dieu de la Compassion
(lire sous Éos, lire sous Aphrodite). Son éducateur fut le dieu mineur Eksegersis le
Réveil, associé avec la déesse Thysikê l'Instinct. Les deux dieux des rêves se tenant au
côté de Morphée qu'ils servaient généralement, sont les dieux suivants : Enypion le rêve
heureux, et Oneiros le rêve malheureux. Ou inversement (avec Morphée y compris). La
déesse Dikaiosynê l'Impartialité fut assimilée à Diké la Justice humaine. Ainsi, fut il
établit dans la mythologie grecque qu'il y existait une infinité de divinités secondaires.
Difficiles à classer. Dont la mythologie courante ne fit pas toujours mention. Mais dont
l'influence fut pourtant associée à celle des douze grands dieux principaux. Dans le
Panthéon grec ancien. Quotidiennement, ils furent plus ou moins associés à toute réalité
de la civilisation grecque, selon leur importance qui variait en fonction des cultes
religieux, aujourd'hui disparus. Et ils furent même jadis attribués à certains d'entre eux :
les divinités grecques complémentaires, selon la présentation qui en est faite ici. Dans ce
sens, on retrouva de nombreux vestiges de temples anciens, consacrés à ces divinités
majeures ou secondaires.
Image : Naissance du dieu Dionysos
Quelques mots sur le Roi Athamas, et l’aide qu’il apporta à Dionysos.
Le Personnage d’Athamas
Citation :
« Celui dont le nom signifierait : ‘Celui qui n’a pas la foi en détruisant les génies du mal’.
Mais autant : ‘Celui qui moissonne des Lieux sacrés et élevés’. Athamas : Fils d’Éole et frère
du roi Créthée, de Salmonée et du roi Sisyphe selon les versions (lire sous Sisyphe) ; à qui
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la déesse Héra ordonna d’épouser Néphélé, nuage à qui le dieu Morphée sur ordre de
Zeus avait jadis donné l’apparente forme de ladite déesse du Ciel pour tromper Ixion (lire
sous Héra). De ce fantôme de déesse naquirent deux fils, Phrixos et Leucon, et une fille,
Hellé. Malheureux de cette union en raison d’un filtre d’amour, selon le breuvage jadis
concocté par Ino : Athamas s’éprit d’Ino, fille de Cadmos (lire sous Harmonie), dont il eut
deux fils nommés Léarchos et Mélicerte (lire sous la Toison d’Or, lire sous Jason).
Ensembles, Ino et Athamas cachèrent Dionysos, fils illégitime de Zeus et de Sémélé, et
l’élevèrent dans leur palais déguisé en fille. Irritée de cette attitude, la déesse Héra rendit
Athamas fou au point qu’il prit son fils pour un cerf blanc et le tua d’une flèche au cours
d’une crise. Dionysos aveugla Athamas opportunément afin qu’il fouette une chèvre au
lieu de son second fils Mélicerte. Effrayée par la violence de son mari, Ino se jeta dans la
mer du haut des roches « scironiennes » avec son enfant. Zeus les sauva pour la générosité
qu’ils avaient eue { l’égard de Dionysos et fit d’Ino une divinité du nom de Leucothée, et
de Mélicerte, le dieu Palémon, qu’il envoya dans l’isthme de Corinthe (ville solaire
consacrée { l’astre des dieux, et dont le roi était Sisyphe) sur le dos d’un dauphin. Rejeté
des siens, le roi Athamas entama une longue errance accompagné de quelques fidèles, puis
il alla consulter l’Oracle de Delphes (Apollon) qui lui recommanda de s’arrêter de
marcher que lorsque des bêtes sauvages lui auraient procuré de la nourriture. C’est ainsi
affamé et sans ressources, qu’il rencontra dans une plaine de Thessalie, des loups gris
(symbole d’Apollon et de Nyx) dévorant un troupeau de moutons blancs. Les prédateurs
détalèrent { l’approche du groupe de vagabonds, si bien qu’Athamas et ses compagnons
purent se nourrirent grâce aux restes laissés par les loups. Ils décidèrent en conséquence de
créer en cet emplacement une nouvelle ville nommée : Alos, afin de remercier les dieux
pour ce festin miraculeux. La région prit le nom d’Athamantia. Ensuite, Athamas se
remaria avec Thémisto (« Celle qui définit la Justice coupable ») et ils reconstituèrent
ensembles une nouvelle famille royale. Ainsi, tout d’abord époux de l’apparence d’une
déesse, puis protecteur d’un dieu de la végétation et de la vigne, ensuite rendu fou par la
déesse véritable (Héra) : Athamas ne parvint à créer son centre citadin qu’après avoir été
nourrit par le symbole mystique de la nuit et du jour sous l’aspect des forces de la nature
redoutées. Cependant, ce n’était plus d’un enfant mort que naquit une ville, mais des restes
d’un troupeau. Avec le Temps des Olympiens, Zeus, Héra et Dionysos, le meurtre rituel
n’était donc plus rendu indispensable. »
- Fin de Citation -
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE VII – Dionysos
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