Remerciements
Qu’il me soit permis ici d’exprimer ma gratitude, mes hommages et mon amitié à tous ceux qui ont,
directement ou indirectement, contribué à l’aboutissement de ce travail.
Avant tout, au Pr Régis Courtecuisse, actuel chef de file de la mycologie française et artisan infatigable
du « Programme National d’Inventaire et de Cartographie des Mycota français », à qui la myco-
écologie doit d’avoir survécu en France ces quinze dernières années. Qu’il soit remercié au nom de tous
les mycologues pour son rôle essentiel de soutien « universitaire » ; plus personnellement, pour ses
encouragements indispensables au cours de cette aventure ; enfin pour avoir accepté de rapporter cette
thèse avec enthousiasme, en attendant nos futures publications communes.
Au Pr-Dr Béatrice Senn-Irlet, dont les travaux à la fois taxinomiques et écologiques s’inscrivent dans la
tradition de ceux de J. Favre, inspirateur de la présente étude, et qui m’a fait l’honneur et l’amitié
d’accepter de rapporter elle aussi ce travail, rédigé dans une langue au moins aussi difficile que la
sienne.
Au Dr Olivier Manneville, dont l’ouvrage « Le monde des tourbières et des marais » a été le point de
départ de ce projet de thèse. Bien que je regrette de n’avoir pas pu profiter de ses compétences autant
que je l’aurais pu, ce travail lui doit beaucoup, et je lui suis d’autant plus reconnaissant d’avoir accepté
de le suivre et de le juger. J’espère, en retour, avoir pu mettre à jour quelques-uns des joyaux les plus
méconnus des tourbières : les mycocoenoses.
A Jacques Guinberteau, dont l’amitié indéfectible et l’enthousiasme inébranlable l’ont amené à plonger
dans le monde des tourbières, bien loin des pinèdes landaises et des plantations de robiniers
lépiotogènes, et à juger ce travail, qui pourra je l’espère fournir quelques pistes pour de futures études
mycologiques dans les tourbières du Sud-Ouest, où tout reste à découvrir.
Au Pr Denise Dailly-Lamoure, à qui je ne sais comment exprimer ma gratitude pour son soutien moral,
son assistance bibliographique, ses souvenirs inépuisables, et surtout pour sa générosité et sa délicatesse
vis-à-vis d’un jeune passionné difficile à canaliser.
Au regretté mycologue Jules Favre, décédé en 1959, mais à qui les mycologues étudiant les tourbières,
la zone alpine, et l’écologie des champignons en général, doivent tout ; au Dr Philippe Clerc,
conservateur au Laboratoire de Cryptogamie, pour m’avoir laissé la liberté de consulter les notes de
terrain et le précieux matériel d’herbier de Favre, ainsi qu’à Jean-Jacques Roth, actuel dépositaire de
ses carnets personnels.
A Michel Delmas, Roger Marciau et Fabrice Darinot, respectivement Directeur du Conservatoire du
Patrimoine Naturel de Savoie, Directeur de l’Agence pour la Valorisation des Espaces Naturels Isérois
Remarquables et Conservateur de la Réserve Naturelle du Marais de Lavours, ainsi qu’à toute leur
équipe (en particulier Grégory Maillet et Patrick Suchet), pour leur soutien amical et la mise à
disposition des documents relatifs aux sites étudiés ; mais aussi, plus prosaïquement, pour leur
indispensable soutien financier, avec la participation du Conseil Général de l’Isère. A Carole
Desplanque, Conservatrice de la Réserve Naturelle du Luitel à l’Office National des Forêts, pour
m’avoir autorisé et facilité l’accès à ce site remarquable, déjà fort fréquenté et en sursis de pollution,
mais au potentiel mycologique encore intact.
A tous ceux qui m’ont aidé dans mes recherches bibliographiques, en me communiquant documents,
articles et références : Gilbert Billard, Thierry Bruyère, Jeannette Chavoutier, Gilles Corriol, Guillaume
Eyssartier, Anne-Marie Fiore, François Fréléchoux, Irmgard Krisai-Greilhuber, Jean Lagey, Miquel
Pérez-de-Gregorio, Gregor Podgornik, Catherine Rausch de Traubenberg, Scott Redhead, Pierre Roux,
Jean-Jacques Roth, Sylvie Serve, Eva-Maria Temsch, Jordi Vila et Jean-Jacques Wuilbaut, dont l’aide a