11 panneaux poissons 80_120_11 panneaux poissons

Tétrapodes
Protophytes
Algues
rouges
Algues
brunes
Algues
vertes
Mousses
Conifères
Plantes à fleurs
Fougères
Champignons
Plathelminthes
Annélides
Crustacés
Nématodes
Arachnides
Mollusques
Amphibiens
Bactéries
Procordés
Spongiaires
Protozoaires
Cœlentérés
Echinodermes
Poissons
Reptiles
InsectesMammifères
Oiseaux
Tétrapodes
Protophytes
Algues
rouges
Algues
brunes
Algues
vertes
Mousses
Conifères
Plantes à fleurs
Fougères
Champignons
Plathelminthes
Annélides
Crustacés
Nématodes
Arachnides
Mollusques
Amphibiens
Bactéries
Procordés
Spongiaires
Protozoaires
Cœlentérés
Echinodermes
Poissons
Reptiles
InsectesMammifères
Oiseaux
Représentation simplifiée
des principaux embranchements
actuels du règne animal et du règne végétal
Représentation simplifiée
des principaux embranchements
actuels du règne animal et du règne végétal
Arbre
généalogique
Arbre
généalogique
Depuis 500 millions d’années, les poissons se sont considérablement diversifiés,
même si une partie de leurs ancêtres ont disparu entre-temps.
Dipneuste
Ichthyostega
Cœlacanthe
Polyptère
Perche
Tacaud
Anguille
Sardine
Lépisostée
Amie
Esturgeon
Chimère
Ange de mer
Raie
Requin
Roussette
Lamproie
Myxine
MYXINOIDES AGNATHES POISSONS OSSEUXPOISSONS CARTILAGINEUX
GNATHOSTOMES
TETRAPODES
TETRAPODES
BRACHYOPTERYGIENS
DIPNEUSTES
TELEOSTEENSHOLOSTEENS
CROSSOPTERYGIENS
CHONDROSTEENSSELACIENS
BRACHYOPTERYGIENS
DIPNEUSTES
TELEOSTEENSHOLOSTEENS
CROSSOPTERYGIENS
CHONDROSTEENSSELACIENS
PRESENT
- 500 MA
- 230 MA
- 65 MA
ERE PRIMAIRE ERE SECONDAIRE
TERTIAIRE
QUATERNAIRE
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'étude des "animaux aquatiques" est dominée par quatre auteurs,
tous érudits et parfois intrépides voyageurs :
Pierre Belon, Histoire naturelle des poissons (1551)
Guillaume Rondelet, Libris de piscibus marinis (1553)
Conrad Gesner, Historia animalium (1551-1558)
Ulisse Aldrovandi, Historiam naturalem (1623)
Ils se contentent tous de repérer des différences de formes ou de modes de vie entre les
espèces et leur but est surtout d'identifier des vertus médicinales plus que de décrire des spé-
cificités biologiques. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que s'élabore une classification.
Dans son Système de la Nature (1748), Linné distribue les poissons en cinq classes. Les critères
morphologiques qu'il retient sont la nature de la peau et la place des différentes nageoires.
Au début du XIXe siècle, le comte de Lacépède, disciple de Buffon, rédige une Histoire natu-
relle des poissons dont il donne la finition suivante : "nous ne donnerons le nom de poisson
qu'aux êtres organisés qui ont le sang rouge et respirent par des branchies". Il distingue ensui-
te deux sous-classes : les cartilagineux et les osseux qui sont chacuns répartis en quatre divi-
sions, elles-mêmes divisées en quatre ordres. Cela le conduit à décrire 32 ordres différents
pour l'ensemble des poissons.
Cette classification reste en usage pendant tout le XXe siècle, jusqu'à l'élaboration de nou-
velles méthodes d'analyse (cladistique de Henning) qui envisagent la classification dans une
perspective phylogénétique (c'est-à-dire selon la filiation des espèces entre elles).
DECRIRE ET CLASSER LES
POISSONS
Lacépède. Histoire naturelle comprenant les Cétacés, les Quadrupèdes ovipares, les Serpents et les
Poissons. Paris, 1855.
Guillaume Rondelet, Libris de piscibus marinis. Lyon, 1558.
On y trouve regroupés :
les Myxinoïdes : myxines (bouche comprimée
transversalement et munie d'une seule dent)
les Agnathes (sans mâchoire) : lamproies
les Gnathostomes : animaux possédant des
mâchoires. Cette vaste superclasse comprend des
animaux marins mais aussi une vaste descendance
terrestre : serpents, oiseaux et mammifères. Pour ce
qui est des poissons marins, on trouve regroupés :
des poissons cartilagineux ou Chondrichtyens
répartis en deux sous-classes :
les Bradyodontes (ou chimères) : quelques
espèces seulement dans les mers d'Europe
les Sélaciens, divisés en deux ordres selon la
position sur le corps de fentes branchiales :
> fentes latérales : les requins (une dizaine d'espèces
commercialisées : roussette, hâ, émissole, aiguillat…)
> fentes ventrales : raies et torpilles (une quinzaine
d'espèces)
Entre les deux, il existe certaines formes de transi-
tion : anges de mer, guitares de mer
des poissons osseux ou Ostéichtyens.
Une place à part est réservée à l'esturgeon (ordre
des Chondrostéens, 23 espèces), considéré comme
l'ancêtre des poissons
La grande majorité des poissons osseux est
regroupée dans le super ordre des Téléostéens (envi-
ron 20 000 espèces). On y trouve une vingtaine
d'ordres parmi lesquels :
> les Gadiformes : merlu, morue, lieu
> les Perciformes : maquereau, thon
> les Pleuronectiformes : sole, turbot, limande
> les Clupéiformes : sardine, hareng, anchois
> les Scorpaeniformes : grondins, rascasses
Il existe des poissons jugés très proches des tétra-
podes (groupe réunissant amphibiens, reptiles,
oiseaux et mammifères)
> le Coelacanthe : présent aux Comores
> les Dipneustes (quelques espèces africaines et
australiennes)
L'ensemble des animaux réunis sous l'appellation de
"poissons" regroupe des classes, familles et espèces
dont les liens et la place dans l'arbre généalogique
des espèces ont évolué depuis une vingtaine d'an-
nées. Ce sont tous des Craniates (animaux possé-
dant un crâne), dépourvus de pattes.
Classification
des poissons
marins
Classification
des poissons
marins
Myxine
Lamproie
Requin
Esturgeon
Maquereau
Sole
Hareng
Grondin
Morue
Raie
Chimère
LA
ROUSSETTE
Scyliorhinus canicula
Classification
La roussette est un poisson cartilagineux appartenant à la famille des scyliorhini-
dés. On distingue la petite et la grande roussette.
Mode de vie et alimentation
Elle vit habituellement sur les fonds de sable et de gravier. Sa taille est d'environ
50 cm (1, 20 m pour la grande). Elle se nourrit essentiellement de mollusques, de
petits crustacés et de petits poissons.
Reproduction
Elle donne lieu à un véritable accouplement. La femelle allongée est immobile et
le mâle s'enroule autour d'elle. Elle pond des œufs à coque transparente très carac-
téristiques. Chaque femelle pond une centaine d'œufs qui viennent à éclore 120 à
200 jours plus tard.
Pêche
Capturée aux cordes ou aux filets, elle n'a jamais été une espèce très valorisée. Des
recettes simples permettent pourtant de la préparer de manière originale.
Cuisine.
Matelote de roussettes au cidre
Pour 4 personnes :
4 roussettes, 1 litre de cidre brut, 1 kilo de pommes de terre, 2 oignons, 1/2 livre de beurre, persil, sel, poivre.
Préparation : 25 min Cuisson : 1 heure 45
Epluchez les pommes de terre, coupez-les en quatre. Déposez-les dans une cocotte en fonte.
Coupez les roussettes en morceaux d'environ 5 cm de long, disposez sur les pommes de terre. Ajoutez les oignons
et le persil hachés. Couvrez juste les pommes de terre avec le cidre. Ajoutez le beurre coupé en gros morceaux.
Salez légèrement, poivrez abondamment. Couvrez, portez à ébullition sans laisser déborder. Laissez mijoter
pendant une heure et demie. Servez.
Eugène Saillard, premier gardien de l’Ile Tatihou
Pêche au filet, Saint-Vaast-la-Hougue, 1994. Pêche aux cordes, Saint-Vaast-la-Hougue, 1994.
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