La Bio Piratée - L`esprit libre magasin bio Yverdon-les

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La Bio Piratée
Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d'oeuvre de l'écologie-fiction. C'était pour
l'époque un ouvrage d'un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses
descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l'environnement. 1972 est également l'année de
publication de “L'Angoisse de l'an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le
Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté
au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)».
Dans ce roman d'écologie-fiction, l'humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution
alimentaire et environnementale. John Brunner n'a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les
délires des chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Ce qu'il a très
bien vu venir dans “Le Troupeau aveugle”, par contre, c'est le rachat de la bio, le piratage de la bio, le frelatage de
la bio… Quarante années plus tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition digne de ce nom, se
précipite dans les super-marchés “bios” sans se douter le moins du monde de l'identité de ceux qui tirent une
grande partie des ficelles.
Dans mon essai “Les tambours de Gaïa se sont réveillés”, en novembre 2013, j'ai assurément lancé un gros pavé
dans la mare en écrivant:
«En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d'aliments “biologiques” ont été
rachetés par les grands cartels de l'agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima
et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l'argent de Monsanto, Walmart,
Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de
Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen,
l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios
commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur
bio, par exemple, a une “chance” sur deux d'acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces
trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national
du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité
alimentaire. En France encore, l'association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par
Bureau Véritas, l'un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l'IFOAM (la fédération
internationale de l'agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio,
au service de l'export vers les pays riches, au service de l'industrie bio, et donc au service de l'industrie tout court.
Ad nauseam.»
Depuis lors, certains militants me pressent de publier mes sources. Aujourd'hui, j'ose donc mettre en ligne une
partie du dossier que j'ai commencé à rédiger sur le sujet de la bio piratée. Avec beaucoup de réticences,
cependant, tellement tout cela est archi-déprimant. Il est possible, un jour étoilé, que je continue de rédiger les
résultats de cette enquête que nous avons lancée. Pour l'instant, cependant, je consacre toutes mes énergies à la
restructuration constructive et fertile de Kokopelli dans les Pyrénées de l'Ariège et c'est un grand plaisir. J'invite
donc tous les militants très intéressés par ce sujet attristant - celui de la récupération d'une grande partie de la bio à poursuivre eux-mêmes cette enquête. Il suffit de très peu de chose: savoir parler anglais et suivre la piste de
l'argent.
En novembre 2012, lorsque l’Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre
obligatoire l’étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l’agro-chimie qui finança une
campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de
dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7
million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de
dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc. (1).
C’est alors que les consommateurs bios furent effarés d’apprendre qu’une centaine de compagnies proposant des
aliments bios étaient en fait dans l’escarcelle du Cartel de l’agro-alimentaire ou du Cartel de l’agro-chimie et
commencèrent à désélectionner ces compagnies de leur panier. Il existe même, aux USA, une application
téléchargeable pour téléphones mobiles permettant de connaître l’identité de ces compagnies afin de les boycotter.
(2)
Bonneterre, Distriborg, France Alter Eco, Evernat...
En France, également, un certain nombre de compagnies bios sont des filiales d’un des plus gros groupes
Européens de l’Agro-alimentaire, la multinationale Royal Wessanen qui emploie 2100 personnes: Distriborg
(Bjorg, Biodistrifrais et Bonneterre) rachetée en 2000 et dont le rachat total fut finalisé en décembre 2009;
Evernat; Whole Earth; Zonnatura; Kallo; Clipper racheté en mars 2012; Ekoland; De Rit; Allos; Tartex; Culinessa;
Biorganic; Bioslym; Merza; Fertilia; Kalisterra; (ce dernier, revendu en juillet 2011). Il en est de même de France
Alter Eco (le leader du commerce équitable de produits biologiques) qui vient d’être racheté, en 2013, par
Distriborg donc par Royal Wessanen et qui s’en vante. (3) « France Alter Eco s’adosse donc à un groupe disposant
de moyens financiers plus importants. La marque va garder son nom, nous allons juste devenir une filiale de
Distriborg, qui est elle-même une filiale du groupe hollandais Wessanen » s’exprime Laurent Murat, le directeur
du marketing. Distriborg, c’est également les marques: Vivis fructose, Pléniday, Gayelord Hauser, Schär, Yao
Tea, Wakama, Tuocha, Florystelle, Ephynéa, Ortis, Krisprolls, Tien Shan, Agnesi, Patak’s, Thai, Amoy,
Grand’Italia, Kara et Skippy.
Royal Wessanen, pendant de nombreuses années, possédait Tree of Life, l’une des deux sociétés qui contrôlent
80% de la distribution du bio aux USA (l’autre étant United Natural Foods). Tree of Life est également le n°1 de
la distribution bio au Royaume-Uni. Royal Wessanen a revendu Tree of Life USA en 2010 à KeHE Distributors
(USA) pour 190 millions de dollars et il a revendu Tree of Life UK en juillet 2011. Royal Wessanen possède
également, en UK, Kallo Foods Ltd (Kallo et Whole Earth).
Royal Wessanen est coté à la Bourse d’Amsterdam. Certains de ses principaux actionnaires sont (5):
- Delta Partner LLC, un Hedge Fund basé à Boston aux USA qui possédait 25.61 % des actions de Royal
Wessanen en décembre 2012.
- Sparinvest SE, un Danois gestionnaire international d’actifs basé au Luxembourg qui possédait 3.17 % des
actions de Royal Wessanen en juillet 2013. Ses principaux actionnaires sont les banques Danske Andelskassers,
Nykredit, le fonds d’investissement Investeringsforeningen Sparinvest et le fond de pension Pensionskassen for
Farmakonomer. En 2012, Sparinvest SE a signé un accord de partenariat avec le Chinois Haitong International
Holdings dont le siège social est installé dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.
- Invesco Ltd, un gestionnaire international d’actifs situé à Atlanta, aux USA, avec son siège social dans le paradis
fiscal des Bermudes. Il possédait 2.62 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Le groupe emploie
plus de 6200 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, et gérait 632 milliards de dollars en juin 2012. En 2004,
cette compagnie a payé 450 millions de dollars d’amende aux USA pour pratiques de “trading” non conformes, un
euphémisme dans ce milieu pour pratiques bancaires mafieuses. (4) Invesco est coté au Nasdac. Ses 5 principaux
actionnaires sont Vanguard Group, Black Rock Fund, Wells Fargo, Morgan Stanley et Thornburg Investment.
- Global Thematic Partners LLC. Il possédait 2.25 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Il est
coté au Nasdac et on retrouve dans ses actionnaires principaux Dow Chemical, Bunge (l’une des quatre
principales multinationales de l’agro-alimentaire avec Cargill, Glencore et le Groupe Louis Dreyfus), Mosaic
Company (le leader mondial de la Potasse et du Phosphate), Potash Corp Sask (engrais à base de potasse potasse,
phosphate et nitrate) et CF Industries Holdings, Inc (engrais agricoles).
- Vanguard Group. Il possédait 0.65 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des
multinationales qui se cachent derrière Vanguard Group est présentée ci-dessus en relation avec le rachat de Lima
et de Danival.
- Black Rock Fund. Il possédait 0.63 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des
multinationales qui se cachent derrière Black Rock Fund est présentée ci-dessus en relation avec le rachat de Lima
et de Danival.
Destination (cafés, thés, cacao...)
« WESSANEN et DISTRIBORG ont signé un accord en vue de l’acquisition d’ INEOBIO, entreprise de
référence en cafés et thés biologiques, avec sa marque Destination.
Wessanen (maison mère de Distriborg, N°1 de l’alimentation biologique en France, avec ses marques Bjorg et
Bonneterre) a signé aujourd’hui un accord en vue de l’acquisition d’Ineobio, entreprise de référence en cafés et
thés biologiques à travers sa marque Destination. L’opération devrait être finalisée en Juin 2016, sous réserve de la
réalisation de certaines conditions.
Au cours des dernières années Ineobio a connu une forte croissance, et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires
de 21 Millions d’Euros. Ineobio emploie 76 personnes.
Ineobio est une entreprise référente en cafés, thés et infusions biologiques. Elle bénéficie d’une unité de production
performante à Bordeaux (France). Sa marque DESTINATION compte parmi les leaders des cafés et thés
biologiques dans le réseau des magasins biologiques en France et s’exporte également avec succès dans un grand
nombre de pays. La marque dispose d’une large gamme de cafés de haute qualité ainsi que des thés et infusions ,
tous certifiés biologiques et en partie équitable quand cela est pertinent.
Les thés et cafés biologiques constituent une catégorie de produits essentielle pour Wessanen/Distriborg et un
marché clé dans le domaine de l’alimentation biologique, saine et durable. Wessanen/Distriborg est déjà le leader
européen des thés biologiques et la marque Destination enrichira ses marques de café, marché où l’entreprise est
déjà présente à travers ses marques Alter Eco et Bonneterre. Sur ces marchés, Ineobio permettra d’aller encore plus
loin dans la construction de filières durables et dans la production de grande qualité.»
«Ineobio est une jolie pépite que Wessanen, propriétaire de Distriborg, s'apprête à croquer. Cette société bordelaise,
fondée en 1999 par Christophe Lambard et Jeffrey Schopper, se présente comme un créateur de thés sur mesure et
un torréfacteur artisanal de cafés, uniquement des produits biologiques et équitables arborant la marque
Destination.
Elle décline quelque 250 références de cafés issus de 45 provenances (1000 tonnes vendues), 450 références de
thés de 19 provenances ainsi que du cacao et du sucre. L'entreprise bordelaise qui compte aujourd'hui 76 salariés
pèse 21 millions d'euros de chiffre d'affaires 2015, selon les éléments communiqués.
Après les thés Clipper
Le groupe Wessanen, leader européen de la nutrition bio, prévoit de finaliser l'acquisition d'Ineobio (100 % du
capital) en juin prochain (2016). Pour l'acheteur néerlandais il s'agit "d'une catégorie de produits essentiels et un
marché clé dans le domaine de l'alimentation biologique". Et il met ainsi la main sur un outil de transformation. En
la matière, il avait déjà pris le contrôle de Clipper, leader outre-Manche des thés et infusions bio, au printemps
2012.
Distriborg, basé à Saint-Genis Laval, dans le Rhône, affiche 291 millions d'euros de revenus 2015. Cette filiale
française, dirigée par Daniel Tirat, commercialise ses produits sous la marque Bjorg, en grandes surfaces, et
Bonneterre dans les magasins spécialisés. »
http://www.bjorgbonneterreetcie.com/fr/destination-rejoint-la-famille
http://acteursdeleconomie.latribune.fr/en-bref/2016-05-13/wessanen/distriborg-s-offre-le-bordelais-ineobio.html
Lima et Danival
Danival, racheté en 2000 par le groupe français de parapharmacie, Viva Santé, vient d’être revendu, en 2011, au
Belge Lima qui lui-même est acheté par Hain Celestial en 2002. Après consultation du Nasdac, il s’avère que les 5
principaux actionnaires de Hain Celestial sont les fonds bancaires suivants: Vanguard, Goldman Sachs, Jennison
Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Derrière le fonds bancaire Vanguard se cachent Monsanto
(de l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin
Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie),
Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc. Derrière le fond bancaire Goldman Sachs se cachent:
Apple, Microsoft, ExxonMobil, Vanguard, Google, General Electric, JP Morgan, Pfizer, Merck, etc. Derrière le
fonds bancaire Black Rock se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Coca Cola, Chevron, Procter and Procter,
Philip Morris, etc. Ad nauseam. La bonne compagnie que voilà!
Un peu d’histoire. La société Hain Pure Food est créée en 1926 en Californie. Elle est rachetée en 1981 par Ogden
Corporation (actuellement Covanta Energy Corporation qui est spécialisée dans le recyclage des déchets
industriels et la production d’électricité). Elle est ensuite rachetée en 1986 par IC Industries (actuellement
Whitman Corp, le sous-traitant de Pepsi qui acheta Pepsi Americas en 2000). Hain Pure Food est finalement
racheté en 1994 par Irwin Simon, le propriétaire de Kineret Acquisition Corp (spécialités alimentaires) qui
emprunte alors l’argent à Argosy Group LP (une compagnie de software). Fin 1994, le groupe prend le nom de
Hain Food Group. En 1996, George Soros, le milliardaire prédateur psychopathe, rachète 16% des actions de la
compagnie. Pour mémoire, George Soros est à la direction du CFR, le Council for Foreign Relations (16), il est
l’un des membres du Groupe Bilderberg et il finance la clique militariste d’Avaaz. En 2000, Hain Food Group
rachète Celestial Seasonning et change son nom en Hain Celestial. Celestial Seasonings est une société célèbre
aux USA (depuis 1969) pour sa gamme de tisanes, non-bios, aux emballages poétiques, ornées d’axiomes de
sagesse, de petites fleurs et de bisounours. Depuis peu, et enfin, (mars 2013), elle est également dans la ligne de
mire des consommateurs avertis de par la très haute teneur en biocides (le Propachlor, un herbicide de Monsanto,
et le Propargite, un acaricide vendu sous les noms de Omite et Comite) d’une partie de ses tisanes, teneur qui
dépasse les normes permises par la Food and Drug Administration (FDA), ce qui n’est pas peu dire! Hain
Celestial est également accusé de vendre des pâtes “bios” (De Boles Organic Pasta) contenant du MGK-264 (un
synergisant cancérigène dans les pesticides) et du pyperonil butoxide (un synergisant cancérigène dans les
insecticides). Hain Celestial est également accusé de commercialiser de faux cosmétiques “bios” sous les marques
Jason et Avalon Organics. (7) L’un des cosmétiques de la gamme Jason, par exemple, n’a qu’un composant “bio”
sur dix-neuf. (8)
Goldman Sachs est une banque d’investissement qui se transforme – en 2008, lors de la crise des subprimes – en
Holding grâce à l’octroi de nouvelles liquidités attribuées par la Réserve Fédérale (un cartel de banques privées
depuis 1914) et débloquées par Henry Paulson (alors Secrétaire du Trésor), un ancien président/directeur de
Goldman Sachs (une simple coïncidence). C’est à cette époque, d’ailleurs, que le richissime Warren Buffett
(fortune d’environ 50 milliards de dollars) entre dans le capital de Goldman Sachs. En 2006, Warren Buffett a
donné à la Fondation Bill Gates (dont il est l’un des administrateurs) une dizaine de millions d’actions de son
Holding Berkshire Hathaway – un cadeau d’une valeur de 31 milliards de dollars. Warren Buffett et la Fondation
Bill Gates sont activement impliqués dans la dévastation de l’Afrique en y déployant une autre “révolution verte” –
transgénique (16).
Goldman Sachs est – comme la Fondation Rockefeller – derrière de nombreux coups bas et tordus sur la planète
entière. En juillet 2009, Matt Taibbi, dans la revue Rolling Stones (30), accuse Goldman Sachs d’avoir provoqué la
plupart des manipulations des marchés financiers, les “bulles”, de ces 80 dernières années. Son long article recèle
d’information fascinantes. Six bulles sont décrites, dont la célèbre bulle… du “réchauffement climatique
anthropique”, qui est, aux dires, de tous les experts en climatologie (du moins ceux qui ont retourné leurs vestes
mais qui ne veulent pas perdre la face) le fatidique responsable d’un refroidissement climatique global qu’ils nous
annoncent… pour quelques décennies! (17) Même la NASA (qui avec Al Gore avait prédit la fonte de toute la mer
de glace pour 2014 – c’est aujourd’hui) se demande bien où a disparu le réchauffement climatique (18). Mais c’est
un autre sujet, et nous y reviendrons, un autre jour étoilé, car cette baudruche participe de la même intoxication
médiatique, à l’échelle planétaire, mise en place par les multinationales, et leurs laquais d’Etats, pour rafler la mise
au grand jeu du Monopoly – dont ils ont institué les règles.
Goldman Sachs, c’est aussi la ruine de la Grèce. (19) (20) «En 2001, la Grèce et “la firme” se sont entendus pour
échanger de la dette grecque à un taux de change fictif afin de réduire de 2% l’endettement hellène. Le
gouvernement grec doit alors 600 millions d’euros à Goldman Sachs, en plus des 2,8 milliards empruntés. Ces 600
millions d’euros ont représenté 12% des 6,35 milliards de dollars gagnés par Goldman Sachs au titre de ses
principaux investissements en 2001… Mais le produit dérivé utilisé pour dissimuler l’opération et vendu par la
banque américaine a fait bondir la dette du pays européen envers la banque d’investissement. De quelque 2,8
milliards d’euros en 2001, elle a presque doublé à 5,1 milliards d’euros en 2005.»
Il existe de nombreux ouvrages décrivant les crimes de Goldman Sachs. Car c’est bien de crimes qu’il s’agit
lorsque des pans entiers de la société humaine sont conduits à la ruine financière et morale à cause des
manipulations de ces voyous psychopathes.
A noter qu’en 2003, la compagnie Heinz (fondée en 1869 à Pittsburgh) rachète 19,5% des actions du Hain
Celestial Group. Elle les revend à la fin de l’année 2005. Et pour la petite histoire, cette année, en février 2013,
Heinz est racheté par le milliardaire américain Warren Buffett (troisième fortune du monde) qui s’allie, pour
l’occasion, à la chaîne Burger King (dont le propriétaire est le fonds d’investissement Brésilien 3G Capital). Tout
cela ne fait aucune différence car les actionnaires de Heinz sont les mêmes que ceux de Hain avec en sus,
l’héritière de la famille, l’épouse du nouveau secrétaire d’État américain, John Kerry.
En conclusion, derrière Hain Celestial, avec ou sans Heinz (le célèbre Ketchup), se cache l’argent de Monsanto,
Walmart, ExxonMobil, etc… Bon appétit.
Provamel
Provamel est l’une des marques avec Belsoy et Alpro Soya de la société Alpro, une filiale, créée en 1980, du
Groupe Vandemoortele. Alpro est le leader Européen (15) des produits à base de soja, bio et non bio. Alpro fut
revendu en 2009 pour 455 millions de dollars à Dean Foods, le leader mondial de la distribution de lait qui
contrôle 90 % du lait aux USA. Alpro distribue ses produits dans une trentaine de pays.
Dean Foods est aussi le propriétaire de Horizon, le plus gros distributeur de lait bio aux USA, ainsi que de
WhiteWave/Silk, l’un des leaders du lait de soja bio et de ses produits dérivés aux USA qu’il racheta en 2002. En
2009, Organic Consumers Association appela au boycott de Silk en raison du fait qu’une partie de son soja
provenait du Brésil (déforestation de l’Amazonie) et de Chine dans des conditions de travail plus que douteuses
sur le plan éthique. Selon le Star Telegram et d’autres sources, Silk aurait utilisé du lait de soja bio jusqu’en 2009,
année durant laquelle Dean Foods décida de passer au lait de soja non bio en gardant les mêmes code-bars et en
remplaçant le terme bio par naturel.
Rachels Organic, en UK, est également la propriété de Dean Foods.
En juillet 2013, Dean Foods a commencé à se délester de WhiteWaves (9) en échange d’une dette détenue par J.P.
Morgan Securities LLC et BofA Merrill Lynch. Le 26 juin 2013, WhiteWave annonça que Dean Foods s’engageait
à se débarrasser, sous les 18 mois, des 19,9 % des parts qu’il détient encore dans la société. (10)
En conclusion, Horizon, Silk, Alpro et Provamel restent en partie dans le giron d’actionnariat de Dean Foods
jusque fin 2015. De plus, que Provamel soit dans le giron de Dean Foods ou de WhiteWave Food Company, cela
ne fait aucune différence lorsque l’on analyse qui sont les cinq principaux fonds financiers qui contrôlent
WhiteWave Food Company: Vanguard Group, Price T Rowe Associates, Shapiro Capital, FMR LLC, et
Wellington Management.
Sur le plan éthique, il faut rappeler qu’en novembre 2012, Dean Foods a donné 253 000 dollars pour lutter contre
la proposition 37 en Californie destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGMs. En 2009, le
Cornucopia Institute a accusé Dean Foods (Horizon), Abbott Laboratories (Similac) et Nurture, Inc. (Happy Baby)
de contaminer délibérément la chaîne alimentaire bio en introduisant dans des aliments bios (13), tels que du lait
et des nourritures pour bébés, des huiles processées avec des solvants synthétiques par Martek. (11). Ces huiles
sont processées en un cocktail de substances synthétiques et diverses dont sont issues des compléments
alimentaires, commercialisés sous les appellations DHA (acide docosahexaenoique/ omega-3) et ARA (acide
arachinodique/ omega-6). De plus, ces huiles sont élaborées avec le recours de solvants très toxiques tels que
l’hexane et Isopropyl alcohol. (14) Le Cornucopia Institute porta plainte (12) en affirmant que certaines huiles
(Life’sDHA™ et Life’sARA™) étaient fabriquées à partir de fungi du sol et d’algues génétiquement modifiées
par des mutations induites par des radiations ou l’usage des substances chimiques très nocives. Le Life’sDHA™
est produit à partir des algues Crypthecodinium cohni ou de Schizochytrium. Le Life’sARA™ est produit à partir
du champignon Mortierella alpina.
En avril 2010, le Ministère de l’Agriculture US (USDA) déclara illégales, pour le secteur bio, les huiles de Martek
mais l’administration Obama/Vilsak (un homme de paille de Monsanto) bloqua l’application de cette décision
pendant encore 18 mois, plus particulièrement sous la pression des lobbyistes de Dean Foods.
Martek Biosciences Corporation a été rachetée en décembre 2010, pour 1,1 milliard de dollards par un
conglomérat Hollandais, Royal DSM NV, au chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars. Martek Biosciences
Corporation produit des protéines fluorescentes d’algues pour la recherche médicale.
Martek Biosciences Corporation est en partenariat avec Monsanto pour produire une huile de soja génétiquement
modifié à haute teneur en oméga 3. Selon certaines sources, les huiles incriminées dans les produits bios étaient en
fait des produits élaborés par Monsanto dans les années 90 pour lesquels Martek n’avait pas encore les droits
techniques.
Pronatura
Voyons maintenant le cas de ProNatura, le leader Français de la distribution de légumes et de fruits bio au chiffre
d’affaires de 84 millions d’euros en 2010. Sa société est à 51% sous le contrôle d’Activa Capital depuis juillet
2005.
Activa Capital (fonds de pension, compagnies d’assurances, investisseurs privés, etc.), comme toutes les sociétés
d’investissement, joue au Monopoly. En 2003, elle organise la reprise du groupe Mont Blanc, une filiale à 100%
de Nestlé qui y reste actionnaire jusqu’en 2005. En octobre 2005, Activa rachète à Nestlé les 19% d’actions
restantes dans Mont Blanc lors de son rachat d’une autre filiale de Nestlé, Gloria. En 2012, Activa Capital acquiert
des actions majoritaires de la Financière Taoris, la holding contrôlant l’outsourceur Armatis.
Pro Natura a acquis la société Bioprim (un acteur majeur sur le marché des fruits et légumes biologiques) en
octobre 2007. L’entreprise était détenue par ses deux dirigeants ainsi que par les fonds d’investissements IRDI et
Soridec.
Ce fut son second grand rachat car, en août 2006, il avait racheté le leader belge Biomarché, basé à Sombreffe, qui
devint ProNatura-Belgique. En rachetant Biomarché à Hain Celestial (l’actuel propriétaire de Lima et de
Danival!!) , ProNatura devint le leader Européen de fruits et légumes bios. Mais, en 2008, ProNatura Belgique
perdit un important client, le groupe Delhaize dont elle alimentait 300 magasins, sous la marque Delhaize Bio. Ce
fut une perte sèche car, en Belgique, un tiers des fruits et légumes bios passent par les supermarchés Delhaize. En
2010, ProNatura décida de reprendre l’approvisionnement de certains magasins de distribution comme Système U
et Cora France qu’elle avait jadis confié à Pronatura Belgique. Le 19 avril 2010, la Libre Belgique écrivit: «Les
responsables syndicaux se rendront, ce lundi ou dans la semaine, au cabinet du ministre wallon de l’Economie,
Jean-Claude Marcourt (PS) pour le sensibiliser à la situation de l’entreprise nivelloise dont on nous assure qu’elle
n’a pas démérité. Mais il semble qu’elle connaisse des problèmes de rentabilité, ce qui ne serait pas du goût du
fonds de pension Activa Capital, l’actionnaire majoritaire du groupe ProNatura, créé par Henri de Pazzis. Celui-ci
en est toujours le président». Sa filiale Belge fut, subséquemment, mise en liquidation en 2010 en licenciant une
cinquantaine de personnes.
On comprend fort bien que ProNatura/Activa Capital ne souhaitait pas boucher les trous d’une filiale déficitaire
alors qu’il redoublait d’efforts pour développer ses filiales de production en Afrique. Et de plus, il n’y a pas de
délégués syndicaux au Togo.
En novembre 2014, Activa Capital a cédé sa participation dans ProNatura à Naxicap Partners et à l'équipe de
management présidée par Lionel Wolberg.
Banque Populaire Développement : Société de Capital Risque dotée d'un portefeuille de 800 M€ sous gestion,
détenue par 18 Banques Populaires Régionales, actionnaires à hauteur de 62%, Natixis pour le solde.
Donc Naxicap Partners est une filale de Natixis.
Natixis, créée en 2006, est la banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe BPCE, issue
de la fusion des groupes Caisse d'épargne et Banque populaire. L’entreprise intervient dans les métiers de la
banque grande clientèle, de l’épargne et des services financiers spécialisés et intègre des équipes de recherche en
économie. Elle est présidée par François Pérol.
De 2005 à 2007, François Pérol est banquier d’affaire et associé-gérant de la banque Rothschild & Cie. À ce titre,
il conseille Philippe Dupont, PDG des Banques populaires dans la création de Natixis.
Affectée par ses choix de gestion, notamment durant la crise des subprimes, l'action Natixis a en moins de deux
ans perdu près de 95 % de sa valeur, en passant sous le seuil de 1 euro en mars 2009, stabilisée autour de 3,5 € en
2010. Les pertes pour l'exercice 2008 seraient de l'ordre de 2 milliards d'euros. Le 19 janvier 2009, la valeur du
titre est de 1 €, soit 5 % du coût initial.
L'État français soutiendra, pour plus de 7 milliards d'euros, le plan d'assainissement de Natixis et de ses
actionnaires, les banques populaires et les caisses d'épargne, pour l'essentiel. En mars 2016, un ancien
collaborateur de l'Élysée, conseiller à la présidence de la république du temps de la création de Natixis est nommé
à un poste de direction de Natixis après un parcours interne.
http://www.activacapital.com/fr/activa-capital-portefeuille-investissements/nos-investissements-passes/42pronatura
http://www.naxicap.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Natixis
Tradin Organic
Voyons maintenant le cas de Tradin Organic (The Organic Corporation B.V) qui est l’un des plus importants
grossistes de la bio Européenne. Ce grossiste vend du tournesol de Bulgarie, des haricots de Chine, du sésame et
du café d’Ethyopie, du sucre et de l’huile de noix de coco d’Indonésie, du jus d’orange du Mexique, du riz
d’Indonésie, des fruits rouges de Serbie, des ananas du Vietnam, etc, etc. En 2008, Tradin Organic a été racheté
par la multinationale Canadienne, SunOpta (6) qui annonce un chiffre d’affaire d’un milliard de dollars. SunOpta
possède 66 % des actions de Opta Minerals Inc (recyclage, production et distribution de minéraux industriels) et
une participation minoritaire dans Mascoma Corporation spécialisée dans les nécro-carburants.
SunOpta est coté au Nasdac. Ses cinq principaux actionnaires sont FMR LLC; West Face Capital; Connor, Clark
and Lunn; Global Thematic Partners LLC; Gruber and MacBaine.
- FMR LLC, l’actionnaire principal de SunOpta, compte parmi ses actionnaires principaux: Monsanto, Coca Cola,
ExxonMobil, Chevron, Amgen (leader mondial des biotechnologies), Biogen Idec (biotechnologies), Gilead
(biotechnologies), Actavis (pharmacie), Merck (pharmacie), Pfizer, (pharmacie), Regeneron Pharmaceuticals,
(pharmacie), Alexion Pharmaceutical (pharmacie), Procter and Gamble (pharmacie, cosmétiques), Johnson and
Johnson (pharmacie), Wells Fargo, JP Morgan, Citygroup, Facebook, Apple, Microsoft, Google, General Electric,
etc.
- Connor, Clark and Lunn. Ses actionnaires sont principalement des banques et des sociétés impliquées dans les
énergies, dans les minerais industriels (mines d’or, par exemple), dans le pétrole, dans les fertilisants de synthèse...
- Global Thematic Partners LLC a déjà été présenté dans les actionnaires de Royal Wessanen.
- Gruber and MacBaine. Ses actionnaires sont principalement des entreprises de télécommunications,
d’informatique...
En conclusion, Tradin Organic/SunOpta, l’un des plus importants grossistes de la bio Européenne, est financé par
l’argent des mêmes multinationales qui financent Hain Celestial aux USA ou Royal Wessanen en Hollande. Et ce,
pour aller piller le Tiers-Monde de sa biomasse puisque le “sourcing” de ses produits “bios” se situe strictement
dans les pays les plus pauvres de la planète.
A SUIVRE…...
Notes
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1. http://www.cornucopia.org/wp-content/themes/Cornucopia/downloads/prop37-poster.pdf
2. https://itunes.apple.com/us/app/buycott/id585933440?ls=1&mt=8
3. http://www.lsa-conso.fr/distriborg-rachete-france-alter-eco,142118
4. http://www.nytimes.com/2004/09/08/business/08place.html?_r=0
5. http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=WES:AEX
6. http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/SunOpta-seals-purchase-of-Tradin-Organic
7. https://glaucusresearch.com/wp-content/uploads/downloads/2013/02/GlaucusResearchThe_Hain_Celestial_Group_Inc-NasdaqHAIN-Strong_Sell_Febuary_21_2013.pdf
8. http://www.topclassactions.com/lawsuit-settlements/lawsuit-news/1168--hain-celestial-jasona- avalon-organics-class-action-lawsuit
9. http://www.deanfoods.com/our-company/news-room/press-release.aspx?StoryID=1841335
10. http://www.whitewave.com/news/north-america/whitewave-spin-off-from-dean-foods-completed
11. http://foodfreedom.wordpress.com/2012/02/02/dean-foods-biotech-usda-conspiring-to-polluteorganics/
12 . http://cornucopia.org/USDA_Legal_Complaint_DHA_April_2008.pdf
13. http://www.cornucopia.org/List%20of%20Companies%20with%20Martek.pdf
14. http://www.cornucopia.org/what-are-marteks-dha-and-ara-oils/
15. http://www.european-business-journal.com/Alpro-Comm.-VA-SCA/portrait/59585
16. Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel
Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par la famille Rockefeller dont les
fondations ont financé tant l’eugénisme, les chimères génétiques, l’abominable révolution verte que
Greenpeace, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat, etc...
Article Rédigé le 12 février 2014 par :
Dominique Guillet
Source : https://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate
La Bio Piratée, second épisode : Lima/Danival chez Hain Celestial
Pendant de nombreuses années, le partenariat entre Hain Celestial et Heinz est très fructueux, tant sur le plan
technique, que stratégique ou financier. En 2000, Hain Celestial rachète, à Heinz, Earth Best, une compagnie
d’aliments pour bébés. En 2004, Hain Celestial rachète, à Heinz, deux compagnies alimentaires, Ethnic Gourmet
et Rosetto. En 2006, Hain Celestial rachète, à Heinz, sa société d’aliments frais processés, Para Laboratories ainsi
que la société anglaise, Linda McCartney Foods. Signalons que, pour lutter contre la proposition 37 en Californie
destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGMs, Heinz, en 2012, fait partie des contributeurs
financiers (avec un don de 500 000 dollars) aux côtés de Monsanto, Nestlé, DuPont, BASF, Bayer, Coca-Cola,
Syngenta, Unilever, Cargill, Dow, etc.
Hain Celestial/Heinz: mêmes combats, mêmes stratégies… et mêmes pesticideurs. D’ailleurs, la réputation de
Hain Celestial, aux USA, est telle – et les relations entre Hain Celestial et Heinz sont tellement intimes – que les
organisations luttant pour l’étiquetage des chimères génétiques n’hésitent pas, en 2012, à inclure Hain Celestial sur
la liste des pro-OGMs. Ce qui suscite, en mars 2013, une prise de position publique de Hain Celestial qui déclare
être favorable à l’étiquetage des chimères génétiques. Une petite déclaration sur de l’étiquetage, cela n’engage à
rien, n’est ce pas. Surtout quand on connaît la puissance financière de toute la mafia de l’agrochimie et des nécrotechnologies qui en Californie, en Oregon et en Washington ont investi des dizaines de millions de dollars, dans
chaque état, dans des campagnes médiatiques décourageant les consommateurs de voter pour la transparence.
Surtout quand on sait que de toutes façons – comme dans le cas du Maui County à Hawaï – même si le peuple
décide d’un moratoire sur les chimères génétiques, les multinationales contre-attaquent “en justice” de suite, telles
que Monsanto et Dow, dans ce cas précis. La lutte courageuse de certaines organisations pour l’étiquetage des
chimères génétiques fait figure de combat pathétique face aux armes financières des nécro-technologies. En juin
2014, quatre lobbies/fédérations (Grocery Manufacturers Association, Snack Food Association, International Dairy
Foods Association et National Association of Manufacturers) ont attaqué l’Etat du Vermont aux USA qui a imposé
l’étiquetage des chimères génétiques.
Et, bien sûr, on ne peut que remettre en exergue la situation dramatique de l’agriculture aux USA: à savoir que
près de 100% du maïs et du soja sont transgéniques, sans même parler de la luzerne, de la betterave, du colza, etc.
Ce qui relativise les engagements non-chimériques de Hain Celestial, et de tous les poids-lourds de la bio
industrielle, dans le “Non-Gmo Project”, une organisation (avec Trade Mark) spécialisée dans le Greenwashing et
totalement soutenue financièrement par ceux-là même – Whole Foods Market, Organic Valley, Stonyfield Farm
(Danone), Horizon (Dean, le N°1 mondial du lait) et l’United Natural Foods (UNFI) – qui ont prôné, dès 2011, la
co-existence transgénique pacifique avec Monsanto, Syngenta, Dow, etc. Il faut préciser que les 9 milliards de
dollars de chiffres d’affaires de Whole Foods Market (l’un des leaders de la distribution bio industrielle aux USA)
sont dérivés, pour les 2/3, de ses produits “naturels” (non bios) farcis de chimères génétiques. (Les destinées de
Whole Foods Market et de Hain Celestial, son plus gros fournisseur, sont indissociables, d’ailleurs). Il en est de
même pour Hain Celestial dont une petite partie seulement des compagnies, parmi les 60 et plus, sont réellement
certifiées à 100% bios. Tout le reste n’est que du conventionnel ou du “naturel”. Du “naturel” plus ou moins
contaminé par des chimères génétiques (en fonction des territoires agricoles dont il est issu) quand ce n’est pas par
de la chimie lourde – qui, d’ailleurs, contaminerait aussi ses produits dits “bios”.
Il faut aussi préciser que le “Non-Gmo Project” est en fait un “Less than 1%-Gmo Project”, à savoir que tous les
produits contenant moins de 1% de chimères génétiques sont certifiés sans OGM: quelle est donc l’Autorité
planétaire qui a décidé qu’1% était le seuil fatidique à ne pas dépasser? L’arithmétique à la mode greenwashing:
moins de 1% = 0!! A-t-on demandé au Professeur Séralini si les consommateurs gavés de produits
chimériques, pendant des dizaines d’années – à petites doses quotidiennes délivrées par des produits bios ou
naturels “Non-Gmo Project” – encourraient moins de risques de dégénérescence que les rats sujets de ses
expériences?
Des procès à répétition:
Le 6 novembre 2013, un procès est intenté, dans l’Etat de Californie, à l’encontre de Hain Celestial qui
commercialise une gamme de tisanes sous sa marque Celestial Seasonings avec la mention “100% naturel”. Le
procès se fonde sur un rapport publié en février 2013 par Glaucus Research citant les analyses réalisées par le
laboratoire indépendant Eurofins selon lequel 91% des tisanes, de Celestial Seasonings, contiennent des pesticides
dépassant “les normes autorisées” – ce qui n’est pas peu dire. Les contaminants découverts par Eurofins
incluent les insecticides Fipronil, Endolsulfan, Buprofézine, Cyhalotrine, Cyperméthrine,
Dichlorodiphényltrichloroéthane ou DDT, Dianizon, Imidaclopride, Malathion, Profenofos, Perméthrine,
Pyridaben, Propachlor, Thiaméthoxame, Thiaclopride, Chlorfenapyr, Diméthoate, Fludioxonil,
Hexaflumoron, Triazophos, Chlorpyriphos-éthyl; l’herbicide Diméthachlore; le fongicide Carbendazime.
Le rapport de Glaucus Research conclut en affirmant que 85% des ventes de Hain Celestial sont réalisées avec des
produits sujets à des pratiques de marketing pernicieuses et à des problématiques de contrôle de qualité. En
langage clair: de l’arnaque plus de l’empoisonnement – au-delà des normes autorisées.
Le 15 octobre 2013, un procès est intenté, dans l’Etat de New-York, à l’encontre de Hain Celestial qui
commercialise (très cher) des jus de fruits ou de légumes libellés “non pasteurisés”, “100% brut” et “bios” sous sa
marque BluePrint. En fait, ces jus “frais” – afin de rester “frais” à l’étalage pendant un mois et parfois plus – sont
processés selon la technique connue sous le nom de “pascalisation”, à savoir un traitement sous très haute pression
de 6000 bars (6000 fois la pression de l’atmosphère). La pascalisation est réputée détruire tous les organismes
pathogènes… en même temps, bien sûr, que toutes les bactéries bénéfiques. Les détracteurs de cette technologie
affirment que la pascalisation dénature complètement les vitamines, les probiotiques, les protéines et autres
nutriments.
En 2011, un procès est intenté, en Californie, à l’encontre de Hain Celestial qui est accusé de commercialiser de
faux cosmétiques “bios” sous les marques Jason et Avalon Organics. L’un des cosmétiques de la gamme Jason (le
Jason Ester-C Super-C Cleanser Facial Wash) présenté comme “pur, naturel et bio” n’a qu’un composant “bio” sur
dix-neuf, à savoir de l’Aloe Vera, le neuvième ingrédient de ce cosmétique en terme quantitative. Quant à la
marque Avalon Organics, elle n’est que cela, un nom de marque car ses cosmétiques sont “organiques” – et en
Anglais, organique signifie organique et “bio”. En France, Avalon Organics est commercialisé par Biovéa et les
produits portent l’appellation “biologique” dans leur nom… entretenant ainsi la même ambiguïté que dans leur
présentation en langue anglaise.
Les pâtes “bios” de sa marque DeBoles ont été analysées et contiennent deux synergisant: le MGK-264 (N-Octyl
bicycloheptene dicarboximide) et le Piperonyl Butoxide – hautement toxiques.
Les actionnaires sous tous soupçons de Hain Celestial
Hain Celestial est une société au chiffre d’affaires d’environ 2,3 milliards de dollars pour 2014 répartis à 60% aux
USA et 30% en Angleterre. Elle est enregistrée dans l’Etat du Delaware, un paradis fiscal accueillant 945 000
corporations (pour une population de 900 000 personnes).
En 2012, Brett Icahn (le fils de Carl Icahn) et David Schechter (deux des directeurs de Carl Icahn) sont au conseil
de directeurs de Hain Celestial. Anne Shapira a rejoint ce conseil en début décembre 2014. (Elle est également la
responsable financière du bijoutier David Yurman après avoir travaillé pendant 13 ans dans la banque Golman
Sachs et après avoir travaillé comme analyste chez Neuberger Berman). Lisa Lehndorff est la directrice de
communication. Zareb Herman est le directeur des régulations. Ross Weiner est vice-président et responsable des
finances. Les autres vice-présidents sont: John Carroll, Denise M. Faltischek, Stephen J. Smith. Beena G.
Goldenberg est responsable de Hain Canada. Jay Lieberman est responsable de Hain Pure Protein Corporation.
David Ziegert est le directeur de Celestial Seasonings. L’équipe de direction comprend également Sheila Stanziale,
John Heuer, Emma Froelich-Shea, Maureen M. Putman.
Qui possède les actions de cette société fondée par Irwin David Simon? Il en possède lui-même 5%. L’investisseur
Carl Icahn en était, en 2012, le principal détenteur car il en possédait 15% avant de vendre la moitié de ses actions
en début septembre 2013 et l’autre moitié vers la mi-septembre 2013 à Jefferies LLC, une banque
d’investissements. Carl Icahn est ou a été très impliqué dans une pléthore de sociétés pharmaceutiques nécrotechnologiques: Biogen, Amgen, Regeneron, Forest Laboratories… Il a vendu les actions qu’il détenait chez Hain
Celestial en 2013 parce qu’il voulait s’attaquer à Dell, Apple, Nuance Communications. Carl Icahn joue avec sa
fortune (estimée à plus de 12,5 milliards de dollars) dans l’électronique, les nécro-technologies ou la mégadistribution “bio/naturelle”. L’objectif, de tous ces investisseurs, n’est pas de produire de l’ordinateur, ou des
thérapies transgéniques ou des tisanes. L’objectif est de produire du profit.
Les cinq principaux actionnaires de Hain Celestial sont actuellement les fonds bancaires suivants: Vanguard
Group, Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management.
Vanguard Group se démarque de ses concurrents par le fait que la société est détenue par ses fonds qui sont
détenus par les actionnaires. Il n’existe pas de tierce partie. Qui donc détient Vanguard Group: Monsanto (de
l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin
Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie),
Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc, etc. Ce qui veut dire que le capital de Hain Celestial
détenu par Vanguard Group est en fait détenu – collectivement il est vrai – par Monsanto, Philip Morris,
Martin Lockheed, etc. Est-ce bien clair?
Goldman Sachs est une banque d’investissement qui se transforme – en 2008, lors de la crise des subprimes – en
Holding grâce à l’octroi de nouvelles liquidités attribuées par la Réserve Fédérale (un cartel de banques privées
depuis 1914) et débloquées par Henry Paulson (alors Secrétaire du Trésor), un ancien président/directeur de
Goldman Sachs (une simple coïncidence). C’est à cette époque, d’ailleurs, que le richissime Warren Buffett
(fortune d’environ 50 milliards de dollars) entre dans le capital de Goldman Sachs. En 2006, Warren Buffett a
donné à la Fondation Bill Gates (dont il est l’un des administrateurs) une dizaine de millions d’actions de son
Holding Berkshire Hathaway – un cadeau d’une valeur de 31 milliards de dollars. Warren Buffett et la Fondation
Bill Gates sont activement impliqués dans la dévastation de l’Afrique en y déployant une autre “révolution verte”
– transgénique.
Goldman Sachs est – comme la Fondation Rockefeller – derrière de nombreux coups bas et tordus sur la planète
entière. En juillet 2009, Matt Taibbi, dans la revue Rolling Stones, accuse Goldman Sachs d’avoir provoqué la
plupart des manipulations des marchés financiers, les “bulles”, de ces 80 dernières années. Son long article recèle
d’information fascinantes. Six bulles sont décrites, dont la célèbre bulle… du “réchauffement climatique
anthropique”, qui est, aux dires, de tous les experts en climatologie (du moins ceux qui ont retourné leurs vestes
mais qui ne veulent pas perdre la face) le fatidique responsable d’un refroidissement climatique global qu’ils nous
annoncent… pour quelques décennies! Même la NASA (qui avec Al Gore avait prédit la fonte de toute la mer de
glace pour 2014 – c’est aujourd’hui) se demande bien où a disparu le réchauffement climatique. Mais c’est un
autre sujet, et nous y reviendrons, un autre jour étoilé, car cette baudruche participe de la même intoxication
médiatique, à l’échelle planétaire, mise en place par les multinationales, et leurs laquais d’Etats, pour rafler la mise
au grand jeu du Monopoly – dont ils ont institué les règles.
Goldman Sachs, c’est aussi la ruine de la Grèce. «En 2001, la Grèce et “la firme” se sont entendus pour échanger
de la dette grecque à un taux de change fictif afin de réduire de 2% l’endettement hellène. Le gouvernement grec
doit alors 600 millions d’euros à Goldman Sachs, en plus des 2,8 milliards empruntés. Ces 600 millions d’euros
ont représenté 12% des 6,35 milliards de dollars gagnés par Goldman Sachs au titre de ses principaux
investissements en 2001… Mais le produit dérivé utilisé pour dissimuler l’opération et vendu par la banque
américaine a fait bondir la dette du pays européen envers la banque d’investissement. De quelque 2,8 milliards
d’euros en 2001, elle a presque doublé à 5,1 milliards d’euros en 2005.»
Il existe de nombreux ouvrages décrivant les crimes de Goldman Sachs. Car c’est bien de crimes qu’il s’agit
lorsque des pans entiers de la société humaine sont conduits à la ruine financière et morale à cause des
manipulations de ces voyous psychopathes.
Hain Celestial, multinationale de l’aliment “naturel”
Nous n’allons pas accorder plus de temps à l’analyse de ce qui se cache derrière les investisseurs et les porteurs du
capital de Hain Celestial. Nous laissons, à d’autres courageux, le soin de mettre leur nez dans cette marmite
puante.
Le rapport de Glaucus Research, sus-cité, est très peu élogieux eu égard à l’éthique de Hain Celestial. « Nous
estimons que Hain Celestial est une compagnie alimentaire conventionnelle qui se fait passer pour une compagnie
d’aliments bios et sains». Quel que soit le déguisement de Hain Celestial, son fondateur est un pur mégalomane.
En juillet 2013, il déclare à une journaliste de Forbes: «nous avons 257 employés dans nos bureaux de New-York et
ils seront 500 dans deux ans».
Irwin David Simon est né au Canada. Son père, Nathan Simon, y tenait un petit magasin d’alimentation koscher.
Irwin David Simon est arrivé à Manhattan en 1983. En 1990, il s’est allié à un milliardaire de l’alimentation
“tendance”, Daniel Abraham (fondateur de Slim-Fast). Il a ensuite mis à profit ses 600 000 dollars d’économie
pour acheter Kineret (koscher), Barricini Foods et ensuite Hain Pure Food. C’est en 2000 qu’il rachète Celestial
Seasonings. Depuis lors, c’est un insatiable du rachat de petites ou moyennes sociétés de l’alimentaire
conventionnel, bio, et bien sûr naturel, ou prétendu tel. Fin 2001, il rachète Lima en Belgique.
Hain Celestial en sus de Lima et de Danival a racheté plus d’une soixantaine de compagnies alimentaires: Yves
Veggie Cuisine, Imagine Foods, Grains Noirs, Acirca, Jason, Avalon Organics, Rosetto, Ethnic Gourmet, Zia
Cosmetics, Spectrum Organic, Para Laboratories, Fresh prepared foods, Linda McCartney, Freebird, Haldane,
Biomarché, Daily Bread, MaraNatha & Sunspire, Whitewave Tofu, Plainville, Sensible Portions, Churchill Food
Products, Greek Gods, GG Unique Fiber, Protein Sgmt, Cully & Sully, Europe’s Best, Daniel’s, etc, etc.
Ses dernières acquisitions (intégrales ou partielles) de 2013/2014 incluent:
– Tilda, le leader du riz basmati en UK – non bio – avec 190 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013.
– Rudi’s Organic Bakery (bio) avec 190 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013.
– Ella’s Kitchen (le leader de l’alimentation bio pour bébés en UK), avec 70 millions de dollars de chiffre
d’affaires en 2012.
– BluePrint (bio pascalisée) avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars en 2012 qui devait atteindre, en
2014, 100 millions de dollars selon Irwin David Simon.
– Hain Pure Protein Corporation (non bio) avec 230 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2014. Jay
Lieberman en reste le directeur. HPPC détient 19% du capital de Empire Kosher Poultry (5% de produits bios.
– Finalisation de l’acquisition de Grains Noirs en Belgique.
L’Empire Hain Celestial dans le Céleste Empire
Hain Celestial a établi, en 2009, une joint venture, à 50/50, avec Hutchison China Meditech – une entreprise
pharmaceutique Chinoise qui vend également des produits naturels et des produits bios – afin d’établir la société
Hutchison Hain Organic Holdings Limited. Hutchison China Meditech a des accords de partenariat avec
AstraZeneca/Syngenta; avec la société pharmaceutique Janssen, filiale de Johnson and Johnson; avec la méga
société pharmaceutique Lilly – dirigée par John Leichleter aux USA – qui est aussi en partenariat avec
AstraZeneca/Syngenta et qui commercialise le Cialis et qui fut l’une des premières à produire de l’insuline
transgénique.
De plus, Hutchison China Meditech a créé, avec Nestlé, la société Nutrition Science Partners, une joint venture à
50/50 dont l’objectif est «de développer, manufacturer et commercialiser des produits médicinaux et nutritionnels
à partir de plantes botaniques… Ce nouveau partenariat ouvre à Nestlé l’accès à la bibliothèque médicinale de
Hutchison China Meditech contenant plus de 50 000 extraits dérivés de plus de 1200 plantes différentes». En
juillet 2013, Nutrition Science Partners annonce qu’un premier patient est traité avec le produit HMPL-004,
NATRUL-4, un remède confectionné à partir de plantes pour des problèmes de colite.
Hutchison China Meditech est une filiale de Hutchison Whampoa Group qui détient également A.S. Watson, un
groupe possédant 11 000 magasins dans 33 pays du monde. Le président du Hutchison Whampoa Group, le
milliardaire Li Ka-Shing (la 11 ème fortune du monde), est financièrement très impliqué dans Kaiima Ltd, une
toute nouvelle compagnie Israélienne de semences transgéniques.
Hain Celestial est une bulle fragile prête à éclater aux moindres soubresauts du marché Occidental
Selon le rapport de Glaucus Research, les fortes croissances enregistrées par Hain Celestial, en 2012, concernent
une poignée de marques représentant, à elles seules, 40% de ses ventes, à savoir Premier, Sensible Portions,
Celestial Seasonings, Personal Care Products, Greek Gods et Deboles – des marques qui ne sont ni bios ni
“naturelles” ou qui sont sujettes à des problèmes de contrôle de qualité.
La lecture de son bilan financier de 95 pages ne permet pas de savoir ce que représente réellement la vente des
produits véritablement bios chez Hain Celestial. Et sans doute qu’importe. Les grandes déclaration de Irwin David
Simon ne constituent qu’un rideau de fumée de plus et tout est dans les logos: “Being Organic and Natural Is In
Our Heart”. “Commited to Sustainable Growth” et même dans un logo en Trade Mark: “A Healthier Way of Life”.
Un mode de vie plus saine est le logo déposé de Hain Celestial dont le fondateur a déclaré que sa société allait
changer les Etats-Unis et même la manière dont le monde s’alimente! La réalité est beaucoup plus crue: Hain
Celestial est une bulle fragile prête à éclater aux moindres soubresauts du marché Occidental car le “bio” est une
mode en laquelle toutes les multinationales s’engouffrent (la bio piratée) tout comme le “naturel” qui est une
gigantesque foire d’empoigne. D’ailleurs, aujourd’hui même, General Mills aux USA, suite à une procédure
judiciaire intentée en 2012, vient d’accepter de retirer la mention “naturel” d’une trentaine de ses produits. Selon le
Wall Street Journal, ce sont plus d’une centaine de procédures judiciaires qui ont été intentées, depuis 2011, à
l’encontre de compagnies de l’alimentaire concernant la problématique du “naturel” aux USA.
C’est sans doute pour cela qu’Irwin David Simon tente d’imiter Walmart, l’un de ses plus importants distributeurs,
en se tournant vers l’Inde ou vers la Chine, la Thailande, le Vietnam et l’Indonésie – quitte à s’allier avec une
entreprise pharmaceutique Chinoise très liée à Nestlé et à Syngenta et dont la maison mère, Hutchison Whampoa
Group, possède un président très impliqué dans les chimères génétiques.
Business is Business. L’objectif, pour Irwin David Simon, est de produire du profit et vite avant que les bulles
n’éclatent – tout en se délestant de quelques dizaines de millions de dollars de ses propres actions si l’occasion et
l’environnement financier s’y prêtent. «Simon says, Simon sells» ainsi que le commente avec humour le rapport
du Glaucus Research.
Dominique Guillet. 7 décembre 2014
Source :
http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/12/la-bio-piratee-second-episode-limadanival-chezhain-celestial/
La Bio Piratée, troisième épisode : Lima, Euronature et la “bio orgasmique” de
Philippe Woitrin
La société Lima a été créée en 1957 par la famille Gevaert lors de l’émergence de l’épopée de la Macrobiotique
promue, en France, par leur ami Georges Oshawa, un biologiste Japonais acheter cialis pas cher en ligne. En 1989,
Lima fut vendue au groupe Français Euronature, créé en juin 1989 – qui racheta à l’époque quelques dizaines de
sociétés de l’agro-alimentaire: Lima, Viver, Celnat (racheté en 1991), Superdiet (racheté en 1991), Godard et
Muller, Reynaud, Bertram’s, etc. En 1992, trois années après sa création, ce groupe rassemble quelque quarante
sociétés spécialisées dans les produits de la mer, dans le foie gras et ce que l’on appelle à l’époque “la diététique”.
Son fondateur, Pierre Kreutz, est un ancien responsable de la diversification chez Bongrain (un leader Européen de
l’industrie laitière) et possède 2% du capital d’Euronature (avec une société en commandite). Son associé est JeanMarie Rochefort, ex-membre du cabinet d’avocats Berlioz. Parmi les porteurs de capital: la Financière Desmarais
(10% du capital), GAN, Clinvest, MAAF, la Financière Indosuez – pour la partie Française – et ensuite le Belge
Sofina, la Caisse d’Epargne de Belgique, le groupe immobilier Hollandais Janivo et des investisseurs Koweïtiens
et Saoudiens… En 1992, le chiffre d’affaires d’Euronature est de 2 milliards de francs – dont 15% sont réalisés par
ses 9 sociétés bios Françaises, Belges et Hollandaises restructurées autour des marques Viver, Lima et Celnat. A
l’époque, Pierre Kreutz prétend être le N°2 de “la diététique” loin derrière… Sandoz. (Sandoz et Ciba-Geigy ont
fusionné, en 1996, pour créer Novartis et Novartis a fusionné, en 2000, avec AstraZeneca pour créer Syngenta).
En août 1992, Pierre Kreutz, selon le journal Les Echos, annonce vouloir procéder à quelques autres petits achats
avant de s’attaquer à l’Allemagne et l’Italie. Il déclare viser les 5 milliards de francs avant la fin du siècle. Pierre
Kreutz est un mégalomane, tout comme Irwin David Simon, et son petit empire bio – fondé sur des bulles
financières (tout comme celui de l’Empire Céleste de Hain Celestial) – s’échoue très rapidement sur les falaises du
Réel. Le groupe Euronature est mis en liquidation financière, en 1995, et l’on en retrouve encore des traces (1), en
novembre 2010, dans un rapport de la Cour des Comptes (référé n° 59571) concernant le dossier célèbre du Crédit
Lyonnais (Adidas, MGM, Comipar Pallas Stern, IBSA, Executive Life). Lors de la faillite d’Euronature, c’est le
cabinet d’avocats Orrick Rambaud Martel qui apporta alors son soutien au Crédit Lyonnais.
Suite à cette liquidation financière, la famille Celle rachète le capital de Celnat; Viva Santé rachète Superdiet (c’est
ce même groupe de parapharmacie, Viva Santé, qui rachète Danival en 2000 et qui le revendra à Lima/Hain en
2011). Et Lima est racheté par le groupe La Saga (Nonkels, Reform Waren) de Philippe Woitrin, un joueur de
poker “bio”.
En 1998, Philippe Woitrin (avec Philippe Starck, célèbre designer et architecte français, et l’ex-agence publicitaire
française LHHS, rebaptisée Air) lance OAO/WSL, une société de produits biologiques certifiés dont le siège est à
Bruxelles. OAO pour “Organic and Orgasmic”. L’objectif est de vendre des produits bios et “sexys”, à la classe
moyenne argentée, dans certains magasins en Europe (Conran Shop, Galeries Lafayette, Monoprix, Naturalia,
Sainsbury, Tesco, Globus, Konmar), aux Etats-Unis (Super Target) et à Tokyo (Conran Shop). Philippe Woitrin
ambitionne un partenariat avec la chaîne de magasins Seibu, le haut de gamme de l’alimentaire nippon. En bref,
Philippe Woitrin – tout comme son grand patron actuel Irwin David Simon – va révolutionner la distribution de
produits bios avec ses “Orgasmiques”. Quelques années plus tard, la bulle du bio orgasmique éclate et Michel
Crespin (un ancien des filtres Melvita et de Lima) quitte la direction de la société en décembre 2001 pour prendre
la direction marketing chez Hain Celestial Europe. Personne n’entend plus alors parler de révolution bio
orgasmique – qui était supposée supplanter la bio non-orgasmique.
En 1999, Philippe Woitrin vend 50% des actions de Bioservice (sa centrale de distribution de produits bios et
diététiques avec plus de 600 clients détaillants et 5500 références) à Natudis. En avril 2001, il vend la totalité de
Bioservice à Natudis (Molenaartje, Ekoland, Vetara, etc) qui, elle-même, s’est fait racheter 40% de son capital,
quelques jours auparavant, par Royal Wessanen, l’un des plus gros groupes Européens de l’Agro-alimentaire, qui a
racheté le Français Distriborg en juin 2000.
En mai 2000, Philippe Woitrin est en voyage au Pérou pour tenter d’établir une filière d’approvisionnement en
coton biologique. Au titre de la diversification. A ce même titre, il tente de se rapprocher de groupes de
producteurs de fruits et légumes en Bretagne et dans les Pays de Loire et dans le nord ainsi que de producteurs de
céréales et de produits secs dans le Massif Central. Ne rencontrant pas de succès en France, il se reporte sur le frais
Belge.
Philippe Woitrin investit, en 2000, dans le capital du Belge Biomarché (créé en 1987). Le Biomarché est une
société coopérative, grossiste en fruits et légumes bios, qui est le fournisseur quasi exclusif de produits frais bios
pour les 350 magasins des enseignes Delhaize et Match du groupe Delhaize, en Belgique (en 1999, le groupe
Delhaize contrôle près de 30% du chiffre d’affaires des produits bios en Belgique). C’est l’un des fondateurs
de Biomarché, Philippe Pluquet, qui en est la cheville ouvrière et l’actionnaire principal. Entre 1987 et 2000, la
petite coopérative est passée de 8 millions à 300 millions de chiffre d’affaire. La coopérative a besoin de
financements pour faire face à une croissance exponentielle (et pour offrir à ses 25 salariés des conditions de
travail moins exiguës) et c’est alors que Philippe Woitrin intervient – qui a flairé une bonne affaire. Philippe
Woitrin va externaliser le service ventes, développer les produits transformés et Philippe Pluquet en viendra à
perdre la maîtrise de son outil de travail et ses actions dans la coopérative. Philippe Woitrin n’est, en fait, pas du
tout intéressé par le secteur des produits frais et il revend Biomarché, en août 2006, à un autre joueur de poker bio,
M. de Passis, le co-propriétaire de ProNatura (sa société est à 51% sous le contrôle d’Activa Capital) et BioMarché
devient ProNatura-Belgique. ProNatura (5) (6) devient alors, avec ce rachat, le leader Européen de fruits et
légumes bios. Mais, en 2008, ProNatura Belgique perd son gros client Belge, le groupe Delhaize (qui se tourne
vers la Hollande). ProNatura-Belgique est alors liquidé financièrement, en 2010, et licencie une cinquantaine de
salariés.
Philippe Woitrin, fin 2001, revend l’intégralité de Lima à Hain Celestial aux USA et devient le directeur de Hain
Celestial Europe. Dans la gamme de produits de Hain Celestial, figurent en bonne place les tisanes non-bios de
Celestial Seasonings (farcies de pesticides (7), selon le rapport du Glaucus Research) qui sont distribuées en
France par T-France (2) dans divers points de vente de la région parisienne (entre autres les Auchamp de Vélizy et
de Taverny).
En janvier 2014, Philippe Woitrin cède sa place de directeur général de Hain Celestial Europe et en devient le
“Non Executive Chairman”. Le directeur est maintenant Bart Dobbelaere. C’est un ancien du Groupe Campofrío –
racheté par le Mexicain Sigma et le Chinois Shuanghui International – détenteur des marques Aoste, Justin Bridou
et Cochonou. Bart Dobbelaere est également un ancien du Groupe Vandemoortele qui a créé la société Alpro, en
1980, spécialisée dans les produits à base de soja bio (Provamel) et non bio. Pour mémoire, Alpro fut revendu en
2009, pour 455 millions de dollars, à Dean Foods, le leader mondial de la distribution de lait qui contrôle 90% du
lait aux USA (dont la société de lait bio Horizon).
Bart Dobbelaere (3) est donc maintenant le directeur général de Lima/Hain Celestial Europe. Ce n’est qu’un
changement de têtes dans la grande famille des mégalomanes de la bio et du “Naturel”. Et d’ailleurs, sur le site de
Hain Celestial Europe, Bart Dobbelaere déclare que les tisanes de Celestial Seasonings sont «garanties naturelles
et saines»… , tout comme la gamme de confitures “Hartley’s” (non bios), tout comme la gamme de confitures
“Frank Cooper’s” (non bios), tout comme la gamme de confitures Robertson’s (non bios), tout comme la gamme
de chips “Terra” (non bios) et tout comme la gamme de produits “Dream” (4) à base de soja – une gamme de
produits en grande majorité non-bios. Faut-il bien repréciser que “non bio”, dans le monde de l’agriculture
moderne, signifie “toxique”? Il est vrai que, la main sur le coeur, le soja US de l’Empire Hain Celestial est garanti
non-ogm, ce qui veut dire garanti ogm entre 0 et 1%.
Et par qui donc toutes ces gammes sont-elles «garanties naturelles et saines»? Par Irwin David Simon, le
fondateur de Hain Celestial aux USA. Un cas avéré d’auto-certification malsaine par l’industrie alimentaire
pesticidée.
Et que dit le Réseau Biocoop? Il s’en remet à la bonne “foi” de Irwin David Simon. Un cas avéré de visualisation
très positive… et “céleste”.
Dominique Guillet. Le 31 décembre 2014.
http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/12/la-bio-piratee-troisieme-episode-lima-euronature-et-la-bio-orgasmiquede-philippe-woitrin-2/
Plus d'infos...
Bio Partner Schweiz AG
Bio Partner Schweiz AG est le grossiste bio leader en Suisse. « Bio Development Holding est, depuis 2010,
la propriétaire majoritaire de Bio Partner Schweiz AG et augmente maintenant sa part à tout juste soixantequatorze pour cent. Il s’agit là d’une nouvelle positive pour Bio Partner, car Bio Development Holding s’est
fixée comme objectif de développer le marché bio. Grâce au soutien de ce grand actionnaire orienté à long
terme, toutes les conditions sont désormais réunies pour une poursuite stratégique du développement de Bio
Partner. Le contexte international dans lequel Bio Development Holding AG évolue est par ailleurs très
favorable. »
Bref profil Bio Development Holding : « Bio Development Holding AG est une société de participation qui
prend, dans l’espace germanophone ainsi que dans les pays avoisinants, des participations dans le commerce
de gros et de détail ainsi que dans les étapes de transformation en amont. »
Bio Development Holding est composé de : Brescacin Fabio (membre), Mantel Urs (président et chef de
direction), EnderliYves (membre), Fuchs Nikolai (membre), Tschannen Peter (membre).
Bio Partner Schweiz AG est composé de : Walti Paul (membre de la direction), Baer Stephan (membre du
conseil d'administration), Benz Dieter (membre du conseil d'administration), Breitenmoser Beatrice (membre
du conseil d'administration), Enderli Yves (président du conseil d'administration), Mantel Urs
(administrateur), Jimenez Andreas (gérant), Bachmann Roger, Bodmer Hans, Müller Mark, Nüssli Witschi
Katharina, Lehmann-Krüger Ute (membre de la direction).
Donc Mantel Urs (président et chef de direction de BDH) est administrateur chez BPS et Enderli Yves
(membre de BDH) est président du conseil d'administration de BPS.
Mantel Urs est titulaire de UMC Urs Mantel Consulting (gestion et de conseil financier), qui travaille
dans les domaines suivants : la gestion des crises des sociétés, l'achat et la vente d'entreprises, le
développement des entreprises par l'innovation et le repositionnement la planification de la relève,
coaching des cadres, mandats. Il était président de Viaverde AG de juillet 2004 jusqu'à octobre
2007.
Sources :
http://www.biopartner.ch/download/biopartner/2013%2009_communiqu%C3%A9%20base%20con
solid%C3%A9e.pdf, http://www.shabex.ch/fr/co/rel/bio_development_holding_ag_CH300.3.013.019-3.htm
http://www.moneyhouse.ch, http://d-inside.drogoserver.ch/f/0610/biopartner.pdf,
http://www.umcag.ch/, http://www.zefix.ch
BIO C'BON
BIO C'BON SUISSE SA à Genève est administré par Chouraqui Thierry, de France, à Antony, F, président,
et Becq de Fouquières Arthur, de France, à Versoix.
BIO C BON SAS, société par actions simplifiée est en activité depuis 8 ans.
Localisée à RUNGIS (94150), elle est spécialisée dans le secteur d'activité des autres commerces de détail
alimentaires en magasin spécialisé. Sur l'année 2014 elle réalise un chiffre d'affaires de 7 748 900,00 €.
Thierry CHOURAQUI, est président de l'entreprise BIO C BON SAS.
Thierry CHOURAQUI dirige 150 entreprises (152 mandats), son mandat principal est Président au sein de
l'entreprise NATURA (9 personnes, CA: 1 816 000 €). Thierry CHOURAQUI évolue dans le secteur d'activité
du Commerce de détail.
MARNE ET FINANCE, société par actions simplifiée est active depuis 14 ans.
Implantée à PARIS 16 (75116), elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la location de terrains et
d'autres biens immobiliers.
Sur l'année 2014 elle réalise un chiffre d'affaires de 6 342 300,00 €
Thierry CHOURAQUI, est président de la société MARNE ET FINANCE
Marne et Finance est une société indépendante à capitaux privés créée en 1999 par l’association
d’investisseurs privés et de dirigeants venus du monde de la distribution. Ce patrimoine génétique lui confère
une approche spécifique qui lui a permis de développer ses propres outils d’analyse et d’évaluation des actifs
commerciaux très orientée sur l’exploitation, en complément des critères immobiliers habituels.
Christophe LANGOUET fait partie du réseau de Thierry CHOURAQUI il est Commissaire aux comptes
suppléant dans l'entreprise IMMOBOUCH.
Citation : « Le groupe a été fondé par un » investisseur » qui possède également plein de sociétés dans
l’immobilier ( ce qui expliquerait la facilité à s’implanter vu le prix des baux dans Paris ! )
donc, effectivement, il n’y a rien d’étranger là dedans
ce qui parait vrai, par contre, c’est que le temps des coopératives parait loin
le Bio, devenu bizness comme un autre …. »
Citation : Le bio est devenu un secteur florissant, au marché des Lilas un revendeur de légumes et fruits bio à un
prix indécent, ce marché est très convoité.
Je me suis posée la question qui est derrière Bio c’est bon, Président du conseil d’administrationCHOURAQUI
Thierry
Directeur généralCHOURAQUI Thierry
AdministrateurBIO C BON SAS représentée par CHOURAQUI Thierry
AdministrateurCHARVERON Gérard
Gerard CHARVERON dirige 18 entreprises (18 mandats), son mandat principal est Gérant au sein de l’entreprise
COMPAGNIE FINANCIERE DE COMMERCIALISATION « CFC ». Gerard CHARVERON évolue dans le
secteur d’activité de la Finance.
Thierry CHOURAQUI est Gérant de l’entreprise BOISSIERES PART
BOISSIERES PART, société à responsabilité limitée est en activité depuis 15 ans.
Située à PARIS 16 (75116), elle est spécialisée dans le secteur d’activité de la location de terrains et d’autres biens
immobiliers. Son effectif est compris entre 20 et 49 salariés.
Tout ce réseau est gérant de placements financiers, d’assurance, de spéculation immobilière et moi
personnellement cela me dérange.
Je mets tout cela à titre indicatif et surtout sur le fait qu’on a droit de savoir à qui on donne notre fric »
Citation : « BIO C BON APPARTIENT A DES FINANCIERS!!! AUCUNE ETHIQUE AUCUNE VALEUR !
un seul objectif: le fric pour une minorité d’actionnaire au détriment des paysans et des consom’acteurs!
renseignez vous, ils sont pires que les pires de la grande distibution ! alors si vous y allez faites le en connaissance
de cause !
C’est du discount bio qui tire la qualité bio vers le bas. »
Citation : « Bio c bon est effectivement un exemple d’opacité.
Ceci dit, monsieur chouraki, déjà difficilement dénichable n’est que l’homme de paille …
Il y a derrière lui un autre Thierry, véritable ponte de la voyoucratie en col blanc, escroc notoire qui a gagné ses
galons dans les 2 grands scandales financiers français des 90’s …
Bio c bon, c’est un fond d’investissement, de quoi faire defiscaliser » proprement » pour ses riches amis…
Lui même le disait le sourire ( carnassier ) aux lèvres » si le marché de la chaussette se portait bien je ferais de la
chaussette ! »
Je m’abstiendrai de vous parler des rouages internes. Mais j’ai encore dans mon sac de quoi occuper les longues
soirées d’hiver …
Je regrette d’ailleurs que ce monsieur verrouille ses amis directeurs de presse qui eux même verrouillent leurs
journalistes …
Il y aurait beaucoup à dire sur bcb. »
Citation : « Allons plus loin !
Lorsque je fais quelques recherches, je tombe sur la société de financement Marne & Finance. Cette société
propose à sa clientèle d’investir dans Bio C Bon, acteur sur marché en pleine expansion, via Bio Holding et
BCBB. Marne & Finance est dirigée par Thierry Chouraqui. Ce même Thierry Chouraqui est également le
dirigeant de Bio C Bon. »
http://www.moneyhouse.ch/fr/u/bio_c_bon_suisse_sa_CH-660.1.492.015-0.htm
http://www.societe.com/societe/bio-c-bon-sas-501705644.html
http://dirigeant.societe.com/dirigeant/Thierry.CHOURAQUI.56220934.html
http://vg-zone.net/2010/08/01/bio-cbon/
http://vg-zone.net/2010/08/01/bio-cbon/
http://www.mercatena.com/mercatena/marne-et-finance
Isola Bio
Wessanen reprend pour 52 millions d'euros le producteur italien de boissons végétales 'Abafoods'. L'entreprise
produit des boissons à base de riz, de noix de coco, d'amandes, d'avoine, d'épeautre et de soja. Elle est connue
sous la marque 'Isola Bio'.
http://bionews.nutrimedes.be/fr/node/462
Nutrition & Santé
L'actionnaire de Nutrition & Santé est a 100 % Otsuka Pharmaceutical (Japon). Voici leurs marques :
Bimana, Boldoflorine, Boribel, Céréal Bio, Céréalpes, Dietisa, Gerblé, Gerlinéa, Isostar, Lecinova, Milical,
Modifast, Orzo Bimbo, Pesoforma, Soy, Soyjoy, VitaflorBIO, Weightcare, Natursoy, Valpiform, France
Aglut, Allergo, Bouillet.
Otsuka est un groupe international japonais qui comprend 106 compagnies dans 18 pays et régions à travers
le monde. Le groupe Otsuka emploie environ 33.000 personnes et a réalisé en 2007 un chiffre d’affaire
consolidé total annuel de 5,7 milliards d’euros. Le groupe Otsuka est spécialisé dans divers secteurs : la
pharmacie, le matériel médical, l’équipement d’analyses biologiques, la chimie... En 2007, le groupe aurait
vendu pour 2 milliards $ de médicaments.
Sources : http://www.nutrition-sante-brands.com, http://www.gazettelabo.fr, http://fr.wikipedia.org
The Body Shop et Sanoflore
Les marques The Body Shop et Sanoflore (produits certifiés bio) appartiennent au groupe L'Oréal. Eh oui...
Ils ont aussi racheté 51% du capital de la société brésilienne Emporio Body Store (produits naturels).
Source : http://fr.wikipedia.org
Naturalia
La chaîne de magasins Naturalia : « est aujourd'hui la première enseigne spécialisée de produits biologiques
et naturels en région parisienne avec 79 magasins proposant plus de 5000 références. » L'actionnaire de
Naturalia est Monoprix et celui de Monoprix n'est autre que le Groupe Casino (CA de 48,645 milliards
d'euros en 2013). Source : http://fr.wikipedia.org
Smoothie Innocent
Les Smoothies Innocent sont vendus entre autre dans les supermarchés Suisse... Voici leur slogan: "100%
saines 100% naturelles des fruits issus de l’agriculture durable des packagings écologiques des ressources
optimisées partage des richesses créées". Cette marque appartient à Coca-Cola. Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_%28boisson%29
Valser
« La Valser Mineralquellen AG appartient à Coca-Cola depuis 2002. Depuis, Valser Classic, la célèbre eau
légèrement gazeuse et l’eau plate Valser Naturelle viennent compléter l’assortiment des produits de
Coca-Cola en Suisse. »
Source : https://secure.cocacola.ch/content/ch/corporate/fr/schweiz.aspx
Schär
La marque Schär appartient à la société Distriborg, qui est une filiale de la multinationale Royal Wessanen.
Liste d'additifs et ingrédients trouvés dans certain(s) produit(s) Schär : glucono-delta-lactone, mono-et
diglycérides d’acides gras et esters citriques des mono- et diglycérides d´acides gras,
hydroxylpropylméthylcellulose, diphosphate disodique, palmitate d'ascorbyle, acide sorbique, gluconodeltalactone, dextrose, acide d’ammonium, tartrate de potassium, maltodextrine, fécule de tapioca modifié,
sucre inverti, E466(gomme cellulosique, Carboxyméthylcellulose sodique), pyrophosphate, extrait de levure,
tartrate monopotassique, lécithine de soja, sorbitol, arômes, niacine, riboflavine, folacine, lait condensé
sucré, lait écrémé en poudre, citrate de sodium, E160b (Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine), lactosérum en
poudre, amidon de maïs modifié, alcool éthylique, graisse de palme, nitrite de sodium...
Plusieurs produits Schär contiennent de l'hydroxypropylméthylcellulose, additif qui peut fermenter dans le
gros intestin, produit chimique qui provoque des perturbations digestives. A éviter. De grandes
concentrations peuvent causer des ballonnements, constipations, diarrhées. Il serait aussi un allergène
potentiel. La cellulose E460 (et ses dérivés chimiques E461..469) peut avoir une origine transgénique. Elle
est aussi un objet de polémique suspecté de cancerogénicité.
E1510 éthanol, alcool éthylique : L'éthanol est un psychotrope et l'une des plus anciennes drogues
récréatives. Il est couramment appelé « alcool », car retrouvé dans les boissons alcoolisées et spiritueux. Les
risques et effets secondaires de l'éthanol sont très nombreux, mais il y a peu d'études en tant qu'additif
alimentaire. La FDA américaine liste l'additif éthanol avec un DOCTYPE = EAF soit "La substance est
signalée comme utilisée, mais elle n'est pas encore assignée pour recherche dans la littérature scientifique".
L'éthanol peut néanmoins contenir des traces de résidus très toxiques (par ex. méthanol, benzène) et/ou
cancérigènes.
Esters mono- et diacétyl- tartrique des mono- et diglycérides d’acides gras: qui proviennent principalement
de graines de soja, lesquelles sont fréquemment transgéniques. Résidus théoriques officiels (extrait) : Traces
de métaux lourds, de plomb, de mercure, de cadmium ; traces d'arsenic ; acide tartrique (≤ 40%), acide
acétique (≤ 32%), glycérol (≤ 28% dont 2% libres), cendres sulfatées (≤ 0.5%).
E160b (Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine) : "le rocou E160b est connu pour provoquer ou amplifier sur une
partie très restreinte de la population, sensible ou allergique, de l'urticaire, de l'asthme et d'autres symptômes
cutanéo-muqueux et respiratoires."
Le potentiel allergène de l'additif et/ou ses résidus de production est parfois rapporté comme comparable à
celui des colorants synthétiques. La toxicologie et l'allergénicité de l'additif ne sont pas pleinement étudiés.
Bien que d'origine naturel, ce colorant est comme tous les autres dans ce cas, extrait par solvants chimiques
douteux. Il est important de noter qu'aujourd'hui, l'additif E160b peut être d'origine transgénique, sauf à être
mentionné d'origine bio.
Nitrite de sodium : "Les nitrites sont classés probablement cancérigènes pour l'homme au CIRC, et
certainement cancérigènes à l'ARTAC. Le nitrite de sodium est un composé mutagène et toxique et réagira in
vivo avec des amines secondaires ou tertiaires pour produire des nitrosamines hautement cancérigènes. La
littérature scientifique compilée par le RTECS américain rapporte de nombreux effets toxiques,
reprotoxiques et mutagènes en laboratoires; les nitrites peuvent par ailleurs réagir avec d'autres additifs
comme on l'a observé par association avec les sorbates E200..203 (effet mutagène).
La présence de nitrites dans le sang empêche le transport de l'oxygène, avec à dose conséquente un risque de
méthémoglobinémie. Attention particulièrement aux enfants qui sont plus sensibles que les adultes, on
connait aussi le risque de la maladie bleue du nourrisson. Divers : destruction de vitamines. Sur personnes
sensibles ou exposées : migraines, nausées, vomissements, étourdissements, effets vasodilatateurs,
hypertension, troubles gastro-intestinaux, réactions histaminiques (allergies), symptômes cutanéomuqueux..."
Sorbitol : « Rapporté sans danger à dose modérée, un effet laxatif n'est pas exclu : à partir d'une certaine
quantité de sorbitol, l'étiquette doit porter une mise en garde. Les enfants sont les plus sensibles, risque de
diarrhées, diarrhées osmotiques. Intolérance possible (rare, intolér. au fructose) : complications gastrointestinales. Risques avérés à hautes doses : diarrhées, effet laxatif, ballonnements, flatulences et autres
complications gastro-intestinales ; les hautes doses tournent autour de 50 g., parfois 20 g. ou moins pour les
enfants – une confiserie "sans sucre" contiendrait ± 2,5 g. de sorbitol, un bâton de chocolat fin ± 10 g. L'abus
chronique de sucreries ou chewing-gums édulcorés au sorbitol peut provoquer des troubles gastriques et, de
manière inattendue, une perte de poids significative.
Attention : Le sorbitol commercial est un produit de technologies transgéniques.
Divers : Le sorbitol serait déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante ; il pourrait aussi selon Wikipédia
aggraver le syndrome du côlon irritable, et d'autres troubles similaires. ... »
Diphosphate disodique : « produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer très modérément ou à
éviter. Les phosphates peuvent se transformer en polyphosphates, occasionnant des troubles digestifs, par
blocage de nombreux enzymes.
En consommation régulière ou à forte dose : Action perturbatrice sur le rapport entre le calcium et le
phosphore dans l'organisme, sur le rapport entre la calcium et le magnésium (ostéoporose, dépôts calcaires).
L'assimilation du calcium, du magnésium et du fer par l'organisme peut être entravée.
Chez l'enfant : Décalcification, suspecté dans l'hyperactivité et les déficits d'attention. »
Glucono-deltalactone : "On peut obtenir du glucono-delta-lactone en soumettant de l'acide gluconique à
évaporation. L'acide gluconique est produit à partir de dextrose (glucose). La conversion du glucose en acide
gluconique peut être réalisé à l'aide d'enzymes ou par fermentation avec certaines moisissures. A ce titre,
différentes applications de modifications génétiques sont possibles."
E466(gomme cellulosique, Carboxyméthylcellulose sodique) : « … serait cancérigène sur des cobayes.
Ballast pour remplir le tube digestif. Produit chimique. Provoque des perturbations digestives. A éviter. Peut
fermenter dans le gros intestin. De grandes concentrations peuvent causer des ballonnements, constipations,
diarrhées, La cellulose E460 (et ses dérivés chimiques E461..469) peut avoir une origine transgénique. Elle
est aussi un objet de polémique suspecté de cancerogénicité ».
Acide d’ammonium : "risque de détérioration de l'équilibre acide/base de l'organisme, et du Ph des urines.
Irritant pour les muqueuses. Peut causer une perte de calcium et de magnésium. Chimiquement, la substance
pure est nocive par ingestion, voire par inhalation. Irritante pour la peau, les yeux et les voies respiratoires.
Irritant gastro-intestinal possible.
Ndr. : L'ammonium est un dérivé de l'ammoniac, on le dit moins toxique, mais dont les effets sur la santé ne
sont pas tous connus."
acide tartrique. A forte dose : possibilité d'irritation, gastro-entérite. Un document nous informe: en cas
d’ingestion, apparaissent des douleurs abdominales accompagnées de sensations de brûlures.
Sources : http://www.schaer.com/, http://www.additifs-alimentaires.net/
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