L`alectinib, médicament expérimental de Roche, a réduit la taille des

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Communiqué de presse
Bâle, le 14 mai 2015
L’alectinib, médicament expérimental de Roche, a réduit la taille des tumeurs chez
près de la moitié des patients présentant un type spécifique de cancer du poumon

L’alectinib a permis d’obtenir des taux de réponse atteignant jusqu’à 69% au niveau du système
nerveux central (SNC) chez des patients atteints de NSCLC ALK+ de stade avancé

Roche prévoit de soumettre ces données de phase I/II à la FDA dans le cadre d’une nouvelle demande
d’homologation pour l’alectinib, qui a obtenu le statut de percée thérapeutique (Breakthrough
Therapy Designation)
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui les résultats positifs de deux études pivots
(NP28673 et NP28761) qui montrent que l’alectinib, son inhibiteur expérimental de la kinase du lymphome
anaplasique (anaplastic lymphoma kinase, ALK) par voie orale, a permis de réduire la taille des tumeurs (taux
de réponse global; ORR: 50% et 47,8%, respectivement) chez des patients atteints de cancer du poumon non à
petites cellules (NSCLC) ALK-positif (ALK+) avancé dont la maladie avait progressé à la suite d’un
traitement par le crizotinib. L’alectinib s’est en outre avéré réduire la taille des tumeurs chez des patients dont
le cancer s’était propagé au système nerveux central (SNC) (ORR au niveau du SNC: 57,1% et 68,8%,
respectivement). De plus, les patients chez qui la taille des tumeurs avait diminué en réponse au traitement
par l’alectinib ont maintenu leur réponse pendant une durée médiane de 11,2 et 7,5 mois, respectivement
(durée de la réponse; DOR). L’alectinib a présenté un profil d’innocuité conforme à celui observé dans des
études antérieures. Les événements indésirables les plus fréquents (grade 3 ou supérieur, survenant chez au
moins 2% des patients) ont été l’élévation des enzymes musculaires (élévation des taux sanguins de créatine
phosphokinase), l’élévation des taux d’enzymes hépatiques et l’essoufflement (dyspnée).1,2
Sandra Horning, M.D., Chief Medical Officer et Head, Global Product Development: «Le cancer se propage
au cerveau chez environ un patient sur deux présentant un cancer du poumon ALK-positif et ces études
suggèrent que l’alectinib peut réduire les tumeurs chez les personnes atteintes de cette maladie difficile à
traiter. Nous prévoyons de soumettre ces données cette année à la FDA afin d’étayer l’utilisation de l’alectinib
à titre de nouvelle option potentielle chez les patients atteints de cancer du poumon ALK-positif au stade
avancé ayant progressé sous crizotinib.»
F. Hoffmann-La Roche Ltd
4070 Basel
Switzerland
Group Communications
Roche Group Media Relations
Tel. +41 61 688 88 88
Fax +41 61 688 27 75
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Les résultats de ces deux études seront présentés lors du 51e congrès annuel de l’American Society of Clinical
Oncology (ASCO). L’étude NP28673 sera présentée par le Dr Sai-Hong Ignatius Ou, associate clinical
professor à l’université de Californie, Irvine (Abstract 8008, dimanche 31 mai, 10h24-10h36 CDT), et l’étude
NP28761 sera présentée par le Dr Leena Gandhi, assistant professor of medicine au Dana-Farber Cancer
Institute de Boston (abstract 8019, lundi 1er juin, 8h00-11h30 CDT).Error! Bookmark not defined.,Error!
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La FDA a accordé à l’alectinib le statut de percée thérapeutique en juin 2013 pour les patients atteints de
NSCLC ALK-positif dont la maladie a progressé sous crizotinib. Ce statut a pour but d’accélérer le
développement et l’examen de médicaments destinés à traiter des maladies graves, et de contribuer à faire en
sorte que les patients y aient accès le plus rapidement possible jusqu’à l’homologation par la FDA. Mis à la
disposition des patients au Japon en août 2014, l’alectinib est commercialisé dans ce pays par Chugai
Pharmaceutical, qui appartient au groupe Roche.
L’étude de phase III randomisée ALEX, menée à l’échelle mondiale et comparant l’alectinib au crizotinib en
traitement initial (première ligne) chez des patients atteints de NSCLC de stade avancé dont les tumeurs ont
été caractérisées comme ALK-positives à l’aide d’un test diagnostique compagnon expérimental
d’immunohistochimie (IHC) développé par Roche, est actuellement en cours.3
A propos de l’étude NP28673Error! Bookmark not defined.

NP28673 est une étude de phase I/II multicentrique, à un seul groupe, menée en mode ouvert à l’échelle
mondiale, qui évalue l’innocuité et l’efficacité de l’alectinib chez 138 patients atteints de NSCLC ALK+
dont la maladie a progressé sous crizotinib.

Evaluée par un comité d’examen indépendant, cette étude a fait apparaître un ORR, mesuré selon les
critères RECIST, de 50% chez les patients traités par l’alectinib.
o
Une évaluation réalisée par l’investigateur a également montré que la taille des tumeurs avait
diminué chez 47,8% des patients ayant reçu de l’alectinib.
o
La taille des tumeurs du SNC a diminué en réponse à l’alectinib chez 57,1% des patients dont la
maladie s’était propagée au cerveau ou à d’autres parties du SNC.
o
De plus, les patients chez qui la taille des tumeurs avait diminué en réponse à l’alectinib ont
maintenu leur réponse pendant une durée médiane de 11,2 mois (DOR, données immatures).
o
La survie sans progression (PFS) médiane a été de 8,9 mois chez les patients ayant reçu
l’alectinib.
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L’alectinib a présenté un profil d’innocuité conforme à celui observé dans des études antérieures.
L’événement indésirable de grade 3 ou supérieur le plus fréquent (survenu chez au moins 2% des patients) a
été l’essoufflement (dyspnée, 4%).
A propos de l’étude NP28761Error! Bookmark not defined.

NP28761 est une étude multicentrique de phase I/II nord-américaine, à un seul groupe, menée en mode
ouvert, qui évalue l’innocuité et l’efficacité de l’alectinib chez 87 patients atteints de NSCLC ALK+ dont
la maladie a progressé sous crizotinib.
o
Evaluée par un comité d’examen indépendant, cette étude a fait apparaître un ORR, mesuré selon les
critères RECIST, de 47,8% chez les patients traités par l’alectinib.
o
Une évaluation réalisée par l’investigateur a montré que la taille des tumeurs avait diminué chez
46,0% des patients ayant reçu de l’alectinib.
o
La taille des tumeurs du SNC a diminué en réponse à l’alectinib chez 68,8% des patients dont la
maladie s’était propagée au cerveau et à d’autres parties du SNC.
o
De plus, les patients chez qui la taille des tumeurs avait diminué en réponse à l’alectinib ont
maintenu leur réponse pendant une durée médiane de 7,5 mois (DOR, données immatures).
o
Les données encore incomplètes indiquent une PFS médiane de 6,3 mois (intervalle de confiance [IC] à
95%: 5,5–non estimable).

L’alectinib a présenté un profil d’innocuité conforme à celui observé dans des études antérieures.
o
Les événements indésirables de grade 3 ou supérieur les plus fréquents (survenant chez au moins
2% des patients) ont été l’élévation des enzymes musculaires (élévation des taux sanguins de
créatine phosphokinase; 8%), l’élévation des taux d’enzymes hépatiques (alanine
aminotransférase; 6%, et aspartate aminotransférase; 5%) et l’essoufflement (dyspnée; 3%).
A propos de l’alectinib
L’alectinib (RG7853/AF-802/RO5424802/CH5424802) est un médicament oral expérimental mis au point
dans les laboratoires de recherche de Chugai à Kamakura, actuellement développé pour le traitement des
patients atteints de NSCLC dont les tumeurs ont été identifiées comme ALK+. Le NSCLC ALK+ se rencontre
souvent chez des personnes jeunes n’ayant que peu, voire jamais fumé. On le rencontre presque toujours
chez des patients présentant un type particulier de NSCLC appelé adénocarcinome.
Les premières études sur l’alectinib ont mis en évidence une activité sur les métastases cérébrales, indiquant
que ce médicament pourrait être absorbé dans le cerveau. Le cerveau est protégé par la barrière hématoencéphalique, un réseau de cellules étroitement reliées entre elles qui tapissent l’intérieur des vaisseaux
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sanguins du cerveau et de la moelle épinière. La barrière hémato-encéphalique empêche les molécules
d’affecter le cerveau notamment en les éjectant activement de la barrière par un processus appelé «efflux
actif». Le système d’efflux actif ne reconnaît pas l’alectinib, ce qui signifie que ce médicament peut pénétrer
dans l’ensemble du tissu cérébral.
Les études de phase III évaluant l’alectinib, menées à l’échelle mondiale, comportent un test compagnon
développé par Roche. L’alectinib est commercialisé au Japon par Chugai Pharmaceutical, qui appartient au
groupe Roche.
A propos de Roche dans le cancer du poumon
Le cancer du poumon est l’un des principaux domaines d’intérêt et d’investissement de Roche, et la société
est déterminée à développer de nouveaux médicaments, tests et approches susceptibles de venir en aide aux
patients atteints de cette maladie mortelle. L’objectif de Roche consiste à fournir une option thérapeutique
efficace à chaque patient chez qui un cancer du poumon a été diagnostiqué. Le groupe dispose actuellement
de deux médicaments homologués pour traiter certains types de cancer du poumon et de plus de
10 médicaments en cours de développement destinés à cibler les facteurs génétiques les plus fréquents du
cancer du poumon ou à stimuler le système immunitaire pour combattre la maladie.
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les
neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique
du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise
à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant d’améliorer de façon
tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation, en 1896, Roche n’a
cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau mondial. Vingt-huit
médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de
l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des
agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies.
En 2014, le groupe Roche, qui comptait plus de 88 500 employés dans le monde, a consacré 8,9 milliards de
francs suisses à la recherche et au développement. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 47,5 milliards de francs
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suisses. Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui est par ailleurs l’actionnaire
majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du
groupe à l’adresse www.roche.com.
Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi.
Informations complémentaires
-Roche en oncologie: www.roche.com/media/media_backgrounder/media_oncology.htm
Relations avec les médias, groupe Roche
Téléphone: +41 - 61 688 8888 / e-mail: [email protected]
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Nicolas Dunant (responsable du bureau des médias)
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Ulrike Engels-Lange
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Štěpán Kráčala
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Nicole Rüppel
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Claudia Schmitt
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Nina Schwab-Hautzinger
1
Ignatius Ou et al, Efficacy and safety of the ALK inhibitor alectinib in ALK+ non-small-cell lung cancer (NSCLC) patients who have
failed prior crizotinib: an open-label, single-arm, global phase 2 study (NP28673)
2
Ghandi L et al, A phase 2, open-label, multicenter study of the ALK inhibitor alectinib in
an ALK+ non-small-cell lung cancer (NSCLC) US/Canadian population who had progressed on crizotinib (NP28761)
3
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02075840?term=alex&rank=10 (site consulté le: 26.02.15)
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