L’explication du vote
Théories classiques
Citoyen actif ou passif
Le citoyen actif
•John Stuart Mill, The Representative Government:
«Le mécanisme politique n’agit pas de lui-même. Tout
comme il fut à son origine fait par les hommes, il doit
aussi être manié par des hommes et même par des
hommes ordinaires. Il a besoin non de leur simple
acquiescement mais de leur participation active »
Le citoyen passif.
•Berelson B., Lazarsfeld P., McPhee W., Voting, 1954.
•Almond G., Verba S., The Civic Culture (1963).
Les citoyens des systèmes démocratiques « ne sont pas
bien informés, pas profondément engagés, pas
particulièrement actifs et leur processus d’élaboration
de la décision électorale n’a pas grand-chose à voire
avec un processus de calcul rationnel ».
Participation et démocratie
Les théories élitistes :
•la démocratie doit gouverner et répondre aux attentes des
citoyens, c’est l’affaire des élites avec le consentement
tacite des masses, toujours soupçonnées de penchant
autoritaire.
Les trois cultures politiques d’Almond et de Verba :
•Paroissiale (intégration locale).
•De sujétion (soumission).
•De participation (engagement).
Idéologie de la participation (1968).
Les modes de participation politique
Comportements conventionnels:
information,
vote,
discussions,
pétitions,
démonstrations,
militantisme, adhésion).
Comportement non-conventionnels:
contestataires,
– révolutionnaires.
Comportement électoral - les
modèles écologiques
Géographie humaine : André Siegfried,
Tableau politique de l;a France de l’ouest
sous la IIIème République, 1913 – « le
granit vote à droite, le calcaire vote à
gauche ».
Le traumatisme historique : Paul Bois,
Paysans de l’Ouest, 1960 – la mémoire
collective de la Révolution.
Écologie quantitative.
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