Synopsis
Philippe est photographe. Sa dernière exposition est un fiasco. Et son ami, son mentor, celui qui dans sa
vie lui servait de miroir, de double, est mort. Malgplusieurs séances chez le psy, rien ne va plus, rien
ne se place. Il décide donc de partir en Europe.
De Londres à Florence, sa route croisera celle de Léonard de Vinci. L’artiste de la Renaissance et son
œuvre viendront tranquillement éclairer son parcours, son voyage. Tout convergera vers Vinci, la ville
natale de Léonard, et c’est là que peut-être Philippe trouvera réponse à ses errances. Une seule question
alors : si je saute, vais-je tomber ou m’envoler?
Photo tirée de l’album de voyage de Frédéric Dubois
Extrait
Moi, je préfère un médium chaud, comme la peinture.
Vous savez, un jour, j’ai un ami qui m’a peinte.
C’était extraordinaire!
J’étais placé devant un paysage complètement asséché comme s’il y avait eu une catastrophe atomique.
J’étais placé en trois quarts comme ceci.
Mes mains étaient sur mon ventre comme si je portais en moi l’embryon d’une génération d’enfants lumière.
Et pour bien faire comprendre que j’étais la seule à savoir, il m’avait peinte un sourire énigmatique.
J’en ai marre du post-modernisme, vous m’entendez?
Cette nouvelle manie que les gens ont de foutre du verre et des miroirs partout.
Ce sont des gens comme vous Monsieur qui emprisonnent les œuvres d’art sous de la vitre, pire, sous une
couche d’ironie, prétendant savoir démêler ce qui est vrai de ce qui est faux.
Un tableau, ce n’est pas fait pour se mirer la tronche, merde, mais pour y pénétrer, y entrer.
Biographie de onard de Vinci
Léonard de Vinci, à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est
un peintre florentin et un homme d’esprit universel, à la fois artiste, scientifique,
ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste,
botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.
Léonard de Vinci est souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme
de la Renaissance, un génie universel, un philosophe humaniste, observateur et
expérimentateur, avec un « rare don de l’intuition de l’espace », et dont la
curiosité infinie est seulement égalée par la force d’invention. Nombre d'auteurs et
d'historiens le considèrent comme l'un des plus grands peintres de tous les temps
et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de
domaines différents ayant jamais vécu.
Image : Autoportrait de Léonard de Vinci réalisé entre 1512 et 1515, bibliothèque royale de Turin.
Référence : Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onard_de_Vinci
Œuvres de Léonard de Vinci
onard de Vinci a révolutionné son époque et pourtant, n’a laissé que très peu d’œuvres achevées.
Cependant, un nombre incalculable de ses dessins, brouillons et esquisses sont connues aujourd'hui et ont
une valeur inestimable. Il fut l'un des premiers à mettre la recherche devant le résultat; à l’époque, on
peignait quand on nous commandait un travail.
Il disséquait des corps pour comprendre le mystère de la vie, son fonctionnement. Si les médecins d’alors,
eux, pensaient que cela était inutile, le temps a donné raison à Léonard.
Pour bien comprendre, pour mieux peindre, il lui fallait être certain de s’approcher le plus possible du réel, de
le cerner le plus précisément possible. Alors, il pouvait sortir ses pinceaux. Et ses œuvres choquaient. Parce
que le réel arrivait et s’exprimait sans qu'on ne comprenne comment une telle précision pouvait transpercer
l’âme.
Son travail dans l’ombre a traversé les siècles et on commence à peine à en voir l’immensité.
Parmi les œuvres créées par Léonard dans les années 1500, se trouve un portrait
connu sous le nom de La Joconde (1503-1506) ou, notamment pour
les anglophones, sous le nom de « Mona Lisa ». Le tableau est connu, en
particulier, pour l'insaisissable sourire sur le visage de la femme, dont les experts
s'accordent à dire qu'il s'agit de Lisa Gherardini (épouse de Francesco del
Giocondo). La qualide la peinture est peut-être liée au fait que l'artiste a
subtilement ombré les coins de la bouche et les yeux, afin que la nature exacte
du sourire ne puisse être déterminée. La qualité des ombres, pour lesquelles le
travail est réputé, a été appelée « sfumato » ou « la fumée de Léonard ». La
Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de
Vinci.
Référence Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onard_de_Vinci
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde
La Vierge aux rochers est un tableau de Léonard de Vinci dont il existe deux
versions. La plus ancienne, réalisée entre 1483 et 1486, est conservée au musée
du Louvre à Paris. La seconde se trouve à la National Gallery de Londres. Peinte
pour une église de Milan, La Vierge aux rochers se distingue par son contenu
symbolique complexe. Elle célèbre le mystère de l’Incarnation à travers les
figures de Marie, du Christ et de saint Jean le Baptiste. Les figures divines,
baignées d’une douce lumière, prennent place pour la première fois dans un
paysage animé par les saillies des rochers. Le milieu naturel aux rochers est d'une
originalité absolue, avec sa fascinante multiplication des sources lumineuses, des
reflets et des brouillards lointains. Cette iconographie résolument nouvelle
connut un succès immense, attesté par le grand nombre de copies
contemporaines du tableau.
L'artiste a pris de nombreuses libertés avec le contrat. La composition de la scène et la disposition des
personnages peuvent prêter à confusion, certains détails étaient relativement étranges et dérangeant pour
l'Église comme le fait que la Vierge enveloppe de sa main Jean et non Jésus, le geste d'Uriel qui pointe du
doigt le Baptiste et regarde le spectateur, ou encore l'absence d'auréoles sur Marie, le Christ et Saint Jean-
Baptiste : Vinci a renoncé à cette pratique.
Référence Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_aux_rochers
Pendant la majeure partie de sa vie, Léonard a été, comme Icare, fasciné par
le vol. Il a produit de nombreuses études sur ce phénomène en s'inspirant des
oiseaux et des plans de vol de plusieurs appareils...
Léonard de Vinci a écrit le Codex sur le vol des oiseaux autour de l'année 1505,
quand il est revenu à Florence, après avoir passé une longue période à Milan.
Le manuscrit est daté par Léonard lui-même, au verso du feuillet 17, quand il
décrit le vol d'un oiseau de proie (cortone), au dessus de la place de la Barbiga,
à Fiesole, le 14 mars de cette même année.
Le manuscrit prend son nom du contenu, l'analyse du vol des oiseaux, mais il
est en réalité beaucoup plus. Ce petit livre est non seulement une collection
hétéroclite de notes et d'idées, mais un effort méthodique d'analyse, afin de proposer de nouvelles idées sur
les objets volants. Léonard avait l'idée de réaliser un grand traité sur le vol, divisé en quatre volumes, mais ne
l'a malheureusement jamais terminé. Le Codex peut être
considéré, comme la somme des pensées de Léonard sur le vol,
mais pas seulement. Parmi les textes, les dessins, commentés et
exceptionnellement abondants, se cache le projet de la machine
volante la plus avancée de Léonard, qui tire son nom de l'oiseau
qu'il déclare observer : le grand milan, (grande nibbio) c'est à
dire le Milan noir, et il note, pour la première fois, que le centre
de gravité d'un oiseau en vol, ne coïncide pas avec son centre
de pression. Léonard décrit ce projet avec une grande richesse
de détails. Il indique les dimensions, les matériaux utilisés dans
la construction, la position du pilote, la mise en place du centre de gravité, qui est un élément indispensable,
dans la construction d'un objet volant.
Référence Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onard_de_Vinci
https://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_sur_le_vol_des_oiseaux
À écouter
Vidéo en répétition et entrevue avec Frédéric Dubois
https://vimeo.com/117915068
Ici Radio-Canada télévision - En Supplémentaire (18 août 2015)
à 7:25 www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7330282
Documentaire sur onard de Vinci
www.youtube.com/watch?v=RG1OCVr2HV4
À lire
NATHAN, Johannes. ZÖLLNER Frank. onard de Vinci, L'œuvre graphique. Taschen, 2003
Pour le plaisir
New York, réalité et illusion improvisation de Robert Lepage
La Soirée de l’impro, diffusée de 1982 à 1988 sur les ondes de Radio-Québec aujourd’hui Télé-Québec -, a eu
son lot de moments grandioses. Parmi les improvisations qui ont marqué l’imaginaire des Québécois, New
York, réalité et illusion, jouée le 16 novembre 1986 et interprétée en solo par Robert Lepage, est
certainement celle qui aura le plus marqué l’imaginaire.
Dans une entrevue qu’il accorde dans le cadre de la Soirée de l’impro, Lepage raconte que les voyages sont
pour lui une grande source d’inspiration, non seulement à LNI, mais dans son travail en général.
http://voir.ca/lni/2013/02/13/new-york-realite-et-illusion/
Suggestions musicales de l’équipe
- Song From A Tour Bus de Keren Ann Zeidel www.youtube.com/watch?v=_ZOCUjr3Heo
- Temporary Dive de Ane Brun www.youtube.com/watch?v=Z5KV2CxhcBU
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