THÉÂTRE
EN BREF
SYLVIE ST-JACQUES
Pourles petits
AprèsLa Naissance, La Gouttede miel,
Monsieur Blinketautresfablesàlin-
tentiondespetits,lacompagnie Côté
cour,côtéjardin s’apprêteànous
fairecouvrirsesContesde laplate
bleue.Rencontre entrele conte, le
tâtreetladanse, cespectacle met
en scène Maïa,une hérne de 11
ansquipréfèreleslivresaux occu-
pationsde sescongénères.Enfant
dotée d’une imaginationfertile, elle
ale pouvoirde donneràlaréalité
une dimensionmagique. Leven-
dredi26 janvierà19h, àlasalle
Jean-Eudes,3535, boul. Rosemont.
LeLoupbleu
àOutremont
Avecle mémorable Discoursde la
thode,le metteur en scène Antoine
Lapriseetson inséparable marion-
netteLoupbleunous ontdonné
undesmoments fortsde lasaison
dautomne.Cesuperbespectacle
inspiréde lavie etlœuvrede René
Descartess’arrêteune dernière
foisàMontréal, auTâtreOutre-
mont,avantde poursuivresaroute
àtravers le monde.Lesastucieuses
marionnettesduSous-marin jaune
nous livrentune prestationsouvent
drôle ettrès,trèssongée surlesori-
ginesdumonde,lévolutionde la
philoetlasuitede lhumanité. Le
mercredi24janvierà19h30.
Sil’anarchie
vous intéresse
LeFestivalde tâtreanarchiste
de Montréal, quirevientpour une
deuxme année les28et29mai,
est présentementàlarecherche de
piècesàinclureàsaprogramma-
tion. Lescandidaturesconvoitées:
despiècesquiseprononcentcontre
lÉtat,le capitalisme,le sexisme,
lhomophobie,limrialisme et
lautoritarisme.Lespiècespeuvent
êtredesproductionscomplètesou
deslecturessurscène en anglais
ouen français.Lors de sapremre
édition, le festivalaprésenté10
piècesen provenanceduCanadaet
desÉtats-Unisetregrou50artis-
tes,dontceux de latroupe Bread&
Puppet.Ils’agitd’unévénement
bénévole,maisle festivalfournit
lapublicitéetune sallede diffu-
sion(laSalaRossa.) Lescandida-
turesdoiventêtreachemiesau
plus tardle 7vrier,parcourrielà
ladresseanarchistfestival@yahoo.
ca ouparlaposteàFestivalde
tâtre, àlattentionde S.Laplage,
6797,ruede Normanville, Mon-
tréal, Québec,H2S2C2.
Femmesetmise
en scène
Cest cettesemainequarrive en
librairie le tome 3de Miseen scèneet
jeude lacteur.Pour cevasteouvrage
de presque600pages,lacritiqueet
toricienneJosetteFéralainter-
rogé29metteuresen scène de par-
tout dansle monde.Desfemmesde
tâtrecomme BrigitteHaentjens,
LauraYusem etRoxana Silbert s’y
exprimentsurleur marche,leurs
choix,leur visiondutâtre. Elles
s’attardentaussiàlaparticularité
de lapratiquetâtrale auminin.
ChezQuébecAriques, en librai-
rie àcompterdu24janvier.
Fausse mais
Glorious!
FlorenceFosterJenkinsest un
nomquine vous ditprobable-
mentpasgrand-chose. Or,cette
Aricaineexcentriqueaconnu
undestin unique, pour ne pas
direcomplètementfarfelu.La
pièceGlorious !relatelhistoirede
cettefemmequi, malgréquelle
ne savaitpaspousserlanote,
est devenueune figurecultedes
années40etamême remplile
CarnegieHall.Surnommée «la
soprano àlagammechancelante»,
ladame,quifaussaitcomme elle
respirait,étaitanmoinspersua-
ede lafinessede son oreille
musicale.La comédienneRose-
mary Dunsmoreinterprètele rôle
de cettecolorée cantatricedans
cettecomédie quiprend laffiche
duCentaur du1 erau25vrier.
ENTRÉE EN SCÈNE
La Cagnotte ,auTâtre Denise-
Pelletier,du26 janvierau16
vrier
Une nuitarabe ,auQuatSous,du
22 janvierau24vrier
Vivre, à l’UsineC, du23 janvierau
3vrier
Les Champsdeglace ,dans lasalle
intimeduProspero,du23 janvier
au17vrier
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LUCBOULANGER
CRITIQUE
COLLABORATIONSPÉCIALE
Quitrop embrassemalétreint.
Souvent,lespremresœuvresont
le faut de vouloirtout diredans
le même souffle,aurisquede se
perdre en coursde route. Du vent
entrelesdents est lapremrepièce
de lacomédienneEmmanuelle
Jimenez.Etson texte, terriblement
touffu,multiplielesgenres,les
sujets,leslieux etlesbonnesinten-
tions.Avecunrésultatmitigé.
Créé auTâtredAujourdhui,
sous ladirectionde Martin Faucher,
Du vententrelesdents voile une
auteureavecunfort potentiel. Hélas,
elle semble avoirétémalconseillée
auniveaudramaturgique. Voilà
quiétonne,lorsquon apprend que
lécriturede lapièceremonteà2002
etqueplusieursartisansde lacréa-
tionquébécoiseontportéaux nues
cetexteavantsacréation…
Ilyest questiondeshautset
desbasd’une familleéprouvée
quiseréuniraautour de lapis-
cinecreusée d’unbungalowpour
lanniversairedugarçon de 7ans
(défenduavecfougueparOliver
Morin). Cejour-là,unventtrans-
porteune épaissefuejaune
au-dessus de Montréal, alors que
le feuravage lesforêts dunorddu
Québec(unévénementréelquia
eulieuàlété2002). Une prostituée
arindienne brisée parlarue,
le sexeetladrogue, ainsiqu’un
inspecteur-chien (sic!) s’ajouteront
aux sixmembresde cettefamille.
Une familletrèséclatée,dontles
membres,tous trèsseuls,cherchent
maladroitementduréconfort.
Emmanuelle Jimenezsefend
davoirfait«une pièceàmes-
sage », portantsurunsujetdac-
tualitécomme leschangements
climatiques.Or,son texteévoque
une tonne de sujets probmati-
quesquialourdissentlhistoire
etnous éloignedespersonnages.
Leclimat.La natalité. La pol-
lution. La famille. Lesautoch-
tones.Lesystèmede santé. La
(sur)consommation. Lesbanlieu-
sards.La chirurgieesttique. Le
territoire. Lechamanisme.Len-
fanceperdue… Nen jetezplus,la
scène est pleine!Passurprenant
queléquipede créationaaiteu
tantde peineàanalyserlapièce
danslespré-papiers.
Certes,Emmanuelle Jimeneza
dutalent.Portée parune écriture
riche etpoétique, sapièceaun
souffle.Sesrépliquessontassez
drôlesetefficaces.Deplus,son
univers tendreetcruel ale rite
de ne ressembleràriendautre.
Maiscesontlescomédiensqui
procurentlesmeilleursmoments
de cetteproduction. Soulignons:
lintensitéde lacompositionde
MachaLimonchik,connaissa-
ble dansson rôle de prostituée (qui
auraitpuêtreplus veloppé par
lauteure) ;le jeujusteetcomique
dHélène Mercier(quel bonheur
de larevoirsurlesplanches)
dansle rôle d’une monoparentale
vrosée;etlaperformanceécla-
tantedÉmilieBibeaudanslapeau
d’une jeune femmetotalement
transforeparlachirurgieest-
tique. Bibeauabeaucoupdassu-
ranceetde présencesurscène. Et
sacarrrecommenceàpeine!
DU VENT ENTRELESDENTS,
Une cationduTâtre
dAujourd’hui. Texte:Emmanuelle
Jimenez.Miseen scène:Martin
Faucher. AvecMachaLimonchik,
JulieMcClemens,Hélène Mercier,
MurielDutil,ÉmilieBibeau,Jean
Maheux,GaryBoudreaultet
OlivierMorin.Jusquau10vrier.
Duvententre lesdents
N’enjetezplus,lascèneestpleine!
SYLVIE ST-JACQUES
CRITIQUE
Onpeut dire quel’étatd’espritde
lajournée nousavaitprépasà
entendre Bashir Lazhar,le deg
deracisme des Québécoisayant
étéle sujetdetoutes lestribunes.
Lehasardfaisantbienleschoses,
ladernièrecationdÉvelyne dela
Chenelre,surladouloureuse inté-
grationduninstituteurd’origine
algérienne,tombeàpointnommé
en cetteèred’introspection,où
l’on entendtroppeusouventla
version deces «étrangers» quel’on
accommodeplusqu’onaccueille.
Cest doncle parcoursd’un
enseignantsuppantdansune
école primaire. Unmonologueoù
lesspectateursjouentlesélèvesde
sixme année quiécoutentsage-
mentleur maître, campéparun
DenisGravereaux àlafoissolide
etémouvant.Enarrre-scène,
untableaunoirtientlieudécran
quidiffusetantôtle contenude la
leçon,tantôtdesinformationssur
lavie de BashirLazhar.For
àla«française», Bashirle sup-
pléant,venuremplacerune ins-
titutricequis’est suicidée dans
lenceintede lécole,s’étonne
dufonctionnementde laclasse.
Celuiquiamoinsde malàépe-
ler«AbdelmalekMerbah» que
«CamilleSoucy»ne comprend
paspourquoi on enseignelan-
glaisàdesenfants quimaîtrisent
àpeinele français.Aussi, sap-
prouve-t-ille tempsconsacréà
recevoirlavisitedespompiers ou
àassisteràdespiècesde tâtre,
préférantfairecouvrirBalzac
àsesélèves.Ducoup, le système
déducationavecson cultedes
«compétencestransversales» en
prend pour son rhume.
Maiscest surtout àlextérieur
de lasallede classequeBashir
Lazharrencontredesembûches.
Aveclescolgues,notamment,
quiluiréserventunaccueilfri-
gorifique. Sansparlerde ses
frustrationsvis-à-visle système
dimmigration, quiluirefuseson
statutde réfugiépolitique. Et,
surtout,son enlisementdansla
solitude,aprèsavoirperdutoute
safamillecimée tandisquelle
cherchaitàfuirle pays.Etvoilà
quinous ane,Occidentaux,
àréfchirsurle sensdumot
«courage », une vertudontBashir
Lazharne croyaitpasavoirbesoin,
aprèsavoirvéculenferen Algérie.
Letrio Brre/de laCheneliè-
re/Gravereaux escamoteagilement
lespiègesde loeuvreà«message ».
Grâceàuntextebienficelé, une
mise en scène intelligenteetunjeu
captivant,laqualitédramatiquede
loeuvreapréséancesursaperti-
nencedocumentaire. Enrevanche,
ladiscussionquisuitchacune des
représentationspermetaupublic
déchangerdespoints de vuesur
laspect«réaliste» dupersonnage.
Autrementdit,lengagement y est
tout autantpoétiquequepolitique.
Éprisde lalangueetdesenfants
qui, àsesyeux, «sontlesmêmes
partout», BashirLazharparle
ironiquementàsespetits élè-
vesquébécoisde lacessitéde
connaîtredesmots,pour mieux
«embrouillerlesautresetmaî-
triserlasituation». DenisGra-
vereaux réussitàtransmettrela
grande tendressed’unsurvivant,
quijuge essentielde parleraux
enfants de la«violencede lavie ».
Oui, BashirLazharest une
pièceàditer,quirenvoieune
image peureluisantede lasocté
québécoise, oùdesindividus
comme cetenseignantvoué
sontcondamnésàlacculturation
oulaantissement.Comment
unpeuplepeut-ilaffirmer
saculturesansécrasercelle
de lautre?La questionreste
sansréponse. Cest le destin
d’unhomme, àlafoisuni-
queetsemblable àceluide
milliers de réfugiésvivant
àMontréal en 2006,que
BashirLazharnous raconte. Hors
desmanchettessurlimmigration
ettransposéautâtre, létranger
sort de lanonymatetgagnele
droitàlhumanité. Unpetitpas
pour lhomme, ungrand paspour
laconnaissancede lautre.
BASHIR LAZHAR,textedÉvelyne
delaChenelre,mise en scène
deDaniel Brière,avecDenis
Gravereaux, à lasalle Jean-Claude
Germain duTâtre dAujourd’hui,
du16janvierau 3 vrier.
Bashir Lazhar
Courage MonsieurLazhar
SYLVIE ST-JACQUES
CRITIQUE
AntilopesdHenningMankell
nest pasune piècequiapaisela
conscience. Trantunportrait
caustiqued’uncouplede coorants
suédoisaantisparlexrience
africaine, celuiquiest surtout
connupour sespolars montre
commentlesbonnesintentions
humanitairesàleuropéenne mas-
quentparfoisunracisme primaire,
voirecolonisateur.
Danscespectacle de deux heu-
res,lAfriquene semanifesteque
pardessonsqui envahissentle
«bunker», coréàlasuédoise,
descoorants.Etpourtant,sa
présenceinvisible est menante,
envahissante. La premrechose
quiattirenotreattention, surla
scène, est une immenseporte
muniede plusieursserrures.
Barricasdansleur confortable
demeureexemptede tout signe
dAfrique(àpart labonne etle
gardien de nuit,invisibleset
muets), lhomme(GabrielArcand)
etlafemme(Danielle Lépine)
s’affairentàpréparerleur départ,
dansune danseschizophrénique.
Brillant,GabrielArcand plonge
danslafolieémergentede cet
hommecoupable,paranoïaque
qui, auterme de samission, fait
le constatde safaiblesse.
Danielle Lépine, quantàelle,
campelépouseaccusatriceavec
une gravitéunpeuartificielle, à
laquelle on metuntempsàs’ha-
bituer.Peuttrele personnage
de lapiècequicomportele plus
de contradictions,elle renvoieau
visage de son marilinutilitéde
son travail,sesrapagessexuels,
sesintentionsviles.
Alors quele huisclosconjugal
est surle pointde basculerdans
linsupportable,untroisme
personnage arrivedansle cor
avectoutesanaïvetéetsesidéaux
vouésàléchec.Lundin,le «rem-
plant»coorant,est ridicule
dansseshabits de colonisateur.
Ilalignelesclicssurlesbien-
faits de lacoorationavecune
candeur quiest àpleurer.Paul
Doucetest efficacedanscerôle
caricaturald’unhommequi
camoufleson penchantprofiteur
sous desdiscoursbien-pensants.
La mise en scène de Carmen
Jolin propulselatressede ces
troispersonnagesqui, volontaire-
ment,sesontfaits prisonniers de
lAfrique. Leursnombreux etinu-
tilesplacements danslespace
transmettentleur sentimentde
claustrophobie.Etle textedHen-
ningMankellnous entraînedans
cevoyage en Afriqueloin d’un
exotisme àlaNationalGeogra-
phic.Ilévoquelatendancedes
Blancsàabuserde leur condition
financresurieure, en suggé-
rantcommentcertainshommes,
moralementirréprochablesdans
leur pays natal, setransforment
en Afrique en pervers oumême
dophiles.
Antilopesne proposeni solution
ni lueur despoirpour lavenirdes
relationsNord-Sud. Comme dans
son romanLeFilsdu vent,Henning
Mankell énonceune visiontrès
sombrede lasuprématie blanche
surlesAfricains.Tandisquon se
sole dassisteràladescenteaux
enfers de cescoorants sabu-
sés,on est forcéde s’interroger
surnotrecomportementdOcci-
dentalvis-à-vislAfrique. Hors
de laidevouée àléchec,lop-
portunisme oule simpleracisme,
existe-il une voiede réconcilia-
tionpossible ?
ANTILOPES, dHenningMankell,
mise en scène deCarmen Jolin,une
productionduGroupe La Veillée,
jusquau10vrierauTâtre
Prospero.
Antilopes
Broyer dunoir
PHOTOVARIEREMISE,FOURNIE PARLE THÉÂTREDAUJOURDHUI
Denis Gravereaux estàlafois solideetémouvantdans le rôle decetimmigrantappeléàfaire delasuppléancedans une
classe desixme annéeduprimaire.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Grâceàuntextebienficelé,une mise en scène
intelligenteetunjeucaptivant,laqualitédramatiquede
l’oeuvre apréséancesursapertinencedocumentaire.
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
6ARTS ET SPECTACLESLA PRESSE MONTRÉALLUNDI22 JANVIER2007
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