^8 GÉOMÉTRIE. scrit ainsi obtenu a ses cotés parallèles à ceux du polygone régulier inscrit, et les rayons du polygone inscrit prolongés sont les rayons du polygone circonscrit ; car les triangles rectangles MOI), MOE, étant égaux, MO est la bissectrice de l'angle DOE et doit se confondre avec BO, bissectrice du m ê m e angle. Reportons-nous à la fig. 126. Si l'on joint le point D aux points A et B, le point E aux points B et C, etc., on formera évidemment un polygone régulier inscrit de a H c ô t é s , si le nombre de côtés du polygone ABC... est n. Le périmètre du nouveau polygone sera plus grand que celui du polygone ABC..., puisqu'on aura B Ë - 4 - E C > B C . De m ê m e , si l'on mène des tangentes à la circonférence par les points B, C, etc., et qu'on les arrête aux tangentes qui forment le polygone circonscrit LMN..., on obtiendra un polygone régulier circonscrit de 2 « côtés. Le périmètre de ce nouveau polygone sera plus petit que celui du polygone L M \ . . . , puisqu'on aura BS <^ RM -+- MS. Ainsi, à mesure qu'on double successivement le nombre des côtés d'un polygone régulier inscrit dans une circonférence, le périmètre de ce polygone augmente en restant inférieur au contour de la circonférence. A mesure qu'on double successivement le nombre des côtés d'un polygone régulier circonscrit à une circonférence, le périmètre de ce polygone diminue en restant supérieur au contour de la circonférence. Remarquons que le triangle rectangle BOI donne BO — 01 < BI. La différence entre le rayon et l'apothème d'un polygone régulier est donc toujours plus petite que la moitié du côté de ce polygone. A m e s u r e qu'on double le n o m b r e des côtés du polygone, son côté diminue et tend vers zéro : par suite, la différence entre le rayon et l'apothème diminue en tendant aussi vers zéro, à mesure que le nombre des cotés du polygone augmente. 126. Deux polygones réguliers qui ont le même nombre de côtés sont semblables, et le rapport de leurs périmètres est égal Fijr. i2-. à celui de leurs rayons ou de B leurs apothèmes [fig. 127). A F V i 7\ 'V—;—j: La valeur de l'angle d'un poly\ ! / , \ 1 / \ çone régulier ne dépend, comme x= * nous l'avons déjà vu, que de son 0 lygones o' considérés , ont , „ ', , , nombre de cotes : les deux podonc leurs angles égaux. Leurs