Pourquoi la consommation collaborative se développe-t

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Thème : L’évolution de la consommation
Vous effectuez une période de formation en milieu professionnel au sein du Magasin H&M situé dans la
galerie commerciale Grand Var à La Valette.
Votre tuteur Monsieur RIPOL souhaite que vous vous informiez sur les nouvelles tendances de
consommation. Il vous charge de réaliser une étude sur ce thème pour répondre à la problématique du tuteur
:
Pourquoi la consommation collaborative se développe-t-elle ?
Pour répondre à cette question développez ces deux points :


En quoi consiste cette pratique et qui sont les acteurs du marché de la consommation collaborative.
Les raisons économiques et sociétales pour lesquelles la consommation collaborative a pris un tel
essor ces dernières années.
Votre tuteur a constitué un dossier documentaire dont vous prenez connaissance :
-
Document 1 : H&M recycle et rachète les vieux vêtements 5€
Document 2 : La consommation collaborative, une révolution en marche
Document 3 : L’économie collaborative séduit les groupes industriels
Document 4 : La consommation collaborative, quels enjeux pour l’entreprise de proximité ?
Document 5 : L’économie du partage
Document 6 : Enjeux et perspectives de la consommation collaborative.
1er partie : choix et analyse de documents
1. Classez les documents pour répondre aux deux parties de votre étude en complétant l’annexe 1
2. A l’aide de vos connaissances et des documents, expliquez les concepts et expressions soulignés dans
les documents en complétant l’annexe 2
-
Pouvoir d’achat
doc2
Échanges marchands et non marchands
doc 5
Hyper consommer doc 2
Intermédiaires entre producteurs et consommateurs
doc 6
2 ème partie : Rédaction de l’étude
Rédiger une étude structurée (avec le plan apparent) et argumentée de deux pages maximum à l’aide de vos
connaissances et du dossier. Celle-ci répondra à la problématique de votre tuteur.
1
DOCUMENT 1 :
H&M recycle et rachète les vieux vêtements 5€
Contactée par nos soins, la société nous a confirmé que cette opération reprise vêtements chez H&M était
toujours d'actualité en 2015.
Normalement, la plupart des magasins H&M de France participent à cette opération liée au "Garment
collecting" (collecte de vêtements) dans la liste des services proposés.
Le recyclage est "à la mode" au sein des enseignes de textiles. H&M devrait ainsi se lancer à son tour dans
une opération de reprise et de rachat d'anciens vêtements. Un potentiel bon plan pour celles et ceux qui
voudraient faire de la place dans leurs armoires ou dressing...
H&M : vos anciens vêtements rachetés 5€
A compter du 21 février 2013 et jusqu'en 2015 (hors prolongation éventuelle), l'enseigne H&M devrait
donc donner le coup d'envoi de sa grande opération de recyclage et de reprise. Proposée à l'échelle mondiale,
cette opération permettra de ramener d'anciens vêtements (usagés ou abîmés).
L'enseigne H&M va recycler et racheter les vieux vêtements avec des bons d'achat de 5€.
L'opération recyclage H&M en France
En France, les 21 magasins de l'enseigne devraient participer à cette opération exceptionnelle. En attendant
d'en savoir plus, en cette période d'après-soldes, c'est peut-être le bon moment de trier ses vêtements ? ;-)
Par Vincent RAMARQUES 25/04/2015
http://www.argentdubeurre.com/actualite/consommation/habillement/2362-h-m-recycle-rachete-vieux-vetements-5-euros.html
2
DOCUMENT 2
La consommation collaborative, une révolution en marche
De Julie Chapon dans Éclairage, Entreprises 10 fév 2015
Un succès fulgurant sur fond de crise
Trois facteurs clé peuvent expliquer le boom de la consommation collaborative ces dernières années. Le premier est
l’essor d’internet et des nouvelles technologies. La crise a également joué un rôle essentiel dans le développement de
ce nouveau mode de consommation en incitant les particuliers à améliorer leur pouvoir d’achat. Enfin, le troisième
facteur tient à l’évolution des habitudes de consommation. La prise de conscience des méfaits de
l’hyperconsommation sur l’environnement pousse les citoyens à consommer différemment.
La consommation collaborative envahit petit à petit tous les secteurs économiques. Emprunter une perceuse ou trouver
des bras pour vous aider à déménager, tout est désormais possible grâce à l’apparition de nombreuses plateformes de
services entre particuliers.
Un potentiel environnemental
Aujourd’hui, 52 % des Français aspirent à consommer mieux. Les biens « partageables » représentant environ un quart
des dépenses des ménages et un tiers de leurs déchets, la consommation collaborative permettrait de mieux
consommer. Elle remet en cause la propriété au profit du partage et permet ainsi d’augmenter la durée d’usage des
biens : un même niveau de service peut être assuré par un nombre inférieur de biens. La consommation collaborative
incite par ailleurs les industriels à produire des biens de meilleure qualité, plus durables, et facilement réparables. Les
ressources sont ainsi maximisées et le nombre de déchets réduits. En impactant la production quantitative et
qualitative de biens, la consommation collaborative permettrait de réduire l’impact environnemental de notre
consommation.
Néanmoins, la réalité semble un peu plus complexe et ’impact sur l’environnement reste très difficile à évaluer.
Philippe Moati va même jusqu’à affirmer que « la consommation collaborative est aussi une manière d’hyper
consommer ». Elle serait d’abord motivée par des raisons économiques plutôt que par des valeurs environnementales.
L’émergence d’un nouveau modèle économique
Ce phénomène va cependant probablement changer en profondeur notre société de consommation. La consommation
collaborative va obliger les industriels à se réinventer pour y faire face. Ainsi, après avoir incité ses clients à déposer
en magasin leurs vêtements usagés en échange d’un bon d’achat, H&M a présenté en février 2013 une collection de
vêtements recyclés à partir de cette collecte.
http://www.energystream-solucom.fr/2015/02/la-consommation-collaborative-une-revolution-en-marche/
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DOCUMENT 3
L’économie collaborative séduit les groupes industriels
08 septembre 2014
Blablacar, Airbnb, KissKissBankBank, Uber ces jeunes pousses du numérique, basées sur un
modèle collaboratif, réinventent la notion de service entre particuliers et surfent sur de nouveaux modes de
consommation. Les grands groupes traditionnels s'y intéressent de plus en plus, au point d'investir ou de
créer leur propre activité en mode collaboratif. Un phénomène mondial !
Les Français conquis par l'économie du partage
Pratiquer le covoiturage, louer son appartement, son véhicule, voire sa perceuse entre particuliers : en quelques
années, l’économie collaborative est devenue incontournable. Selon un sondage réalisé par la Sofres en novembre
2013, 80 % des Français pratiquent désormais ou comptent pratiquer la consommation collaborative. «La France est
le premier pays d’échange de maisons et Leboncoin.fr est le deuxième site le plus consulté par les Français derrière
Facebook» affirme Antonin Léonard, co-fondateur de Ouishare, un think tank dédié à ce nouveau modèle de création
de valeur.
Les entreprises traditionnelles s'y mettent aussi
Les entreprises traditionnelles n'ont pas été longues à s'intéresser à ces nouveaux modes de consommation qui
impactent de plus en plus, désormais, leurs marchés. Lors de la « Ouishare Fest » qui a réuni en mai 2014 les
principaux acteurs de l'économie collaborative, on notait le soutien d’Orange, de Castorama et de la Poste.
Castorama y annonçait par exemple la mise en place d'un écosystème où les clients, les employés, les artisans, les
partenaires peuvent partager et trouver les réponses à toutes leurs questions sur un wiki du bricolage : un site web où
les pages sont enrichies par les contributions des visiteurs.
La Poste, pour sa part, a mis en place le service IDN (IDentité Numérique) permettant aux internautes d’afficher une
identité vérifiée physiquement par La Poste. L’entreprise se positionne ainsi comme garant de la confiance entre les
individus, indispensable à l’économie du partage. De quoi valoriser, du même coup, son immense réseau de
distribution de colis auprès des internautes !
D'autres groupes misent sur l'image citoyenne du secteur, tel Total qui a signé un partenariat avec Blablacar, le leader
français du covoiturage : le groupe pétrolier offre 20 euros aux conducteurs pour leur premier trajet en covoiturage.
Ou La Poste qui est partenaire, via la Banque Postale, de KissKissBankBank, une plateforme de financement entre
particuliers.
Entrée des grands groupes sur les marchés collaboratifs
Plus significatif encore : de nombreux groupes de l'économie traditionnelle réalisent des investissements stratégiques
dans leur propre activité. L'idée est de se positionner sur ce nouveau marché créé par l'économie collaborative. Ikea a
ainsi lancé en 2010 en Suède un site dédié aux meubles Ikea deuxième main. Objectif ? Toucher une nouvelle
clientèle et améliorer son image de marque en contrôlant la deuxième vie de ses produits. De son côté, Avis a
déboursé autour de 500 millions de dollars pour mettre la main sur Zipcar, une start-up de location de véhicules entre
particuliers.
Les constructeurs automobiles ne sont pas en reste : plusieurs ont créé des plates-formes de partage de véhicules,
tels Ford, mais aussi Toyota, Volkswagen, Daimler ou BMW. Une façon de renforcer leur relation avec leurs clients,
mais aussi d'en conquérir de nouveaux. De nombreux urbains ne sont pas forcément intéressés par l'achat direct d'un
véhicule !
Les grands groupes de l'économie traditionnelle passent ainsi le cap de l’économie collaborative, génératrice d’une
nouvelle rentabilité et d’une image de marque renforcée.
4
http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Actualites/L-economie-collaborative-seduit-les-groupes-industriels
DOCUMENT 4
La consommation collaborative, quels enjeux pour l’entreprise de
proximité ?
Septembre 2015 par David Barthe, Maître de Conférences, IAE Lyon
http://blog.innovation-artisanat.fr/la-consommation-collaborative-quels-enjeux-pour-lentreprise-de-proximite/
La consommation collaborative vient bousculer les modèles traditionnels de distribution et vente des produits et
services, car son modèle économique repose sur l’usage et non plus sur la propriété du bien ou de la compétence.
Pourquoi prend-elle un tel essor aujourd’hui, alors que la consommation collaborative est sûrement aussi ancienne que
l’humanité ?
Plusieurs raisons peuvent en expliquer la forte croissance ces dernières années :
la crise économique qui amène les consommateurs à revoir leurs modèles de consommation,
le développement d’une conscience «développement durable», de «dé consommation» et de rôle de
«consommateur citoyen» de la part d’une partie des consommateurs,
 surtout, Internet qui a développé une culture de partage d’information et de co-construction (Slideshare,
Wikipédia, TripAdvisor, …), et qui constitue un formidable outil et une plate-forme de médiatisation afin de
proposer des services ou produits dans le cadre de la consommation collaborative (BlaBlaCar, Airbnb, …).


Paradoxalement, ce sont les grands acteurs du commerce et des services, inquiets aujourd’hui de la croissance de la
consommation collaborative, qui tentent de revoir et d’adapter leurs stratégies de développement et de relation client
face aux starts-up qui se lancent dans ce secteur économique.
A ce titre, ce n’est pas un hasard si la SNCF a lancé un service concurrent à BlaBlaCar (plate-forme de co-voiturage
moyenne/longue distance) avec IDVroom, inauguré en septembre 2014.
5
DOCUMENT 5 :
http://www.sharinblog.fr/2014/05/05/infographie-partageconsommation-634-recycle-rachete-vieux-vetements-5-euros.html
6
DOCUMENT 6
Enjeux et perspectives de la consommation collaborative
A partir de 2007, la crise économique et financière mondiale a provoqué dans les pays industrialisés une brusque
montée de chômage et une baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Les effets de la crise ont intensifié un questionnement sur les modes de production et de consommation actuels. Les
pratiques visant à échanger et à partager des biens et services entre particuliers ainsi qu’à limiter les intermédiaires
entre producteurs et consommateurs ont connu un engouement progressif donnant naissance à un ensemble
d’initiatives rassemblées sous l’appellation de consommation collaborative.
Aujourd’hui, près de 9 000 start-up composent le marché mondial de la consommation collaborative. Ce dernier est
actuellement estimé à 15 milliards de dollars et devrait représenter 335 milliards de dollars en 2025, ce qui
représente un taux de croissance annuel moyen de + 36,4 % et une multiplication du marché par plus de 20 en 10
ans.
Cette forte croissance a attisé l’intérêt de certaines entreprises conventionnelles qui voient dans cette nouvelle
forme d’économie un levier de croissance. Ainsi Google a établi un partenariat avec Uber en 2013. On considère que
depuis 2012, les entreprises conventionnelles ont investi 2 milliards d’euros dans plus de 500 start-up de l’économie
collaborative dans le monde.
Extrait du rapport « Pipame » - juin 2015 – « Enjeux et perspectives de la consommation collaborative »
7
ANNEXE 1
Plan de l’objet
d’étude
N° de
document (s)
choisi (s)
Idées principales
Introduction
Partie 1 :
La consommation
collaborative et les
acteurs sur ce
marché
Partie 2 :
Les raisons
économiques et
sociétales du
développement de
la consommation
collaborative
Conclusion
8
ANNEXE 2
Concepts et expressions
Explications
Pouvoir d’achat
Echanges marchands et non
marchands
Hyper consommer
Intermédiaires entre
producteurs et
consommateurs
9
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