ÉPIDÉMIOLOGIE DES CANCERS EN PAYS DE LA LOIRE REGISTRE GÉNÉRAL DES TUMEURS DE LOIRE-ATLANTIQUE ET VENDÉE N°4 - DÉCEMBRE 2014 Éditorial Mieux comprendre les hémopathies malignes Les hémopathies malignes regroupent deux grandes familles d’affections : les hémopathies lymphoïdes (lymphomes indolents et agressifs B et T, myélomes et maladies de Waldenström, leucémies lymphoïdes chroniques, LAL) et les hémopathies myéloïdes (LAM, myélodysplasies et syndromes myéloprolifératifs principalement). L’étiologie et les facteurs de risque demeurent indéterminés pour beaucoup de ces affections. Les facteurs génétiques (formes familiales), l’exposition aux radiations ionisantes, à la chimiothérapie, aux benzènes, aux pesticides ont été évoqués ou établis pour les leucémies. D’autres causes ont été évoquées pour les hémopathies lymphoïdes (étude Interlymph) : environnementales (exposition solaire, activités agricoles, tabac), alimentaires (graisses polyinsaturées), infectieuses (EBV et maladie de Hodgkin, lymphome de Burkitt ou lymphomes agressifs du sujet âgé, Hélicobacter Pilori et lymphome de Malt gastrique). Des modifications des défenses immunitaires lors de pathologies auto-immunes, inflammatoires, infectieuses virales chroniques (VIH, hépatite C) ou avec des thérapies immunosuppressives, semblent également jouer un rôle. Les modifications de l’influence respective de ces facteurs de risque permettent de comprendre en partie les variations d’incidence de certaines hémopathies. Il est plus difficile d’expliquer les différences d’incidence observées dans notre registre, par rapport à l’incidence nationale, des lymphomes agressifs et de la maladie de Waldenström, ce qui justifierait des études complémentaires. Une stabilité de l’incidence des leucémies aigues dans le temps est par contre observée. En parallèle, des progrès diagnostiques ont été réalisés, avec la diffusion des techniques de cytométrie de flux, qui permettent des caractérisations cellulaires. Ces techniques facilitent les choix thérapeutiques, en isolant des cibles thérapeutiques (Ag Cd20, Ag CD33…). Une autre étape décisive est la caractérisation des anomalies cytogénétiques et moléculaires qui permettra de définir de nouvelles cibles. Sur le plan thérapeutique, des progrès manifestes ont été accomplis avec le développement de l’immunothérapie pour le traitement des lymphomes B indolents ou agressifs, avec l’avènement des anticorps (Ac) monoclonaux (Rituximab (Ac antiCD20)). D’autres Ac constituent de nouveaux espoirs thérapeutiques (Brentuximab et Maladie de Hodgkin, Ac bispécifique et LAL de l’enfant en rechute). D’autres formes de thérapies ont bouleversé l’espérance de vie des patients ces 10 dernières années (Antiprotéasomes, IMIDS pour le traitement du myélome et de l’amylose par exemple). L’absence de progrès radical obtenu pour le traitement des leucémies aigues de l’adulte durant les 3 dernières décennies demeure patente. D’importants travaux restent à mener pour la compréhension des hémopathies et l’évaluation des progrès thérapeutiques, justifiant la coopération clinique engagée entre la Loire-Atlantique et la Vendée, à travers l’enregistrement des pathologies lymphoïdes dans une base unique (Lhenabase, Pr Le Gouill CHU Nantes), les discussions thérapeutiques systématiques à l’échelon régional (RCP, Pr Moreau CHU Nantes) et les protocoles de recherche communs (Premier Appel d’offre CHU–CHD en 2014). Dr Hervé Maisonneuve Un registre bi-départemental : 2 missions L’association Épidémiologie des Cancers en Pays de la Loire (EPIC-PL) est un registre bidépartemental qui recense depuis 1998 tous les nouveaux cas de cancers chez les personnes domiciliées en Loire-Atlantique ou en Vendée. Le Registre est qualifié par le Comité National des Registres (CNR). Il appartient au réseau des registres français du cancer (FRANCIM). La veille Loire Atlantique Vendée Nouveaux cas recensés par le Registre sur la période 2009-2011 (nombre moyen annuel) 7 161 3 932 cancers invasifs 202 101 tumeurs non invasives de la vessie 102 45 tumeurs bénignes du système nerveux central 118 65 cancers in situ du sein La recherche Projets (co)pilotés par le Registre E changes entre Structures de Gestion du dépistage organisé et Registres de Cancer pour l’identification des Cancers de l’Intervalle (SG-RC-KI). Comité de pilotage : Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée, Structure de gestion du dépistage organisé de l’Isère, Registre spécialisé des cancers digestifs du Calvados, InVS. C aractéristiques épidémiologiques et prise en charge des lymphomes du MALT gastriques en population générale. Comité de pilotage : Registre des hémopathies malignes de la Gironde, CHU de Nantes, Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée. Participation à d’autres études R echerche des facteurs de risque professionnels de cancer dans une cohorte de salariés en milieu agricole en France (AGRICAN) Investigateurs principaux : GRECAN, LSTE, CCMSA, MSA. E tude Haute-Résolution sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des Adolescents et des Jeunes Adultes (AJA, 15-24 ans) atteints de cancer (CADO-BIS). Investigateur principal : Registre National des Tumeurs Solides de l’Enfant. E pidémiologie descriptive du cancer de la thyroïde dans 5 départements français : analyse des circonstances et modalités diagnostiques en 2000, 2005 et 2010. Investigateur principal : Registre des cancers de l’Isère. NOS RÉSULTATS En 2009-2011 Glossaire • Incidence : nombre moyen de nouveaux cas apparus dans une population donnée sur la période étudiée. • Taux d’incidence brut (pour 100 000 personnes exposées) : rapport du nombre de nouveaux cas sur l’effectif de la population exposée pendant la même période. • Sexe ratio : division du nombre de cas chez les hommes par le nombre de cas chez les femmes. Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) et Information du patient Par rapport à la moyenne française, une incidence plus élevée en Loire-Atlantique et une incidence comparable en Vendée Loire-Atlantique Vendée 3 932 cas invasifs par an 7 161 cas invasifs par an en moyenne (sexe ratio H/F = 1,4) en moyenne (sexe ratio H/F = 1,3) Nb de cas Taux brut Comp. Nat.* Nb de cas Taux brut Comp. Nat.* incidence 4 054644,5 / 100 000 + 2 272726,5 / 100 000 = mortalité 1 811 288,0 / 100 000 + 1 082 346,1 / 100 000 + incidence 3 108466,4 / 100 000 + 1 660510,8 / 100 000 = mortalité 1 164 174,7 / 100 000 = 696214,3 / 100 000 = *Comparaison des données départementales aux données nationales (estimation 2012) : - incidence (ou mortalité) moins élevée dans le département qu’en France = incidence (ou mortalité) comparable dans le département et en France + incidence (ou mortalité) plus élevée dans le département qu’en France Les 10 cancers les plus fréquents dans chaque département NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER NOMBRE DE CASà INCIDENTS Loire-Atlantique Sur-incidence (ou sous-incidence) par rapport la moyenne française* Référence : Délibération n°03-053 du 27 novembre 2003 portant adoption d’une recommandation relative aux traitements de données à caractère personnel mis en oeuvre par les registres du cancer. Prostate Loire-Atlantique 187 214 2 155 187 157 118 382 214 2 15520157 25 NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER Sein Prostate Colon-rectum Sein Poumon Colon-rectum Mélanome de la peau Poumon Lèvre-bouche-pharynx La loi autorise les médecins à transmettre des données nominatives à des personnes nommément désignées et astreintes au secret professionnel au sein des registres du cancer (autorisation CNIL N° 900234 pour notre Registre). La CNIL estime que seuls les médecins en contact direct avec les patients qu’ils prennent en charge pour un cancer, sont en mesure d’informer individuellement chaque patient, en conscience et au moment qu’ils estimeront le plus opportun, que sa pathologie fait l’objet d’un enregistrement systématique et qu’il peut exercer un droit d’opposition (mise à disposition sur le site Internet du Registre, ou sur simple demande, d’une note d’information destinée au patient). Tous nos résultats sur : www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers 118 382 Lèvre-bouche-pharynx Rein Foie Pancréas Rein Thyroïde 800Pancréas 600 400 800 400 Thyroïde 600 200 NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER Vendée NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER 125 126 96 125 115 126 70 236 964 115 26 Prostate Sein Prostate Colon-rectum Sein Poumon Colon-rectum Lèvre-bouche-pharynx Mélanome dePoumon la peau 400 200 400 Les mélanomes de la peau et les cancers du foie 600 400de la 200thyroïde 0 0 (en Loire-Atlantique),800les cancers (en Vendée) et les cancers de la lèvre, de la cavité buccale et du pharynx (dans les 2 départements) présentent des sur-incidences notables par rapport à la moyenne française. Par exemple, le mélanome 173 + + + + + + + + 173 Hommes Femmes 600 800 1 000 1 200 1 400 600 800 1 000 1 200 1 400 Hommes + ++ + - Femmes NOMBRE DE CAS INCIDENTS 662 543 214 662 276 1 281 93 543 214 276 119 29 281 56 68 93 NOMBRE DE CAS INCIDENTS 1 236 6 10 4 26 119 2329100 41 56 68 1563910 78 39 4 1 23 1135 92 21 100 15 78 2139104 93 39 20 21 200 1135 0 0 92 200 400 21 104 93 20 70 Lèvre-bouche-pharynx Thyroïde Mélanome de la peau Rein Thyroïde Vessie Rein Foie Foie 458 5 479 158 172 458 232 51 479 0 0 Vendée 800 Vessie 600 5 5 52 25 158 46 20 179 213 172 43 2755752 139232 81 51 46 79 17995 103 213 85 43 27 574 3 44139 13681 85 200 79 950 0103 200 400 43 44 136 Mélanome de la peau Foie + 1121 1060 1121 390 1060 390 NOMBRE DE CAS INCIDENTS - + - + + + Hommes 600 Femmes 800 1 000 1 200 1 400 Hommes Femmes de la peau a une incidence 1,5 fois supérieure à 400 600 800 chez 1 000les 1 200 1 400 de Loirela200moyenne française hommes Atlantique. Pour les autres cancers (en dehors des 10 plus fréquents présentés ici), la comparaison à la moyenne française est détaillée dans les rapports disponibles sur notre site Internet. Évolution 1998 -2011 Une baisse d’incidence récente chez les hommes Nombre de cas Femmes Hommes 4500 4000 Taux standardisé pour 100 000 Incidence Mortalité Loire-Atlantique 3500 500 4500 450 4000 400 3500 350 3000 300 2500 250 2000 200 1500 Nombre de cas Femmes Hommes 150 Taux standardisé pour 100 000 Incidence Mortalité 500 Vendée 450 400 350 3000 300 2500 250 2000 200 1500 150 1000 100 1000 100 500 50 500 50 0 0 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 0 Les Hémopathies malignes en 2009-2011 Les hémopathies malignes représentent 10 % de l’ensemble des cancers Loire-Atlantique Les hémopathies malignes sont plus fréquentes chez les hommes. Elles sont principalement diagnostiquées chez le sujet âgé : l’âge moyen au diagnostic est de 67 ans. Cependant, alors que les hémopathies malignes représentent 13 % des cancers entre 15 et 44 ans, 8 % des cas entre 45 et 74 ans et 13 % des cas après 75 ans, elles concernent 1 cas de cancer sur 2 avant 15 ans. Vendée 746 cas par an en moyenne (sexe ratio H/F = 1,2) Nb de cas Taux d’incidence brut 40364,1 / 100 000 34251,4 / 100 000 Loire-Atlantique % % %3 3 Les hémopathies malignes les plus fréquentes par groupe d’âge Vendée% 4% 13% 4%% % % 4% 13 13% 4 13 2 %% 3%% 18% % 22%% 33% 33% 18 18%% 2% 3 18 Avant 15 ans : les lymphomes/leucémies lymphoblastiques (1 cas sur 2) et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 6). 18% % 18 18%% (N18 = 13) 56% % 56 56%% 56 35% % 35 35%% 35 % 45-74 ans : les lymphomes non hodgkiniens matures (3 cas sur 4), en particulier les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques, les lymphomes diffus à grandes cellules B, les myélomes/ plasmocytomes et les lymphomes folliculaires. Après 75 ans : les lymphomes non hodgkiniens matures (2 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à grandes cellules B, les myélomes/plasmocytomes, les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques et les lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström - et les syndromes myélodysplasiques (1 cas sur 6). LNH mature (N = 359) (N (N == 359) 359) (N = 359) 2 22%% 2% 18% % 18 18%% 7% 18 % 778%%% 7 %% 88 8% LH (N = 62) (N (N == 62) 62) 4% (N = 62) 44%% 4% 72% % 72 72%% 72 % 18 % 18 18%% 18 52% % 52 52%% 52 9% 8% 99%% 88%% 9% % % 88 88%% 8% % 35 % 35 35%% 35 % 3% 7% 88%% 33%% % % 8 6 77% % 3% 66%% 7% 8 6% (N (N == 13) 13) (N = 13) 6% 9% 6%% 99%% 66% 6 9% 66%% 6% 42% % 42 42%% 42 8% 9% 88%% 5,5%99%%% 8% % 5,5 5,5 2%%%9 % 5,5 22%% 2 15-44 ans : les lymphomes non hodgkiniens matures (1 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à grandes cellules B, les lymphomes T/NK et les lymphomes folliculaires - et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 3). LH : Lymphome de Hodgkin LNH : Lymphome non hodgkinien LNH mature : inclus tous les LNH sauf les LNH / leucémies lymphoblastiques LNH immature : correspond uniquement aux LNH / leucémies lymphoblastiques LLC : Leucémie lymphoide chronique 407 cas par an en moyenne (sexe ratio H/F = 1,4) Nb de cas Taux d’incidence brut 23775,7 / 100 000 17052,4 / 100 000 (N = 311) (N (N == 311) 311) LNH immature(N = 311) LAM SMP (N = 8) (N (N == 8) 8) (N = 8) 39% % 39 39%% 39 (N = 33) (N (N == 33) 33) (N = 33) 75% % 75 75%% 75 (N = 200) (N (N == 200) 200) (N = 200) 15% % 15%% 3% 15 % % 15 8333%% 88%% 8% 63% % 63 63%% 63 13% % 13 13%% 13 73% % 73 73%% (N =73 166) SMD (N == 166) 166) (N (N =Autre 166) LLP : Lymphome lymphoplasmocytaire LAM : Leucémie aiguë myéloïde SMP : Syndrome myéloprolifératif chronique SMD : Syndrome myélodysplasique Environ 70 % des hémopathies malignes sont des lymphomes non hodgkiniens Les types histologiques les plus fréquents sont les lymphomes diffus à grandes cellules B (14 %), les myélomes/plasmocytomes (12 %) et les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques (12 %). NOMBRE DE CAS INCIDENTS D'HÉMOPATHIES MALIGNES EN 2009-2011 LH classique Lymphome 24 de Hodgkin LH à prédominance lymphocytaire nodulaire 2 2 LNH diffus à grandes cellules B Myélome / Plasmocytome LLC / Lymphome lymphocytique LNH folliculaire LLP / Maladie de Waldenström LNH de la zone marginale Lymphome LNH du manteau non hodgkinien LNH / Leu de Burkitt Autres LNH B (1) LNH T/NK à cellules matures LNH / leucémie lymphoblastique LNH sai LNH/LH composite Leucémie aigue myéloide LAM Leucémie myéloïde chronique Thrombocytémie essentielle Syndrome Polyglobulie primitive myéloprolifératif Splénomégalie myéloide Autres SMP SMD Syndrome SMD/SMP (2) myélodysplasique Autres 38 44 32 30 16 16 8 3 32 42 15 14 8 11 8 15 1 21 9 4 8 11 8 8 6 1 32 37 7 11 2 2 8 3 1 16 57 19 46 36 27 48 25 14 12 6 8 6 1 2 1 4 1 11 6 3 16 Loire-Atlantique 14 4 3 4 3 3 1 21 11 30 31 11 0 20 40 60 80 (1) Autres LNH B : inclus les leucémies à tricholeucocytes et les leucémies prolymphocytaires B. (2) SMD / SMP : inclus principalement les leucémies myélomonocytaires chroniques. 9 100 0 8 30 36 5 26 29 20 15 Vendée 7 10 14 21 2 10 10 20 30 40 50 60 Par rapport à la moyenne française… L’incidence des lymphomes diffus à grandes cellules B est 1,5 fois supérieure chez les femmes dans les 2 départements, alors que son incidence est comparable chez les hommes. L’incidence des lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström en Loire-Atlantique est 2 fois supérieure à la moyenne française chez les hommes et les femmes. En Vendée, on observe une légère sur-incidence qui n’est pas significative par rapport à la moyenne française. le registre des cancers en bref REMERCIEMENTS Nous remercions l’ensemble de nos partenaires publics et privés notamment les laboratoires d’anatomie pathologique et de cyto-hématologie, les établissements de soins, l’Assurance Maladie, CAP Santé Plus 44, Audace, l’ARS et tous les médecins qui contribuent au fonctionnement du Registre en routine. NOS PARTENAIRES FINANCIERS POUR L’ACTIVITÉ EN ROUTINE NOS PUBLICATIONS récentes Des informations sur l’épidémiologie des cancers à votre disposition sur Internet Site du registre EPIC-PL : http://www.santepaysdelaloire.com/ registre-des-cancers/ Site de l’InVS (incidence nationale 2012) : http://www.invs.sante. fr/Dossiers-thematiques/Maladies-chroniques-et-traumatismes/ Cancers/Surveillance-epidemiologique-des-cancers/Estimationsde-l-incidence-et-de-la-mortalite Site ECO (incidence européenne) : http://eco.iarc.fr/ Site du CIRC (incidence mondiale) : http://www-dep.iarc.fr/ r en ligne Télécharge rts et bulletins nos rappo ernet sur notre site Int Quelques articles scientifiques du Registre… - Trends in breast cancer incidence and mortality in France 1990-2008. Molinié F, Vanier A, Woronoff AS, Guizard AV, Delafosse P, Velten M, Daubisse-Marliac L, Arveux P, Tretarre B. Breast Cancer Res Treat. 2014;147:167-75. - M anagement of rectal cancer in France in a welldefined population. Desgrippes R, Bouvier V, Delafosse P, Robaszkiewicz M, Molinié F, Trétarre B, Lepage C, Faivre J, Jooste V, Bouvier AM. Eur J Gastroenterol Hepatol. 2014;26:743-7. - Surveillance des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par les registres des cancers du réseau Francim. Woronoff AS, Trétarre B, Champenois V, Duport N, Bara S, Lapôtre-Ledoux B, Grosclaude P, Marrer E, Velten M, Delafosse P, Molinié F. BEH n° 13-14-15 (20 mai 2014). - Are prognostic factors more favorable for breast cancer detected by organized screening than by opportunistic screening or clinical diagnosis ? A study in LoireAtlantique (France). Vanier A, Leux C, Allioux C, BillonDelacour S, Lombrail P, Molinié F. Cancer Epidemiol. 2013;37:683-7. - Trends in incidence of breast cancer among women under 40 in seven European countries: a GRELL cooperative study. Leclère B, Molinié F, Trétarre B, Stracci F, Daubisse-Marliac L, Colonna M. Cancer Epidemiol. 2013;37:544-9. - Waiting time disparities in breast cancer diagnosis and treatment: a population based study in France. Molinié F, Leux C, Delafosse P, Ayrault-Piault S, Arveux P, Woronoff AS, Guizard AV, Velten M, Ganry O, Bara S, Daubisse-Marliac L, Trétarre B. The Breast. 2013;22:810-6. - Life expectancy estimates as a key factor in over-treatment: the case of prostate cancer. Delpierre C, Lamy S, Kelly-Irving M, Molinié F, Velten M, Trétarre B,Woronoff AS, Buemi A, Lapôtre-Ledoux B, Bara S, Guizard AV, Colonna M, Grosclaude P. Cancer Epidemiol. 2013;37:462-8. - Risk of lung cancer associated with occupational exposure to mineral wools: updating knowledge from a French population-based case-control study, the ICARE study. Guida F, Paget-Bailly S, Lamkarkach F, Gaye O, Ducamp S, Menvielle G, Papadopoulos A, Matrat M, Févotte J, Cenée S, Cyr D, Schmaus A, Carton M, Radoï L, Lapôtre-Ledoux B, Molinié F, Luce D, Stücker I. J Occup Environ Med. 2013;55:786-95. - Unbiased estimates of long-term net survival of hematological malignancy patients detailed by major subtypes in France. Monnereau A, Troussard X, Belot A, Guizard AV, Woronoff AS, Bara S, Lapôtre-Ledoux B, Iwaz J, Trétarre B, Maynadié M and The French Network of Cancer Registries (FRANCIM). Int J Cancer. 2013;132:2378-87. Ainsi que d’autres articles issus des groupes de travail : FRANCIM, GRELL, EUROCARE, CONCORD… Autres publications du Registre Les études sont financées par appel à projets. -É pidémiologie du cancer en Loire-Atlantique. Période 2009-2011. - Épidémiologie du cancer en Vendée. Période 2009-2011. Participation à d’autres rapports : JOURNAL D’EPIC-PL : Registre général des tumeurs de Loire-Atlantique et Vendée omité de rédaction : S. Ayrault, S. Delacour, C V. Miché, Dr A. Cowppli-Bony, Dr F. Molinié aquette : Tant & Plus M Impression : Pixelfab hoto : Fotolia P - Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012. Partie 1 Tumeurs solides. Binder-Foucard F, Belot A, Delafosse P, et al. Rapport InVS - FRANCIM - INSERM - HCL - INCa. Juillet 2013. -E stimation nationale de l’incidence des cancers en France entre 1980 et 2012. Partie 2 - Hémopathies malignes. Monnereau A, Remontet L, Maynadié M, et al. Rapport InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Septembre 2013. -T endances récentes des données d’affections de longue durée : intérêt pour la surveillance nationale de l’incidence des cancers. Période 2000-2010. Rogel A, Remontet L, Grosclaude P, et al. Rapport InVS – Département des maladies chroniques et traumatismes. Mars 2013. -D épistage des cancers dans la région Pays de la Loire et ses cinq départements. Tableau de bord des indicateurs de fréquence et de couverture du dépistage pour les cancers du sein, du côlon-rectum et du col de l’utérus. Rapport ORS Pays de la Loire. Mars 2013. -S urvie des personnes atteintes de cancer en France, 19892007 - Etude à partir des registres des cancers du réseau Francim. Grosclaude P, Remontet L, Belot A, et al. Rapport InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Février 2013. Notre équipe Le bureau de l’association - Président : Dr Jacques Berruchon (CHD La Roche-sur-Yon) - Vice président : Pr Leila Moret (CHU Nantes) - Trésorier : Dr Céline Bossard (CHU Nantes) - Secrétaire : Dr Corinne Allioux (CAP SANTE PLUS 44) ligne L’equipe salariée Télécharger enon 2015 ési dh r d’a tin - Directrice : D Florence Molinié le bulle - Epidémiologiste : Dr Anne Cowppli-Bony - Assistante de gestion : Magali Metais - Biostatisticiennes : Stéphanie Ayrault, Solenne Delacour - Anatomopathologiste : Dr Nathalie Auffret - Personnel enquêteur : Sophie Amossé, Dr Christine Cerbelaud, Colette Choquet, Gwenaëlle Ferré, Katia Menanteau, Magali Metais, Dr Anne-Delphine Tagri - Techniciennes de saisie : Aurélie Bouron, Blandine Chauvet, Sophie Landais, Virginie Miché, Marie-Louise Rouvier Pour plus d’information Registre des cancers : Plateau des écoles - 50 route de Saint-Sébastien 44093 NANTES - CEDEX 1 Tél. 02 40 84 69 81 - Fax : 02 40 84 69 82 E-mail secrétariat : [email protected] Site internet : www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers