Bulletin d`information n°4

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ÉPIDÉMIOLOGIE DES CANCERS EN PAYS DE LA LOIRE REGISTRE GÉNÉRAL DES TUMEURS DE LOIRE-ATLANTIQUE ET VENDÉE
N°4 - DÉCEMBRE 2014
Éditorial
Mieux comprendre les hémopathies malignes
Les hémopathies malignes regroupent deux grandes familles d’affections :
les hémopathies lymphoïdes (lymphomes indolents et agressifs B et T,
myélomes et maladies de Waldenström, leucémies lymphoïdes chroniques,
LAL) et les hémopathies myéloïdes (LAM, myélodysplasies et syndromes
myéloprolifératifs principalement).
L’étiologie et les facteurs de risque demeurent indéterminés pour beaucoup
de ces affections. Les facteurs génétiques (formes familiales), l’exposition aux
radiations ionisantes, à la chimiothérapie, aux benzènes, aux pesticides ont été
évoqués ou établis pour les leucémies. D’autres causes ont été évoquées pour
les hémopathies lymphoïdes (étude Interlymph) : environnementales (exposition
solaire, activités agricoles, tabac), alimentaires (graisses polyinsaturées),
infectieuses (EBV et maladie de Hodgkin, lymphome de Burkitt ou lymphomes
agressifs du sujet âgé, Hélicobacter Pilori et lymphome de Malt gastrique). Des
modifications des défenses immunitaires lors de pathologies auto-immunes,
inflammatoires, infectieuses virales chroniques (VIH, hépatite C) ou avec des
thérapies immunosuppressives, semblent également jouer un rôle.
Les modifications de l’influence respective de ces facteurs de risque permettent
de comprendre en partie les variations d’incidence de certaines hémopathies. Il
est plus difficile d’expliquer les différences d’incidence observées dans notre
registre, par rapport à l’incidence nationale, des lymphomes agressifs et de la
maladie de Waldenström, ce qui justifierait des études complémentaires. Une
stabilité de l’incidence des leucémies aigues dans le temps est par contre observée.
En parallèle, des progrès diagnostiques ont été réalisés, avec la diffusion des
techniques de cytométrie de flux, qui permettent des caractérisations cellulaires. Ces
techniques facilitent les choix thérapeutiques, en isolant des cibles thérapeutiques
(Ag Cd20, Ag CD33…). Une autre étape décisive est la caractérisation des anomalies
cytogénétiques et moléculaires qui permettra de définir de nouvelles cibles.
Sur le plan thérapeutique, des progrès manifestes ont été accomplis avec
le développement de l’immunothérapie pour le traitement des lymphomes
B indolents ou agressifs, avec l’avènement des anticorps (Ac) monoclonaux
(Rituximab (Ac antiCD20)). D’autres Ac constituent de nouveaux espoirs
thérapeutiques (Brentuximab et Maladie de Hodgkin, Ac bispécifique et LAL de
l’enfant en rechute). D’autres formes de thérapies ont bouleversé l’espérance
de vie des patients ces 10 dernières années (Antiprotéasomes, IMIDS pour le
traitement du myélome et de l’amylose par exemple). L’absence de progrès
radical obtenu pour le traitement des leucémies aigues de l’adulte durant les
3 dernières décennies demeure patente.
D’importants travaux restent à mener pour la compréhension des
hémopathies et l’évaluation des progrès thérapeutiques, justifiant la
coopération clinique engagée entre la Loire-Atlantique et la Vendée, à travers
l’enregistrement des pathologies lymphoïdes dans une base unique (Lhenabase,
Pr Le Gouill CHU Nantes), les discussions thérapeutiques systématiques à
l’échelon régional (RCP, Pr Moreau CHU Nantes) et les protocoles de recherche
communs (Premier Appel d’offre CHU–CHD en 2014).
Dr Hervé Maisonneuve
Un registre bi-départemental : 2 missions
L’association Épidémiologie des Cancers en
Pays de la Loire (EPIC-PL) est un registre bidépartemental qui recense depuis 1998 tous
les nouveaux cas de cancers chez les personnes
domiciliées en Loire-Atlantique ou en Vendée.
Le Registre est qualifié par le Comité National
des Registres (CNR). Il appartient au réseau
des registres français du cancer (FRANCIM).
La veille
Loire Atlantique
Vendée
Nouveaux cas recensés par le Registre sur la période 2009-2011 (nombre moyen annuel)
7 161
3 932 cancers invasifs
202
101 tumeurs non invasives de la vessie
102
45 tumeurs bénignes du système nerveux central
118
65 cancers in situ du sein
La recherche
Projets (co)pilotés par le Registre
E
changes entre Structures de Gestion du dépistage organisé
et Registres de Cancer pour l’identification des Cancers de
l’Intervalle (SG-RC-KI).
Comité de pilotage : Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée,
Structure de gestion du dépistage organisé de l’Isère, Registre spécialisé
des cancers digestifs du Calvados, InVS.
C
aractéristiques épidémiologiques et prise en charge des
lymphomes du MALT gastriques en population générale.
Comité de pilotage : Registre des hémopathies malignes de la Gironde,
CHU de Nantes, Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée.
Participation à d’autres études
R
echerche des facteurs de risque professionnels de cancer dans
une cohorte de salariés en milieu agricole en France (AGRICAN)
Investigateurs principaux : GRECAN, LSTE, CCMSA, MSA.
E
tude Haute-Résolution sur la prise en charge diagnostique et
thérapeutique des Adolescents et des Jeunes Adultes (AJA, 15-24
ans) atteints de cancer (CADO-BIS).
Investigateur principal : Registre National des Tumeurs Solides de l’Enfant.
E
pidémiologie descriptive du cancer de la thyroïde dans 5 départements français : analyse des circonstances et modalités diagnostiques
en 2000, 2005 et 2010.
Investigateur principal : Registre des cancers de l’Isère.
NOS RÉSULTATS En 2009-2011
Glossaire
• Incidence : nombre moyen de nouveaux cas apparus dans une population
donnée sur la période étudiée.
• Taux d’incidence brut (pour 100 000
personnes exposées) : rapport du
nombre de nouveaux cas sur l’effectif
de la population exposée pendant la
même période.
• Sexe ratio : division du nombre de
cas chez les hommes par le nombre
de cas chez les femmes.
Commission Nationale
de l’Informatique
et des Libertés (CNIL)
et Information
du patient
Par rapport à la moyenne française, une incidence plus élevée
en Loire-Atlantique et une incidence comparable en Vendée
Loire-Atlantique
Vendée
3 932 cas invasifs par an
7 161 cas invasifs par an
en moyenne (sexe ratio H/F = 1,4)
en moyenne (sexe ratio H/F = 1,3)
Nb de cas Taux brut Comp. Nat.* Nb de cas Taux brut Comp. Nat.*
incidence 4 054644,5 / 100 000
+
2 272726,5 / 100 000 =
mortalité 1 811 288,0 / 100 000
+
1 082 346,1 / 100 000
+
incidence 3 108466,4 / 100 000
+
1 660510,8 / 100 000
=
mortalité 1 164 174,7 / 100 000
=
696214,3 / 100 000
=
*Comparaison des données départementales aux données nationales (estimation 2012) :
- incidence (ou mortalité) moins élevée dans le département qu’en France
= incidence (ou mortalité) comparable dans le département et en France
+ incidence (ou mortalité) plus élevée dans le département qu’en France
Les 10 cancers les plus fréquents dans chaque département
NOMBRE DE
DÉCÈS
PAR CANCER
NOMBRE
DE CASà INCIDENTS
Loire-Atlantique
Sur-incidence
(ou
sous-incidence)
par rapport
la moyenne française*
Référence : Délibération n°03-053 du 27
novembre 2003 portant adoption d’une
recommandation relative aux traitements
de données à caractère personnel mis
en oeuvre par les registres du cancer.
Prostate
Loire-Atlantique
187
214 2
155 187
157
118 382 214 2
15520157
25
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Sein
Prostate
Colon-rectum
Sein
Poumon
Colon-rectum
Mélanome de la peau
Poumon
Lèvre-bouche-pharynx
La loi autorise les médecins à
transmettre des données nominatives
à des personnes nommément désignées
et astreintes au secret professionnel au
sein des registres du cancer (autorisation
CNIL N° 900234 pour notre Registre).
La CNIL estime que seuls les médecins
en contact direct avec les patients qu’ils
prennent en charge pour un cancer, sont
en mesure d’informer individuellement
chaque patient, en conscience et au
moment qu’ils estimeront le plus
opportun, que sa pathologie fait l’objet
d’un enregistrement systématique et
qu’il peut exercer un droit d’opposition
(mise à disposition sur le site Internet
du Registre, ou sur simple demande,
d’une note d’information destinée
au patient).
Tous nos résultats sur :
www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers
118 382
Lèvre-bouche-pharynx
Rein
Foie
Pancréas
Rein
Thyroïde
800Pancréas
600
400
800
400
Thyroïde
600
200
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Vendée
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
125
126
96 125
115
126
70 236
964 115
26
Prostate
Sein
Prostate
Colon-rectum
Sein
Poumon
Colon-rectum
Lèvre-bouche-pharynx
Mélanome dePoumon
la peau
400
200
400
Les mélanomes de la peau et les cancers du foie
600 400de la
200thyroïde
0 0
(en Loire-Atlantique),800les cancers
(en Vendée) et les cancers de la lèvre, de la cavité
buccale et du pharynx (dans les 2 départements)
présentent des sur-incidences notables par rapport
à la moyenne française. Par exemple, le mélanome
173
+
+
+
+
+
+
+
+
173
Hommes
Femmes
600
800 1 000 1 200 1 400
600
800 1 000 1 200 1 400
Hommes
+
++
+
-
Femmes
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
662
543
214 662
276
1 281 93 543
214
276
119 29
281
56 68 93
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
1
236
6 10
4 26
119 2329100
41
56 68
1563910
78 39
4
1
23
1135
92 21 100
15
78
2139104
93 39
20
21
200 1135 0 0 92 200
400
21 104
93 20
70
Lèvre-bouche-pharynx
Thyroïde
Mélanome de la peau
Rein
Thyroïde
Vessie
Rein
Foie
Foie
458
5
479
158 172 458
232 51 479
0 0
Vendée
800 Vessie
600
5
5 52
25
158
46 20
179
213 172
43
2755752
139232
81 51
46 79
17995
103 213
85 43
27 574 3
44139
13681
85
200 79 950 0103 200
400
43
44 136
Mélanome de la peau
Foie
+
1121
1060
1121
390
1060
390
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
- +
- + +
+
Hommes
600
Femmes
800 1 000 1 200 1 400
Hommes
Femmes
de la peau a une incidence 1,5 fois supérieure à
400 600
800 chez
1 000les
1 200
1 400 de Loirela200moyenne
française
hommes
Atlantique. Pour les autres cancers (en dehors des
10 plus fréquents présentés ici), la comparaison à la
moyenne française est détaillée dans les rapports
disponibles sur notre site Internet.
Évolution 1998 -2011
Une baisse d’incidence récente chez les hommes
Nombre de cas
Femmes Hommes
4500
4000
Taux standardisé pour 100 000
Incidence
Mortalité
Loire-Atlantique
3500
500
4500
450
4000
400
3500
350
3000
300
2500
250
2000
200
1500
Nombre de cas
Femmes Hommes
150
Taux standardisé pour 100 000
Incidence
Mortalité
500
Vendée
450
400
350
3000
300
2500
250
2000
200
1500
150
1000
100
1000
100
500
50
500
50
0
0
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2011
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010 2011
0
Les Hémopathies malignes en 2009-2011
Les hémopathies malignes représentent 10 % de l’ensemble des cancers
Loire-Atlantique
Les hémopathies malignes sont plus fréquentes chez les
hommes. Elles sont principalement diagnostiquées
chez le sujet âgé : l’âge moyen au diagnostic est de
67 ans. Cependant, alors que les hémopathies malignes
représentent 13 % des cancers entre 15 et 44 ans, 8 %
des cas entre 45 et 74 ans et 13 % des cas après 75 ans,
elles concernent 1 cas de cancer sur 2 avant 15 ans.
Vendée
746 cas par an en moyenne
(sexe ratio H/F = 1,2)
Nb de cas Taux d’incidence brut
40364,1 / 100 000
34251,4 / 100 000
Loire-Atlantique
% %
%3 3
Les hémopathies malignes les plus fréquentes par groupe d’âge
Vendée%
4%
13% 4%%
%
% 4%
13
13% 4
13
2 %% 3%% 18%
%
22%% 33% 33% 18
18%%
2% 3
18
Avant 15 ans :
les lymphomes/leucémies lymphoblastiques (1 cas sur 2) et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 6).
18%
%
18
18%%
(N18
= 13)
56%
%
56
56%%
56
35%
%
35
35%%
35
%
45-74 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (3 cas sur 4), en particulier les leucémies lymphoïdes
chroniques/lymphomes lymphocytiques, les lymphomes diffus à grandes cellules B, les myélomes/
plasmocytomes et les lymphomes folliculaires.
Après 75 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (2 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à
grandes cellules B, les myélomes/plasmocytomes, les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes
lymphocytiques et les lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström - et les syndromes
myélodysplasiques (1 cas sur 6).
LNH mature
(N = 359)
(N
(N == 359)
359)
(N = 359)
2
22%%
2%
18%
%
18
18%%
7% 18
%
778%%%
7 %%
88
8%
LH
(N = 62)
(N
(N == 62)
62)
4% (N = 62)
44%%
4%
72%
%
72
72%%
72
%
18
%
18
18%%
18
52%
%
52
52%%
52 9%
8% 99%%
88%% 9%
% %
88
88%%
8% %
35
%
35
35%%
35
% 3%
7% 88%% 33%%
% %
8
6 77% % 3%
66%% 7% 8
6%
(N
(N == 13)
13)
(N = 13)
6%
9% 6%%
99%% 66%
6 9%
66%%
6%
42%
%
42
42%%
42 8%
9% 88%%
5,5%99%%% 8%
%
5,5
5,5
2%%%9
%
5,5
22%%
2
15-44 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (1 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à grandes
cellules B, les lymphomes T/NK et les lymphomes folliculaires - et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 3).
LH : Lymphome de Hodgkin
LNH : Lymphome non hodgkinien
LNH mature : inclus tous les LNH sauf les LNH / leucémies lymphoblastiques
LNH immature : correspond uniquement aux LNH / leucémies lymphoblastiques
LLC : Leucémie lymphoide chronique
407 cas par an en moyenne
(sexe ratio H/F = 1,4)
Nb de cas Taux d’incidence brut
23775,7 / 100 000
17052,4 / 100 000
(N = 311)
(N
(N == 311)
311)
LNH immature(N = 311)
LAM
SMP
(N = 8)
(N
(N == 8)
8)
(N = 8)
39%
%
39
39%%
39
(N = 33)
(N
(N == 33)
33)
(N = 33)
75%
%
75
75%%
75
(N = 200)
(N
(N == 200)
200)
(N = 200)
15%
%
15%%
3% 15
%
% 15
8333%%
88%%
8%
63%
%
63
63%%
63
13%
%
13
13%%
13
73%
%
73
73%%
(N =73
166)
SMD
(N == 166)
166)
(N
(N =Autre
166)
LLP : Lymphome lymphoplasmocytaire
LAM : Leucémie aiguë myéloïde
SMP : Syndrome myéloprolifératif chronique
SMD : Syndrome myélodysplasique
Environ 70 % des hémopathies malignes sont des lymphomes non hodgkiniens
Les types histologiques les plus fréquents sont les lymphomes diffus à grandes cellules B (14 %), les myélomes/plasmocytomes (12 %)
et les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques (12 %).
NOMBRE DE CAS INCIDENTS D'HÉMOPATHIES MALIGNES EN 2009-2011
LH classique
Lymphome
24
de Hodgkin LH à prédominance lymphocytaire nodulaire 2 2
LNH diffus à grandes cellules B
Myélome / Plasmocytome
LLC / Lymphome lymphocytique
LNH folliculaire
LLP / Maladie de Waldenström
LNH de la zone marginale
Lymphome
LNH du manteau
non hodgkinien
LNH / Leu de Burkitt
Autres LNH B (1)
LNH T/NK à cellules matures
LNH / leucémie lymphoblastique
LNH sai
LNH/LH composite
Leucémie aigue myéloide
LAM
Leucémie myéloïde chronique
Thrombocytémie essentielle
Syndrome
Polyglobulie primitive
myéloprolifératif
Splénomégalie myéloide
Autres SMP
SMD
Syndrome
SMD/SMP (2)
myélodysplasique
Autres
38
44
32
30
16
16
8 3
32
42
15
14
8
11
8
15
1
21
9 4
8 11
8 8
6 1
32
37
7
11
2 2
8
3 1
16
57
19
46
36
27
48
25
14
12
6
8
6 1
2 1
4 1
11
6
3
16
Loire-Atlantique
14
4 3
4 3
3 1
21
11
30
31
11
0
20
40
60
80
(1)
Autres LNH B : inclus les leucémies à tricholeucocytes et les leucémies prolymphocytaires B.
(2)
SMD / SMP : inclus principalement les leucémies myélomonocytaires chroniques.
9
100
0
8
30
36
5
26
29
20
15
Vendée
7
10
14
21
2
10
10
20
30
40
50
60
Par rapport à la moyenne française…
L’incidence des lymphomes diffus à grandes cellules B est 1,5 fois supérieure chez les femmes dans les 2 départements, alors que son
incidence est comparable chez les hommes.
L’incidence des lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström en Loire-Atlantique est 2 fois supérieure à la moyenne française
chez les hommes et les femmes. En Vendée, on observe une légère sur-incidence qui n’est pas significative par rapport à la moyenne française.
le registre des cancers en bref
REMERCIEMENTS
Nous remercions l’ensemble de nos
partenaires publics et privés notamment
les laboratoires d’anatomie pathologique
et de cyto-hématologie, les établissements
de soins, l’Assurance Maladie, CAP Santé
Plus 44, Audace, l’ARS et tous les médecins
qui contribuent au fonctionnement du
Registre en routine.
NOS PARTENAIRES FINANCIERS
POUR L’ACTIVITÉ EN ROUTINE
NOS PUBLICATIONS récentes
Des informations sur l’épidémiologie des cancers
à votre disposition sur Internet
Site du registre EPIC-PL : http://www.santepaysdelaloire.com/
registre-des-cancers/
Site de l’InVS (incidence nationale 2012) : http://www.invs.sante.
fr/Dossiers-thematiques/Maladies-chroniques-et-traumatismes/
Cancers/Surveillance-epidemiologique-des-cancers/Estimationsde-l-incidence-et-de-la-mortalite
Site ECO (incidence européenne) : http://eco.iarc.fr/
Site du CIRC (incidence mondiale) : http://www-dep.iarc.fr/
r en ligne
Télécharge
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ernet
sur notre site Int
Quelques articles scientifiques du Registre…
- Trends in breast cancer incidence and mortality in France
1990-2008. Molinié F, Vanier A, Woronoff AS, Guizard AV, Delafosse P, Velten M, Daubisse-Marliac L, Arveux P, Tretarre B.
Breast Cancer Res Treat. 2014;147:167-75.
- M anagement of rectal cancer in France in a welldefined population. Desgrippes R, Bouvier V, Delafosse P,
Robaszkiewicz M, Molinié F, Trétarre B, Lepage C, Faivre J,
Jooste V, Bouvier AM. Eur J Gastroenterol Hepatol.
2014;26:743-7.
- Surveillance des lésions précancéreuses et cancéreuses
du col de l’utérus par les registres des cancers du réseau
Francim. Woronoff AS, Trétarre B, Champenois V, Duport N,
Bara S, Lapôtre-Ledoux B, Grosclaude P, Marrer E, Velten M,
Delafosse P, Molinié F. BEH n° 13-14-15 (20 mai 2014).
- Are prognostic factors more favorable for breast cancer
detected by organized screening than by opportunistic
screening or clinical diagnosis ? A study in LoireAtlantique (France). Vanier A, Leux C, Allioux C, BillonDelacour S, Lombrail P, Molinié F. Cancer Epidemiol.
2013;37:683-7.
- Trends in incidence of breast cancer among women under
40 in seven European countries: a GRELL cooperative study.
Leclère B, Molinié F, Trétarre B, Stracci F, Daubisse-Marliac L,
Colonna M. Cancer Epidemiol. 2013;37:544-9.
- Waiting time disparities in breast cancer diagnosis and
treatment: a population based study in France. Molinié F,
Leux C, Delafosse P, Ayrault-Piault S, Arveux P, Woronoff AS,
Guizard AV, Velten M, Ganry O, Bara S, Daubisse-Marliac L,
Trétarre B. The Breast. 2013;22:810-6.
- Life expectancy estimates as a key factor in over-treatment:
the case of prostate cancer. Delpierre C, Lamy S, Kelly-Irving
M, Molinié F, Velten M, Trétarre B,Woronoff AS, Buemi A,
Lapôtre-Ledoux B, Bara S, Guizard AV, Colonna M, Grosclaude P.
Cancer Epidemiol. 2013;37:462-8.
- Risk of lung cancer associated with occupational exposure
to mineral wools: updating knowledge from a French
population-based case-control study, the ICARE study.
Guida F, Paget-Bailly S, Lamkarkach F, Gaye O, Ducamp S,
Menvielle G, Papadopoulos A, Matrat M, Févotte J, Cenée S,
Cyr D, Schmaus A, Carton M, Radoï L, Lapôtre-Ledoux B, Molinié F, Luce D, Stücker I. J Occup Environ Med. 2013;55:786-95.
- Unbiased estimates of long-term net survival of hematological malignancy patients detailed by major subtypes
in France. Monnereau A, Troussard X, Belot A, Guizard AV,
Woronoff AS, Bara S, Lapôtre-Ledoux B, Iwaz J, Trétarre B,
Maynadié M and The French Network of Cancer Registries
(FRANCIM). Int J Cancer. 2013;132:2378-87.
Ainsi que d’autres articles issus des groupes de travail :
FRANCIM, GRELL, EUROCARE, CONCORD…
Autres publications du Registre
Les études sont financées par appel à projets.
-É
pidémiologie du cancer en Loire-Atlantique. Période
2009-2011.
- Épidémiologie du cancer en Vendée. Période 2009-2011.
Participation à d’autres rapports :
JOURNAL D’EPIC-PL :
Registre général des tumeurs
de Loire-Atlantique et Vendée
omité de rédaction : S. Ayrault, S. Delacour,
C
V. Miché, Dr A. Cowppli-Bony, Dr F. Molinié
aquette : Tant & Plus
M
Impression : Pixelfab
hoto : Fotolia
P
- Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité
par cancer en France entre 1980 et 2012. Partie 1 Tumeurs solides. Binder-Foucard F, Belot A, Delafosse
P, et al. Rapport InVS - FRANCIM - INSERM - HCL - INCa.
Juillet 2013.
-E
stimation nationale de l’incidence des cancers en France
entre 1980 et 2012. Partie 2 - Hémopathies malignes.
Monnereau A, Remontet L, Maynadié M, et al. Rapport
InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Septembre 2013.
-T
endances récentes des données d’affections de longue
durée : intérêt pour la surveillance nationale de l’incidence
des cancers. Période 2000-2010. Rogel A, Remontet L,
Grosclaude P, et al. Rapport InVS – Département des maladies
chroniques et traumatismes. Mars 2013.
-D
épistage des cancers dans la région Pays de la Loire et
ses cinq départements. Tableau de bord des indicateurs
de fréquence et de couverture du dépistage pour les
cancers du sein, du côlon-rectum et du col de l’utérus.
Rapport ORS Pays de la Loire. Mars 2013.
-S
urvie des personnes atteintes de cancer en France, 19892007 - Etude à partir des registres des cancers du réseau
Francim. Grosclaude P, Remontet L, Belot A, et al. Rapport
InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Février 2013.
Notre équipe
Le bureau de l’association
- Président : Dr Jacques Berruchon (CHD La Roche-sur-Yon)
- Vice président : Pr Leila Moret (CHU Nantes)
- Trésorier : Dr Céline Bossard (CHU Nantes)
- Secrétaire : Dr Corinne Allioux (CAP SANTE PLUS 44)
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L’equipe salariée
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tin
- Directrice : D Florence Molinié
le bulle
- Epidémiologiste : Dr Anne Cowppli-Bony
- Assistante de gestion : Magali Metais
- Biostatisticiennes : Stéphanie Ayrault, Solenne Delacour
- Anatomopathologiste : Dr Nathalie Auffret
- Personnel enquêteur : Sophie Amossé, Dr Christine Cerbelaud, Colette Choquet, Gwenaëlle
Ferré, Katia Menanteau, Magali Metais, Dr Anne-Delphine Tagri
- Techniciennes de saisie : Aurélie Bouron, Blandine Chauvet, Sophie Landais, Virginie Miché,
Marie-Louise Rouvier
Pour plus d’information
Registre des cancers :
Plateau des écoles - 50 route de Saint-Sébastien
44093 NANTES - CEDEX 1
Tél. 02 40 84 69 81 - Fax : 02 40 84 69 82
E-mail secrétariat : [email protected]
Site internet :
www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers
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