ÉPIDÉMIOLOGIE DES CANCERS EN PAYS DE LA LOIRE REGISTRE GÉNÉRAL DES TUMEURS DE LOIRE-ATLANTIQUE ET VENDÉE
N°4 - DÉCEMBRE 2014
Éditorial
Un registre bi-départemental : 2 missions
L’association Épidémiologie des Cancers en
Pays de la Loire (EPIC-PL) est un registre bi-
départemental qui recense depuis 1998 tous
les nouveaux cas de cancers chez les personnes
domiciliées en Loire-Atlantique ou en Vendée.
Le Registre est qualifié par le Comité National
des Registres (CNR). Il appartient au réseau
des registres français du cancer (FRANCIM).
La veille
Nouveaux cas recensés par le Registre sur la période 2009-2011 (nombre moyen annuel)
7 161 3 932 cancers invasifs
202 101 tumeurs non invasives de la vessie
102 45 tumeurs bénignes du système nerveux central
118 65 cancers in situ du sein
Loire Atlantique
Vendée
La recherche
Projets (co)pilotés par le Registre
Echanges entre Structures de Gestion du dépistage organisé
et Registres de Cancer pour l’identification des Cancers de
l’Intervalle (SG-RC-KI).
Comité de pilotage : Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée,
Structure de gestion du dépistage organisé de l’Isère, Registre spécialisé
des cancers digestifs du Calvados, InVS.
Caractéristiques épidémiologiques et prise en charge des
lymphomes du MALT gastriques en population générale.
Comité de pilotage : Registre des hémopathies malignes de la Gironde,
CHU de Nantes, Registre général des cancers de Loire-Atlantique - Vendée.
Participation à d’autres études
Recherche des facteurs de risque professionnels de cancer dans
une cohorte de salariés en milieu agricole en France (AGRICAN)
Investigateurs principaux : GRECAN, LSTE, CCMSA, MSA.
Etude Haute-Résolution sur la prise en charge diagnostique et
thérapeutique des Adolescents et des Jeunes Adultes (AJA, 15-24
ans) atteints de cancer (CADO-BIS).
Investigateur principal : Registre National des Tumeurs Solides de l’Enfant.
Epidémiologie descriptive du cancer de la thyroïde dans 5 départe-
ments français : analyse des circonstances et modalités diagnostiques
en 2000, 2005 et 2010.
Investigateur principal : Registre des cancers de l’Isère.
Mieux comprendre les hémopathies malignes
Les hémopathies malignes regroupent deux grandes familles d’affections :
les hémopathies lymphoïdes (lymphomes indolents et agressifs B et T,
myélomes et maladies de Waldenström, leucémies lymphoïdes chroniques,
LAL) et les hémopathies myéloïdes (LAM, myélodysplasies et syndromes
myéloprolifératifs principalement).
L’étiologie et les facteurs de risque demeurent indéterminés pour beaucoup
de ces affections. Les facteurs génétiques (formes familiales), l’exposition aux
radiations ionisantes, à la chimiothérapie, aux benzènes, aux pesticides ont été
évoqués ou établis pour les leucémies. D’autres causes ont été évoquées pour
les hémopathies lymphoïdes (étude Interlymph) : environnementales (exposition
solaire, activités agricoles, tabac), alimentaires (graisses polyinsaturées),
infectieuses (EBV et maladie de Hodgkin, lymphome de Burkitt ou lymphomes
agressifs du sujet âgé, Hélicobacter Pilori et lymphome de Malt gastrique). Des
modifications des défenses immunitaires lors de pathologies auto-immunes,
inflammatoires, infectieuses virales chroniques (VIH, hépatite C) ou avec des
thérapies immunosuppressives, semblent également jouer un rôle.
Les modifications de l’influence respective de ces facteurs de risque permettent
de comprendre en partie les variations d’incidence de certaines hémopathies. Il
est plus difficile d’expliquer les différences d’incidence observées dans notre
registre, par rapport à l’incidence nationale, des lymphomes agressifs et de la
maladie de Waldenström, ce qui justifierait des études complémentaires. Une
stabilité de l’incidence des leucémies aigues dans le temps est par contre observée.
En parallèle, des progrès diagnostiques ont été réalisés, avec la diffusion des
techniques de cytométrie de flux, qui permettent des caractérisations cellulaires. Ces
techniques facilitent les choix thérapeutiques, en isolant des cibles thérapeutiques
(Ag Cd20, Ag CD33…). Une autre étape décisive est la caractérisation des anomalies
cytogénétiques et moléculaires qui permettra de définir de nouvelles cibles.
Sur le plan thérapeutique, des progrès manifestes ont été accomplis avec
le développement de l’immunothérapie pour le traitement des lymphomes
B indolents ou agressifs, avec l’avènement des anticorps (Ac) monoclonaux
(Rituximab (Ac antiCD20)). D’autres Ac constituent de nouveaux espoirs
thérapeutiques (Brentuximab et Maladie de Hodgkin, Ac bispécifique et LAL de
l’enfant en rechute). D’autres formes de thérapies ont bouleversé l’espérance
de vie des patients ces 10 dernières années (Antiprotéasomes, IMIDS pour le
traitement du myélome et de l’amylose par exemple). L’absence de progrès
radical obtenu pour le traitement des leucémies aigues de l’adulte durant les
3 dernières décennies demeure patente.
D’importants travaux restent à mener pour la compréhension des
hémopathies et l’évaluation des progrès thérapeutiques, justifiant la
coopération clinique engagée entre la Loire-Atlantique et la Vendée, à travers
l’enregistrement des pathologies lymphoïdes dans une base unique (Lhenabase,
Pr Le Gouill CHU Nantes), les discussions thérapeutiques systématiques à
l’échelon régional (RCP, Pr Moreau CHU Nantes) et les protocoles de recherche
communs (Premier Appel d’offre CHU–CHD en 2014).
Dr Hervé Maisonneuve
Les 10 cancers les plus fréquents dans chaque département
Sur-incidence (ou sous-incidence) par rapport à la moyenne française*
NOS RÉSULTATS En 2009-2011 Tous nos résultats sur :
www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers
Évolution 1998 -2011
Une baisse d’incidence récente chez les hommes
Nombre de cas
Femmes Hommes
Taux standardisé pour 100 000
MortalitéIncidence
Nombre de cas
Femmes Hommes
Taux standardisé pour 100 000
MortalitéIncidence
Loire-Atlantique
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
1998 1999 2000 20 01 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2 011
Vendée
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
1998 1999 2000 20 01 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2 011
Loire-Atlantique
0200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
0200400600800
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Prostate
Sein
Colon-rectum
Poumon
Mélanome de la peau
Lèvre-bouche-pharynx
Foie
Rein
Hommes Femmes
Vendée
0200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
0200400600800
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Prostate
Sein
Colon-rectum
Poumon
Lèvre-bouche-pharynx
Mélanome de la peau
Thyroïde
Rein
Pancréas
Vessie
Thyroïde
Foie
Hommes Femmes
++
-
-
+
-
+
-
+
+ +
+
+
27
46
5
20
11 8
155
214
81
43
51
172
173
390
1060
57
179
52
25
382
157
187
139
213
232
158
479
458
52
11 2 1
15
4
6
4
70
96
126
39
100
68
29
93
214
543
39
10
26
236
11 5
125
78
79 8595 103
11 2135 92
4136344
21 20104 93
231
56
119
281
276
1
662
Loire-Atlantique
0200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
0200400600800
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Prostate
Sein
Colon-rectum
Poumon
Mélanome de la peau
Lèvre-bouche-pharynx
Foie
Rein
Hommes Femmes
Vendée
0200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
NOMBRE DE CAS INCIDENTS
0200400600800
NOMBRE DE DÉCÈS PAR CANCER
Prostate
Sein
Colon-rectum
Poumon
Lèvre-bouche-pharynx
Mélanome de la peau
Thyroïde
Rein
Pancréas
Vessie
Thyroïde
Foie
Hommes Femmes
++
-
-
+
-
+
-
+
+ +
+
+
27
46
5
20
11 8
155
214
81
43
51
172
173
390
1060
57
179
52
25
382
157
187
139
213
232
158
479
458
52
11 2 1
15
4
6
4
70
96
126
39
100
68
29
93
214
543
39
10
26
236
11 5
125
78
79 8595 103
11 2135 92
4136344
21 20104 93
231
56
119
281
276
1
662
Les mélanomes de la peau et les cancers du foie
(en Loire-Atlantique), les cancers de la thyroïde
(en Vendée) et les cancers de la lèvre, de la cavité
buccale et du pharynx (dans les 2 départements)
présentent des sur-incidences notables par rapport
à la moyenne française. Par exemple, le mélanome
de la peau a une incidence 1,5 fois supérieure à
la moyenne française chez les hommes de Loire-
Atlantique. Pour les autres cancers (en dehors des
10 plus fréquents présentés ici), la comparaison à la
moyenne française est détaillée dans les rapports
disponibles sur notre site Internet.
Commission Nationale
de l’Informatique
et des Libertés (CNIL)
et Information
du patient
La loi autorise les médecins à
transmettre des données nominatives
à des personnes nommément désignées
et astreintes au secret professionnel au
sein des registres du cancer (autorisation
CNIL N° 900234 pour notre Registre).
La CNIL estime que seuls les médecins
en contact direct avec les patients qu’ils
prennent en charge pour un cancer, sont
en mesure d’informer individuellement
chaque patient, en conscience et au
moment qu’ils estimeront le plus
opportun, que sa pathologie fait l’objet
d’un enregistrement systématique et
qu’il peut exercer un droit d’opposition
(mise à disposition sur le site Internet
du Registre, ou sur simple demande,
d’une note d’information destinée
au patient).
Référence : Délibération n°03-053 du 27
novembre 2003 portant adoption d’une
recommandation relative aux traitements
de données à caractère personnel mis
en oeuvre par les registres du cancer.
Glossaire
Incidence : nombre moyen de nou-
veaux cas apparus dans une population
donnée sur la période étudiée.
Taux d’incidence brut (pour 100 000
personnes exposées) : rapport du
nombre de nouveaux cas sur l’effectif
de la population exposée pendant la
même période.
Sexe ratio : division du nombre de
cas chez les hommes par le nombre
de cas chez les femmes.
Par rapport à la moyenne française, une incidence plus élevée
en Loire-Atlantique et une incidence comparable en Vendée
Nb de cas Taux brut Comp. Nat.*
4 054 644,5 / 100 000 +
1 811 288,0 / 100 000 +
3 108 466,4 / 100 000 +
1 164 174,7 / 100 000 =
7 161 cas invasifs par an
en moyenne (sexe ratio H/F = 1,3)
Loire-Atlantique
3 932 cas invasifs par an
en moyenne (sexe ratio H/F = 1,4)
Vendée
Nb de cas Taux brut Comp. Nat.*
2 272 726,5 / 100 000 =
1 082 346,1 / 100 000 +
1 660 510,8 / 100 000 =
696 214,3 / 100 000 =
incidence
mortalité
incidence
mortalité
*Comparaison des données départementales aux données nationales (estimation 2012) :
-
incidence (ou mortalité) moins élevée dans le département qu’en France
= incidence (ou mortalité) comparable dans le département et en France
+ incidence (ou mortalité) plus élevée dans le département qu’en France
L’incidence des lymphomes diffus à grandes cellules B est 1,5 fois supérieure chez les femmes dans les 2 départements, alors que son
incidence est comparable chez les hommes.
L’incidence des lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström en Loire-Atlantique est 2 fois supérieure à la moyenne française
chez les hommes et les femmes. En Vendée, on observe une légère sur-incidence qui n’est pas significative par rapport à la moyenne française.
Les Hémopathies malignes en 2009-2011
Par rapport à la moyenne française…
Les hémopathies malignes sont plus fréquentes chez les
hommes. Elles sont principalement diagnostiquées
chez le sujet âgé : l’âge moyen au diagnostic est de
67 ans. Cependant, alors que les hémopathies malignes
représentent 13 % des cancers entre 15 et 44 ans, 8 %
des cas entre 45 et 74 ans et 13 % des cas après 75 ans,
elles concernent 1 cas de cancer sur 2 avant 15 ans.
Les hémopathies malignes représentent 10 % de l’ensemble des cancers
746 cas par an en moyenne
(sexe ratio H/F = 1,2)
Loire-Atlantique
407 cas par an en moyenne
(sexe ratio H/F = 1,4)
Vendée
LH : Lymphome de Hodgkin
LNH : Lymphome non hodgkinien
LNH mature : inclus tous les LNH sauf les LNH / leucémies lymphoblastiques
LNH immature : correspond uniquement aux LNH / leucémies lymphoblastiques
LLC : Leucémie lymphoide chronique
LLP : Lymphome lymphoplasmocytaire
LAM : Leucémie aiguë myéloïde
SMP : Syndrome myéloprolifératif chronique
SMD : Syndrome myélodysplasique
Environ 70 % des hémopathies malignes sont des lymphomes non hodgkiniens
Les types histologiques les plus fréquents sont les lymphomes diffus à grandes cellules B (14 %), les myélomes/plasmocytomes (12 %)
et les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques (12 %).
9
2
2
2
020 40 60 80 100
010 20 30 40 50 60
Loire-Atlantique Vendée
+
-
-
+
NOMBRE DE CAS INCIDENTS D'HÉMOPATHIES MALIGNES EN 2009-2011
LH classique
LH à prédominance lymphocytaire nodulaire
LNH diffus à grandes cellules B
Myélome / Plasmocytome
LLC / Lymphome lymphocytique
LNH folliculaire
LLP / Maladie de Waldenström
LNH de la zone marginale
LNH du manteau
LNH / Leu de Burkitt
Autres LNH B
(1)
LNH T/NK à cellules matures
LNH / leucémie lymphoblastique
LNH sai
LNH/LH composite
LAM
Leucémie myéloïde chronique
Thrombocytémie essentielle
Polyglobulie primitive
Splénomégalie myéloide
Autres SMP
SMD
SMD/SMP
(2)
Autres
Syndrome
myéloprolifératif
Lymphome
non hodgkinien
Leucémie aigue myéloide
Lymphome
de Hodgkin
Syndrome
myélodysplasique
24
38
44
32
30
16
8
3
4
14
11
15
1
21
8
8
6
3
37
11
2
2
57
16
2
48
46
36
27
19
16
3
15
8
8
30
4
11
8
1
31
7
2
8
3
30
25
36
14
12
6
6
2
4
11
6
16
14
4
3
2
1
21
8
1
4
9
1
26
29
20
15
5
8
1
1
1
7
3
10
14
3
3
1
1
1
10
2
1
Nb de cas Taux d’incidence brut
403 64,1 / 100 000
342 51,4 / 100 000
Nb de cas Taux d’incidence brut
237 75,7 / 100 000
170 52,4 / 100 000
Les hémopathies malignes les plus fréquentes par groupe d’âge
Après 75 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (2 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à
grandes cellules B, les myélomes/plasmocytomes, les leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes
lymphocytiques et les lymphomes lymphoplasmocytaires/maladies de Waldenström - et les syndromes
myélodysplasiques (1 cas sur 6).
45-74 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (3 cas sur 4), en particulier les leucémies lymphoïdes
chroniques/lymphomes lymphocytiques, les lymphomes diffus à grandes cellules B, les myélomes/
plasmocytomes et les lymphomes folliculaires.
15-44 ans :
les lymphomes non hodgkiniens matures (1 cas sur 3) - en particulier les lymphomes diffus à grandes
cellules B, les lymphomes T/NK et les lymphomes folliculaires - et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 3).
Avant 15 ans :
les lymphomes/leucémies lymphoblastiques (1 cas sur 2) et les lymphomes de Hodgkin (1 cas sur 6).
3
%
(N = 13)
(N = 62)
(N = 359)
(N = 311)
(N = 8)
(N = 33)
(N = 200)
(N = 166)
3
%
2
%
39
%
35
%
2
%
8
%
9
%
56
%
18
%
18
%
13
%
52
%
13
%
18
%
4
%
6
%
9
%
6
%
5,5
%
9
%
8
%
8
%
7
%
6
%
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%
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%
2
%
4
%
72
%
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%
7
%
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%
15
%
3
%
8
%
73
%
63
%
42
%
35
%
8
%
LH LNH mature LNH immature LAM SMP SMD
Autre
Loire-Atlantique Vendée
3
%
(N = 13)
(N = 62)
(N = 359)
(N = 311)
(N = 8)
(N = 33)
(N = 200)
(N = 166)
3
%
2
%
39
%
35
%
2
%
8
%
9
%
56
%
18
%
18
%
13
%
52
%
13
%
18
%
4
%
6
%
9
%
6
%
5,5
%
9
%
8
%
8
%
7
%
6
%
75
%
3
%
2
%
4
%
72
%
8
%
7
%
18
%
15
%
3
%
8
%
73
%
63
%
42
%
35
%
8
%
3
%
(N = 13)
(N = 62)
(N = 359)
(N = 311)
(N = 8)
(N = 33)
(N = 200)
(N = 166)
3
%
2
%
39
%
35
%
2
%
8
%
9
%
56
%
18
%
18
%
13
%
52
%
13
%
18
%
4
%
6
%
9
%
6
%
5,5
%
9
%
8
%
8
%
7
%
6
%
75
%
3
%
2
%
4
%
72
%
8
%
7
%
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%
15
%
3
%
8
%
73
%
63
%
42
%
35
%
8
%
3
%
(N = 13)
(N = 62)
(N = 359)
(N = 311)
(N = 8)
(N = 33)
(N = 200)
(N = 166)
3
%
2
%
39
%
35
%
2
%
8
%
9
%
56
%
18
%
18
%
13
%
52
%
13
%
18
%
4
%
6
%
9
%
6
%
5,5
%
9
%
8
%
8
%
7
%
6
%
75
%
3
%
2
%
4
%
72
%
8
%
7
%
18
%
15
%
3
%
8
%
73
%
63
%
42
%
35
%
8
%
(1) Autres LNH B : inclus les leucémies à tricholeucocytes et les leucémies prolymphocytaires B.
(2) SMD / SMP : inclus principalement les leucémies myélomonocytaires chroniques.
le registre des cancers en bref
Le bureau de l’association
- Président : Dr Jacques Berruchon (CHD La Roche-sur-Yon)
- Vice président : Pr Leila Moret (CHU Nantes)
- Trésorier : Dr Céline Bossard (CHU Nantes)
- Secrétaire : Dr Corinne Allioux (CAP SANTE PLUS 44)
L’equipe salariée
- Directrice : Dr Florence Molinié
- Epidémiologiste : Dr Anne Cowppli-Bony
- Assistante de gestion : Magali Metais
- Biostatisticiennes : Stéphanie Ayrault, Solenne Delacour
- Anatomopathologiste : Dr Nathalie Auffret
- Personnel enquêteur : Sophie Amossé, Dr Christine Cerbelaud, Colette Choquet, Gwenlle
Ferré, Katia Menanteau, Magali Metais, Dr Anne-Delphine Tagri
- Techniciennes de saisie : Aurélie Bouron, Blandine Chauvet, Sophie Landais, Virginie Miché,
Marie-Louise Rouvier
Notre équipe
Registre des cancers :
Plateau des écoles - 50 route de Saint-Sébastien
44093 NANTES - CEDEX 1
Tél. 02 40 84 69 81 - Fax : 02 40 84 69 82
E-mail secrétariat : [email protected]
Site internet :
www.santepaysdelaloire.com/registre-des-cancers
Pour plus d’information
Télécharger en ligne
le bulletin d’adhésion 2015
Quelques articles scientifiques du Registre…
- Trends in breast cancer incidence and mortality in France
1990-2008. Molinié F, Vanier A, Woronoff AS, Guizard AV, De-
lafosse P, Velten M, Daubisse-Marliac L, Arveux P, Tretarre B.
Breast Cancer Res Treat. 2014;147:167-75.
- Management of rectal cancer in France in a well-
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- Surveillance des lésions précancéreuses et cancéreuses
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- Are prognostic factors more favorable for breast cancer
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- Trends in incidence of breast cancer among women under
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- Waiting time disparities in breast cancer diagnosis and
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- Life expectancy estimates as a key factor in over-treatment:
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- Risk of lung cancer associated with occupational exposure
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Guida F, Paget-Bailly S, Lamkarkach F, Gaye O, Ducamp S,
Menvielle G, Papadopoulos A, Matrat M, Févotte J, Cenée S,
Cyr D, Schmaus A, Carton M, Radoï L, Lapôtre-Ledoux B, Mo-
linié F, Luce D, Stücker I. J Occup Environ Med. 2013;55:786-95.
- Unbiased estimates of long-term net survival of hemato-
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Woronoff AS, Bara S, Lapôtre-Ledoux B, Iwaz J, Trétarre B,
Maynadié M and The French Network of Cancer Registries
(FRANCIM). Int J Cancer. 2013;132:2378-87.
Ainsi que d’autres articles issus des groupes de travail :
FRANCIM, GRELL, EUROCARE, CONCORD…
Autres publications du Registre
- Épidémiologie du cancer en Loire-Atlantique. Période
2009-2011.
- Épidémiologie du cancer en Vendée. Période 2009-2011.
Participation à d’autres rapports :
- Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité
par cancer en France entre 1980 et 2012. Partie 1 -
Tumeurs solides. Binder-Foucard F, Belot A, Delafosse
P, et al. Rapport InVS - FRANCIM - INSERM - HCL - INCa.
Juillet 2013.
- Estimation nationale de l’incidence des cancers en France
entre 1980 et 2012. Partie 2 - Hémopathies malignes.
Monnereau A, Remontet L, Maynadié M, et al. Rapport
InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Septembre 2013.
- Tendances récentes des données d’affections de longue
durée : intérêt pour la surveillance nationale de l’incidence
des cancers. Période 2000-2010. Rogel A, Remontet L,
Grosclaude P, et al. Rapport InVS – Département des maladies
chroniques et traumatismes. Mars 2013.
- Dépistage des cancers dans la région Pays de la Loire et
ses cinq départements. Tableau de bord des indicateurs
de fréquence et de couverture du dépistage pour les
cancers du sein, du côlon-rectum et du col de l’utérus.
Rapport ORS Pays de la Loire. Mars 2013.
- Survie des personnes atteintes de cancer en France, 1989-
2007 - Etude à partir des registres des cancers du réseau
Francim. Grosclaude P, Remontet L, Belot A, et al. Rapport
InVS - FRANCIM - HCL - INCa. Février 2013.
NOS PUBLICATIONS récentes
Des informations sur l’épidémiologie des cancers
à votre disposition sur Internet
Site du registre EPIC-PL : http://www.santepaysdelaloire.com/
registre-des-cancers/
Site de l’InVS (incidence nationale 2012) : http://www.invs.sante.
fr/Dossiers-thematiques/Maladies-chroniques-et-traumatismes/
Cancers/Surveillance-epidemiologique-des-cancers/Estimations-
de-l-incidence-et-de-la-mortalite
Site ECO (incidence européenne) : http://eco.iarc.fr/
Site du CIRC (incidence mondiale) : http://www-dep.iarc.fr/
Télécharger en ligne
nos rapports et bulletins
sur notre site Internet
REMERCIEMENTS
Nous remercions l’ensemble de nos
partenaires publics et privés notamment
les laboratoires d’anatomie pathologique
et de cyto-hématologie, les établissements
de soins, l’Assurance Maladie, CAP Santé
Plus 44, Audace, l’ARS et tous les médecins
qui contribuent au fonctionnement du
Registre en routine.
NOS PARTENAIRES FINANCIERS
POUR LACTIVITÉ EN ROUTINE
Les études sont financées par appel à projets.
JOURNAL D’EPIC-PL :
Registre général des tumeurs
de Loire-Atlantique et Vendée
Comité de rédaction : S. Ayrault, S. Delacour,
V. Miché, Dr A. Cowppli-Bony, Dr F. Molinié
Maquette : Tant & Plus
Impression : Pixelfab
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