besoin de compléter leur parcours initial ou de se
réorienter professionnellement. Le développement du
tertiaire se poursuit, plus particulièrement au sud de
l'agglomération, sur le secteur de Mercières, avec en
particulier l'implantation des services comptables
d'une importante filiale du groupe Saint-Gobain. Quant
à cette société Continental qui nous a créé tant de
soucis, elle maintient au moins, dans un immeuble de
Mercières, son service commercial, ce qui représente
quand même une centaine d'emplois... De plus,
plusieurs projets importants sont en cours de négociation
ou de finalisation.
Tant dans le centre ville qu'à Royallieu, les dévelop-
pements urbains se font avec le souci d'intégrer
l'Université. Bientôt, grâce au projet du nouveau pont
urbain, la rue du Port à bateaux sera moins ingrate et
disgracieuse. Le Centre de recherches de Royallieu,
grâce au plan de relance du gouvernement, va pouvoir
se rénover et s'adapter. Un nouveau bâtiment prendra
place à côté de l'Ecole Supérieure de Chimie
Organique et Minérale (ESCOM), tandis que s'est
achevée la réalisation de la résidence universitaire du
Crous, et que l'effort de construction pour le logement
étudiant se poursuit sur d'autres sites.
Mais, la technologie dans l'agglomération ce sont
aussi, avec la participation de l'UTC, deux pôles de
compétitivité de rayonnement mondial, l'un consacré
aux agro-ressources et l'autre aux technologies de
transport. Ceci permet au Compiégnois d'être le site où
vont être réalisées les installations pilotes pour le
biodiesel de nouvelle génération, avec le projet Pivert,
porté par la profession des producteurs d'oléagineux,
et qui reçoit l'aide de l'Etat, grâce au grand emprunt.
Du côté des transports, il y a manifestement complé-
mentarité entre les développements initiés grâce au
pôle de compétitivité I-Trans et la perspective d'une
réalisation prochaine du canal Seine-Nord. Pour en
concrétiser les retombées économiques, j'ai pu constituer
avec le département de l'Oise et nos collègues de la
Communauté de Communes de la Plaine d'Estrées, le
Syndicat mixte du port fluvial de Longueil-Sainte-Marie,
dont les investissements physiques vont démarrer d'ici
la fin de cette année.
L'intercommunalité est, en effet, une organisation
complexe qui dépasse largement les limites de l'ARC.
Celle-ci a, par exemple, initié avec, à l'époque, le
district de l'Agglomération Creilloise le Syndicat Mixte
de la Vallée de l'Oise (SMVO) pour le transport et le
traitement des déchets ménagers, et nous pouvons
être fiers du programme réalisé. Dans l'est de l'Oise,
les déchets sont acheminés par chemin de fer au
centre de traitement principal de Villers-Saint-Paul,
un réseau de 22 déchetteries a été créé, les efforts
nécessaires sont conduits pour réduire la production
de déchets ménagers, le recyclage et la valorisation
des différentes catégories de déchets sont menés à
bien, dans toute la mesure du possible, et des progrès
sont faits en ce sens chaque année. Ces efforts sont
accompagnés d'une bonne maîtrise économique et
des coûts, puisque, dans notre agglomération, le taux
de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères
(TEOM) est stable ou en baisse, depuis 2005.
De même, en ce qui concerne la qualité de l'eau que
nous buvons, la lutte contre le gaspillage de cette
ressource rare, la mise en valeur des cours d'eau,
De gauche à droite : les élus du Compiégnois se mobilisent pour Continental à Clairoix, Patrick Devedjian annonce le plan de relance sur la barrage de Venette
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Bulletin annuel de l’agglomération et de la ville de Compiègne > 2010
Si le Compiégnois demeure ainsi attractif,
c’est notamment en raison des développements
de l'Université de Technologie de Compiègne et
du partenariat solide qui existe avec elle.
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