PhiliP
Seymour hoffman amy
ryan John
ortiz DaPhne
rubin-Vega
un film De PhiliP Seymour hoffman
RENDEZ-VOUS
L’ÉTÉ PROCHAIN
SORTIE LE 29 DECEMBRE 2010
durée du film : 1h31
etats-unis - 2010 - 1.85 - dolby sr srd dts - vostf
relations Presse
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RENDEZ-VOUS
L’ÉTÉ PROCHAIN
le PaCte
Présente
le Premier film de
PhiliP Seymour hoffman
Par les ProduCteurs de « little miss sunshine »
une ProduCtion big beaCH
et CooPers town ProduCtion
sCénario de bob glaudini, daPrès sa PièCe
aveC
PhiliP Seymour hoffman
amy ryan
John ortiz
DaPhne rubin-Vega
SynoPSiS
Jack est un chauffeur de limousine attachant, émotif et socialement
un peu inadapté. Il passe le plus clair de son temps avec son ami Clyde
et sa femme Lucy. Grace à eux, il rencontre la fragile et maladroite Connie
et en tombe amoureux.
Afin de la séduire, Jack apprend à cuisiner avec ténacité, se prend à rêver
d’une nouvelle carrière et va même jusqu’à apprendre à nager. Car Jack veut
absolument tenir la promesse qu’il a faite à Connie lors de leur rencontre :
une balade en bateau à Central Park !
Mais alors que le couple de Clyde et Lucy commence à s’effriter, celui de
Jack et Connie tente de dépasser ses inhibitions sans renoncer à son idéal …
De la SCène à l’éCrannote D’intention
RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN a tout d’abord été créé comme pièce de
théâtre sous l’impulsion de la Compagnie LAByrinth. Philip Seymour Hoffman
et John Ortiz étaient les directeurs artistiques de cette grande maison qui
compte parmi ses membres les plus grands noms du théâtre new-yorkais.
La pièce fut écrite par l’un d’entre eux, Bob Glaudini et mise en scène par
Peter Dubois, l’actuel directeur artistique de la Compagnie Huntington. Elle
fut jouée par Philip Seymour Hoffman, John Ortiz, Daphne Rubin-Vega et
Beth Cole et remporta l’un des plus grands succès commerciaux et critiques
des spectacles Off Broadway.
Bob Glaudini a tiré l’idée première de la pièce d’un événement qu’il qualifie
de « catastrophe personnelle ». Il révèle qu’à l’origine, il concevait la relation
entre deux des personnages comme totalement abjecte et insoutenable,
mais qu’heureusement, au fil de l’écriture, les personnages eux-mêmes se
sont insurgés contre cette vision. Ce qui demeure pourtant, c’est l’idée
qu’une trahison, même pardonnée, n’est pas nécessairement surmontable.
Une fois ce premier jet écrit, l’auteur le soumet à ses compagnons de
LAByrinth. John Ortiz aime à rappeler qu’ils y ont travaillé tous ensemble
pendant leur traditionnelle retraite estivale et se sont d’emblée mis d’accord
pour monter cette pièce qui se présentait sous les meilleurs auspices.
Beth O’Neil, l’une des productrices décèle le potentiel cinématographique
de la pièce avant même de l’avoir vue sur scène. Elle la perçoit comme une
comédie romantique atypique sur des employés moyens que l’on croise
tous les jours dans les rues de New-York, mais que l’on n’a pas l’habitude
de voir au cinéma ou au théâtre. Elle s’est vite attachée à ces personnages
très vivants.
Pour Marc Turtletaub, un autre des producteurs, il s’agit d’un film d’amour,
mais qui raconte l’histoire de trois couples : un premier qui bat de l’aile, un
deuxième sur le point de prendre son envol et un troisième créé par l’amitié
entre ces deux mêmes hommes et le sens qu’elle revêt pour eux.
Bob Glaudini a pris un grand plaisir a remettre l’ouvrage de sa pièce sur
le métier pour l’adapter à l’écran. L’expérience scénique avait en soi été
un grand bonheur pour lui mais cette reprise du texte lui a permis d’affiner
son propos et le rendre plus dense. Il a entrepris cette tâche à l’aide de
notes que lui avaient fournies les producteurs et a ainsi donné vie a son
premier scénario de long métrage, dans une étroite collaboration avec
Philip Seymour Hoffman qui lui insufflait d’ores et déjà sa vision de cinéaste.
Pouvoir modeler le scénario dès la phase d’écriture selon les perceptions et
les exigences du réalisateur est une situation que Glaudini a vécue comme
un privilège.
RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN est un coup d’essai pour Philip Seymour
Hoffman en tant que réalisateur mais il a su mettre à profit sa grande expérience
de metteur en scène de théâtre. Le producteur Peter Saraf avoue avoir
d’abord été surpris par sa méthode de travail : d’interminables répétitions qui
réunissaient acteurs, chef opérateur, scénariste et assistant réalisateur et où
tout était mis au point, depuis le jeu des acteurs, leur texte et leur
positionnement, jusqu’à la place de la caméra. L’équipe arrivait ainsi sur
le plateau parfaitement préparée et en ayant préalablement identifié les
tâches de chacun. Passer à la réalisation était un projet que Philip Seymour
Hoffman caressait depuis un certain temps mais assumer la double casquette
La décision de mettre en scène RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN m’est
venue de façon très naturelle. C’était à l’issue d’une rencontre avec John
Ortiz, avec lequel j’allais partager l’affiche et Bob Glaudini, le scénariste.
Nous nous étions réunis pour parler du film et John a suggéré au détour
de la conversation que j’en assure la réalisation. Tout d’abord, l’idée de
cette double responsabilité m’a quelque peu intimidé. Mais finalement,
ce choix m’a semblé d’autant plus justifié qu’il découlait naturellement de
ma longue expérience artistique avec John et Bob, dans le cadre de la
Compagnie de théâtre LAByrinth, où je faisais de la mise en scène depuis
dix ans. C’est ainsi que l’appréhension initiale s’est très vite transformée en
un appétit enthousiaste.
Plusieurs aspects de cette histoire étaient pour moi prédominants dans
l’approche que je tenais à en proposer. Je ressentais un désir très fort de
porter mon regard sur un milieu peu souvent décrit : celui des petits employés
de New-York. Je vis dans cette ville depuis l’époque où j’y étais étudiant.
Une source inépuisable d’inspiration et d’engagement artistique est pour
moi d’y côtoyer chaque jour des personnes issues de milieux très divers et
ayant des occupations très variées. Pour le film, j’ai eu le privilège d’être
entouré d’une équipe exceptionnelle formée par mon chef opérateur Mott
Hupfel, ma chef décoratrice Therese DePrez, et ma chef costumière Mimi
O’Donnell. Chacun d’eux s’est senti personnellement impliqué dans cette
recherche d’un rendu parfait de la beauté visuelle et de l’atmosphère très
spécifique de la ville de New-York, aussi bien dans ses quartiers modernes
que dans ses parties plus anciennes.
Par ailleurs, il me tenait à cœur de préserver le mystère qui est au cœur
du scénario, celui de la vraie nature de ce que vivent ces personnages.
Le maintien de ce mystère ne pouvait se faire qu’au prix d’une certaine
retenue. Il ne fallait surtout pas donner trop à voir. Quand Clyde aperçoit
Cannoli au restaurant, il faut simplement suggérer la peine sur son visage,
pour laisser intact ce que le film révèlera par la suite. C’est cette accumulation
de détails qui touche les spectateurs par vagues successives et qui charge
le film de l’impact émotionnel qui se ressent, je l’espère, au dénouement.
Plus simplement, on pourrait dire que RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN est
un film sur les relations humaines, sur tous les espoirs et les craintes que
nous nourrissons dès qu’il s’agit de nous ouvrir à l’autre, de lui accorder
notre confiance, et de toutes les barrières que nous dressons parfois pour
éviter de nous engager envers l’autre. Je dis bien « nous » car je tiens à ce
que les spectateurs ne mettent pas à distance les personnages, qu’ils ne
soient pas tentés de les juger en les catégorisant comme un type donné de
personnes ayant un type donné de comportements. J’ai veillé au contraire
au maintien d’un lien étroit et permanent entre chacun des personnages et
« nous » tous qui le regardons. J’ai voulu que ce que chacun d’eux a vécu
soit ressenti comme une expérience intime, authentique, familière pour
quiconque a éprouvé au moins une fois dans sa vie le trouble vertigineux,
la beauté complexe, la joie inattendue de tomber amoureux.
Philip Seymour Hoffman
un rendez-vous avec Connie, une collègue de Lucy. L’histoire du film se
construit autour de ces deux couples. Selon l’actrice, la relation naissante
entre Jack et Connie devient pour Clyde et Lucy un exutoire, une façon de
se projeter hors de la crise que traverse leur propre couple. Elle aussi a su
mettre à profit l’avantage d’avoir incarné le rôle de Lucy sur scène avant
de l’appréhender pour le film. Elle admet cependant que le personnage a
beaucoup évolué : sa soif de changement, sa détermination à agir sont
devenues plus pressantes. Ces nuances sont apparues au fur et à mesure
du travail sur le film, où elle a ressenti chez Hoffman une grande cohérence
d’attitude entre l’acteur et le réalisateur. C’est un homme qui déborde d’une
énergie contagieuse et jubilatoire. Il est extrêmement clair et précis dans sa
direction d’acteurs, tout en ne rechignant jamais à s’atteler lui-même à la
tâche : cela est très stimulant pour les autres.
Lucy présente Jack à Connie, une jeune femme célibataire devenue depuis
peu sa collègue chez Thomas Mortuary, où elles vendent des séminaires
sur le deuil aux entreprises de pompes funèbres à travers les Etats-Unis.
C’est Amy Ryan, seule nouvelle venue dans le quatuor d’acteurs, qui joue
le rôle de Connie. Son personnage est à ses yeux une femme peu douée
pour son travail, mais qui s’en sort grâce à sa persévérance et un peu
de chance. Malgré sa tendance à mal interpréter les situations, elle tâche
d’être positive et d’aller de l’avant.
Amy Ryan a rejoint ce groupe d’acteurs qu’elle connaissait peu, à l’exception
de Philip Seymour Hoffman, avec lequel elle avait joué dans TRUMAN
CAPOTE. Elle avait d’abord une certaine appréhension à s’immiscer dans un
groupe déjà soudé et se réjouit à présent de n’avoir pas subi de bizutage !
Les longues répétitions ont été pour elle l’occasion rêvée de faire
connaissance avec chacun. Cette façon d’aborder ensemble tous les aspects
de chaque scène a également permis aux autres acteurs de redécouvrir leur
rôle. Les changements par rapport à la pièce étaient si nombreux qu’elle
était loin d’être la seule à avoir des questions sur son personnage. Elle ne
tarit pas d’éloges sur la précision avec laquelle Hoffman a su maîtriser sa
double responsabilité, à la fois totalement investi dans le rôle qu’il joue et
soucieux à chaque instant du bon déroulement de l’entreprise globale.
acteur-réalisateur n’a pas été si simple pour lui. En effet, en tant que réalisateur,
il se devait d’être disponible pour tous, alors que parallèlement, le film
reposait en grande partie sur son jeu d’acteur, d’autant qu’il incarne l’un
des quatre piliers du film, présent dans de multiples scènes à deux. Il a fini
par trouver cette position troublante, voire dangereuse, au vu de la
conscience de soi permanente qu’elle impliquait !
Philip Seymour Hoffman prête ses traits à Jack, un chauffeur de limousine
solitaire, à la recherche de l’âme sœur. Il décrit son personnage comme
un brave type qui, même s’il a dû passer par quelques aventures sans
lendemain, s’est toujours laissé guider par la peur. Il peut paraître timoré
mais il n’a pas encore dit son dernier mot. Ce personnage, comme les
autres, a évolué lors du passage de la scène à l’écran. Cependant,
Philip Seymour Hoffman apprécie grandement de l’avoir d’abord incarné sur
scène et de parvenir ainsi à mieux se couler dans le moule de ce personnage
très différent de lui et le rendre vivant et crédible.
Pour lui, le jeu au théâtre est conditionné par les inévitables ellipses et
allusions qu’il s’agit de combler pour soi pour comprendre le personnage.
En revanche, le cinéma permet d’explorer ouvertement ces lieux,
ces situations, ces échanges et de les révéler aux spectateurs. Le jeu
qu’ils ont dû proposer dans le film lui semble en cela plus subtil et nuancé,
comme enrichi au gré de ces découvertes. Il estime que cette transformation
lui a permis d’accéder à une appréhension plus fine et plus juste du rôle.
En tant qu’acteur, il se sent responsable du personnage qu’il incarne.
Sans le catégoriser ni le juger, il cherche à lui insuffler assez de vérité et de
sincérité pour que les spectateurs qui s’attendaient à être rebutés par lui se
surprennent à réviser leur jugement.
John Ortiz et Daphne Rubin-Vega ont également repris les rôles qu’ils jouaient
au théâtre, ceux de Clyde et Lucy, les meilleurs amis de Jack. Clyde est
aussi chauffeur de limousine et avec son épouse Lucy, ils tentent de donner
un coup de pouce à leur ami dans sa vie amoureuse. John Ortiz voit en Jack
l’un de ces loups solitaires à qui tous ses amis souhaitent de rencontrer
enfin son âme soeur. Quant à Clyde lui-même, c’est un personnage en
pleine remise en question. Sa vie ne lui convient pas. A quarante ans, il est
dans une mauvaise passe financière et être chauffeur de limousine n’est
pas tout à fait le métier dont il avait rêvé. Tout au long du film, il tâche
d’affronter cette situation de la façon la plus constructive qui soit. En fait,
pour Ortiz, il s’agit d’un film sur le passage à la vie adulte d’un nouveau
genre : les protagonistes y sont déjà quarantenaires ! Sa collaboration avec
Hoffman en tant que réalisateur lui a paru assez conforme à ce qu’il savait
de lui comme acteur. Il le trouve exigeant, d’une exigence à la hauteur de sa
quête de vérité. Un esprit fin, perspicace, précis, qui n’hésite pas à explorer
toutes les pistes, même quand il ne sait guère où elles peuvent le mener.
Daphne Rubin-Vega campe le personnage de Lucy, l’épouse ambitieuse de
Clyde qu’elle décrit comme une bosseuse franche du collier qui obtient
toujours ce qu’elle veut. Mais elle vit une période de grande frustration.
Peut-être à la différence des autres personnages, elle a une conscience
aiguë des bouleversements qui s’annoncent dans leurs vies. Elle et Clyde
sont les meilleurs amis de Jack, sa famille de substitution. Ils lui arrangent
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