les transports, la chimie, la pharmacie, etc. l'alimentation ou l'agroalimentaire en faisant partie car ils concernent directement
les besoins de la totalité de la population, ils ne veulent laisser le soin à personne d'autres qu'à eux-mêmes, les oligarques,
d'exercer un pouvoir sur des secteurs de l'économie qui correspondent à des besoins élémentaires de la population, condition
inscrite dans leur stratégie politique pour parvenir à dominer le monde sans partage.
Selon les secteurs ou branches d'activité économiques ils peuvent se contenter d'exercer leur pouvoir sur eux par le biais
des banques, dans ce cas-là ils se contenteront d'un pouvoir de contrôle sur eux à valeur coercitive en cas de besoin, tandis que
dans les secteurs qu'ils jugent stratégiques, auxquels on pouvait ajouter évidemment l'armement, ils les détiennent en mains
propres, de telle sorte que la satisfaction des besoins élémentaires de la population mondiale dépend uniquement de leur
volonté, autrement dit, en ajoutant encore la finance sur laquelle ils exercent déjà leur pouvoir, ils sont déjà les maîtres du monde,
il leur reste à consolider leur pouvoir politique et dans certains secteurs économiques clés pour que leur emprise sur la
population mondiale soit totale, définitive, inaliénable, incontestée et surtout incontestable.
Après les homosexuels, les prostituées, à croire qu'au PS la politique se situe en-dessous de la ceinture ! On peut en sourire pour
se détendre tant ils sont d'une médiocrité effroyable, mais cela ne doit pas nous distraire de l'essentiel qui est beaucoup sérieux
et grave, entendons par là la dégénérescence accélérée de la civilisation dont cette politique n'est que le symbole, piteux.
Si je peux me permettre, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'UMP n'a pas vocation à traiter ces questions qui viennent heurter
sa nature et son image de parti conservateur, conservateur au sens réactionnaire sur le plan politique, conservateur des moeurs ou
de certains rapports sociaux qui déterminent l'identité culturelle de la population française ou que l'immense majorité de la population
a adoptés, dans lesquels elle se reconnaît sur le plan culturel, souvent reliés à la religion dominante dans ce pays dont les liens
avec la classe dominante ne sont un secret pour personne.
Tandis que le PS, qui se veut progressiste et épris de liberté et d'égalité, est plus à même de mettre en avant ces thèmes sociétaux
ou de représenter les revendications de minorités ou de communautés qui estiment que leurs droits seraient bafoués ou qui
feraient l'objet de discrimination.
Il faut qu'il y ait sur le plan politique un parti qui incarne le conservatisme et un parti qui incarne le libéralisme, un bon et un
méchant, pour justifier les mesures que sera amené à prendre le bon afin d'obtenir le soutien de la majorité de la population éprise
de progrès social, de liberté, de justice, et qui de ce fait ne sera pas portée à se poser des questions sur ses véritables intentions
ou les tenants et les aboutissants de ces mesures dites prétendument de justice sociale.
La gauche et l'extrême gauche lui emboîteront le pas puisque de telles mesures ne peuvent être que progressistes venant d'un
parti de gauche, le PS, ainsi l'adhésion de la majorité de la population à ces mesures devrait être acquise et une large
majorité parlementaire permettra de les adopter. Autre avantage et non des moindres, cela permettra de faire d'une pierre deux
coups, car en soudant l'ensemble de la gauche et de l'extrême gauche autour du PS, ils se retrouveront pour ainsi dire neutralisés
et dans l'impossibilité de mobiliser les masses contre la politique antisociale que le PS fera passer sans encombre ou presque
pendant ce temps-là, ce qu'il n'aurait peut-être pas pu faire avec autant de facilité autrement, surtout que les questions sociétales
qui ont été traitées précédemment ou simultanément ont été loin de faire l'unanimité et ont profondément divisé les masses qui
s'en sont trouvées affaiblis, de même que la gauche et l'extrême gauche, il faut préciser ici que si les masses sont progressistes,
elles n'en demeurent pas moins également conservatrices sur certaines questions sociales, sans qu'il y ait une contradiction avec
ce qui a été dit plus haut, étant donné que l'adhésion de la majorité de la population à ces mesures était plus théorique que pratique
ou qu'elle exprimait davantage une vue de l'esprit ou le produit de l'état d'esprit de la majorité des militants et nos des masses, ce
qui démontra au passage qu'ils étaient coupés des masses, qu'à l'occasion ils n'avaient pas hésité à se livrer à une
misérable manipulation, parce qu'ils n'avaient pas compris que la classe dominante comptait tirer profit de ces mesures, qui
s'inscrivait parfaitement dans le cadre de sa stratégie néolibérale, pour en être la traduction sur le plan idéologique.
Que l'UMP mette en oeuvre ces mesures auraient présenté moins d'avantages, il valait mieux que ce soit le PS qui s'y
colle. Cependant, une fois la frontière entre les classes bien entamée ou diluée, il ne serait pas impossible à l'UMP de recourir à
la même méthode.
Une autre question qui doit être traitée différemment, l'ecotaxe.
Cette mesure a été initiée par l'UMP sous Sarkozy. Le gouvernement sous Hollande avait décidé de l'appliquer. Le PS et ses
satellites y étaient favorables. Depuis il n'y a plus que EELV pour la défendre. La politique de Sarkozy était guidée par les
besoins exprimés par les néolibéraux de Washington, Bruxelles, le FMI, etc. On a déjà dit plus haut quel était le but de cette
taxe, liquider les entreprises les plus fragiles ou les moins adaptées à la mondialisation au profit des plus puissantes...
Cette taxe a divisé les capitalistes en fonction des critères qui viennent d'être évoqués, entre ceux qui devraient disparaître ou
être absorbés et ceux qui devraient demeurer en place et grossir. Evidemment, qui dit liquidation de capitalistes, dit
forcément liquidation de milliers d'emplois ou davantage encore. On a vu le PS, la gauche et l'extrême gauche ainsi que les
syndicats se diviser sur cette question, mais aussi l'UMP et l'UDI favorables à cette taxe mais moins à ses conséquences sur
l'emplois à quelques mois des municipales.