ROYAUME-UNI: vélos en libre service : OY-Bikes - Voirie-Pour-Tous

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Train + Vélo : Les pratiques européennes – septembre 2008
ROYAUME-UNI: vélos en libre service : OY-Bikes
Les OY-Bikes sont un système de vélos en libre-service appartenant à Véolia-transports. Il comporte
actuellement peu de stations mais pourrait prochainement devenir omniprésent à Londres. Les vélos se
libèrent à l’aide d’un téléphone portable.
Objectifs :
L’objectif pour la ville de Londres est de développer l’usage du vélo, qui y est très faible mais en forte
croissance, avec des fonds alloués de plus en plus importants (24 millions de livres sterling sur l’année
2006/2007, soit 30 millions d’euros, contre 5,5 millions de livres sterling en 2000). L’objectif de OY-Bikes et de
Véolia-Transport est purement commercial.
Moyens :
Les vélos sont attachés au boîtier ou cadenassés sur place
s’il n’y a plus de place. Il n’y a pas d’installation électrique
dans le mur.
Une station OY-Bikes : un boîtier et des vélos.
Chaîne remplacée par une transmission par cardan.
Train + Vélo : Les pratiques européennes – septembre 2008
- Description de l’offre :
Le système, assez simple, fonctionne comme Call a Bike en Allemagne mais avec des stations fixes. La
première fois, il faut s’enregistrer sur internet et communiquer son numéro de portable. Les fois suivantes, il
suffit d’appeler au numéro indiqué sur le vélo et sur la boîte, qui indique après composition d’un code quel
vélo utiliser, c’est-à-dire quel câble est débloqué. Ce câble reste ensuite fixé au vélo et peut servir comme
cadenas si l’on souhaite laisser le vélo à une station où tous les emplacements pour les câbles sont déjà pris.
Le vélo est gratuit 30 minutes puis payant dans la limite de 12£ par jour (15€ environ).
Le vélo en lui-même est conçu pour nécessiter le moins possible de maintenance, après retours d’expériences
des vélos en libre-service notamment à Paris, où les problèmes de chaîne représentent 50% des réparations
sur les Vélib’ : les vélos ne sont pas équipés de chaîne mais d’une transmission par cardan, beaucoup plus
fiable et sans incidence sur le pédalage. Les éléments du vélo sont également pensés contre le vandalisme :
tige de selle en deux parties de diamètre différent pour qu’on ne puisse pas la voler, roues sans attache
rapide, etc. Au final, un vélo à trois vitesses assez classique et agréable, avec panier et porte-bagages.
-
Organisation :
Idée/conception
Investissement/mise en place
Gestion/exploitation
OY-Bikes, racheté par Véolia-Transport
Londres + OY-Bikes/Véolia-Transport
OY-Bikes/Véolia Transport
OY-Bikes est une société commerciale (Bernie Hanning OYBike Systems Limited). Véolia-Transport, intéressé
par le concept, a racheté cette petite société. OY-Bikes a réalisé un lobbying auprès des autorités locales de
Londres pour pouvoir installer ses stations vélos.
L’exploitation et la maintenance sont assurées par OY-Bikes.
Le système intéresse aussi First Great Western, compagnie ferroviaire qui souhaite déployer sur une ligne un
dispositif de location de vélos dans chaque gare, sur le modèle des vélos de locations en libre-service.
Financement :
Le financement des stations vélos est, sauf information contraire, 100% privé
Communication :
Un site internet permet de s’enregistrer et fait la publicité pour le produit. La communication est également
assurée par les stations et les vélos, jaunes, qui comportent, sur la roue arrière des panneaux où le produit est
présenté (cet espace peut aussi servir pour d’autres publicités). Pour l’instant, le nombre de vélos semble trop
faible, loin de la masse critique.
Résultats :
- Les + : Il y a eu très peu de vol, de vandalisme et de problèmes techniques, ce qui permet de diminuer les
coûts. Le système est très simple à installer en ville (une boîte à fixer, sans installation électrique autre qu’une
alimentation électrique, par panneau solaire par exemple) ce qui est pratique pour adapter l’offre à la
demande. Le système est en pleine évolution : il sera bientôt possible d’utiliser au choix téléphone ou carte
bleue, et de rendre le vélo sans avoir à effectuer d’autre opération que son blocage mécanique (pas d’appel
supplémentaire ni de code à taper).
- Les - : La rentabilité n’a pas été atteinte. Le système pourrait être développé fin 2008, s’il est choisi par le
maire de Londres pour les 8 à 10 000 vélos qu’il souhaite dans le centre ville. Actuellement, les stations OYBikes sont trop éloignées les unes des autres. Une distance entre ces stations de « 300m » serait plus
adéquate selon un responsable d’OY-Bikes.
Contacts : www.oybike.com, Bernie Hanning, OY-Bike, [email protected] - David Josehson, Véolia
Transports, [email protected]
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