Pour les autres diplômes de la
filière:
Le BTS SCBH
L’étude confirme que l’ouverture
des BTS SCBH est un vrai axe de
renforcement de la filière. La proxi-
mité des centres de formation facili-
te le maintien des compétences sur
le territoire et contribue à l’évolu-
tion des entreprises locales. Néan-
moins cette formation reste nou-
velle et nécessite d’être mieux
connue.
Les préconisations d’actions :
•
Développer des liens avec les
BET Bois de la région et des ré-
gions limitrophes (interventions,
stages, …)
•
Développer les liens avec les
formations ingénieurs ESB et
ESITC. Les diplômés en BTS
pourront être amenés dans le
cadre professionnel à travailler
avec eux.
•
Leur permettre d’avoir de l’ex-
périence chantier
•
Accompagner les formateurs
pour qu’ils puissent suivre les
évolutions en matière de cons-
truction bois, les former réguliè-
rement, développer les échanges
avec les entreprises.
Le bac professionnel construc-
teur bois
Leurs principaux employeurs res-
tent les entreprises de construc-
tion. Celle-ci ont très souvent des
activités multiples (ossature, char-
pente, menuiserie, …) et souhaitent
des jeunes qui sachent travailler le
bois avant l’ordinateur. Si l’étude
montre que les titulaires d’un bac
pro peuvent être amenés, avec de
l’expérience, à intégrer un BET bois
comme dessinateur. Des inquiétu-
des sur le niveau de compétences
ont néanmoins été exprimés.
Les préconisations d’actions :
•
Analyser le devenir des jeunes
qui sortent de cette formation .
•
Identifier les parcours de forma-
tion => l’intérêt d’avoir une for-
mation en charpente avant d’al-
ler vers l’ossature bois par
exemple.
Le niveau ingénieur
L’étude montre que le niveau ingé-
nieur est indispensable dans les bu-
reaux d’étude mais qu’ils sont au-
jourd’hui insuffisamment nombreux
à maitriser la construction bois.
Ce constat est porté à l’échelle na-
tionale qui, ayant conscience de la
difficulté d’ouvrir une école d’ingé-
nieurs, souhaite que les écoles exis-
tantes intègrent d’avantage le bois
dans leur programme.
Les préconisations d’actions :
•
Etudier avec l’ESITC la possibili-
té d’ouvrir une spécialité struc-
ture Bois et enveloppe du bâti-
ment dans leur cursus d’ingé-
nieur
La formation continue
C’est un axe majeur qui n’est pas
assez développé, à tous les niveaux.
Les préconisations d’actions :
•
Développer une plate forme de
formation support à la formation
initiale et continue au sein d’un
des lycées professionnels.
•
Permettre aux formateurs d’a-
voir accès à de la formation
continue, commune avec les
BET ou les entreprises (occasion
de rencontres).
Page 4 Synthèse
Opportunité d’un niveau licence en Basse-Normandie
Des opportunités existent mais plusieurs contraintes sont à soulever :
−
Même si les BET ont des difficultés à embaucher des ingénieurs notamment parce que
nombre d’entre eux ne sont pas attirés par ce secteur, les BET ont besoin de ce niveau de
compétences. La licence ne permet pas de résoudre ce problème. Pour les entreprises de
construction à l’inverse, elles sont encore peu nombreuses à pouvoir intégrer ce niveau de
qualification. Il pourrait malgré tout représenter un vrai intérêt pour certaines d’entre elles mais leur nom-
bre est à l’heure actuelle limité.
−
Mettre en œuvre une licence structure bois demande des compétences en ingénierie de formation. Celles-
ci peuvent être difficiles à rassembler, compte tenu de la situation bas-normande (peu de BET, pas d’écoles
ingénieurs spécialisées).
−
Le marché doit également gagner en maturité.
Les préconisations d’actions :
♦
Etudier la mise en place d’un DU qui serait plus souple à mettre en œuvre qu’une licence et qui pourrait
être une première étape, le temps que la filière monte en compétences.
♦
Accès cette formation sur la gestion de l’enveloppe du bâtiment et l’éco-construction afin de pouvoir ap-
porter de nouvelles compétences aux BET Bois (des liens pourraient être développé avec l’IUT de St Lo
par exemple).
♦
Etudier la compatibilité d’une telle formation avec l’ESITC, ce qui pourrait permettre de disposer de profes-
sionnels généralistes compétents pour juger des moments où il est nécessaire d’intégrer des spécialistes du
bois et qui permettrait d’ouvrir le bois aux autres filières.
Pour en savoir plus:
Sandrine BOUDIER - ProfessionsBois - 02 33 82 41 80 - info@professionsbois.com
Julian ZAPATA - Observatoire BTP - 02 31 27 70 50 - zapataj@bnormandie.ffbatiment.fr